Je suis sure que vous attendez avec impatience de voir si Drogon va pardonner à Primula.....Et bien, voici la réponse!Bonne lecture et merci pour les rewiews!
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Longtemps, Primula resta prostrée, effondrée sur le sol de sa chambre, la tête entre les mains. C'était comme si sa vie venait de se dissoudre en quelques secondes; son mariage, l'amour dont elle jouissait depuis tant d'années au sein de sa famille....Mais plus que tout, c'était le futur du petit être qui grandissait dans son ventre qui l'inquiétait? Que deviendrait cet enfant sans père? De son ascendance, c'est sa bâtardise qui primerait, pas le fait d'avoir pour grand père le maître du pays de Bouc. Bien sur, elle était coupable, mais pas cet enfant innocent; il n'avait pas demandé à vivre, il n'était pas coupable de l'inconduite des adultes. Si ce n'était pour elle, c'était pour son bébé que Primula devait faire en sorte de rétablir une situation plus harmonieuse. N'écoutant que sa détermination, Primula sécha ses larmes, sortit de la chambre et se dirigea vers la chambre d'ami la plus proche, ou elle était sure que Drogon s'était retiré. Et son intuition ne la trompa point; arrivée devant la porte, elle entendit à travers le pas caractéristique de son époux. Elle donna un petit coup sec du poing sur la porte et murmura
« Drogon.... Drogon, c'est moi....ouvre-moi! »
Mais pour toute réponse, la jeune femme eut droit à un grognement indigné.
« Allons, Drogon, ne fais pas l'enfant, nous avons des choses à nous dire! »
Cette fois encore, Primula n'eut aucune réponse satisfaisante.
« Drogon, si tu n'ouvres pas immédiatement cette porte, j'ameute toute la maison! »
« Et bien, vas-y, qu'est ce que tu attends, finit par répondre le hobbit! Appelle donc ton cher petit papa et dis-lui que ton méchant mari ne veut pas reconnaître ton bâtard!On verra si tu es toujours sa petite fille chérie! »
« Je te préviens, Drogon, si tu n'ouvres pas, je dirais à tout le monde pourquoi je n'ai pas pu avoir d'enfant pendant près de dix-huit ans!Quant à moi, je n'ai plus rien à perdre! Réfléchis bien, Drogon! »
Après quelques secondes, le hobbit se résigna finalement à ouvrir la porte, mais quant elle vit son visage, Primula se demanda si elle avait bien fait de tant insister; les yeux de Drogon était si chargé de haine qu'il aurait sans nul doute put assassiner n'importe qui rien qu'en le regardant. Toutefois, le jeune femme ne se laissa pas démonter, et commença:
« Drogon, j'ai des choses à te dire? »
« Quoi? Répliqua Drogon d'une voix qui tenait plus de l'aboiement. Quoi d'autre? Bilbon n'a pas été le seul, c'est ça? Et bien, j'espère que tu t'es bien amusée, car maintenant la récréation est finie! »
« Tu deviens grossier, Drogon! »
« Oh, excuse-moi, oui, répondit le hobbit sur un ton narquois! Je devrais être fier d'avoir une épouse aussi populaire auprès de la gens masculine! C'est un grand honneur, vraiment! D'ailleurs, je devrais aller féliciter ce cher Bilbon de t'avoir si bien honorée! »
« Drogon, arrête! A quoi ça te mène, de dire des bêtises pareilles, hein? Au fond de toi, je suis sure que tu n'en penses pas un mot! »
« Oh, si, si! Je pense sincèrement que, croyant épouser une innocente jeune fille, j'ai épousé une traînée de la pire espèce, oui! »
« Ah, oui, vraiment? Avec la sœur que tu as, il est certain que tu peux te poser en modèle de moralité! Ce qui est charmant chez elle ne l'est pas chez moi! »
« Ne touche pas à ma sœur! Elle n'a pas eu de petit bâtard, elle! »
«Non certes, son expérience en la matière est plus riche que la mienne! »
« Primula, je.... commença Drogon en levant le poing. »
« C'est ça, oui, frappe-moi, tue-moi, si tu veux! Quel bel acte de bravoure et de vertu que d'user de violence sur une femme sans défense! Vraiment le tableau est complet! Impuissant et violent! »
En disant ces mots, Primula était certaine de pousser la colère de Drogon à son paroxysme. Elle contemplait à présent le visage furieux de son époux avec la tranquillité de ceux qui attentent une mort certaine et imminente. Après tout, cela mettrait un point final à tous ses tracas. Puisque Drogon ne voulait pas offrir son nom à son enfant, mieux valait en finir au plus vite avec cette vie misérable. Mais la suite des événements donna tort à Primula. En effet, Drogon baissa la main, son visage se détendit, et il finit par déclarer d'une voix triste:
« Oh.......tout ceci est tellement bête »
Choquée par cette réaction qu'elle n'attendait pas, Primula ouvrit des yeux ronds d'étonnement et demanda:
« Mais....mais que veux tu dire, Drogon. »
« Ce que je veux dire? Je n'ai pas envie de te perdre, Primula. J'ai eu mes torts aussi, et je me demandais quand viendrais pour moi le moment de payer mes erreurs envers toi. Et ce moment est arrivé, la punition aurait pu être bien pire! »
« Oh, Drogon! »
« Pardonne-moi, mon amour! Je t'ai dit des choses horribles par fierté mal placée! Ce n'est pas si grave, après tout! Seulement, je voudrais....J'ai une chose à te demander..... »
« Quoi? Dis-moi, Drogon, dis-moi, je t'en prie! S'écria avidement Primula, trop heureuse de voir les choses s'arranger ainsi. »
Le hobbit, l'air un peu gêné, prit une profonde inspiration et déclara:
« L'enfant......fais passer l'enfant Primula. »
« QUOI?????? »
« Oui, recommençons comme si rien ne s'était passé. Nous avons tout le temps, maintenant. Nous en aurons d'autres. »
« Mais tu ne peux pas me demander une chose pareille! Cet enfant fait partie de moi! Je ne veux pas le tuer! Je ne peux pas! »
« Mais Primula, cet enfant me rappellera à tout jamais cette.....cuisante mésaventure. »
« Non, Drogon, non, répliqua Primula sur un ton lugubre. Ou tu m'acceptes avec mon bébé, ou tu m'oublies. »
« Mais suppose qu'il ressemble à son père. Je ne pourrais pas l'aimer, je lui reprocherais malgré moi la faute de son géniteur. Ce ne serait pas bon pour lui. »
« Je regrette, Drogon, mais ma décision est prise. A toi de prendre la tienne. »
D'abord Drogon ne répondit rien et s'écroula lourdement dans un fauteuil comme un vieillard accablé par le poid des ans. Il se sentait déchiré entre son honneur et l'amour qu'il portait à son épouse.S'il acceptait de faire sien le fils d'un autre, cela revenait à cautionner l'acte méprisable de Bilbon. Mais son cœur le poussait à tolérer n'importe quoi pourvu que Primula fut heureuse. Au fond de lui-même, il ne se sentait pas le courage d'obliger sa chère petite épouse à se faire mutiler pour satisfaire son orgueil, orgueil par ailleurs ménagé par l'ignorance dans laquelle la plupart se trouvait de l'inconduite de Primula.
« Laisse-moi une heure, Primula. Dans une heure je te donnerais ma réponse. »
Résignée, Primula tourna les talons et reprit le chemin de sa chambre afin de laisser à Drogon le temps de la réflexion. Sur le court chemin qui séparait les deux pièces, une foule d'idées se bousculèrent dans son esprit. Avait-elle bien fait de tant insister pour garder son bébé? Après tout, Drogon avait raison, ils pourraient en avoir d'autre, et bien légitimes. Arrivée dans sa chambre,la jeune hobbite se coucha mais ne dormit point, accablée par ses angoisses. Mais au bout d'une heure, elle entendit un petit coup, à peine audible, frappé à la porte. Dans un état d'extrême fébrilité, Primula courrut ouvrir et trouva son mari qui lui adressa un petit sourire timide.
« Voilà, j'ai pris ma décision. »
« Et c'est....... »
« De garder cette enfant. Oui, après tout, ce petit être fait partie de toi. Il fait donc aussi partie de moi et je l'aimerais comme mon propre fils. Car je suis sur que ce sera un fils! Un petit Frodon. Tu te rappelles? »
« Oh, oui! Oh, comme tu es bon, mon amour! Et comme je t'aime! »
« Bah, quand pendant si longtemps, on n'a pas pu avoir d'enfant et que subitement, on en a un tout fait, on ne doit pas se poser de question. On doit bénir Eru de nous avoir accordé ce bonheur! »
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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! Bientôt, le plus beau va arriver!.en tous cas, si vous avez aimé, faites-vous plaisir, laissez-moi une petite rewiew pour me le dire.
PS: LE PETIT JEU DE FRODOUNETTE
La dernière réplique est inspirée d'un film bien connu des marseillais. Pouvez-vous dire lequel?