Avant toute chose, merci à toutes celles et ceux qui ont rewiewé les
précédents chapitres. Celui-ci est spécialement dédié à Albane, je pense
qu'il y a un certain paragraphe touquien qui lui plaira.^^ En tous cas,
bonne lecture.^^
La soleil perçait à travers la fenêtre ronde de la chambre. Eblouie par ses rayons, Primula s'éveilla et vit Drogon qui se tenait debout au pied du lit, un tendre regard aux lèvres.
« Bonjour, mon amour. Tu as bien dormi ? »
« Oh, oui ! Drogon ? »
« Oui, ma douce ? »
« Je...euh...je m'excuse. je n'avais pas prévu que les choses iraient si loin. Que vas-tu penser de moi, maintenant ? Sûrement que je suis une petite sotte sans vertu et sans cervelle ! Toutefois... »
« Oui ? Fit Drogon, tout à la fois amusé et attendri. »
« Toutefois je ne regrette pas ce qui s'est passé entre nous. »
« Mais moi non plus. Et je ne te trouve ni sotte ni sans vertu. »
« Ah ! Alors je voulais te demander..quand comptes-tu demander ma main à mon père ? »
« Comment ? »
« Oui, comme on a fait l'amour, je pensais qu'on allait se marier très vite. Je n'aurais pas agi de la sorte si je n'en avais pas été sure. »
Devant tant de candeur, Drogon éclata de rire.
« Qu'ai-je dit de si drôle ? Demanda Primula, troublée. »
« Rien, rien, mon amour, tu as raison. Nous annoncerons nos fiançailles dès notre retour à Château-Brande. Dépêches-toi de t'habiller, ils vont tous se demander ou nous sommes passé ! Dit joyeusement Drogon en tendant sa robe à Primula. »
« Oui...Drogon, tu peux te retourner ? La soleil est forte, et je suis timide. »
« Décidément, tu es étonnante ! Bien, je vais t'attendre dans la pièce à côté. »
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« Tu te rends compte, Adalgrim, Primula Brandebouc a osé refuser notre fils ! Et pour qui, je te le demande ? Pour un Sacquet qui ne s'est même pas encore déclaré ! Qui ne le fera peut-être jamais, d'ailleurs ! »
« J'ai entendu dire que Drogon Sacquet était arrivé hier à Château- Brande. »
« Tais-toi, Esmeralda, tu n'es qu'une petite sotte ! »
« Mais calmes-toi, voyons, Mimosa ! Ce genre de chose ne se commande pas, et ce n'est pas une raison pour aboyer sur Esmeralda ! Répliqua Adalgrim, fatigué par la mauvaise humeur de sa femme. »
« Oser refuser mon fils ! Mon fils qui sera sans doute Thain un jour ! »
« Je te signale que Fortimbras a un fils ! »
« Parlons-en ! Ce pauvre Ferumbras n'a ni charme, ni envergure ! Et il est vilain comme un pou ! Je suis certaine qu'il ne se mariera jamais ! »
« Ca suffit, Mimosa ! »
« Il n'empêche ! Cette Primula n'est qu'une enfant gâtée ! Si le vieux Gorbadoc avait fait preuve de plus d'autorité... »
« Gorbadoc élève ses enfants comme il l'entend ! C'est une demoiselle très bonne et très distinguée que Primula et tu ne peux pas l'obliger à aimer Paddy qui n'est encore qu'un enfant ! »
« Mais, je... »
« Cette discussion est close ! Viens, Esmeralda ! Dit Adalgrim en prenant sa fille par la main. »
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En fin de matinée, Primula et Drogon arrivèrent à Château-Brande ou ils furent vivement accueillis par Asphodel.
« A quoi pensez-vous donc, Monsieur Sacquet ? Ma s?ur est une enfant ! Savez-vous quel âge elle a, seulement ? Elle vient juste d'avoir trente ans ! Vous voulez la perdre de réputation, c'est ça ! Ma s?ur n'est point l'affaire d'un coureur de jupon ! Elle n'est pas.. »
« Je vous rend grâce du soucis que vous avez de la réputation de ma future épouse, Asphodel. Ou se trouve Monseigneur votre père ? »
« Oh ! Euh...dans son bureau, répondit Asphodel, complètement abasourdie. »
« Je vous remercie, ma chère, répondit gracieusement Drogon. Viens, ma chérie, ajouta-t-il en prenant la main de Primula avant d'entrer dans le smial. »
Pendant de longues minutes, Asphodel resta plantée dans le jardin, atterrée par la nouvelle qu'elle venait d'apprendre, comme si elle avait reçu le ciel et l'intégralité de ses astres sur la tête. Puis elle repris finalement ses esprits et s'engouffra à son tour dans le smial.
« Amarrante ! Menegilda ! Mère ! Monsieur Sacquet aime Primula ! Il demande sa main à Père en ce moment même ! Le suis si heureuse pour elle ! Oh, ce sera une union magnifique ! Magnifique ! »
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Au bout d'une heure, Gorbadoc fit son entrée dans le grand salon de Château- Brande, flanqué de Primula et de Drogon. Ses deux autres filles, sa femme, sa belle-fille et ses quatres fils l'attendaient fébrilement.
« Voilà une affaire qui me satisfait pleinement ! Dit le bon hobbit. Je vous annonce avec le plus grand plaisir que Monsieur Sacquet va entrer dans notre grande et belle famille ! Il vient à l'instant de me demander la main de notre petite Primula et je la lui ai donné, ainsi que mon c?ur. Les noces seront célébrées dans trois mois ! »
« Dans trois mois ! Mais Gorbadoc, tu n'y penses pas ! S'exclama Mirabella. Un mariage, ça se prépare ! »
« Et oui, je sais, mais à quoi me sert donc d'avoir quatre femmes à ma charge, plus celle-ci qui va se marier ? Tu pourvoiras très bien à tous ces préparatifs, ma chère ! »
« Ma pauvre mère m'avait pourtant prévenu que les gens du Pays de Bouc étaient des extravagants ! Soupira Mirabella. »
« Maître Gorbadoc, intervint Drogon, permettez que j'emmène Primula visiter ma famille. »
« Mais...euh..ce n'est guère l'usage, mon garçon, bredouilla Gorbadoc. Enfin, soit. Après tout, au diable les conventions ! Je suis décidément bien incapable de refuser quoi que ce soit à ma benjamine ! Cette faiblesse me perdra. Quand comptez-vous partir ? »
« Demain, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. je vais immédiatement faire porter un message à mes parents pour leur annoncer notre mariage et notre venue. »
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Le lendemain, Drogon et Primula prirent la route de Lézeau, et vers midi, dirent une halte à la « Chope d'or », à Lagrenouillère, ou Drogon avait depuis longtemps ses habitudes. Mais aussitôt installé, le couple, ou plutôt Drogon, fut entrepris par une jeune hobbite aux cheveux roux, jolies mais assez commune.
« Bonjour, mon chou ! Ca faisait longtemps qu'on ne te voyait plus, tu m'as manqué, tu sais ! »
« Bonjour, Myrtille ! Je te présente Primula, ma fiancée ! »
« Primula ? C'est elle, la petite princesse du Pays de Bouc ? La rumeur n'avait pas menti, elle est très mignonne ! Toi, alors, Droggy, on peut dire que tu sais te placer ! Futur gendre du Grand Maître du Pays de Bouc ! Et bien, tant pis pour moi ! Enfin, tu sais ou me trouver ! Dit Myrtille en s'éloignant. »
« Mais enfin, qui est cette personne ? Demanda Primula, visiblement troublée. »
« Myrtille ? Euh..une vieille amie ! »
« Une amie ? Pas davantage ? »
« Ecoutes, ma chérie, tu sais, j'ai eu une vie avant toi ! Heureusement, d'ailleurs, à mon âge ! Tu sais, j'ai quand même douze ans de plus que toi ! »
« Ah. Oui, oui, c'est vrai, répondit tristement Primula. »
« Mais tu n'as aucune raison d'être chagrine, dit tendrement Drogon en saisissant délicatement le menton de Primula entre ses doigts. Tu es la seule que j'ai jamais aimé ! La seule, tu me crois, n'est ce pas, ma chérie ? »
« Oh..oui. »
« Tu vas voir, ma famille va t'adorer ! Tu es si belle et si pleine de vie ! J'espère que vous deviendrez bonnes amies, ma s?ur Dora et toi ! »
« Dora ? Vous connaissez Dora Sacquet ? Intervint un hobbit passablement aviné. Sacrée danseuse du ventre, n'est ce pas ? »
« Comment ? ? ? »
« Euh...ce n'est rien, ma chérie. Dora est..comment dire ? Originale. Mais elle est profondément bonne, tu verras. »
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A son arrivée à Lézeau ? Primula fut accueillie à bras ouverts par Foscon, Ruby, Dora et Drogon.
« Par Eru, qu'elle est jolie ! s'exclama Dora. Viens, Primula, je vais te montrer ta chambre ! Oh, je suis si heureuse que tu deviennes ma belle-s?ur ! Si heureuse ! J'avoue que je me sentais un peu seule au milieu de deux frères ! Tu verras, nous allons bien nous entendre ! »
« Voyons, Dora, tu pourrais laisser souffler cette pauvre enfant ! La route a été longue ! Intervint Ruby. »
« Oh, je ne suis pas fatiguée, Madame Sacquet, répondit gaiement Primula. Je suis très heureuse d'être ici ! Je vous remercie de votre hospitalité ! »
« Tout le plaisir est pour nous, répondit galamment Foscon. Je suis bien heureux que mes deux fils aient trouvé d'aussi charmantes compagnes. Vous verrez, Primula, Menthe est une personne gracieuse. Hélas, ma fille ne semble pas vouloir prendre le même chemin que ses frères ! »
« Mais, Père, c'est de votre faute ! »
« Tiens donc ! »
« Oui, vous avez été un père tellement extraordinaire que je ne saurais trouver mieux que vous ! »
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Après un dîner plus que copieux, la famille Sacquet, ainsi que Primula, allèrent se coucher, excepté Dora et Drogon qui avaient décidé de prendre un verre de liqueur de violette.
« Alors, grande s?ur, que penses-tu de Primula ? »
« Je la trouve charmante, vraiment. »
« Ah oui ? Que signifie ce drôle de petit regard ? Est ce que, par hasard, tu n'approuverais pas cette union. »
« Oh, mais si ! C'est seulement que..tu lui as dit ? »
« Quoi donc ? »
« Ne fais donc pas l'innocent, Drogon ! »
« Et bien..et bien non, pas encore. Mais qu'est ce que ça peut bien faire ? »
« Ce que ça peut faire ? Mais Primula va certainement vouloir un enfant de toi ! Elle me l'a dit tout à l'heure ! Elle avait même peur d'être enceinte ! Je l'ai détrompée. »
« Que lui as tu dit, Dora ? »
« Pas la vérité, rassures-toi ! J'ai menti, je lui ai dit qu'on ne pouvait pas tomber enceinte la première fois. Heureusement, elle m'a cru. »
« Oh, mais Dora, on peut être parfaitement heureux sans enfant ! Regardes Bilbon ! »
« Bilbon ! Le bel exemple que voilà ! T'es tu jamais demandé pourquoi il passe son temps à raconter des histoires à tous les enfants de son voisinage ? »
« Mais..ma situation n'est peut-être pas irréversible ! »
« Je te le souhaite, Drogon, je te le souhaite. Car les enfants ont une très grande importance, dans toute famille hobbite.. »
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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui et pour un moment je pense, car je vais m'atteler à nouveau à grand père et rendre la monnaie de sa pièce à mon amie Eryna(elle saura de quoi je parle). En tous cas, si ce chapitre vous a plu, laissez moi une rewiew. S'il ne vous a pas plu, laissez moi quand même une rewiew car sinon ce n'était pas la peine de le lire. ^^ Et bonne année 2004 ! ! !
La soleil perçait à travers la fenêtre ronde de la chambre. Eblouie par ses rayons, Primula s'éveilla et vit Drogon qui se tenait debout au pied du lit, un tendre regard aux lèvres.
« Bonjour, mon amour. Tu as bien dormi ? »
« Oh, oui ! Drogon ? »
« Oui, ma douce ? »
« Je...euh...je m'excuse. je n'avais pas prévu que les choses iraient si loin. Que vas-tu penser de moi, maintenant ? Sûrement que je suis une petite sotte sans vertu et sans cervelle ! Toutefois... »
« Oui ? Fit Drogon, tout à la fois amusé et attendri. »
« Toutefois je ne regrette pas ce qui s'est passé entre nous. »
« Mais moi non plus. Et je ne te trouve ni sotte ni sans vertu. »
« Ah ! Alors je voulais te demander..quand comptes-tu demander ma main à mon père ? »
« Comment ? »
« Oui, comme on a fait l'amour, je pensais qu'on allait se marier très vite. Je n'aurais pas agi de la sorte si je n'en avais pas été sure. »
Devant tant de candeur, Drogon éclata de rire.
« Qu'ai-je dit de si drôle ? Demanda Primula, troublée. »
« Rien, rien, mon amour, tu as raison. Nous annoncerons nos fiançailles dès notre retour à Château-Brande. Dépêches-toi de t'habiller, ils vont tous se demander ou nous sommes passé ! Dit joyeusement Drogon en tendant sa robe à Primula. »
« Oui...Drogon, tu peux te retourner ? La soleil est forte, et je suis timide. »
« Décidément, tu es étonnante ! Bien, je vais t'attendre dans la pièce à côté. »
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« Tu te rends compte, Adalgrim, Primula Brandebouc a osé refuser notre fils ! Et pour qui, je te le demande ? Pour un Sacquet qui ne s'est même pas encore déclaré ! Qui ne le fera peut-être jamais, d'ailleurs ! »
« J'ai entendu dire que Drogon Sacquet était arrivé hier à Château- Brande. »
« Tais-toi, Esmeralda, tu n'es qu'une petite sotte ! »
« Mais calmes-toi, voyons, Mimosa ! Ce genre de chose ne se commande pas, et ce n'est pas une raison pour aboyer sur Esmeralda ! Répliqua Adalgrim, fatigué par la mauvaise humeur de sa femme. »
« Oser refuser mon fils ! Mon fils qui sera sans doute Thain un jour ! »
« Je te signale que Fortimbras a un fils ! »
« Parlons-en ! Ce pauvre Ferumbras n'a ni charme, ni envergure ! Et il est vilain comme un pou ! Je suis certaine qu'il ne se mariera jamais ! »
« Ca suffit, Mimosa ! »
« Il n'empêche ! Cette Primula n'est qu'une enfant gâtée ! Si le vieux Gorbadoc avait fait preuve de plus d'autorité... »
« Gorbadoc élève ses enfants comme il l'entend ! C'est une demoiselle très bonne et très distinguée que Primula et tu ne peux pas l'obliger à aimer Paddy qui n'est encore qu'un enfant ! »
« Mais, je... »
« Cette discussion est close ! Viens, Esmeralda ! Dit Adalgrim en prenant sa fille par la main. »
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En fin de matinée, Primula et Drogon arrivèrent à Château-Brande ou ils furent vivement accueillis par Asphodel.
« A quoi pensez-vous donc, Monsieur Sacquet ? Ma s?ur est une enfant ! Savez-vous quel âge elle a, seulement ? Elle vient juste d'avoir trente ans ! Vous voulez la perdre de réputation, c'est ça ! Ma s?ur n'est point l'affaire d'un coureur de jupon ! Elle n'est pas.. »
« Je vous rend grâce du soucis que vous avez de la réputation de ma future épouse, Asphodel. Ou se trouve Monseigneur votre père ? »
« Oh ! Euh...dans son bureau, répondit Asphodel, complètement abasourdie. »
« Je vous remercie, ma chère, répondit gracieusement Drogon. Viens, ma chérie, ajouta-t-il en prenant la main de Primula avant d'entrer dans le smial. »
Pendant de longues minutes, Asphodel resta plantée dans le jardin, atterrée par la nouvelle qu'elle venait d'apprendre, comme si elle avait reçu le ciel et l'intégralité de ses astres sur la tête. Puis elle repris finalement ses esprits et s'engouffra à son tour dans le smial.
« Amarrante ! Menegilda ! Mère ! Monsieur Sacquet aime Primula ! Il demande sa main à Père en ce moment même ! Le suis si heureuse pour elle ! Oh, ce sera une union magnifique ! Magnifique ! »
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Au bout d'une heure, Gorbadoc fit son entrée dans le grand salon de Château- Brande, flanqué de Primula et de Drogon. Ses deux autres filles, sa femme, sa belle-fille et ses quatres fils l'attendaient fébrilement.
« Voilà une affaire qui me satisfait pleinement ! Dit le bon hobbit. Je vous annonce avec le plus grand plaisir que Monsieur Sacquet va entrer dans notre grande et belle famille ! Il vient à l'instant de me demander la main de notre petite Primula et je la lui ai donné, ainsi que mon c?ur. Les noces seront célébrées dans trois mois ! »
« Dans trois mois ! Mais Gorbadoc, tu n'y penses pas ! S'exclama Mirabella. Un mariage, ça se prépare ! »
« Et oui, je sais, mais à quoi me sert donc d'avoir quatre femmes à ma charge, plus celle-ci qui va se marier ? Tu pourvoiras très bien à tous ces préparatifs, ma chère ! »
« Ma pauvre mère m'avait pourtant prévenu que les gens du Pays de Bouc étaient des extravagants ! Soupira Mirabella. »
« Maître Gorbadoc, intervint Drogon, permettez que j'emmène Primula visiter ma famille. »
« Mais...euh..ce n'est guère l'usage, mon garçon, bredouilla Gorbadoc. Enfin, soit. Après tout, au diable les conventions ! Je suis décidément bien incapable de refuser quoi que ce soit à ma benjamine ! Cette faiblesse me perdra. Quand comptez-vous partir ? »
« Demain, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. je vais immédiatement faire porter un message à mes parents pour leur annoncer notre mariage et notre venue. »
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Le lendemain, Drogon et Primula prirent la route de Lézeau, et vers midi, dirent une halte à la « Chope d'or », à Lagrenouillère, ou Drogon avait depuis longtemps ses habitudes. Mais aussitôt installé, le couple, ou plutôt Drogon, fut entrepris par une jeune hobbite aux cheveux roux, jolies mais assez commune.
« Bonjour, mon chou ! Ca faisait longtemps qu'on ne te voyait plus, tu m'as manqué, tu sais ! »
« Bonjour, Myrtille ! Je te présente Primula, ma fiancée ! »
« Primula ? C'est elle, la petite princesse du Pays de Bouc ? La rumeur n'avait pas menti, elle est très mignonne ! Toi, alors, Droggy, on peut dire que tu sais te placer ! Futur gendre du Grand Maître du Pays de Bouc ! Et bien, tant pis pour moi ! Enfin, tu sais ou me trouver ! Dit Myrtille en s'éloignant. »
« Mais enfin, qui est cette personne ? Demanda Primula, visiblement troublée. »
« Myrtille ? Euh..une vieille amie ! »
« Une amie ? Pas davantage ? »
« Ecoutes, ma chérie, tu sais, j'ai eu une vie avant toi ! Heureusement, d'ailleurs, à mon âge ! Tu sais, j'ai quand même douze ans de plus que toi ! »
« Ah. Oui, oui, c'est vrai, répondit tristement Primula. »
« Mais tu n'as aucune raison d'être chagrine, dit tendrement Drogon en saisissant délicatement le menton de Primula entre ses doigts. Tu es la seule que j'ai jamais aimé ! La seule, tu me crois, n'est ce pas, ma chérie ? »
« Oh..oui. »
« Tu vas voir, ma famille va t'adorer ! Tu es si belle et si pleine de vie ! J'espère que vous deviendrez bonnes amies, ma s?ur Dora et toi ! »
« Dora ? Vous connaissez Dora Sacquet ? Intervint un hobbit passablement aviné. Sacrée danseuse du ventre, n'est ce pas ? »
« Comment ? ? ? »
« Euh...ce n'est rien, ma chérie. Dora est..comment dire ? Originale. Mais elle est profondément bonne, tu verras. »
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A son arrivée à Lézeau ? Primula fut accueillie à bras ouverts par Foscon, Ruby, Dora et Drogon.
« Par Eru, qu'elle est jolie ! s'exclama Dora. Viens, Primula, je vais te montrer ta chambre ! Oh, je suis si heureuse que tu deviennes ma belle-s?ur ! Si heureuse ! J'avoue que je me sentais un peu seule au milieu de deux frères ! Tu verras, nous allons bien nous entendre ! »
« Voyons, Dora, tu pourrais laisser souffler cette pauvre enfant ! La route a été longue ! Intervint Ruby. »
« Oh, je ne suis pas fatiguée, Madame Sacquet, répondit gaiement Primula. Je suis très heureuse d'être ici ! Je vous remercie de votre hospitalité ! »
« Tout le plaisir est pour nous, répondit galamment Foscon. Je suis bien heureux que mes deux fils aient trouvé d'aussi charmantes compagnes. Vous verrez, Primula, Menthe est une personne gracieuse. Hélas, ma fille ne semble pas vouloir prendre le même chemin que ses frères ! »
« Mais, Père, c'est de votre faute ! »
« Tiens donc ! »
« Oui, vous avez été un père tellement extraordinaire que je ne saurais trouver mieux que vous ! »
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Après un dîner plus que copieux, la famille Sacquet, ainsi que Primula, allèrent se coucher, excepté Dora et Drogon qui avaient décidé de prendre un verre de liqueur de violette.
« Alors, grande s?ur, que penses-tu de Primula ? »
« Je la trouve charmante, vraiment. »
« Ah oui ? Que signifie ce drôle de petit regard ? Est ce que, par hasard, tu n'approuverais pas cette union. »
« Oh, mais si ! C'est seulement que..tu lui as dit ? »
« Quoi donc ? »
« Ne fais donc pas l'innocent, Drogon ! »
« Et bien..et bien non, pas encore. Mais qu'est ce que ça peut bien faire ? »
« Ce que ça peut faire ? Mais Primula va certainement vouloir un enfant de toi ! Elle me l'a dit tout à l'heure ! Elle avait même peur d'être enceinte ! Je l'ai détrompée. »
« Que lui as tu dit, Dora ? »
« Pas la vérité, rassures-toi ! J'ai menti, je lui ai dit qu'on ne pouvait pas tomber enceinte la première fois. Heureusement, elle m'a cru. »
« Oh, mais Dora, on peut être parfaitement heureux sans enfant ! Regardes Bilbon ! »
« Bilbon ! Le bel exemple que voilà ! T'es tu jamais demandé pourquoi il passe son temps à raconter des histoires à tous les enfants de son voisinage ? »
« Mais..ma situation n'est peut-être pas irréversible ! »
« Je te le souhaite, Drogon, je te le souhaite. Car les enfants ont une très grande importance, dans toute famille hobbite.. »
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui et pour un moment je pense, car je vais m'atteler à nouveau à grand père et rendre la monnaie de sa pièce à mon amie Eryna(elle saura de quoi je parle). En tous cas, si ce chapitre vous a plu, laissez moi une rewiew. S'il ne vous a pas plu, laissez moi quand même une rewiew car sinon ce n'était pas la peine de le lire. ^^ Et bonne année 2004 ! ! !