Merci à Gavroche sans qui cette fic n'existerait pas !

Disclamer : évidemment, le monde d'Harry Potter, ses personnages ne m'appartiennent pas. Croyez bien que je le regrette !

Ennemi au ministère.

Chapitre I

L'heure sonna bientôt de remplacer Cornelius Fudge.

Dumbeldore, écrasé par les responsabilités de ses nombreuses et lourdes charges, ne pouvait accepter ce pesant fardeau d'honneurs ; si bien qu'il dût fallût qu'il soutint la candidature d'Amelia Bones, son amie de toujours, récemment démissionnaire du Magenmagott lors de l'accession au pouvoir d'Ombrage.

Les anciens partisans de Cornelius Fudge étaient tombés d'accord sur le nom de l'arriviste et ambitieux Percy Weasley.

Malfoy, libéré grâce à son immunité parlementaire – il était membre de droit du Grand Conseil de la Magie du fait de la noblesse de sa famille – se portât candidat soutenu par des sorciers soupçonnés d'obédience Voldemortiste.

Dans un 1er temps, il apparu que Malfoy ne pourrait rassembler suffisamment de voix sans alliance.

Le 1er tour du scrutin consacra les résultats suivants :

Amelia Bones : 17 voix

Percy Weasley : 23 voix

Lucius Malfoy : 10 voix

Au 2nd tour, Malfoy conclut une alliance avec Percy, comptant sur l'inexpérience du jeune Weasley pour semer la discorde et le désordre dans la communauté des sorciers. Percy, peu regardant sur les activités de ses nouveaux alliés, qui ne voyait que le succès qui lui était destiné, promit à Malfoy et à ses amis les plus grands honneurs s'il était élu. Les résultats furent sans appel :

Amelia Bones : 20 voix

Percy Weasley : 30 voix

Les résultats furent proclamés aussitôt et Arthur Weasley eut la surprise de découvrir que son nouveau supérieur au ministère de la Magie n'était autre que son propre fils. Dès son entrée en fonction, bouffi d'orgueil, Percy pris la décision de chasser son père et d'annoncer la suppression de son ancien poste. Malfoy obtint le poste très convoité et créé spécialement à la (dé)mesure de son ambition : « super-commissaire » au GCM (Grand Conseil de la Magie). Ce dernier s'empressa de prononcer un discours d'investiture :

« Je suis flatté de la confiance dont le nouveau ministre m'honore. Il est appréciable que les plus anciennes familles reçoivent enfin les fonctions qui leur sont dues et que le ministre se débarrasse de ces parasites que constituent les Sang-de-Bourbes. Ces êtres paralysaient depuis trop longtemps nos institutions pour que notre très cher et aimé ministre n'y remédiait point. C'est encore avec le plus grand plaisir que j'ai pu constater que des personnalités remarquables comme MM Crabbe et Goyle ont été promues aux plus hautes fonctions à mes côtés.

Un travail difficile nous attend, mais nous saurons épurer notre monde de tous ceux qui ont profité et abusé des largesses et de la faiblesse des précédents ministres à leurs égards. Il nous faut nous montrer fort et intransigeant pour nous défendre du Seigneur des Ténèbres, et ne pas croire les allégations mensongères de vieillards séniles et ambitieux qui convoitent la place de notre admirable ministre. C'est donc pour cette raison que le ministre a pris la judicieuse initiative de faire libérer tous les individus inculpés sur les seuls témoignages de ce vieux gâteux ou d'autres membres de son parti. Rappelons-le, j'eus moi-même, digne, humble ; désintéressé serviteur de l'Etat, pu me trouver parmi eux. Il est fort regrettable que les plus anciennes, illustres et respectables familles soient menacées par les divagations d'un vieil homme n'ayant manifestement plus toute sa tête. Le seigneur des Ténèbres est de retour, soit, mais ce n'est pas une raison pour priver la communauté de ses meilleurs éléments et pour nous laisser asservir par cet homme dont nous savons qu'il est acquis aux causes des créatures les moins sûres et les plus dangereuses du pays. En outre, savons-nous jusqu'où est-il prêt à aller pour étancher sa soif de pouvoir, et sommes-nous certains qu'il ne s'allierait pas à ces mages noirs, comme lui prêts à tout ?

Pour nous protéger de tous ces risques, il nous faut prêter allégeance au niveau ministre qui a toutes les qualités requises pour sauver le monde de la magie des périls qu'il encourre. Mais d'ici à l'heure de la victoire, méfiez-vous des agissements des uns ou des autres de ces adversaires. »

Un tonnerre d'applaudissement salua cette déclaration. Malfoy sourit, conscient que plus personne ne mettrait en doute son opposition à Voldemort et que la fonction qui lui était échue lui permettrait de venir en aide à son véritable maître… qui n'était point le ministre de la magie.

A suivre…