RAR :
Ca faisait vachement longtemps quand même :
Andro : on va s'appeler andro et aud, désormais on est dans le mme combat celui contre océane !Alors j'ai fait mourir George car j'aime pas son prénom (mdr je suis bête parfois !) non c'est parce qu'en vrai je suis méchante et que je vis pour semer la tristesse !
Oui Voldy va faire un truc bien méchant, Doriane prépare toi…. Et oui Rogue amoureux, et encore on est pas au bout de nos surprise avec celui là !crois moi (en même temps t'as pas d'autre choix c'est moi l'auteur)
Enola : ma petite eno J-26 ! tu es triste de la mort de George tant mieux ! cf réponse a andro
Lola : j'ai fait une suite et je te le dis !
Satya : comment tu vas ma grande ? alors j'attends ta fic avec impatience et attendant vlà la mienne ! lol
Diony : mon bras droit ! frappe James frappe !
Les choix d'aujourd'hui, alliance de demain ?
Halloween arrivait à grand pas, le château n'avait jamais paru aussi lugubre que ces derniers jours. Héra et James purent sortir de l'infirmerie après trois semaines passées entre la vie et la mort et, Mme Pomfresh leur avait bien signifié qu'elle les avait suffisamment vu.
La pauvre veille infirmière était usée et ces deux là n'y était pas innocents. Dès qu'ils eurent repris connaissance des jours après leur prouesse sur balais, ils avaient recommencé leur petite guerre : se balançant tout ce qu'ils avaient à porté de main : haricots, carafe, verre … en ponctuant leur journée de moment de joutes verbales où volaient nombre de noms d'oiseau, d'insultes et de remarques désobligeantes. Le seul moment de répit de cette pauvre femme était la nuit, après qu'elle leur donnait une dose de somnifère, ce qui était contraire à ses principes mais totalement justifié dans la situation présente.
Les deux jeunes furent convoqués dans le bureau directorial. Dumbledore était visiblement très contrarié et les lettres des parents réciproques n'y étaient pas pour rien. Les menaces proférées à l'encontre de l'enfant de l'autre étaient terrifiantes mais le vieux directeur savait bien que rien ne pourrait se faire tant qu'il pouvait maîtriser la situation.
Il finissait de parcourir la gazette du sorcier qui rapporté la dernière rafle de Voldemort dans un petit village de l'Ouest du pays quand il entendit le bruit de l'escalier.
Héra et James étaient accompagnés du garde chasse, Hagrid qui devait jouer de sa supériorité musculaire pour les empêcher de retourner à l'infirmerie.
-Entrez tous les deux, dit calmement le directeur en fermant les yeux doucement pour remercier Hagrid de sa participation dans cette mission à haut risque
- Ca ira professeur, monsieur ces deux là vont s'entre tuer … commença Hagrid en déposant les élèves sur deux chaises faisant face au grand bureau de chêne
- Mais oui, ne vous inquiétez pas, je suis sur qu'ils vont bien se tenir, assura le directeur en lançant un regard des plus direct et persuasif aux deux perturbateurs, n'est ce pas ? leur demanda t-il pour s'assurer de leur plan
-Oui, grogna James
- Hum, lâcha Héra en faisant un vif mouvement de la tête
Le directeur attendit le départ de Hagrid pour commencer l'entrevue. Il retira deux lettres de son tiroir de bureau et avança vers eux en leur tendant à chacun l'une d'elle.
-Voilà ce qu'il en est jeune gens, ajouta t-il en leur donnant le courrier et en retournant s'assoire derrière l'imposant meuble.
Après une longue pause silencieuse, James rompit le silence.
- Ton père est vraiment un salop, aboya t-il à l'intention de Héra en reposant la lettre
- Et le tien est promu pour l'élection du connard du siècle, répliqua Héra avec autant de véhémence en sortant sa baguette
Le directeur eut juste le temps de placer une barrière de protection entre eux qu'ils allaient déjà recommencer à se battre.
-Je vais vous dire les chose une fois et une unique fois, je vais vous donner une dernière chance de vous conduire convenablement, vous savez tous deux pourquoi vous êtes là et à quel point ce pour quoi vous y êtes est important, alors si je vous reprends encore une fois, j'ai bien dis une fois à vous battre, à vous agresser ou à agresser quiconque … croyez bien que s'en sera fini pour vous deux, énonça t-il avec force mais sans brusquerie sans les lâcher une seconde des yeux
Son discours fut écouté avec la plus grande attention par les deux élèves qui ne pouvaient s'empêcher de fixer les yeux bleus fatigués de l'homme qui se tenait devant eux. Sa voix avait eu un effet hypnotique et Héra se perdit soudain dans ses pensées pendant que James regardait le choixpeau posé sur l'armoire derrière le directeur.
Dumbledore n'ajouta plus un mot et les regarda. Aucun des deux ne semblaient vouloir perdre l'opportunité de leur présence à Poudlard et comme pour se rassurer il leva la barrière invisible d'un simple mouvement de la main.
-Votre avenir est entre vos main jeune gens, lança t-il en se relevant, et ma porte vous sera toujours ouverte, ajouta t-il en remontant l'escalier qui menait à une partie supérieure du bureau.
Aucun des deux ne bougeaient, trop occupé à repenser à ce qu'ils venaient d'entendre. Héra fut la première à se lever et à quitter la pièce sans se retourner. James restait là, assis sur cette chaise à contempler le choixpeau.
-Tu n'as jamais tort ? demanda t-il à l'accessoire qui semblait sans vie
-Jamais ! ria ce dernier, jeune Potter, tu dois croire en ce que tu es, et je n'ai fait que dire ce que tu sais depuis toujours, étouffa le choixpeau avant de sombrer dans un quasi coma silencieux
- Je sais, souffla le garçon en se dirigeant vers la sortie
Dumbledore avait observé la scène et se sentait beaucoup plus serein. Il avait visé juste et il était satisfait. Il ne remarqua pas immédiatement Fumseck qui venait de se poser sur le dos du fauteuil et qui portait autour de sa patte un parchemin qui allait encore apporter son lot de nuits blanches.
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La vie au dortoir des serpentards n'avait jamais été aussi agréable. Marie et Doriane profitaient pleinement de leur instant de solitude. Agathe n'était jamais là, elles la voyait en cours, elles la voyait prendre ses repas mais entre ces deux moment, elles ne faisaient que l'apercevoir au détour d'un couloir ou plus souvent à la volière.
Les deux jeunes filles s'appréciaient énormément. Doriane avait enfin l'amie dont elle avait toujours rêvé. Le soir, elles discutaient jusqu'à des heures avancées de la nuit en riant ou en parlant de l'énigmatique Adam qui avait fait chavirer le cœur de nombreuse jeunes filles.
Le dernier cours de la journée avait été la botanique. Le professeur Londubat n'avait pas épargné les premières années et leur retour ressemblé plus à un come back des tranchées que d'une séance pédagogique. Leur mission avait été de désherbé des plants complets de lierres grimpants, demeure plébiscité par de nombreux parasites et autres arachnides « charmantes ». La plante s'étendant sur toute la paroi sud du château, le travail était colossale mais comme le disait le professeur
-cela fait partie de votre apprentissage et dites vous que vous lui rendez service, elle n'en sera que plus belle !
Malheureusement la plante ne le voyait pas sous cet angle et elle résistait de tout son être à cet arrachage. On aurait dit qu'elle commandait son armée de résident à attaquer les pauvres élèves désarmés. Adam s'était fait directement éjecté de l'échelle sur laquelle il se trouvait et s'écroula sur un pouffsouffle remplit de fourmilus carnivorus qui du être transporté d'urgence à l'infirmerie.
Le cours s'acheva enfin après deux heures de pure torture sous les compliments de leur professeur ravi de s'être ainsi débarrassé d'une corvée de plus fastidieuse. Et pendant que les élèves de pouffsouffle se rendaient à leur cours de potions, les élèves de serpentards descendaient vers leur cachots les membres endoloris, les vêtements couverts de poussières et les cheveux remplis de bestioles en tout genre.
Doriane se secouait les cheveux avec conviction pendant que marie écrasait au fur et à mesure les animaux qui tombait sur le sol de pierre. En dépit de la situation, les jeunes serpentards s'amusaient beaucoup en repensant à leur cours et surtout à la chute du pauvre Adam. Marie allait se précipiter vers les douches quand Héra vint mettre un terme à leur discussion.
- Salut les grosses nazes, je suis de retour, pas la peine de me dire que je vous ai manqué, dit Héra en se jetant sur son lit
-Et bien justement on n'avait pas l'intention de te le dire ! répondit du tac au tac Marie en déposant ses affaires de toilettes
-Hum, sans moi le degré d'hygiène de cette pièce a considérablement baissé, vous êtes vraiment primitives les filles, balança Héra en jaugeant les deux autres avec un air de dégoût prononcé
-Je vois que ta chute n'a pas améliorer ton caractère, constata Marie
-Tu ne dis rien toi ? tu aurais perdu l'usage de la langue ou le fait de rester avec cette sang de bourbe néandertalienne t'aurait fait reculer à un stade …
-Laisse nous tranquille ! Hurla Doriane d'une voix qu'elle aurait voulu moins terrifiée
-Hum je vois que ma présence remonte déjà le niveau, bon allez vous laver vous me faites honte et surtout n'hésitez pas sur le savon … ordonna Héra en riant
Doriane retint à temps Marie qui avait déjà levé sa baguette pour lui faire goûter des sortilèges de la campagne. Elle pris ses affaires ainsi que celle de son amie et elles sortirent quand Agathe entra à son tour dans la pièce.
Héra était entendue dans son lit et ses pensées furent troublées par le son de la voix de la blonde.
-Tu es de retour ? constata t-elle avec un ton assez neutre
-Apparemment, répondit Héra en gardant les yeux fermés
-Je dois y aller ! annonça la blonde en quittant les lieux prenant au passage du parchemin et ses plumes
Héra ne répondit pas et la laissa sortir. Cette fille portait un secret c'était évident mais ce ne devait pas être la priorité d'Héra. Les paroles de Dumbledore l'avaient touché. Elle ne devait pas perdre de temps à se chamailler avec James Potter, sa mort viendrait le moment voulu mais elle devait avant tout comprendre. Elle s'endormit sans même s'en rendre compte, le sommeil l'emportant vers des mondes moins torturés.
La bibliothèque était bondée à cette heure, la majorité des élèves profitant des heures avant le dîner pour faire leur devoir. Des éclats de rire provenant d'un coin reculé de la bibliothèque s'entendait jusqu'au milieu de la pièce. Arthur et Adam étaient devenus amis. Arthur ne pouvant rendre visite à son meilleur ami James en guise de punition sanctionnant son comportement dans les lieux, Arthur s'était retrouvé bien seul. Il avait pris place au côté d'Adam durant les cours de métamorphose et c'est ainsi que de cours en cours ils avaient appris à se connaître et que leur amitié était né.
Tout comme Arthur, Adam n'était pas un méchant garçon loin de là. Il était calme et très attentif à tout mais son histoire faisait qu'il n'avait jamais pu avoir d'ami, son père surveillant déjà de très près la relation qu'il entretenait avec quiconque.
La bibliothécaire surgit comme un lion affamé dans le rayon histoire de la magie, le rayon le plus délaissé de la bibliothèque, leur endroit favori à tous les deux.
-C'est pas un peu fini, si je vous entends encore vous ne mettrez plus les pieds dans cette bibliothèque de toute votre scolarité ! hurla t-elle à leur égard
-Oui madame, dit Adam sans aucune culpabilité
-Bien madame, ajouta Arthur en essayant de garder son sérieux
La menace aurait pu être crédible si elle ne leur avait déjà fait le coup environ 50 fois ces deux dernières semaines. Arthur pensait à juste titre d'ailleurs que la vieille pince en « pinçait pour eux » comme ils disaient avec Adam. Ce nouveau couple d'ami avait en effet de quoi faire craquer, tous deux des élèves studieux, calmes et attentifs et ne cherchant aucunement les histoires. En bref, l'idéal de chaque professeur.Mais là, la situation était différente, il ne s'agissait plus de cours ou de devoir, Arthur venait de recevoir le dernier album de Martin Miggs le moldu fou et Adam qui, deux semaines auparavant ne connaissait pas cette série, l'adorait désormais et chacun de ces derniers soirs, Arthur avait fait lire à son nouvel ami une de ces aventures.
Martin était en train de s'électrocuter en mettant les doigts dans une prise quand soudain un toussotement fit tressaillir les garçonnets.
-Arthur je t'ai cherché partout, dit James sur un ton de reproche
-Salut James, elle t'a enfin relâché ! tu vas bien, questionna le gryffondor avec innocence et intérêt
-Oui moi j'ai pas passé mon temps à lire des bds pendant que mon ami risquait sa vie ! balança James avec reproche en dévisageant le serpentard
-Tu te souviens d'Adam ? interrogea Arthur en voyant le regarde de son ami
-Non et je m'en fous ! dit calmement James sur un air de défi
-Ne dit pas à Arthur ! Adam est très symp…
-Bon allez Arthur suis moi, j'ai des choses à te dire … en privé, dit –il en entraînant son ami
-Mais …
-Arthur, c'est lui , cette espèce de serpantard ou moi, ton ami de toujours, ton frère
Arthur lança un regard d'excuse à Adam et lui laissa la bande dessinée en guise de cadeau d'au revoir. Adam trouvait les images moins amusantes sans Arthur et sortit de la bibliothèque sans un bruit. Il venait de perdre un ami, son seul ami.
Il erra tranquillement pendant de longues minutes et tomba nez à nez avec Agathe qui descendait visiblement de la volière.
-Que fais tu ici Adam ? demanda t-elle en voyant son regard perdu dans les carreaux du sol
-Rien de spécial, répondit Adam
-Tu n'es pas avec Arthur ?
-Non James avait besoin de lui … commença t-il avant d'ajouter mais comment sais tu que j'étais avec Arthur ?
Agathe ne répondit pas et esquissa un sourire. Elle accompagna Adam jusqu'à la salle commune sans pour autant ajouter un mot. Adam se sentait mal à l'aise d'être à ses côtés et se jura d'en parler à son père au plus vite quand il repensa que ce serait lui avouer par la même occasion son amitié avec Arthur Weasley, ce qu'il ne pouvait se résoudre. Arrivés dans la salle commune, Agathe délaissa Adam et avança droit vers le dortoir.
Severus Rogue finissait de corriger ses dernières copies de premières années, accompagné de sa meilleure amie, la bouteille de whisky. Il avait l'esprit ailleurs. Ce soir, un plan était prévu pour lutter contre les projets de Voldemort, il avait été fait dans l'urgence mais il pouvait se révéler être un tournant capital dans la nouvelle guerre et il devait se concentrer.
Il se leva brusquement et se passa la tête sous le robinet d'eau froide. Ses cheveux gluants laissaient coulé l'eau sur les épaules de sa robe de sorcier. Ses pensées se perdirent alors qu'il regardait au travers de la fenêtre une chouette attrapée une souris et l'emmener au loin pour la déguster.
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Dans le grand manoir sombre ce soir là, le maître était content. Son rire parvenait à transpercer tous les murs du château et ne fut interrompu que par une larve immonde appelé Pettigrew qui rampait sur le sol pour apporter de sa main argentée des nouvelles de Poudlard.
-Très bien, très bien, dit le maître en reposant la lettre sur la main restée immobile de son serviteur
-Qu'est ce qui est bien maître ? interrogea la larve humaine recroquevillée sur le sol
-Qu'est ce que ça peut te faire ? beugla le maître
-Rien maître, rien … ajouta Pettigrew en sortant de la pièce
-Tu as encore lu mon courrier, n'est ce pas ? cria Voldemort ENDOLORIS !
La petite main argentée reçu le sortilège la première et le corps du misérable fût parcouru de spasmes terribles ponctués de cris de douleurs déchirants. Lord Voldemort ria un instant et sortit de la pièce sans ajouter un mot.
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Une douleur transperça le front de Héra qui se releva de son lit d'un seul mouvement. Le front perlant de sueur, elle aurait bientôt des nouvelles de son père. Il préparait quelque chose et la présence d'Agathe dans la pièce la scrutant d'un œil moins que bienveillant ne laisser rien présager de bon. Elle se releva, pris Ebola qui était revenu d'une de ses promenades nocturnes et l'entoura autour de son cou avant de sortir.
Vraiment cette fille, il fallait qu'elle l'ait à l'œil !
