En ce bas monde, parmi toutes les écoles de sorcelleries, c'etait la sienne qui avait la pire des réputations. Cachée entre des montagnes et encerclée de lacs gelés neuf mois par ans, sa localisation précise était secrète. Durmstrang était rustre. Les étudiants étaient formés pour devenir d'incroyables duellistes, leurs confort était plutôt négligés et on y enseignait une matière interdite depuis des décennies : L'art de la magie noire. Et en parlant de choses qui font peur aux gens, c'était ici que le plus grand Mage noire de tout les temps, Gellert Grindelwald, avait découvert ses penchants pour les chose interdites.
Mais ne vous y trompez pas, car du haut de ses quinze ans, Chouta n'avait pas peur de prétendre que son l'école était la plus noble, celle qui donnait sa chance quiquonque en serait digne. Cette dernière accueillait des élèves venants des quatres coins de la planète. Là-bas, le directeur n'avait pas peur de dépenser des gaillons pour ses étudiants. En effet, n'ayant même pas une Noises de bronze en poche, ce Igor Karkaroff lui avait payé l'entièreté de la somme nécessaire à ses études.
Mais contrairement aux autres étudiants, Chouta ne rentrait jamais chez elle durant les vacances scolaires. Son école son seul foyer. Elle avait grandie loin d'ic, dans un quartier mal famé d'Angleterre : l'allée des embrumes. Ses souvenirs lui dessinaient des passages étroits, des magasins réservés à une clientèle prévenue, des bordels et une infinité de débit de boissons qui ne fermaient jamais. Mais le plus marquant pour elle restait le nombre de sorciers et de sorcières sans abris qui venaient l'aborder tous les quinze mètres. Oui, ce quartier transpirait la misère mélangée à la fête. Ça sentait l'urine partout et il y avait toujours des cris, des rires, des feux d'artifice et des hurlements à n'importe quel heure.
Sa mère, Aubaine, était une sorcière aux longs cheveux noirs qui lui arrivaient jusqu'aux chevilles, et elle se trimballait toujours en chaussons, même dehors. Elle était femme de chambre dans des vieux hôtels tout pourris des environs, et vendait parfois ses fesses aux clients. Ce n'était pas une mauvaise personne, Shouta avait toujours eu du jus de citrouille dans son verre et un toit chaud dans lequel elle se sentait - plus où moins - en sécurité. Jusqu'à ses neuf ans, mère et fille vivaient au centième étage d'un appartement en bois, autant dire qu'elle avait vite appris à monter sur un balais et à voler aussi vite qu'un éclair. Elles n'étaient pas les personnes les plus chanceuses, les plus riches, ni les plus éduquée au monde, mais leurs vie n'était pas si horrible.
Mais seulement voilà, l'allée des embrumes était maudite et mal fréquentée. Un soir où la lune était pleine, alors qu'elle rentrait du travail, sa mère fût assassinée dans une ruelle étroite. Rapidement, tout le voisinage s'était réuni autour de son corps inerte. N'ayant pas fuit après leur acte, ses ravisseurs disaient l'avoir confondue avec une autre sorcière qui leurs devait plus de deux-milles gallions d'or. Tous sans exceptions connaissent leurs identités, mais personne n'osa en dire un mot à la police magique. La peur des représailles, d'une vengeance disaient-ils.
C'est ainsi que jusqu'à ses onze ans - l'âge qu'elle devait attendre patiemment avant d'intégrer une école de sorcellerie - , Shouta voyagea de foyer en foyer. D'abord recueille chez sa voisine en échange qu'elle s'occupe de ses quinze chats pleins de puces, ensuite placée par le juge dans un orphelinat moldu. Tous ces événements avaient fait d'elle une fille forte et insoumise, et c'est pour ces raisons qu'elle choisit l'école de Durmstrang une fois le moment venu. C'était après tout là que sa mère avait toujours voulue qu'elle étudie pour des raisons financières bien évidantes.
La petite fille maintenant devenue une adolescente affirmée et bourrée talents
n'avait jamais connue son père. Face à ses questionnement, sa mère lui avait toujours répondu " tu es la fille d'un Prince, le prince de sang-mêlé. " À l'âge où elle était encore innocente, elle s'était imaginée son géniteur comme un homme avec une couronne, vêtu de vêtements royaux dans un pays lointains.
Mais à présent, après une analyse plus mature, elle se doutait qu'il ne devait qu'être qu'un parfait salaud et que sa mère lui disait juste cela pour la faire sourire. Et puis déjà, quel genre de Prince fréquenterai l'allée des embrumes ? À moins qu'il soit mort, lui aussi. Elle y pensait, parfois, lorsqu'elle était seule avec elle-même dans son dortoir.
Aujourd'hui était une matinée pas comme les autres. La cloche du château avait sonnée à trois heures du matin, soit deux heures avant l'heure habituelle de son levé, et sa valise était déjà prête depuis la veille. Avec son école, elle naviguait en direction de Poudlard pour une année... Particulière. En effet, l'école de Durmstrang était invitée à participer aux tournois des trois sorciers. C'était la première fois depuis qu'elle allait découvrir une école autre que la sienne, avec une langue différentes, des personnes différentes...
À bord, malgré ce froid à s'en glacer le sang, elle était à l'extérieur du navire, accoudée aux rambardes de bois. Elle redoutait son retour vers sa terre natale, bien qu'elle avait eu plusieurs mois pour s'y préparer. En effet, durant la fin de l'année passée, son directeur avait fait écho que le ministère de la magie britannique avait l'intention de réinstaurer le tournois des trois sorciers. Bien que coupé du reste du monde, Chouta n'était pas une inculte. Et pour cause, leurs directeur avait toujours mis un point d'honneur sur le fait de dire la vérité à ses élèves. Il n'était pas du style à enjoliver la réalité, et encore moins à raconter les histoires de façon positive. C'était un trais de caractère qu'elle partageait avec lui. Et d'après Monsieur Karkaroff, ce tournois n'avait plus eu lieu depuis de nombreuses années à cause des accidents mortels que ce concours avait jadis entrainé. C'est pourquoi la communauté magique avait jugée bon de l'interdir au mineur. Cependant, il n'était pas d'accord avec cette nouvelle règle, disant que même ses élèves de première étaient plus coriace que les sixième de Poudlard.
Après quelques minutes de pensées solitaires, le professeur Karkaroff lui donna l'ordre de rentrer dans le bateau avant qu'il ne plonge dans les profondeurs de l'océan, continuant son voyage dans la plus stricte des discrétions
