Et voici la suite! merci à toutes pour vos encouragements! Mais avant toute chose, le petit jeu de Frodounette: quel grand philosophe a dit: « gnoti seoton »?

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« comme un Dieu

oublié du ciel

je l'admirerai

moi son plus petit

comme un homme

devant un géant

moi pour cet enfant

je me grandirai. »

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Après le départ de ses cousins, Bilbon se laissa tomber dans son fauteuil et resta ainsi prostré toute la journée, ce qui eut pour conséquence de susciter l'inquiétude des Gamegie. Si bien qu'à l'heure du dîner, n'ayant toujours pas vu pointer le nez du maître de Cul-de-Sac, Bell se décida à gagner la grande demeure. Voyant la porte close, la jeune hobbite pris son courage à deux mains et entra, terrifiée à l'idée de ce qu'elle pourrait trouver. Elle visita toutes les pièces sans succès, puis, comme elle allait rebrousser chemin,, elle vit une ombre qui s'étendait vers la porte du bureau. Elle entra dans la pièce ou elle trouva Bilbon, recroquevillé au fond de son siège, le visage inondé de larmes.

« Oh, Monsieur Bilbon! Mais qu'est ce qui vous arrive, alors? Demanda Bell de la même voix douce qu'elle utilisait pour s'adresser au petit Hamson. »

« Bell, ils.....ils vont avoir un enfant! Primula....Drogon...... »

La hobbite eut un gentil sourire et répondit:

« Mais c'est merveilleux, ça, Monsieur Bilbon! Depuis le temps qu'ils attendaient ça! Et il va être joli comme sa maman, ce bébé, je suis sure! »

« Oui.....mais...... »

Sans pouvoir terminer sa phrase, le pauvre Bilbon se remit à sangloter dans les bras bienveillants de Bell.

« Ah, je comprend! Vous l'aimez! Et cette naissance vous fait du mal, même si vous êtes heureux pour elle! Mais il ne faut pas être triste comme ça pour une femme! Vous pourriez en trouver une et très bien! Tiens, Madame Dora! C'est une belle femme, vous savez! »

Bilbon adressa à Bell un sourire triste et répondit:

« Tu es adorable, ma petite Bell, et je souhaite que cet enfant, si c'est un garçon, trouve un jour une épouse aussi exceptionnelle que toi! Mais l'amour ne se commande pas si aisément! »

« Oh, ça, pour sur! Quand j'ai vu mon Hamfast, je n'ai plus su ce qui m'arrivait! Et pourtant, j'étais bien chez ma mère! »

« Vous êtes un couple exemplaire, tous les deux! J'ai pour vous une profonde tendresse! »

« Oh, mais nous aussi, Monsieur Bilbon! Venez donc dîner avec nous, ça fera plaisir à Ham et le petit sera content de vous voir, aussi! Vous lui raconterez une histoire! Enfin, si ça ne vous ennuie pas trop, bien sur! »

Séchant ses larmes, le hobbit se leva enfin de son fauteuil, offrit galamment son bras à Bell et descendit avec elle le chemin des trous du talus.

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Huit mois plus tard, Primula devisait gaiement avec ses sœurs et Esmeralda Touque dans le grand boudoir de Château-Brande quand elle se sentit secouée d'une douleur lancinante dans le ventre. En son for intérieur, la hobbite pressentit que son enfant n'allait pas tarder à se faire connaître, mais personne ne prêta attention au visage angoissé de Madame Sacquet. En effet, Asphodèle et Esmeralda était en train de discuter de la bague que Saradoc avait offert à la jeune Touque en cadeau de fiançailles.

« Et bien, il ne s'est pas moqué de toi, le petit Sarry! Quelle superbe émeraude! Tout son argent de Yule qu'il gardait depuis des années a du y passer! »

« Oui, je lui ai dit que c'était beaucoup trop!minauda Esmeralda. »

« Ah, non, on ne dit pas ça à un hobbit si on veut qu'il continue à nous gâter! Croyez-en ma vieille expérience, dit avec douceur Mirabella! »

« Oh, vous croyez, ma Tante? »

« Mais oui, ma petite Esmée, demande à ta cousine comment elle tient Drogon! N'est ce pas, Primula? Primula???? »

Mais la pauvre Primula, submergée par la douleur se trouvait maintenant recroquevillée par terre, le visage déformé par la souffrance. Stupéfaite, Mirabella écarquilla les yeux et s'écria:

« Aspho, Amarrante, votre sœur va accoucher! Portez-la dans sa chambre et envoyez quérir un docteur! Et Drogon! Et votre père! Oh, mes alleux!

« Mais mère, Primula ne devait accoucher que dans un mois! Et puis demain, c'est l'anniversaire du cousin Bilbon! Nous devions tous partir pour Hobbitebourg ce soir! Répliqua Asphodèle. »

« Ma pauvre enfant, tu n'es pas au courant que parfois, les enfants sont prématurés? Quant à Bilbon, je me moque pas mal de son anniversaire, à ce vieux bougre! Il s'agit de ma fille et de mon petit enfant! Allons, dépêchez-vous! Eru, faites que l'enfant vive! »

Asphodèle et Amarante portèrent Primula à sa chambre avec la plus grande difficulté, car la future mère, secouée par ses contractions, ne cessait de gigoter. Quand elle fut finalement installée dans son lit, Primula réclama son mari et Bilbon. Cette dernière demande rendit Asphodèle perplexe:

« Mais enfin, Primula, quelle idée fantaisiste! Ton maris, c'est normal qu'il vienne, mais pourquoi ce vieux grigou de Bilbon? »

« Je veux Bilbon, je veux Bilbon! C'est le pè......le parrain de mon enfant! Va le chercher, Aspho! S'écria Primula d'une voix hystérique. »

« Le parrain? Ma foi, ça peut bien attendre un peu! Au pire, et bien, tu n'auras qu'à prendre Sarry! »

Amarante secoua la tête d'un air désapprobateur et dit:

« Ne discute pas, Aspho, et fait ce qu'elle te demande! »

Asphodèle regarda sa sœur aînée d'un air incrédule et répliqua:

« Mais Amarante, est-ce bien prudent de la laisser seule? »

« Elle n'est pas seule, je reste avec elle, et Mère est partie chercher le médecin avec Esmeralda. ça ne sert à rien d'être trop nombreux atour d'elle, nous risquons de l'énerver plus qu'autre chose! Allons, prend la voiture, et file à Hobbitebourg! »

A contre-cœur, Asphodèle sortit de la pièce et courût faire atteler la voiture. La hobbite était si nerveuse, elle pressa tant le cochet que la voiture mit moins de deux heures pour arriver aux abords de Hobbitebourg. Pendant qu'Asphodèle faisait monter Bilbon dans la voiture, Mirabella arrivait dans la chambre de Primula, flanquée du docteur Ruby Fouine, de la sage-femme Jacinthe Bouleau, et d'un jeune apothicaire, Bungo Chubb. Devant tout ce monde, Amarante s'écria:

« Mais enfin, Mère, qu'est ce que ce défilé? Et ou est Drogon? »

« J'ai envoyé Menegilda le chercher. Madame Bouleau et Monsieur Chubb vont assister le docteur. »

Amarante leva les yeux aux ciel, et soupira:

« Pff, Mère, si vous comptez sur cette garce de Ménégilda pour prévenir Drogon...... »

« Oh, Amarante! S'écria Mirabella, indigné, je te signale qu'il s'agit de ta belle sœur! »

« Excusez-moi, Mère, l'inquiétude m'égare. »

Sans prêter attention au bavardage des deux femmes, le docteur s'approcha de Primula pour l'examiner. Elle interrogea cette dernière sur la fréquence de ses contractions, et finit par déclarer:

«Bien, je pense que le travail ne vas pas commencer avant quelques heures, nous avons encore du temps devant nous! Mais si vous n'y voyez pas d'inconvénient, Madame Brandebouc, je vais rester ici, jusqu'à ce que votre fille ait donné naissance à son enfant. »

« Mais bien sur, Docteur, bien sur! »

Passablement abrutie par le babillage qui l'entourait et par la douleur, Primula se sentait plonger dans une torpeur nauséeuse, mais finit par articuler d'une voix faible:

« Ou.....ou est Drogon? »

Mirabella caressa le front de sa fille et répondit d'une voix douce:

« Il va arriver, ma chérie, il va arriver! Calme-toi, voyons. »

« Je veux Drogon! Je veux mon mari! Répliqua Primla d'une voix larmoyante. »

Comme s'il avait entendu les prières de son épouse, Drogon surgit au même moment dans la pièce, tel un héros de conte de fée. L'assistance fut tellement surprise et soulagée de l'arrivée du hobbit que personne ne remarqua Menegilda qui se trouvait derrière son beau-frère, l'air pincé et mécontent.

« Bien, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, Docteur, nous pourrions peut-être laisser ma fille et mon gendre en tête à tête quelques instants? Demanda timidement Mirabella. »

« Mais bien sur! Répondit Ruby Fouine avec douceur. Mais ne fatiguez pas votre épouse, Monsieur Sacquet! »

Drogon acquiesça d'un signe de tête et l'assistance quitta bientôt la pièce. Puis Drogon s'approcha du lit et saisit tendrement la main de Primula.

« Comment te sens-tu, ma chérie? »

« Ca peut aller, mais......ou est Bilbon? »

« Je crois que ta sœur est allé le chercher. Mais tu sais, il faut le temps de revenir d'Hobbitebourg! Et puis, tu n'étais pas sensée accouché aujourd'hui!tu as surpris tout le monde, mon amour! »

Primula soupira, leva les yeux au ciel, puis répliqua sur un ton énervé:

« Tout le monde, peut-être! Mais pas toi! Ni Bilbon! Inutile de jouer les surpris, Drogon, nous sommes seuls! »

Drogon adressa à son épouse un regard malheureux et répondit:

« Oh, Primula, pourquoi me le rappeler! J'avais fini par me convaincre que ce bébé était mien! Pourquoi remuer de cruels souvenirs en un si beau jour? »

« Mais chéri, tu...euh....nous avons déjà spolié Bilbon de son enfant! Nous ne devons pas le priver de sa naissance! Je voudrais tant qu'i soit là quand le petit arrivera! »

« Oui, oui, ma chérie, fit Drogon en caressant gentiment le front de Primula. Mais pour l'heure, tu dois te calmer. L'agitation n'est pas bonne dans ton état! »

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Pendant que Drogon s'efforçait de calmer les angoisses de son épouse, les discussions allaient bon train dans le grand salon de Château- Brande, chacun y allant de son avis personnel;

« Tout de même, disait Jacinthe Bouleau à Ruby Fouine, un prématuré de huit mois! Vous pensez qu'il pourra vivre, docteur? »

« Oh, ça s'est déjà vu, et puis la mère est en bonne santé! Répondit Ruby sur un ton confiant. »

« Prévoyez-vous une naissance difficile, docteur, intervint Amarrante en s'approchant de Ruby? C'est que ma petite sœur est si délicate! »

« Rassurez-vous, Mademoiselle Brandebouc, votre sœur est bien plus solide qu'il n'y paraît! »

Mirabella, qui ne disait rien depuis un certain temps, assise dans un confortable fauteuil de velours rouge, un travail d'aiguille à la main, ne pût réprimer un soupir de soulagement en entendant les paroles du médecin:

« Que me voilà soulagée! Le premier enfant de ma Primula! C'est quelque chose, tout de même! »

« N'exagérons rien, Mère! Répliqua sournoisement Ménégilda! Vous avez déjà un petit fils et rien ne certifie que celui-ci vive! On sait bien ce que valent les méthodes fantaisistes des Sacquet et de leurs amis les elfes! Et d'ailleurs, Primula fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose! Quelle idée de faire venir ce vieux fou de Bilbon! Encore un moyen de se rendre intéressante! »

« Et bien, tu vas pouvoir cracher ton venin directement, la coupa Amarante. Le voici qui arrive! »

En effet, Bilbon venait de faire son entrée dans le smial, escorté d'Asphodèle, visiblement épuisée par le voyage impromptu qu'elle venait de faire. Sans prendre le temps de se défaire de son manteau, Bilbon s'approcha de Mirabella et demanda d'une voix ou perçait l'angoisse:

« Comment vont les choses? Je n'arrive pas trop tard, au moins? »

Bien qu'elle fût elle-même angoissée, Menegilda ne put réprimer un sourire devant l'air paniqué » de Bilbon.

« Mais non, mon ami, calmez-vous, l'enfant n'est pas encore née, et Primula va bien! Vrai, à vous voir ainsi, on croirait que c'est vous le père! Tout à l'heure, Drogon était plus calme que vous! »

Bilbon fut tellement stupéfait de la remarque de Mirabella qu'il devint tout blanc et tomba dans le mutisme le plus absolu. Consciente des raisons du trouble de son cousin, Amarante vint à son secours:

« Voyons, Mère, c'est bien naturel; l'accouchement n'était prévu que pour dans un mois! Et voici qu'on envoie chercher Bilbon! N'importe qui serait dans cet état! Mais ou est père? »

« Et bien, il devait régler des conflits de voisinage, aujourd'hui, Rorimac, Saradas, Dodinas et Dinodas l'ont accompagné. Je n'ai pas pu les joindre, mais ils ne devraient plus tarder. »

Comme pour confirmer les dires de Mirabella, Gorbadoc ses fils firent bientôt leur entrée. Le vieil hobbit semblait de très méchante humeur. Sans adresser une parole ni un regard à quiconque, il jeta sa veste sur le fauteuil le plus proche et s'empara de sa pipe posée sur le rebord de la cheminée. Puis il se laissa lui-même tomber sur un siège garni de coussins moelleux et finit par s'écrier:

« Quelle plaie! Encore un problème de potager entre les Soucolline et les Petiterrier! Figurez-vous que le père Soucolline prétend que l'autre a fait pousser des carottes sur son terrain! Naturellement, il en réclame le bénéfice, mais Petiterrier soutient que le lopin de terre en question est en indivision! Le problème est que sur le cadastre , le terrain en question n'existe pas! Ah, par Eru, quelle journée! Mais quelle journée, mes enfants! »

« Oh, notre journée n'a pas manqué de rebondissements non plus, je te l'assure, répliqua Mirabella. »

« Ah, oui? Fit Gorbadoc, incrédule. Et qu'a-t-il bien pu se passer? »

« Oh, pas grand chose, répondit son épouse sur un ton moqueur. Ta fille benjamine est sur le point d'accoucher, c'est tout! »

« QUOI?????? »

Avec l'énergie d'un hobbit de vingt ans, le vieux Gorbadoc bondit hors de son siège et partit en courant à la chambre de sa fille. Arrivé sur place, il ouvrit vivement la porte et se rua au pied du lit ou se trouvait encore Drogon:

« Primula! Primula, ma petite fille chérie! Oh, je m'en veux tellement de n'être pas venu plus tôt! »

« Ne vous en faites pas, père, le docteur a dit que ce serait sans doute pour demain matin. Bilbon est-il arrivé? »

« Euh.....oui, il est dans le grand salon, avec tes frères et sœurs. Je me demandais aussi ce qu'il faisait là! »

Primula ne répondit rien mais eut un énigmatique sourire , compris de Drogon seul. Puis elle conseilla gentiment à son père d'aller rejoindre ses hôtes, les douleurs étant maintenant espacées. Gorbadoc quitta alors à contre-cœur le chevet de sa fille, mais se proposa d'installer le docteur Fouine dans la chambre de Primula pour la nuit. Après avoir pris des nouvelles rassurantes de Primula auprès de Ruby, la famille partagea une collation légère et chacun regagna ses appartement, la délivrance de Primula n'étant prévu que pour le lendemain. Néanmoins, le chevet de la jeune Madame Sacquet fut investit, en plus du médecin, par Drogon, et, chose plus surprenante pour la famille, par Bilbon. Ce dernier prétexta qu'il s'agissait de la naissance de son premier filleul, toutefois, cet explication laissa perplexe et dubitative toute la famille Brandebouc.

La soirée et la majeure partie de la nuit se passa dans le plus grand calme, mais vers cinq heures du matin, Drogon fut réveillé par un cri déchirant; c'était Primula qui était reprise par ses contractions. Le pauvre hobbit resta un instant hagard, ne sachant s'il était bien éveillé ou encore en train de rêver, puis se résolut à réveiller Bilbon et le docteur Fouine.

« Docteur, je.......mon épouse se trouve mal! Je crois que c'est pour maintenant! Enfin.....pour dans pas longtemps! »

Sans répondre, la hobbite bondit hors de son lit et se précipita vers Primula:

« Par Eru, elle vient de perdre les eaux! Vite, Bilbon, allez me chercher Jacinthe et Bungo! »

« Docteur, je....... »

« Le temps presse, dépêchez vous! »

Quelques minutes plus tard, le smial était en ébullition, attendant fébrilement des nouvelles de Primula. Ruby avait fermement insisté pour que toute la famille, le père compris, attende dans la pièce voisine, jusqu'à la fin des opérations. L'attente dura jusqu'à sept heures du matin, dans l'affolement et l'angoisse la plus totale. Enfin, on entendit un petit cri strident, puis, quelques minutes plus tard, le docteur Fouine fit son apparition dans l'antichambre, un sourire bienveillant et soulagé aux lèvres. Puis elle se dirigea vers Drogon et lui prit la main:

« Venez, Monsieur Sacquet, venez voir votre fils! Ah, c'est un beau garçon! Joli comme un cœur et bien vigoureux! »

A l'annonce de Ruby, chacun fut soulagé et heureux, à l'exception de Ménégilda, jalouse de l'intérêt que la famille portait au « rejeton » de Primula, et de Bilbon. En effet, lorsque le docteur s'était approché de Drogon, il avait ressenti à l'égard de son cousin un violent sentiment de rancœur et de haine; on lui volait son enfant. On lui volait son enfant et nul ne s'en souciait, nul même ne le savait. Un instant, il fut pris du désir de mettre à son doigt l'anneau qu'il avait trouvé plusieurs années auparavant dans la caverne de Gollum et d'aller étrangler Drogon sans que personne ne s'en aperçoive. Mais ce mauvais penchant s'envola lorsque Drogon fit son entrée dans l'antichambre avec le petit bébé dans ses bras.

« Montre le nous, Drogon! Montre nous ton fils, s'écria Saradoc d'une voix joyeuse! »

Mais malgré l'euphorie générale, Mirabella s'inquiétait encore de l'état de Primula:

« Drogon, comment va ma fille, demanda-t-elle, anxieuse. »

« Elle va bien, mère, répondit le hobbit qui pleurait de joie. L'accouchement s'est très bien passé. Vous pouvez aller la voir, mais pas longtemps, Bungo Chubb vient de lui donner un calmant. »

Puis Drogon s'approcha de Bilbon, et lui mit le bébé dans les bras.

« Bilbon, c'est à toi de présenter ton filleul à la famille, c'est la tradition. Regarde, on dirait que Frodon t'aime déjà! »

Ému jusqu'aux larmes par ce geste qu'il n'attendait pas, Bilbon suréleva un peu l'enfant pour que toute l'assistance puisse le voir, et dit:

« Voici Frodon Sacquet, le fils premier né de mes cousins, Primula et Drogon! Longue vie à cette enfant! Qu'Illuvatar le prenne en sa protection et qu'il accomplisse de grandes choses! »

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Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui!J'espère que ce chapitre vous a plu, même s'il était très long! Le prochain sera plus court et plus léger. Mais si vous voulez le lire, cliquez en bas à gauche!