Chapitre 4

Tristan et Hitomi se promenaient dans les allées du parc derrière le théâtre. La lune éclairait leurs pas. Hitomi leva la tête et regretta de ne pouvoir admirer Gaïa.

Hitomi ?

Elle regarda Tristan d'un regard absent.

Hitomi ?

Pardon Tristan. Que disais-tu ?

Comment as-tu trouvé le spectacle ?

Très bien. Le meilleur bout à été quand les atlantes ont réussi avec l'énergie de leurs rêves à créer Gaïa.

C'est une si belle légende. Tu ne trouves pas ?

« Si tu savais à quel point ce n'est pas qu'une légende»

Oui c'est vrai.

Voir cet opéra lui avait fait un petit pincement au cœur. La pièce paraissait si réelle. Les atlantes avec leurs longues ailes blanches. Tout comme Van. Quand elle avait vu ces ailes sur le dos des acteurs, des larmes avaient pris forme dans ses yeux. Il lui manquait tellement. Mais elle était certaine de ne plus jamais le revoir. Pendant le spectacle, Tristan avait passé son bras autour de ses épaules. Elle n'avait rien fait pour le dégager. Ce dernier en avait été surpris, mais heureux, que pour une fois, elle ne le repousse pas. À quoi bon vivre dans le passé s'était-elle dit. Van l'avait certainement oublié. Et elle était tannée d'être toujours triste à cause de lui. Si Tristan pouvait lui apporté un peu de bonheur, elle ne devait pas le repousser. Sa décision était prise. Ce soir elle ne repousserait pas Tristan.

Tristan, que dirais-tu d'aller chez toi?

Il n'en revenait pas. Jamais elle n'avait proposer de se rendre chez lui.

Es-tu certaine Hitomi ?

Elle lui sourit.

Oui.

Ils marchèrent en silence jusqu'à la voiture. La lune éclairait Hitomi la faisant paraître surnaturelle. Tristan n'y tenant plus s'approcha d'elle et la prit dans ses bras en espérant qu'elle ne le repousse pas. Elle se laissa faire et il posa ses lèvres sur les siennes. Enfin il goûtait ces lèvres tant convoitées. Elles étaient douces. Hitomi répondit à son baiser. Ils se séparèrent finalement car ils ne pouvaient passer la soirée à s'embrasser dans le stationnement. Ils se rendirent donc chez Tristan.

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Gaïa… Fanélia..

Van s'agitait dans son lit… Merle ne savait plus quoi faire. Jamais il n'avait été aussi agité. Il marmonnait dans son délire le nom d'Hitomi.

Non Hitomi….Ne me fais pas ça!

Des larmes coulait sur ses joues. Merle n'en revenait pas. Les seules fois où elle l'avait vu pleurer, c'était le lendemain du départ d'Hitomi et à la disparition de sa mère.

Mais pourquoi tu lui fais tout ce mal, Pourquoi? Espèce d'égoïste! Cria Merle en regardant la lune des illusions.

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Une chambre. Dans le lit un jeune homme endormi. Devant la fenêtre Hitomi regardait la lune. Elle avait fait un cauchemar. Van. Van se mourait. Et c'était de sa faute. Pourquoi lui avait-elle fait ça? Elle lui avait promis de l'aimer jusqu'à la fin de ses jours. Et voilà qu'elle s'était donnée à un autre. Les larmes inondaient ses joues. Elle tomba à genoux et les larmes redoublèrent. Elle ne pût retenir ses sanglots. Le bruit réveilla Tristan. Il fut surpris de ne pas trouvé Hitomi à ses côtés. Il la vit par terre. Il se leva en prenant soin d'enrouler un drap autour de sa taille et s'approcha d'elle. Il la prit dans ses bras et la berça.

Chut tout va bien. Ne pleure pas.

Elle leva vers lui ses grands yeux pleins d'eau.

Je suis désolé Tristan…Je..

Hitomi si je t'ai fait mal dis le moi. Ai-je été trop brusque?

Tristan était vraiment inquiet. Il n'avait pas voulu la brusquer mais la passion qu'il avait vue dans ses yeux l'avait enflammé.

Ce n'est pas toi Tristan….C'..est..moi.

Mais Hitomi tu n'as rien à te reprocher.

Si…Je.. l'ai.. Tra..Hi.

Et ses pleures se firent encore plus fortes.

Tu n'as trahi personne Hitomi. Tu n'as trahi personne.

Il ne savait pas quoi lui dire pour la réconforter.

Pardonne-moi Tristan.

Ces mots lui donnèrent la chair de poule. Hitomi se leva et le regarda de son regard triste.

Je dois le rejoindre. Pardonnes-moi. J'ai cru que je pourrais t'aimer…mais..

De quoi parles-tu?

Il ne comprenait rien de ce qu'elle disait. Il commençait à avoir vraiment peur.

Tu diras à Yukari que je suis désolé. Elle comprendra.

Elle s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit.

Hitomi, tu ne vas tout de même pas…

Elle se tourna vers lui et lui murmura :

J'aurais voulu pouvoir t'aimer…Adieu…

Et elle se laissa tomber en bas.

Nooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnn, Hitomi!……

Tristan s'élança vers la fenêtre pour la retenir. Mais soudain une lumière bleu aveuglante l'arrêta. Il eu juste le temps de voir qu'elle emmenait Hitomi, qu'elle disparaissait aussitôt. Il n'en croyait pas ses yeux.

Hitomi où es-tu parti?

Allen était assis devant la fenêtre de sa chambre. Il n'arrivait pas à dormir. Son rêve le hantait. Hitomi dans les bras d'un autre. Non c'était impossible. Elle ne pouvait pas. Ce rêve le laissait perplexe. Il savait que ce n'était pas réel, mais pourtant il ne pouvait s'en débarrasser. Et si c'était vrai. Si elle les avaient vraiment oubliés. Après tout en cinq ans il pouvait s'en passer des choses. Il en était là de ses réflexions, quand une lumière vive l'éblouis, pour aussitôt disparaître. Il se leva d'un bond. La dernière fois qu'il avait vu ce phénomène, Hitomi repartait chez elle. Il ne pouvait s'empêcher d'y croire. Elle, Hitomi, ce devait être elle. Aussitôt il sauta de sa fenêtre et se mit à courir dans la direction où la colonne de lumière était apparue. Arrivé sur place il ne vit tout d'abord rien. Il allait repartir déçu, lorsqu'il entendit une sorte de cri étouffé. Il se dirigea dans la direction de ce bruit et tomba sur une jeune fille évanouie. Il s'approcha d'elle et la retourna. «Ce visage non..ça ne peut….» Elle ouvrit les yeux et..

Allen?

Il ne pouvait y croire. Ces yeux. Jamais il n'avait pu les oublier.

Hitomi. C'est bien toi?

Elle le regarda et se laissa tombé dans ses bras. Elle laisse couler ses larmes sur sa chemise.

Ho. Allen, si tu savais combien je voulais revenir. Je suis si contente.

Il la berça un peu et lui dit :

Hitomi, viens. Mieux vaut ne pas rester ici, tu vas attraper froid.

Il l'aida à se lever. Aussitôt debout Hitomi poussa un cri de douleur.

Qu'y a-t-il Hitomi?

Ma cheville. C'est horrible la douleur.

Essaie de t'appuyer dessus.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Hitomi poussa un gémissement de douleur.

Je ne peux pas marcher. Je crois que je me suis fait une entorse en tombant.

Elle regarda sa cheville et vit qu'elle commençait à dangereusement enflé. Allen le vit aussi. Il la prit dans ses bras et se mit en route pour le château. Tenir Hitomi ainsi contre lui, le mettait au supplice. Ils arrivèrent finalement . Pour ne pas subir les questions des gardes il décida de passer par les cuisines. À cette heure de la nuit il n'y aurait certainement personne. Il passèrent donc par-là. Par contre, contrairement à ce qu'Allen pensait il y avait quelqu'un. Merle. En voyant le chevalier, cette dernière se demanda ce qu'il pouvait bien faire là à cette heure de la nuit. Puis enfin s'aperçut qu'il transportait quelque chose ou plutôt quelqu'un. Hitomi avait déjà reconnu Merle.

Bonjour Merle.

Merle n'en revenait pas. Était-elle en train d'halluciner ? Elle aurait jurer avoir Hitomi en face d'elle. Elle se frotta les yeux et les ouvrit de nouveau. Non elle ne rêvait pas. Elle se lança sur Allen.

Hitomi tu es revenu, tu es revenu pour maître Van. Il va aller mieux puisque tu es là. Ho Hitomi je suis si heureuse !

De quoi parles-tu Merle? Qu'est-ce qui arrive à Van?

Merle regarda Allen avec de gros yeux.

Tu ne lui as pas dit?

Il fit signe que non. Merle prit soudain un air très triste. Hitomi ne comprenait pas. Que voulait-elle dire, Van irait mieux puisque qu'elle était revenue? Merle et Allen baissaient la tête.

- Que se passe-t-il? Qu'est-ce qui arrive à Van? Répéta-t-elle.

Van se meure Hitomi.

Ce murmure venait d'Allen. Elle le regarda sans vouloir comprendre.

Merle dis-moi que ce n'est pas vrai. La supplia-t-elle

Son silence était pire que toutes les paroles qu'elle aurait pu prononcer.

Non. Pas Van. C'est pas vrai!

Hitomi calme toi!

Elle regarda Allen qui venait de prononcer ces paroles. Comment osait-il lui dire de se calmer alors que l'homme qu'elle aimait se mourrait.

Lâche-moi Allen! Tu ne comprends rien!

Hitomi tu vas te faire mal.

Elle réussis tant bien que mal à se tenir debout. La douleur la faisait souffrir mais pour rien au monde elle ne resterait dans ses bras.

Conduisez-moi auprès de lui.

Je ne sais…Dit Merle.

Merle je t'en pris, je dois le voir.

Les larmes dans ses yeux étaient les meilleurs arguments qu'elle eus put leurs donner.

Suis-moi.

Elle voulut se mettre en route pour se rendre près de Van, mais sa cheville l'empêchait de faire le moindre pas. Elle ne voulait pas demander à Allen après ce qu'elle venait de lui dire. Elle n'eut pas besoin de le lui demander, il s'approcha et la prit dans ses bras. Ils se rendirent ainsi tous trois à la chambre du roi. Merle ouvrit la porte et les laissa passer. Jamais Hitomi n'était entré dans cette pièce. Au milieu de la chambre trônait un immense lit avec les armoiries royales. Mais plus important encore, dans ce lit, il y avait Van. Blanc comme un drap, en sueur, le roi de Fanélia semblait au plus mal. Hitomi demanda à Allen de la déposer sur le lit. Elle s'assit au côté de Van et lui prit la main.

Van, que t'arrive-t-il. Tu dois te battre. S'il-te-plaît, ne m'abandonne pas.

Van ouvrit les yeux.

Hitomi. C'est encore un rêve, je le sais.

Non Van, je suis là, sur Gaïa, je suis de retour.

Tant de fois j'ai vu ce visage dans mes rêves.

Il lui caressa la joue de sa main. Hitomi prit celle-ci dans les siennes.

Si tu savais à quel point tu me manques. Je te vois souvent dans mes rêves. Toujours plus belle de fois en fois.

Van…

Les larmes coulaient sur les joues d'Hitomi. Décidément depuis quelques jours elle ne faisait que pleurer. Une larme atterrit sur la main de Van.

Hitomi ne pleure pas. Je n'aime pas te voir pleurer.

Van si tu savais à quel point je suis heureuse de te voir.

Moi aussi. Maintenant je peux partir en paix.

Ne dis pas ça. Tu vas vivre vieux, très vieux. Tu ne peux pas partir.

Mais Hitomi, ça ne vaut plus la peine de vivre si tu ne m'aimes pas.

Que dis-tu ?

Hitomi ne comprenait pas pourquoi Van disait cela.

Je t'ai vu dans les bras de ce garçon. J'aurais du savoir que tu m'oublierais en quatre ans. Mais je gardais espoir. Je ne peux pas t'en vouloir. Tout ce que je veux c'est ton bonheur.

Mais Van, mon bonheur est auprès de toi. Je ne l'aime pas l'autre, c'est toi que j'aime.

Mais Van, n'entendit pas cette dernière partie, il s'était rendormi.Hitomi passa la nuit auprès de celui qu'elle aimait. Elle ne le laisserait pas partir. Elle n'était pas venue pour rien. Elle veilla toute la nuit et au matin, lorsque Van ouvrit les yeux il vit Hitomi coucher près de lui. Ce n 'était donc pas un rêve. Elle était bel et bien revenu. La joie l'envahit pour le quitter aussitôt. Il venait de se remémorer son rêve de la nuit dernière. Hitomi dans les bras d'un autre. Il ne pouvait se l'imaginer sans ressentir une atroce douleur au cœur. Il se leva sans faire de bruit et approcha une chaise du lit. Il s'assit et la regarda dormir. Elle était encore plus belle que dans ses souvenirs. …pas étonnant qu'elle s'ait trouvé un petit ami. Il lui en voulait de ne pas avoir attendu. Lui, l'avait fait. Il ne l'avait pas oublié. Son cœur se serra. Il poussa un soupir. Il devait la laisser repartir. Sa vie n'était pas ici, avec lui. Elle retournerait dans les bras de cet autre, qu'il ne pouvait imaginer sans avoir des envies de meurtre. Il remarqua alors, qu'Hitomi bougeait. Elle n'allait pas tarder à se réveiller. Elle laissa échapper un petit cri de douleur ce qui acheva de l'éveiller. Sa cheville était encore plus enflée que la veille. Elle se retourna et aperçut Van qui la regardait. Elle rougit violemment. Puis soudain elle prit conscience qu'il n'était plus couché près d'elle. Elle ouvrit la bouche de stupeur et dit :

Tu es debout….Tu n'es…

Van se retenu de sourire devant sa réaction.

Je ne suis plus malade. C'est ce que tu veux dire?

Et bien…. oui!Fit-elle dans un souffle.

Et bien non je ne suis plus malade. J'imagine que c'est grâce à toi. Dit-il d'un air qu'elle ne comprenait pas.

Il n'avait pas l'air heureux de la revoir. Pourtant, elle, n'aurait pas pu être plus heureuse qu'en ce moment. Que s'était-il donc passé? L'aurait-il donc oublié? Pourquoi tout-à-coups se sentait-elle mal à l'aise ? Van que s'est-il passé? Pourquoi ce regard triste lorsque tu me regardes ?

Tu devrais te lever Hitomi. Le petit déjeuner sera servi dans moins d'une heure.

Pourquoi ne me regardes-tu pas? Que t'ai-je fais?

Mais…Van.. Est-ce que.. tu.. Jamais elle n'aurait cru avoir honte de lui demander de l'aider. Mais son attitude face à elle l'empêchait de se sentir à l'aise.

Oui? Il la regardait sans comprendre.

Elle lui montra sa cheville d'un geste de la main et il dut bien se rendre compte qu'elle ne pouvait se lever. Il s'approcha d'elle avec l'envie de la prendre dans ses bras et de la tenir fort, mais au dernier moment, le souvenir de son rêve, l'immobilisa.

Je vais aller chercher un garde. Il pourra te conduire à ta chambre.

Mais Van….

Je te l'envoie tout de suite. Dit-il en sortant de la chambre.

Van….Les larmes commençaient à rouler sur les joues d'Hitomi. Pourquoi tant de froideur?

Dans le couloir, Van ne pût s'empêcher de ressentir une vive tristesse. Il ne pouvait même pas l'approcher sans aussitôt l'imaginer dans les bras de ce garçon. La rage s'empara alors de lui. Il se retourna et donna un coup de poing dans le mur. La force avec laquelle ce coups avait été donné avait fracassé les lattes de bois. Van regardait sa main ensanglanté. Il se laissa tombé par terre et se prit la tête dans les mains. Pourquoi elle avait fait ça? Une ombre s'approcha de lui. Il leva la tête et vit Allen. Celui-ci était debout devant lui et le regardait avec une profonde tristesse.

Allen.

Van.

N'es-tu pas surpris de me voir?

Non. Je savais que dès qu'elle serait de retour tu irais mieux.

Van laissa échapper un rire glacial.

Mieux est un bien grand mots.

Allen le regarda avec étonnement.

Que veux-tu dire?

Tout simplement qu'en ce moment j'aurais aimé qu'elle me laisse mourir.

Pourquoi?

Allen ne comprenait pas son ami. N'était-il pas heureux que la femme de sa vie soit revenue pour lui?

Elle ne m'aime plus. Je l'ai vu avec cet autre. Elle s'est donné à lui. Elle m'as tout simplement chassé de sa vie.

Quoi? Allen ne pouvait croire que son ami est vu la même scène que lui. Ils n'avaient pu faire le même rêve.

Je l'ai vue l'embrasser, la tenir dans ses bras et le pire , je les ai vues.. faire.. faire.. Il ne pouvait continuer.

Allen soupira. Lui aussi avait vu Hitomi dans les bras de cet autre. Celui qu'elle appelait Tristan. Il croyait que ce n'était qu'un rêve, mais la réalité avait su reprendre le dessus. Hitomi les avaient oubliés l'espace d'une nuit.

Van. À quoi t'attendais-tu?

Ce dernier regarda Allen avec de grands points d'interrogations dans les yeux.

Quoi?

À quoi t'attendais-tu? Hitomi auras bientôt vingt ans. Elle est superbe. Il est normale qu'elle ait eu envie de s'amuser un peu.

Non. Elle aurait du attendre.

Pourquoi donc, Van? Elle n'était même pas certaine de te revoir un jour. Et toi non plus.

Van ne savait plus quoi dire. Il était terriblement déçu. Il avait toujours mit Hitomi sur un piédestal. Jamais il ne l'aurais cru capable de le faire avec un autre que lui.

Que pensais-tu? Qu'elle resterais vierge jusqu'à sa mort?

Van prit un air consterné.

Tu sais très bien que les filles de Gaïa, à l'âge d'Hitomi, ont déjà des enfants. Et la plupart plus d'un.

Oui mais elles sont mariées!

Parce que tu aurais préféré qu'Hitomi soit mariée avec ce garçon?..

Non!

À cette seule pensée, le cœur de Van avait fait un bond dans sa poitrine. Allen le remarqua.

Tu vois, tu l'aimes toujours. Alors pourquoi vous faire souffrir avec ces inutiles chicanes d'enfants?

Van lança un regard noir à son conseiller.

D'inutiles chicanes d'enfants! Elle m'as trompé, Allen. Elle m'as menti.

Il se leva avec la ferme intention de s'en aller.

Van! Attends. Si Hitomi t'as trompé, alors toi aussi tu l'as fait.

Van se retourna avec un regard meurtrier.

Que veux-tu dire?

Allen riait sous cape.

Tu n'as pas toi-même, plusieurs fois, je me dois de te le rappeler, prit du bon temps en compagnie d'une certaine personne. Dit-il dans un sourire

Van fulminait. Comment osait-il?

Ce n'est pas le même chose. Je connais Merle depuis des années, Je ne me suis pas jeté dans les bras de la première venue. Et puis si tu es si prompt à prendre sa défense, tu peux aussi bien te la faire toi aussi, tant qu'à y être. Elle est dans ma chambre, ne te gêne pas!

Van avait craché ses mots tellement il en voulait au monde entier. Allen n'en revenait pas. Jamais au grand jamais il n'avait vu Van dans une telle colère, et en plus dire toutes ses choses…. Il voulut le retenir mais à quoi bon. Il savait qu'il n'arriverait pas à le raisonner. Malgré le fait qu'il avait beaucoup mûri en cinq ans, il était toujours aussi orgueilleux. Allen tourna donc les talons et se dirigea vers la chambre de Van en se rappelant qu'Hitomi s'était fait une entorse et qu'elle ne pouvait plus marcher.

Van se rendit sur les toits du palais comme à chaque fois qu'il était contrarié. Il savait très bien qu'Allen avait raison, mais il ne pouvait s'empêcher d'en vouloir à Hitomi. Il regarda son poing toujours ensanglanter et se dit qu'il devrait le faire soigné. Il se dirigea donc vers l'infirmerie du château où les médecin serait sûrement surpris de le voir. Auparavant cette seule pensée l'aurait fait sourire, mais il était persuadé que plus jamais un sourire n'étirerait ses lèvres.