Me revoilà et je pense pour un bout de temps cette fois ! J'espère que je vous ai manqué.Merci à toutes pour vos rewiews.

« Salut, Dora ! »

« Comment ça va, Dora ? »

« Oh, bien, bien, je viens de marier mon petit frère. »

« Ah, oui, dit Ted Bipied, avec la petite Brandebouc ! Primula la jolie, c'est ça ? »

« Oui. »

« Eh ben dis-donc, y en a qui ne s'ennuie pas, intervint Halfred Sonnecor ! En plus, son père a du lui laisser un beau magot en dot ! Il a vraiment toutes les veines, ce Drogon ! »

« Et quand est ce que tu nous amènes ta charmante belle sœur au « perchoir dor » ? demanda Dungo Colline. »

« Mais ce n'est pas un endroit pour elle ! »

« Pour toi si, pourtant, Dora ! »

« Oh, moi, vous savez ! J'ai un mode de vie, disons.....qui m'est propre. »

« Sacrée Dora ! Qu'est ce qu'on deviendrait sans toi ? »

« Ha, nous vous ennuieriez, c'est sur ! »

Debout devant sa chambre, en larme, Drogon tambourinait désespérément à la porte.

« Primula ! Primula, mon amour, ouvre-moi ! Ouvre-moi, je t'en prie ! Pardonne-moi, Primula ! »

« Non ! Tu m'as tromp ! Disparaît, disparaît, disparaît ! »

« Mais, Primula....... »

« Puisque TU es stérile, je n'aurais aucun mal à faire annuler cette parodie de mariage ! Va donc te vanter de tes actes auprès de mon père ! »

Dépité, le pauvre Drogon marcha péniblement jusqu'à Château-Brande, dans l'espoir de trouver quelque soutien auprès de Bilbon, ou à défaut auprès de ses belles-sœurs. Dans le jardin, il rencontra Amarrante, occupée à jouer au ballon avec le petit Saradoc. Dès qu'il vit Drogon, le petit garçon lui sauta au cou.

« Tonton Drogon ! Tonton Drogon ! Elle est ou, Tatie ? »

« Tu pourrais dire bonjour, Sarry ! Gronda Amarante. »

« Oh ! Oui, bonjour, Tonton. Tu as bien dormi ? Paladin Touque dit que non, que..... »

« Sarry ! Tiens, va voir à l'intérieur si ta mère a besoin de toi. »

« Bah, c'est pas drôle ! »

« Et cesse de raconter des sornettes avec des hobbits plus vieux que toi ! »

Le petit hobbit se dirigea à contrecœur vers l'intérieur du smial, laissant Drogon et Amarante en tête-à-tête.

« Excusez-le, Drogon, ce n'est qu'un enfant. Mais....vous avez une petite mine, pour un jeune mari ! Que vous arrive-t-il ? »

« Et bien......Oh, pardonnez-moi, Amarante, j'ai tellement honte de moi ! Fit Drogon en fondant en larmes dans les bras de sa belle-sœur. »

Drogon entreprit alors tant bien que mal de raconter toute l'histoire à Amarante. Contre toute attente, cette dernière compatit au désarroi de Drogon.

« Calmez-vous, enfin, je suis sure que, passée la première déception, Primula se fera une raison ! Elle vous aime ! »

« Mais Amarante, j'ai gâché sa vie ! »

« Mais non, voyons ! Et puis la situation n'est pas irréversible. Primula est jeune, elle a tout le temps d'avoir des enfants ! Dans le pire des cas, vous pourrez toujours en adopter ! »

« Vous êtes bonne, Amarante ! J'étais sur d'être accueilli à coups de balais ! »

« Et bien, vous dire que je suis de votre côté serait mentir. Je compatis au malheur de ma petite sœur. Mais vous êtes mon beau-frère, maintenant, et un divorce n'est pas acceptable chez les Brandebouc. Je vous promet d'intercéder pour vous auprès de Primula. Mais n'en parlez à personne, surtout ! Qui d'autre est au courant ? »

« Bilbon et Dora. »

« Bien. Il ne faut pas que mon père l'apprenne ! Faites-moi confiance, Drogon ! »

Après cette discussion difficile, Amarante se rendit au smial de sa sœur pour tenter de lui parler.

« Primula ? Ouvre-moi, ma chérie ! »

« A quoi bon ? Ma vie est finie, de toute manière ! Mon mari est un menteur et je n'aurais jamais d'enfant ! »

« Nous verrons cela plus tard ! Ouvre-moi, je te dis ! »

« Bon, bon, d'accord. »

Avec une lenteur extraordinaire, Primula se dirigea vers l'entrée du petit smial pour ouvrir à sa sœur aînée. Amarante trouva alors une Primula ébouriffée, les yeux rouges et bouffis de larmes. Cette image contrastait profondément avec la radieuse jeune fille de la veille.

« Qu'est ce que tu veux ? Demanda Primula d'une voix lamentable. De toute façon, je vais divorcer et personne d'autre ne voudra de moi maintenant. Sauf peut-être Bilbon. Mais je ne l'aime pas. Enfin...pas comme il faudrait que je l'aime. pas comme j'aime Drogon. »

« Je te comprends, ma chérie, mais tu ne crois pas que tu dramatise un peu ? Les choses peuvent évoluer ! C'est juste une petite épreuve que t'envoie Eru. Tu auras un jour un beau bébé, Primula, tu verras ! Avec les mêmes beaux yeux bleus que sa maman ! Et puis, regarde le bon côté des choses tu vas pouvoir profiter plus longtemps de ton mari pour toi toute seule ! Et c'est un beau garçon, ma foi ! Tu as pas mal de chance, crois-moi ! Allons, ma petite puce, sèche tes larmes, fais-toi belle et va retrouver ton mari ! »

« Snif ! Oui, oui, tu as certainement raison. Mais....j'ai été si dure ! Tu crois qu'il va vouloir m'écouter ? »

« Mais bien sur, voyons ! Si tu l'avais vu, le pauvre, il était à ramasser à la petite cuillère il y a moins d'une heure ! »

« C'est vrai ? »

« Mais oui, je n'ai jamais vu un mari aussi épris de sa femme que Drogon. Allons, va le voir ! »

« Père n'est au courant de rien ? »

« Mais non ! Tu sais, Drogon a eu de la chance de tomber sur moi et pas sur Asphodèle ! Le cas échéant, toute la Comté serait déjà au courant de la....enfin....de l'insuffisance de Drogon ! »

« Hi, hi ! Oui, tu as raison. »

« Ah, et bien j'aime mieux te voir sourire, petite sœur ! Mais dis- moi.....en dehors de ça....euh......c'est un bon......enfin......un bon mari, Drogon ? Demanda Amarante avec un petit sourire gêné. »

« Oh, ça oui ! Mais tu sais.....euh....je m'en étais rendu compte avant de l'épouser ! »

« Oh, mais voyez-vous ça ! Tu es une drôle de petite coquine, toi ! Répliqua Amarante, l'air faussement choquée. »

« Ou est mon mari, maintenant ? »

« Il doit être au « perchoir dor » avec sa sœur et Bilbon, que j'ai chargé de lui remonter le moral. »

« Bon, je vais y aller. Merci, Amarante. »

Pendant tout l'après-midi, Primula resta dans l'expectative, n'osant se rendre seule au « perchoir dor », ne voulant pas non plus affronter le regard de son père. Finalement, elle alla chercher son plus jeune frère, Dinodas, qui, ne sachant que faire de sa soirée fut ravi d'accompagner sa petite sœur à la taverne. Arrivés sur place, ils demandèrent d'abord à voir Dora.

« Dora ? Vous connaissez Dora Sacquet ? Demanda un hobbit légèrement aviné. Sacrée danseuse du ventre ! »

« Euh.....oui....un peu, bredouilla Primula. Enfin....euh....ou est- elle ? »

« Oh, dans la salle, juste à côté, avec son frère. C'est la fille, debout sur la table. Vous ne pouvez pas la rater ! »

« Ah. Bon, merci beaucoup. »

Primula et Dinodas se frayèrent un chemin à travers la salle commune. Très vite, Dinodas se trouva absorbé par le spectacle qu'offrait Dora. Pendant ce temps, Primula en profita pour agripper son mari.

« Euh, Drogon.......commença Primula. »

« Oui, je sais, je suis impardonnable. Si tu veux, je peux verser des indemnités pour parjure à ta famille ? »

« Non, Drogon. »

« Oui, je sais, ce n'est pas suffisant. Dis-moi, que faut-il que je fasse pour effacer ma faute, si jamais c'est possible. Dis-moi ce que tu veux, tout ce que tu veux, mon amour ! »

« Toi. »

« Pardon ? Balbutia Drogon. »

« Oui, toi. Je ne veux plus divorcer. Je t'aime. »

« Oh, moi aussi, mon amour, fit Drogon en enlaçant tendrement Primula. »

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! pour fêter mon retour, mettez-moi une petite rewiew !