Voici un nouveau chapitre ! Première apparition de Drogon et explications.
Merci à toutes pour vos rewiews. Place au chapitre.^^
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Le lendemain de cet entretien, Bilbon se leva très tôt, pris rapidement un premier petit déjeuner et pris congé de ses hôtes, au grand désarroi du vieux Gorbadoc qui l'appréciait particulièrement.
« Nous aurions aimé te garder plus longtemps, cher Bilbon ! Quel dommage que tu doives déjà t'en aller ! »
« Navré, mais j'ai une mission à accomplir, répliqua Bilbon en adressant un regard d'intelligence à Primula. »
« Une mission ? J'espère que tu ne vas pas encore repartir avec ces diables de nains ! Ils sont si laids ! Ca ne peut pas être net, des gens pareils ! »
« Non, non, rassurez-vous ! Je n'ai plus l'intention de quitter la Comté. »
« Sage décision ! »
« Père...permettez-moi d'accompagner Bilbon jusqu'à Lagrenouillère, dit Primula. »
« Mais euh...Soit. je suis d'une extraordinaire faiblesse avec toi, mon enfant. »
Ravie, Primula courût à l'écurie chercher son poney qu'elle avait déjà pris soin de seller. Et comme il s'y attendait, Bilbon fut assailli de questions par sa jeune cousine tout le long du chemin.
« Bilbon, tu me promets que tu vas vite aller trouver Drogon ? »
« Bien sur, Primula ! »
« Que tu parleras en ma faveur ? »
« Evidemment ! »
« Que Drogon va venir bien vite me trouver ? »
« S'il ne le fait pas, c'est que c'est un idiot ! Et alors, je lui casserais la figure. »
« Oh, comme tu es gentil, Bilbon ! Et comme je t'aime ! »
« Moi aussi. »
« C'est vraiment une très grande chance d'avoir un ami tel que toi. »
« Mais tu le mérites amplement, ma belle. Tu es sure que tu peux rentrer seule à Château-Brande ? »
« Bilbon, je ne suis plus une enfant ! »
« Oui, ça je le vois bien... »
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Après avoir quitté sa cousine, Bilbon se dirigea vers Lézeau ou vivait la famille de Foscon Sacquet. Au grand contentement de Bilbon, Drogon se trouvait seul ce jour-là. En effet, son jeune frère Dudon était en visite chez sa fiancée, Menthe Bravet, ses parents à Bourg de Touque et sa s?ur Dora on ne savait ou.
« Tiens, le cousin Bilbon ! Fit joyeusement Drogon en ouvrant la porte du smial. Qu'est ce qui t'amène ? »
« Je suis un messager de bonnes nouvelles ! Dit gaiement Bilbon. Et si tu ne prends pas le chemin du Pays de Bouc aussitôt que j'aurais terminé, tu es un idiot, cher cousin Drogon ! »
« Ah oui ? Quelle peut être cette grande nouvelle qui semble tant te réjouir ? »
« Tu es aimé de la plus douce, la plus belle, la plus brillante des créatures que la Comté aie jamais portées ! »
« Je ne sais pas qui est cette demoiselle, dit en riant Drogon, mais à t'entendre, on croirait que tu en es toi-même amoureux ! »
« Euh..pas du tout, répondit vivement Bilbon en tentant de dissimuler son amertume. Mais tu ne vois pas de qui je veux parler ? Voyons, fais un petit effort. Un beau regard de myosotis... »
« J'ai bien une idée de..Non, cela ne se peut, répondit le hobbit dans un sincère accent de tristesse. J'ai tout fait pour éviter ça. Ça ne peut être elle ! Ca ne peut être Prim.. »
« Oui, c'est Primula Brandebouc ! La plus jolie fille et le meilleur parti de la Comté. Mais cette nouvelle ne semble pas te réjouir ! Pourtant, bon nombre de hobbits tueraient père et mère pour être à ta place ! »
« Mais c'est abominable, Bilbon ! »
« Ai-je bien entendu ? Ou peut-être as-tu perdu la raison ? Oses me dire que Primula ne te plaît pas ! »
« Mais bien sur que si ! »
« Tu en aimes une autre, alors ? Serais-tu sensible aux charmes de Myrtille Sonecor, l'amie de tous les hobbits de la Comté ? Ca ne te mènera pas loin, mon pauvre ami ! »
« Mais non ! Enfin, j'ai goûté aux services de cette demoiselle, comme tout le monde, mais ce n'est pas le problème. »
« Ou est le problème ? Dit Bilbon avec humeur. Aimes-tu Primula, oui ou non ? »
« Oh, et bien oui, je l'aime ! Mais il eût mieux valu que je ne l'aima pas ! »
« Je renonce à comprendre. »
« Je n'ai pas le droit d'aimer Primula, Bilbon ! »
« Pourquoi ? Le vieux Gorbadoc lui-même te tient en haute estime, ce qui est rare ! Songes que Primula a refusé Paladin Touque pour toi! Et Gorbadoc n'a même pas riposté ! Excuses-moi de te le dire, mais tu es un crétin, cousin ! »
« Bilbon, j'ai d'excellentes raisons ! »
« Lesquelles ? Tu veux pouvoir aller à droite et à gauche, comme ta s?ur qui 'butine de fleur en fleur' ? Ah, elle ferait bien de se ranger, celle-là ! »
« Je ne cautionne pas l'attitude de Dora. Et d'ailleurs, je le lui ai dit ! »
« Je me moque de tout cela ! Il y a une petite hobbite éplorée au Pays de Bouc, qui t'aime et qui attend que tu daignes venir lui parler ! »
« Mais comment peut-elle m'aimer ? Ca fait des mois que je l'évite ! »
« Et bien, quand je vois ta réaction, je me le demande ! Drogon, pour la dernière fois, quel est le problème ? »
« Je ne peux pas avoir d'enfant ! »
« Quoi ? »
« Je ne peux pas avoir d'enfant. j'ai eu les oreillons à trente ans, et on m'a dit que j'étais devenu stérile suite à cela. Si j'avoue mes sentiments à Primula, ce sera pour l'épouser, pas pour m'amuser un temps avec elle. Elle serait privée de la famille qu'elle pourrait avoir avec un autre, et cela, je ne le veux pas ! Répliqua Drogon, les larmes aux yeux. Tu penserais la même chose que moi, à ma place, non ? »
Devant les aveux de son cousin, Bilbon se trouva pris dans un cruel dilemme. Son amour pour Primula lui inspirait en effet deux réactions contradictoires. Il avait envie tout à la fois de maintenir Drogon dans l'interdiction qu'il s'était faite de jamais courtiser la jeune fille et de rendre sa bien-aimé heureuse en lui apportant le hobbit qu'elle aimait. Et ce fut ce second parti que Bilbon adopta, la mort dans l'âme.
« Oh, mon pauvre Drogon ! Alors c'est pour ça que.. »
« Oui, c'est pour ça. Je ne veux pas faire de mal à Primula. »
« Mais Drogon, tu lui feras beaucoup plus de mal en ne lui avouant pas tes sentiments ! Je connais bien Primula, et je puis t'assurer qu'elle sera plus heureuse avec toi, même sans enfant, qu'avec n'importe qui d'autre ! Elle t'aime, comprends-tu ? Et puis on peut fort bien vivre sans enfant ! Regardes-moi ! »
« Tu n'es pas une référence, Bilbon ! Répliqua Drogon en redevenant plus serein. »
« C'est vrai. Et puis tu sais, ce n'est peut-être pas une fatalité. Parfois, ces genres de choses se résolvent quand on ne s'y attend plus ! Tu vas laisser passer la femme de ta vie sur une simple supposition venant d'un stupide médecin aviné ? »
« Et bien.. »
« Et bien non ! Vas voir Primula, dis-lui ce que tu éprouves pour elle et ne te poses plus de questions ! Et si tu n'y vas pas de toi-même, je te traînerais à Château-Brande par la peau du dos ! »
« Tu es vraiment un personnage, Bilbon ! »
« Pardon ? »
« Si extravagant et à la fois si généreux ! Sans toi, je laissais passer la chance de ma vie ! »
« Oh, j'ai bien laissé passer la mienne ! Inutile de faire d'autres malheureux, murmura Bilbon pour lui-même. »
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Vous avez aimé ? Quoi qu'il en soit, laissez-moi une petite rewiew pour me donner vos impressions ! Sinon, pas de suite !^^
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Le lendemain de cet entretien, Bilbon se leva très tôt, pris rapidement un premier petit déjeuner et pris congé de ses hôtes, au grand désarroi du vieux Gorbadoc qui l'appréciait particulièrement.
« Nous aurions aimé te garder plus longtemps, cher Bilbon ! Quel dommage que tu doives déjà t'en aller ! »
« Navré, mais j'ai une mission à accomplir, répliqua Bilbon en adressant un regard d'intelligence à Primula. »
« Une mission ? J'espère que tu ne vas pas encore repartir avec ces diables de nains ! Ils sont si laids ! Ca ne peut pas être net, des gens pareils ! »
« Non, non, rassurez-vous ! Je n'ai plus l'intention de quitter la Comté. »
« Sage décision ! »
« Père...permettez-moi d'accompagner Bilbon jusqu'à Lagrenouillère, dit Primula. »
« Mais euh...Soit. je suis d'une extraordinaire faiblesse avec toi, mon enfant. »
Ravie, Primula courût à l'écurie chercher son poney qu'elle avait déjà pris soin de seller. Et comme il s'y attendait, Bilbon fut assailli de questions par sa jeune cousine tout le long du chemin.
« Bilbon, tu me promets que tu vas vite aller trouver Drogon ? »
« Bien sur, Primula ! »
« Que tu parleras en ma faveur ? »
« Evidemment ! »
« Que Drogon va venir bien vite me trouver ? »
« S'il ne le fait pas, c'est que c'est un idiot ! Et alors, je lui casserais la figure. »
« Oh, comme tu es gentil, Bilbon ! Et comme je t'aime ! »
« Moi aussi. »
« C'est vraiment une très grande chance d'avoir un ami tel que toi. »
« Mais tu le mérites amplement, ma belle. Tu es sure que tu peux rentrer seule à Château-Brande ? »
« Bilbon, je ne suis plus une enfant ! »
« Oui, ça je le vois bien... »
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Après avoir quitté sa cousine, Bilbon se dirigea vers Lézeau ou vivait la famille de Foscon Sacquet. Au grand contentement de Bilbon, Drogon se trouvait seul ce jour-là. En effet, son jeune frère Dudon était en visite chez sa fiancée, Menthe Bravet, ses parents à Bourg de Touque et sa s?ur Dora on ne savait ou.
« Tiens, le cousin Bilbon ! Fit joyeusement Drogon en ouvrant la porte du smial. Qu'est ce qui t'amène ? »
« Je suis un messager de bonnes nouvelles ! Dit gaiement Bilbon. Et si tu ne prends pas le chemin du Pays de Bouc aussitôt que j'aurais terminé, tu es un idiot, cher cousin Drogon ! »
« Ah oui ? Quelle peut être cette grande nouvelle qui semble tant te réjouir ? »
« Tu es aimé de la plus douce, la plus belle, la plus brillante des créatures que la Comté aie jamais portées ! »
« Je ne sais pas qui est cette demoiselle, dit en riant Drogon, mais à t'entendre, on croirait que tu en es toi-même amoureux ! »
« Euh..pas du tout, répondit vivement Bilbon en tentant de dissimuler son amertume. Mais tu ne vois pas de qui je veux parler ? Voyons, fais un petit effort. Un beau regard de myosotis... »
« J'ai bien une idée de..Non, cela ne se peut, répondit le hobbit dans un sincère accent de tristesse. J'ai tout fait pour éviter ça. Ça ne peut être elle ! Ca ne peut être Prim.. »
« Oui, c'est Primula Brandebouc ! La plus jolie fille et le meilleur parti de la Comté. Mais cette nouvelle ne semble pas te réjouir ! Pourtant, bon nombre de hobbits tueraient père et mère pour être à ta place ! »
« Mais c'est abominable, Bilbon ! »
« Ai-je bien entendu ? Ou peut-être as-tu perdu la raison ? Oses me dire que Primula ne te plaît pas ! »
« Mais bien sur que si ! »
« Tu en aimes une autre, alors ? Serais-tu sensible aux charmes de Myrtille Sonecor, l'amie de tous les hobbits de la Comté ? Ca ne te mènera pas loin, mon pauvre ami ! »
« Mais non ! Enfin, j'ai goûté aux services de cette demoiselle, comme tout le monde, mais ce n'est pas le problème. »
« Ou est le problème ? Dit Bilbon avec humeur. Aimes-tu Primula, oui ou non ? »
« Oh, et bien oui, je l'aime ! Mais il eût mieux valu que je ne l'aima pas ! »
« Je renonce à comprendre. »
« Je n'ai pas le droit d'aimer Primula, Bilbon ! »
« Pourquoi ? Le vieux Gorbadoc lui-même te tient en haute estime, ce qui est rare ! Songes que Primula a refusé Paladin Touque pour toi! Et Gorbadoc n'a même pas riposté ! Excuses-moi de te le dire, mais tu es un crétin, cousin ! »
« Bilbon, j'ai d'excellentes raisons ! »
« Lesquelles ? Tu veux pouvoir aller à droite et à gauche, comme ta s?ur qui 'butine de fleur en fleur' ? Ah, elle ferait bien de se ranger, celle-là ! »
« Je ne cautionne pas l'attitude de Dora. Et d'ailleurs, je le lui ai dit ! »
« Je me moque de tout cela ! Il y a une petite hobbite éplorée au Pays de Bouc, qui t'aime et qui attend que tu daignes venir lui parler ! »
« Mais comment peut-elle m'aimer ? Ca fait des mois que je l'évite ! »
« Et bien, quand je vois ta réaction, je me le demande ! Drogon, pour la dernière fois, quel est le problème ? »
« Je ne peux pas avoir d'enfant ! »
« Quoi ? »
« Je ne peux pas avoir d'enfant. j'ai eu les oreillons à trente ans, et on m'a dit que j'étais devenu stérile suite à cela. Si j'avoue mes sentiments à Primula, ce sera pour l'épouser, pas pour m'amuser un temps avec elle. Elle serait privée de la famille qu'elle pourrait avoir avec un autre, et cela, je ne le veux pas ! Répliqua Drogon, les larmes aux yeux. Tu penserais la même chose que moi, à ma place, non ? »
Devant les aveux de son cousin, Bilbon se trouva pris dans un cruel dilemme. Son amour pour Primula lui inspirait en effet deux réactions contradictoires. Il avait envie tout à la fois de maintenir Drogon dans l'interdiction qu'il s'était faite de jamais courtiser la jeune fille et de rendre sa bien-aimé heureuse en lui apportant le hobbit qu'elle aimait. Et ce fut ce second parti que Bilbon adopta, la mort dans l'âme.
« Oh, mon pauvre Drogon ! Alors c'est pour ça que.. »
« Oui, c'est pour ça. Je ne veux pas faire de mal à Primula. »
« Mais Drogon, tu lui feras beaucoup plus de mal en ne lui avouant pas tes sentiments ! Je connais bien Primula, et je puis t'assurer qu'elle sera plus heureuse avec toi, même sans enfant, qu'avec n'importe qui d'autre ! Elle t'aime, comprends-tu ? Et puis on peut fort bien vivre sans enfant ! Regardes-moi ! »
« Tu n'es pas une référence, Bilbon ! Répliqua Drogon en redevenant plus serein. »
« C'est vrai. Et puis tu sais, ce n'est peut-être pas une fatalité. Parfois, ces genres de choses se résolvent quand on ne s'y attend plus ! Tu vas laisser passer la femme de ta vie sur une simple supposition venant d'un stupide médecin aviné ? »
« Et bien.. »
« Et bien non ! Vas voir Primula, dis-lui ce que tu éprouves pour elle et ne te poses plus de questions ! Et si tu n'y vas pas de toi-même, je te traînerais à Château-Brande par la peau du dos ! »
« Tu es vraiment un personnage, Bilbon ! »
« Pardon ? »
« Si extravagant et à la fois si généreux ! Sans toi, je laissais passer la chance de ma vie ! »
« Oh, j'ai bien laissé passer la mienne ! Inutile de faire d'autres malheureux, murmura Bilbon pour lui-même. »
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Vous avez aimé ? Quoi qu'il en soit, laissez-moi une petite rewiew pour me donner vos impressions ! Sinon, pas de suite !^^