REPONSE AU JEU DE fRODOUNETTE: il s'agit d'une des réplique de Panisse dans « Fanny » lorsque cette dernière lui annonce qu'elle est enceinte de Marius. Personne n'a gagné, hormis Nana mais sa rewiew ne s'est pas affichée sur Fanfic. Voici la suite et bonne lecture!

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Après une nuit tumultueuse à tous les niveaux, les époux Sacquet se rendirent le lendemain matin main dans la main dans la grande salle à manger de Château-Brande pour y partager le premier repas de la journée avec le reste de la famille. Mais, comme ils s'étaient levés assez tard, le reste des hobbits en était déjà au second petit déjeuner quand ils arrivèrent.Asphodel et Ménégilda adressèrent des regards chargés de reproches à Primula, mais le vieux Gorbadoc, en revanche, eut un sourire chargé de joie et de bonté devant la mine radieuse de sa fille préférée et de son gendre.

« Et bien, mes enfants, dit-il, on dirait que vous êtes bien heureux de vous retrouver! Il est vrai que ton absence a été longue, Drogon, mon gars! Ma pauvre petite fille commençait à se mourir de chagrin! »

« Elle n'aura pas été inutile, Père, la dame Galadriel m'a montré une chose fabuleuse! »

Le vieil hobbit se renfrogna légèrement, car il se méfiait des elfes et de leurs pouvoirs et demanda en fronçant les sourcils:

« Ah oui? Mais quoi donc, mon garçon? »

« Vous allez être à nouveau grand-père! »

« Par quel miracle?demanda sournoisement Ménégilda. Vous venez d'arriver, Drogon, il me semble! Ces choses-là ne sautent pas aux yeux immédiatement! »

Mais Drogon ne se départit pas de son sourire et répondit aimablement à sa belle-soeur:

« Ignorez-vous, ma chère, que les elfes ont le don de voyance? Dame Galadriel m'a prédit que Primula tomberait enceinte le soir de mon arrivée! Elle est donc enceinte, nous aurons un beau bébé aux alentours du 22 Octobre! »

« Nous verrons, répliqua Ménégilda d'une voix acide, nous verrons! Enfin, au bout de dix-sept ans de mariage, cela n'a rien d'exceptionnel! »

Voyant que la situation allait s'envenimer, et désireux d'éviter une altercation entre son gendre et sa bru, Gorbadoc prit la parole:

« Et bien en tous cas, mon garçon, on peut dire que tu n'as pas perdu de temps depuis ton retour. Est ce que la dame t'a dit s'il s'agissait d'un garçon ou d'une fille? »

« Je ne lui ai pas demandé, répliqua Drogon. Mais j'ai l'intuition qu'il s'agira d'un fils! »

« Oh, tant mieux! Fit le vieil hobbit tout ému! Je voudrais tant un petit fils! »

Une fois de plus, Ménégilda pris la mouche devant les paroles de son beau-père:

« Mais enfin, père, vous avez déjà un petit fils pour assurer votre succession! Et celui-là, s'il s'agit bien d'un garçon, ne sera qu'un Sacquet, impropre à diriger le Pays de Bouc! »

Saradoc, qui avait toujours beaucoup aimé sa jeune tante et qui appréciait beaucoup son oncle par alliance jeta un regard noir à sa mère et répliqua:

« Mais mère, les Sacquet n'ont rien à envier aux Brandebouc! Ce sont des gens nobles, courageux, et prospères! Le cousin Bilbon a accompli plus d'exploits en quelques mois que la pluspart des hobbits de la Comté en toute une vie! Et je suis très heureux d'avoir un petit cousin! Surtout si c'est le fils de ma jolie tante! »

En pronnonçant ces derniers mots, Saradoc quitta sa place et son assiette d'oeufs, chose extraordinaire pour un hobbit, et vint embrasser chaleureusement Primula sur la joue. Puis il ajouta:

« D'ailleurs, Primula, pourrais-je être le parrain de ce petit enfant? »

D'un air contrit, Primula répondit:

« Hélas, Sarry, je craint que ce ne soit pas possible; je l'avais déjà promis à Bilbon, il y a longtemps. Il n'a pas d'enfants et n'en aura vraissemblablement jamais, ça lui fera plaisir d'être parrain! »

Déçu, le jeune hobbit inclina la tête d'un air abattu.

« Par contre, poursuivit Primula, sur un ton malicieux, je vais demander à Esmeralda Touque d'être la marraine! Ça te fais plaisir, Sarry? »

« Oh, oui, oui! S'écria Saradoc en se jettant au cou de sa tante. Tu es la meilleure, Primula! Je t'ai déjà dit que tu étais ma tante préférée? »

« Ah, bien c'est gentil pour les autres! Répliqua Primula moitié riante, moitié grondeuse. »

« Oh, mais il n'y a pas de mal, répliqua Amarante en riant, Primula est la plus jeune, c'est normal! »

Rendu euphorique par cette excellente nouvelle, toute la famille décida de partager un troisième petit déjeuner, à l'issue duquel Drogon proposa à son épouse unje promenade à Hobbitebourg. Cette idée fut acceuillie avec surprise par le reste des hobbits assemblés. Asphodel dit d'ailleurs à son frère Dinodas:

« Mais c'est fou, ces Sacquet sont vraiment des extravaguants! Il vient d'arriver et il veut déjà repartir! »

Une fois n'est pas coutume, Primula partageait la stupéfaction de ses frères et soeurs.

« Mais chéri, tu ne veux pas te reposer un peu d'abord? »

« Ah, il faut bien annoncer à ce cher Bilbon la naissance de son filleul, pas vrai? »

« Euh.....oui....oui, c'est vrai. »

Sitôt la dernière bouchée avalée, les époux Sacquet firent atteler le carosse des Brandebouc et se dirigèrent vers Hobbitebourg. Primula profita de ce moment d'intimité pour entreprendre sonn mari sur le but véritable de cette visite:

« Chéri, tu ne veux pas te battre avec Bilbon, au moins? Dis, chéri, tu me le promets? »

Devant l'inquiétude de son épouse, Drogon ne put réprimer un petit rire:

« Mais non, mon amour, quelle idée! »

« Mais alors, pourquoi cette visite? »

« Ben, il faut bien avertir ce vieux Bilbon qu'il est le parrain du petit. Et surtout que je suis son père! »

« Oh, par Eru, je me demande bien comment cela va bien pouvoir tourner! »

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En début d'après-midi, les Sacquet arrivèrent enfin dans le chemin des trous du talus. Bell, qui était en train d'étendre son linge, lacha son ouvrage et courrut à leur rencontre en reconnaissant le carosse de son amie.

« Primula! Madame Primula! Oh, comme vous avez l'air en forme! Et vous aussi, Monsieur Drogon! Que nous vaut cette visite? »

« Bell, je suis enceinte! Répondit Primula dans un radieux sourire. Nous venons l'annoncer à Bilbon et lui demander d'être le parrain de notre enfant. »

« Oh, il sera surement ravi, il aime tant les enfants! »

Après avoir embrassé Bell , les époux Sacquet se dirigèrent finalement vers Cul-de-Sac. Quand Bilbon vint leur ouvrir, il afficha un sourire gêné, facilement expliquable par sa crainte de la réaction de Drogon. Allait-il l'insulter ou même le provoquer en duel? Au lieu de ça, Drogon serra vigoureusement son cousin dans ses bras.

« Ah, mon vieux Bilbon, si tu savais comme je suis heureux! Je vais bientôt être papa! »

Cette déclaration eut pour effet d'accroître encore davantage la perplexité du hobbit.

« Mais....euh.... Primula? »

« Primula m' adit toute la vérité! Dans un premier temps, j'ai eu envie de te tuer, c'est vrai. Mais j'ai réfléchit. Tu es mon cousin, et je connais....tes sentiments à l'égard de Primula. Je ne peux pas t'en vouloir, elle est si belle! Alors j'ai décidé de garder cet enfant! »

« Quoi????? »

« Oui, Bilbon, je désire que cet enfant soit mien et que toute cette histoire ne soit plus qu'un mauvais souvenir entre nous trois. Personne, jamais, ne doit connaître la vérité! »

« Mais c'est mon enfant, Drogon! Je n'ai jamais voulu l'abandonner! Jamais! Tu ne peux pas me le prendre! Non, tu ne peux pas! »

« C'est pour ça que je voulais te demander d'être son parrain, répliqua Drogon en ignorant l'accent désespéré de son cousin. Ainsi tu sera toujours présent dans sa vie! »

« Oui.....Fit Bilbon d'un air absent. Oui, d'accord. Je suppose que c'est la meilleure solution! »

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et voilà!si vous voulez connaître la suite, même topo que d'habitude!