RAR en bas de page pour pas changer : Diony, Alix, y'a les vôtres aussi -)

Un chapitre plus rapide que les autres, mais c'est surtout parce que j'utilise mes pauses entre les révisions pour écrire (les pauses entre les cours, je les passe plutôt dehors avec mes potes lol)

J'aime beaucoup ce chapitre (une fois n'est pas coutume…) et la dernière partie est un PDV que je n'ai jamais fait en plus -P

! Attention !Je préfère mettre un rating K+ pour ce chapitre. Je tiens en effet à prévenir qu'à un moment donné, les propos échangés entre les membres de la famille Black sont très rudes (il ne s'agit pas de grossièreté ou de violence à proprement parler mais bel et bien du contenu des paroles échangées). J'ai mis une note à ce sujet en fin de chapitre, qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit et ne penserai jamais. ! Attention !

OOo

Chapitre 11 : Cruelles attentions

Écouter, répéter, reproduire. Comme un enfant obéissant, tel un stupide perroquet, pareil à un animal dressé. Se moquer, se taire, se retenir. Toujours, ne jamais changer, jamais devant eux. Survivre, maître mot en ces lieux. Juste le temps qu'il faut, simplement pour les observer jubiler, uniquement pour mieux les voir tomber…

- Le maître vous fait dire qu'il n'y aura pas de séances aujourd'hui, jeune maître.

- Tu m'en vois vraiment navré, répliqua Sirius d'un ton narquois.

- Est-ce la réponse que je dois lui faire, jeune maître ?

- Contente toi de l'ironie que j'y ai mis, stupide créature, et dégage de là.

Kreattur s'inclina et se retira en refermant la porte de la chambre du garçon derrière lui, faisant fi du regard de Sirius. L'adolescent apposa un sort à sa porte pour ne plus être dérangé, maugréant contre cet imbécile d'elfe de maison tout en se laissant choir sur son lit.

Il détestait cordialement Kreattur, et celui-ci le lui rendait bien. Même s'il ne pouvait pas clairement lui montrer de l'hostilité – il restait un simple esclave en cette demeure –, il ne manquait jamais d'afficher un grand sourire mauvais et satisfait lorsque Sirius se faisait corriger. Ça n'était pas comme Fanforde, la jeune elfe des cuisines, avec qui le garçon avait eu l'occasion de s'entretenir quelques fois. Celle-ci était assez douce et – Sirius avait été surpris de le constater – également de très bon conseil. Le vieil elfe qui était toujours avec elle devait également être sympathique, mais il avait toujours évité de parler à Sirius et le garçon ignorait jusqu'à son nom.

Il poussa un soupir énervé en songeant que cette soirée allait être l'une des plus longues de son existence. C'était la première fois que Bellatrix et son mari venaient rendre visite à ses parents dans ces circonstances et il n'avait jamais vu les Travers mais ce qu'il en savait lui suffisait pour les mépriser par avance.

D'un mouvement brusque, il se releva et sortit d'un pas décidé de sa chambre. Mieux valait régler immédiatement cette petite formalité, il n'avait pas l'intention de laisser traîner cela plus longtemps. Sans même frapper, il poussa une porte qui se trouvait un peu plus loin dans le couloir, accueilli par un cri de douleur.

- Tu pourrais toquer ! s'exclama Regulus en se frottant le crâne.

Il était de toute évidence en train de sortir un livre de sa commode lorsque Sirius était entré et, pris par surprise, avait fait tomber le bouquin sur sa tête.

- La ferme l'avorton, grommela son frère sans se donner la peine de refermer la porte, et écoute moi bien. L'an prochain, tu vas rentrer à Poudlard, comme l'obéissant garçon que tu es, tu vas aller à Serpentard en raison de ta merveilleuse ambition de plaire à tes si merveilleux parents et tu auras des notes aussi pitoyables que ton caractère. Je me fiche totalement de ce qui t'arrivera là-bas mais tu auras une règle stricte à respecter, aussi stricte que celle qui t'interdit de pénétrer dans ma chambre, c'est clair ?

Regulus hocha la tête, un peu inquiet.

- Je n'existe pas pour toi, déclara Sirius en plongeant un regard féroce dans celui de son frère, qui le détourna aussitôt. A Poudlard, on ne se connaît pas et on n'a rien à faire ensemble. Ose seulement me regarder et tu connaîtras ta douleur. Tu as compris ?

Son frère leva de nouveau les yeux vers lui, entre incrédulité et crainte, se tortillant les doigts.

- Mais… commença-t-il sans aller plus loin.

- Mais quoi ? Ta cervelle de piaf ne peut même pas comprendre ce que je viens de dire ?

- Ce… C'est pas ça, bafouilla Regulus. Mais… Je me disais… Tu… Je pensais que tu accepterais de me montrer Poudlard, finit-il d'une toute petite voix.

Sirius cligna des yeux plusieurs fois, stupéfait, et éclata subitement de rire sous les yeux surpris de son frère.

- Je dois te reconnaître une qualité, l'incapable, tu as un certain sens de l'humour, s'esclaffa Sirius. Tu croyais vraiment que je m'intéresserai à toi une fois à Poudlard ? Non mais tu t'es bien regardé ? Qui voudrait s'intéresser à toi ? Tu n'es rien, juste une ombre dans celle de nos parents.

Et il continua à rire comme s'il venait d'entendre la meilleure blague de l'année. En face de lui, Regulus avait les yeux remplis de larmes et se mordait la lèvre inférieure pour les retenir.

- Ce… C'est pas vrai ! s'exclama-t-il dans un élan de courage qu'il n'avait jamais eu.

Le rire de son frère se transforma en ricanement alors qu'il l'observait.

- Vraiment ?

Il le regarda un moment, la tête de côté en se frottant le menton, un sourire moqueur sur les lèvres.

- Alors dis moi, Regulus Black, que penses-tu de tes parents ?

- Ce sont de grands sorciers, répondit aussitôt son frère dans une défense presque véhémente.

- Pathétique, siffla Sirius d'un ton dégoûté. Tu vois, moi, je suis le mouton noir de la famille, mais toi, tu n'as pas de crainte à avoir, tu es un petit mouton bien blanc et bien conforme au reste du troupeau. Tu es pitoyable Regulus, même pas assez doué pour faire la fierté de tes parents, ajouta-t-il dans un reniflement dédaigneux.

- C'est pas que mes parents, marmonna Regulus en regardant partout sauf son frère.

- T'as pas tort, y'a des fois où je me demande s'ils ne me préfèrent pas moi justement parce que j'en ai dans les tripes, remarqua son frère avec une grimace. C'est ça que tu cherches, pas vrai ? A leur plaire, à ce qu'ils soient fiers de toi.

- C'est normal non ? répondit-il d'une voix chevrotante alors qu'il avait de plus en plus de mal à retenir ses larmes.

- Normal ? C'est vrai qu'ils aiment bien ce mot-là, la "normalité". Le jour où tu te seras fait ta propre opinion sur ce mot, peut-être songerai-je à t'accorder la parole. Pour le moment, tu ne m'approches pas, tu ne me connais pas et tu auras peut-être la chance de voir ta scolarité se passer sans trop d'encombres.

Sur ces mots, il repartit comme il était venu sans lui accorder plus d'attention et sans s'occuper de refermer la porte derrière lui. Il avait bien fait de mettre ainsi les choses au clair. Il n'aurait plus manqué que son frère vienne lui parler à Poudlard ! L'espace d'un instant, lorsque Regulus avait semblé lui tenir tête, il avait cru que cet idiot avait mis à profit les quelques mois passés pour réfléchir, mais c'était apparemment un peu trop demander à une personne dont les capacités mentales ne dépassaient pas celles d'un Bulbonox.

Les sept coups de l'horloge vinrent bien trop tôt à l'idée de Sirius, et lorsque la cloche de l'entrée retentit en même temps que le sixième, il maudit de tout son être l'exactitude des invités. Il entendit son frère se dépêcher pour descendre mais ne bougea lui-même pas de son lit, attendant qu'on vienne le chercher. Il n'allait certainement pas se précipiter au devant de ces gens.

Lorsqu'il arriva cinq minutes plus tard à la suite de Kreattur qui était monté le mander, il se reçut un regard noir de sa mère, mais celle-ci ne pouvait rien faire devant les invités et Sirius le savait pertinemment.

- Pravus et Celatia, je vous présente Sirius, le frère aîné de Regulus. Souhaite donc la bienvenue à M. et Mme Travers, mon garçon.

Son regard était sans équivoque, Sirius avait intérêt à marcher droit s'il ne désirait pas passer un sale quart d'heure après leur départ. Il poussa un soupir mental tout en réprimant un sourire narquois : sa mère n'avait même pas pu le présenter comme étant son fils.

- Enchanté de vous rencontrer, dit-il en inclinant légèrement la tête.

- Et voici notre fille, Nubil, ajouta Celatia Travers.

Le garçon fut un instant surpris de ne pas l'avoir remarquée avant. Elle ne devait pas avoir plus de dix ou onze ans à voir sa taille, et son visage baissé était en partie dissimulé par ses longs cheveux châtain clair légèrement frisés. Elle faisait très discrète et Sirius eut confirmation d'une certaine timidité lorsqu'elle releva à peine la tête pour le saluer. Elle était jolie néanmoins, mais c'était prévisible. Les grandes familles de sorciers recherchaient tout autant la pureté du sang que la beauté du corps et tous les grands noms étaient associés à des visages aussi beaux que le cœur de leurs propriétaires était glacial.

- Elle a bien grandi, constata Nocera avec une pointe de satisfaction dans la voix. Qu'en penses-tu Bellatrix ?

Sirius fit volte-face d'un seul coup, les sourcils froncés. Il n'avait pas remarqué que sa cousine était déjà arrivée, et pourtant elle se tenait là, devant lui, aussi magnifique que dangereuse, un sourire moqueur jouant sur ses lèvres – sourire proche de celui qu'il arborait parfois, même s'il ne l'aurait jamais reconnu.

- Mon très cher cousin, c'est un plaisir de te revoir, lança-t-elle à son attention en insistant sur le "très cher".

Il ne répondit pas, trop occupé à l'observer avec méfiance. Il avait depuis longtemps appris à se méfier de sa cousine presque autant que de sa mère. Elle n'avait certes pas de crises de folie semblables à celles de Nocera mais elle pouvait faire preuve d'une cruauté que même sa mère ne possédait pas – bien qu'elle ne la condamnât pas.

- Si vous le permettez, nous allons passer dans le salon, annonça Procyon en s'éloignant, vite suivi par tout le monde.

Regulus s'était brusquement écarté lorsque sa cousine était passée près de lui alors que celle-ci ne le regardait même pas. Depuis toujours, Bellatrix avait un grand mépris pour le garçon, alors qu'avec Sirius… leurs relations avaient toujours été assez particulières.

Dans les galas mondains ou les rencontres entre amis de la haute société sorcière, il existait des règles bien ancrées de l'étiquette et de la bienséance qui faisaient entre autres que les hommes restaient entre eux et les femmes de même. Sirius le savait mais il ignorait comment car cela ne se passait jamais ainsi au Square Grimmaurd. Il aurait été impensable de dissocier Nocera Black d'une discussion politique, et autant pour Bellatrix. En réalité, dans sa famille, tout tournait autour d'un unique principe : tout Black se devait d'être à la hauteur de n'importe quelle situation, homme ou femme. Il était impensable de voir un Black se soumettre aux règles d'une autre famille, quelle qu'elle soit.

- Dîtes-nous, Pravus, comment se portent vos affaires ? demanda Nocera comme elle prenait une coupe de champagne sur le plateau que venait d'apporter Fanforde.

- La branche que nous envisageons s'avère fructueuse, répondit-il. Il ne nous reste plus qu'à trouver un accord avec les Joynupe, ce qui ne saurait tarder.

- Avec le climat actuel, ne craignez-vous pas de les voir se rétracter ? interrogea Procyon, l'air incrédule.

- Bien évidemment, il reste d'autres solutions, dit Pravus Travers avec prudence.

Sirius ne s'intéressait pas particulièrement aux affaires de son père mais ne pouvait guère y échapper lorsque le sujet était abordé aux repas. Il savait ainsi que Procyon avait récemment mis la main sur une part du marché sorcier plutôt conséquente et que de nombreuses familles cherchaient donc à s'associer avec lui. Malgré lui, Sirius s'amusait de la situation de Travers, car dans un dîner normal, en considérant leur rang et les convenances, le sujet n'aurait été abordé qu'après le repas, entre hommes, lorsqu'ils se seraient retirés dans le petit salon, et non à vif, dès son arrivée. L'homme avait beaucoup à apprendre des règles des Black.

- Mais nous saurons, j'en suis certain, trouver un arrangement, ajouta Procyon avec sérieux.

Son fils aîné n'écoutait plus la conversation, son regard s'était de nouveau posé sur Nubil et il essayait de cerner la fillette. Il avait cru qu'elle aurait eu l'air mal à l'aise, à jeter des coups d'œil timides vers Regulus et lui, mais en fait elle restait bien sagement assise sur sa chaise, les yeux toujours légèrement baissée. Il la trouvait… terne, sans vie, il se demandait même si cette enfant au doux visage possédait un quelconque esprit dans sa si magnifique carcasse. La voix de Bellatrix le sortit de ses réflexions.

- J'ai récemment eu affaire à votre frère, Pravus, déclara-t-elle sur le ton de la conversation. Un homme adorable.

Travers s'était légèrement crispé à l'évocation de son frère et Rodolphus, le mari de Bellatrix, la regarda d'un air étrangement suspicieux. Il faut dire que l'adjectif "adorable" était plutôt angoissant dans la bouche de cette femme.

- Vous avez vu Sicar ? demanda finalement l'homme d'un ton qu'il essayait de rendre détaché. A quelle occasion ?

- Une réunion de principes, répondit-elle.

Mais ce n'était pas Pravus Travers qu'elle regardait en disant cela, ses yeux avaient plongé dans ceux de Sirius avec une malveillance moqueuse qu'il ne lui connaissait que trop bien, même s'il ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire.

- Vos séances se déroulent bien ? interrogea soudainement Nocera.

- On ne peut mieux, ma tante, annonça Bellatrix d'un ton respectueux qu'elle ne servait qu'à cette femme, et le sujet qui vous intéresse a également été abordé dans le cercle le plus intime. Loin de moi l'idée de douter de vous, Nocera et Procyon, mais… certaines questions se posent.

- Le sujet a toujours été extrêmement limpide, claqua Procyon avec froideur, comme touché dans son orgueil. Notre position ne changera pas. En revanche, je m'interroge fortement sur les délais qu'il semble s'accorder.

Bellatrix eut un bref rictus de haine colérique accompagné d'un frisson avant de se reprendre.

- Tout se met en place, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux. D'ici quelques mois, l'opération sera déclenchée.

- Espérons donc que rien ne l'entrave.

La tension était palpable dans la pièce et les Travers semblaient extrêmement mal à l'aise. Nocera avait pris un air indifférent, ne désirant pas prendre partie pour son mari ou sa nièce, et Sirius observait tout cela en essayant de comprendre. Bellatrix avait un grand respect pour Procyon, mais une certaine tension existait entre eux en rapport avec l'idée qu'ils se faisaient des valeurs d'un Black. La conversation y semblait liée, mais il y avait autre chose, une chose plus inquiétante…

- La table est servie maîtresse, annonça Kreattur dans le silence pesant qui s'était installé.

Avec un reniflement de dédain, Procyon se leva et le chapitre fut clos. Sirius ne pouvait cependant détacher les yeux de sa cousine et remarqua alors une chose qu'il aurait dû réaliser bien plus tôt. Lorsque Bellatrix quitta son fauteuil, dépliant sa silhouette souple, elle dévoila la robe élégante qu'elle portait, taillée sur mesure et… serrée au niveau de la taille.

Le ventre de Bellatrix était totalement plat et ne correspondait absolument pas à celui d'une femme enceinte d'au moins six mois. Peut-être développait-elle une telle obsession de son apparence qu'elle dissimulait sa grossesse… Pourtant la femme n'avait jamais fait grand état de son physique. Elle était belle et le savait, sans faire le moindre effort, elle était une Black après tout.

C'est l'esprit rempli de questions que Sirius s'installa à table, ne prenant pas garde à la conversation, contrairement à Regulus qui tentait de son mieux de faire bonne figure – et y arrivant étrangement bien d'ailleurs. Il était tellement perdu dans ses pensées, qu'il ne réalisa pas qu'il fixait sa cousine depuis un moment sans toucher à son assiette, ce qu'elle ne manqua pas de remarquer.

- Je sais bien que mon charme est envoûtant Sirius, mais tu pourrais au moins essayer d'y résister, railla-t-elle.

L'esprit du garçon se remit aussitôt en route, vite suivi de la vague de mépris que lui insufflait Bellatrix.

- Celui qui a le charme inné ne saurait être envoûté par celui d'une personne qui n'en a eu que l'acquis, répliqua-t-il avec politesse, se demandant vaguement où il allait chercher ses réparties quand il s'agissait de sa cousine.

Il faisait évidemment référence au fait que le père de Bellatrix, Achernar, n'était que le deuxième fils des Black, et n'avait donc pas le privilège d'héritier, attribué à Procyon. Le véritable successeur et porteur du nom des Black était le père de Sirius – d'autant plus que Achernar et Elladora n'avaient eu aucun fils. Un instant, il sembla que Bellatrix allait se jeter sur son jeune cousin pour lui arracher les yeux, mais Nocera fut plus rapide.

- Essaie au moins de te tenir bien devant les invités, le prévint-elle. Prend exemple sur Regulus.

A ses côtés, il sentit son frère se redresser avec fierté mais n'y prit pas vraiment garde. Ses parents lui disaient souvent de prendre exemple sur lui quant aux "manières à adopter", mais dans le même temps, il ne les avait jamais vu tenter d'enseigner à Regulus ce qu'ils lui enseignaient, certainement parce qu'il n'était pas assez doué.

- Veuillez m'excuser, mère, se contenta-t-il de répondre sans même chercher à dissimuler le sarcasme dans sa voix.

- Avez-vous finalement trouvé un bon précepteur pour votre fille ? demanda Procyon, reprenant apparemment la discussion interrompue pour clore le sujet.

- Nous avons assez de relations pour cela, assura M. Travers. L'homme que nous avons trouvé a travaillé au CRM lors de sa création, dans le secteur de correction et de perfectionnement des sortilèges.

- Un bon curriculum, commenta Rodolphus Lestrange, mais votre fille ne peut lancer aucun sortilège.

- Il ne s'agit que de la théorie, qu'elle pratique ou non, cela ne changera rien à la puissance innée de Nubil, rétorqua d'un ton un peu vexé Celatia Travers.

- Et vous dîtes qu'elle est muette de naissance ? interrogea Bellatrix, une lueur d'intérêt dans le regard alors qu'elle observait la fillette sans que celle-ci en semble importunée. Un sortilège ?

Muette ? La fille des Travers était muette ? Cela expliquait certaines choses.

- Une malédiction ponctuelle en vérité, avoua Pravus avec un regard de reproche.

- Vous ne nous aviez pas parlé de cela, remarqua Procyon, l'air critique. Nous pensions que c'était dû à un quelconque mutisme.

- Cela ne change rien, assura rapidement Mme Travers, seule Nubil en a à subir les conséquences. Les générations futures ne seront pas affectées, la faute commise est celle de Sicar.

- Et comme mon très cher frère n'a pas eu de descendance… ajouta son mari sans terminer et sans quitter du regard Bellatrix.

Tout le repas se déroula dans cette ambiance tendue. Sirius avait l'impression que les Travers étaient là pour une raison précise, autre qu'un quelconque contrat avec son père, mais il ne parvint pas à la percer. Les Travers partirent beaucoup plus tôt que les Lestrange, la soirée tourna donc en une réunion de famille dont Sirius se serait volontiers passé, surtout vu ce qu'il y apprit.

Cela faisait près d'une demi heure que la discussion tournait autour d'Achernar et Elladora Black lorsque Bellatrix reporta de nouveau son attention sur Sirius.

- Quelque chose semble te tracasser, cousin, remarqua-t-elle d'un ton doucereux.

Sans doute, s'il s'était agi d'une autre personne, Sirius aurait-il modéré ses propos, mais il était né dans la famille Black, dans un monde où les mots étaient faits pour blesser, pour écraser son prochain et montrer sa domination, et compte tenu de tout le mépris qu'il avait à l'égard de sa cousine, il ne réfléchit même pas avant de lancer sa cruelle remarque.

- J'ignorais que tu avais perdu ton gamin, c'est le poison qui coule dans tes veines qui l'a tué ou il était déjà assez intelligent pour ne pas vouloir avoir une mère comme toi ?

Sirius aurait eu un temps illimité pour envisager toutes les réactions possibles qu'il n'aurait jamais pensé à celle-ci. Sa cousine le regarda un instant avec surprise avant d'éclater d'un rire qui glaça l'échine des personnes présentes. Elle finit par se calmer et le regarda calmement.

- Je n'ai perdu aucun enfant, déclara-t-elle.

- Tu n'étais pas enceinte ? s'étonna Sirius, perplexe.

- Il y a un mois, l'examen a révélé qu'il s'agissait d'une fille, dit-elle.

Sirius ne comprenait plus ce que tout cela signifiait. L'enfant avait été prématuré ? Mais il n'y avait aucun rapport avec le sexe, pourquoi donner une telle information ? Qu'était devenu le bébé ? Regulus semblait se poser les mêmes questions car il ne cessait de faire aller son regard d'un adulte à l'autre, à la recherche d'une explication. Aucun ne paraissait particulièrement s'émouvoir de ce que racontait Bellatrix, aussi devaient-ils être au courant, mais Procyon semblait assez tendu et… colérique. Même s'il le dissimulait bien, Sirius le connaissait trop pour ne pas le remarquer.

- Et alors ? insista-t-il, frustré de ne pas savoir ce qu'il se passait.

- Alors je ne vois pas ce que nous aurions fait d'une fille pour premier héritier. Elle n'aurait pu perpétuer le nom, aucun intérêt.

Le garçon sentit sa respiration se bloquer et une vague de nausée l'envahir. Elle n'avait quand même pas… Juste pour…

- Tu… n'aurais pas dû en être au sixième mois ? demanda-t-il d'une voix rauque qu'il ne se connaissait pas.

- Bien sûr que si, l'examen n'est de toute manière possible qu'à ce moment-là, répondit Bellatrix avec lassitude. Je ne crois d'ailleurs pas vous avoir remercié pour la potion ma tante, d'une efficacité redoutable.

- Elle l'était déjà il y a quinze ans, sourit aimablement Nocera.

- Quoi ?

Sirius s'était levé en criant ce mot, les yeux écarquillés.

- De quoi parlez-vous ? Explique toi clairement Bellatrix !

Il ne voulait pas admettre que ce qu'il imaginait puisse être vrai, ni ce que pouvait signifier la phrase de sa mère. C'était impossible, elles ne pouvaient pas être aussi…

- Je me suis débarrassée de ce poids en trop, annonça Bellatrix d'un air dégoûté. Le premier enfant sera un garçon ou ne sera pas. Ce fut étrange de sentir peu à peu les coups s'atténuer jusqu'à cesser, ajouta-t-elle d'un air pensif, presque rêveur. Une véritable libération en fait.

L'air manquait à Sirius et il sentait sa tête lui tourner, il devait être très pâle et ne parvenait plus à parler. Son regard balayait par saccades la scène que formaient sa mère et sa cousine côte à côte, l'air un peu nostalgique. Il sentait plus qu'il ne voyait son frère stupéfait, mais qui n'osait rien dire ou faire.

Comme il ne bougeait toujours pas, sa mère prit un air agacé.

- Vas-tu cesser de te donner ainsi en spectacle ? lui lança-t-elle. Je ne te pensais pas aussi émotif. Pour une déception de plus ou de moins… En fin de compte, j'aurai dû garder ta sœur, peut-être m'aurait-elle évité de te mettre au monde.

- J'ai failli avoir une sœur aînée ?

Il ne reconnaissait vraiment plus sa voix maintenant, saccadée, rauque, haletante et même tremblante, ne sachant absolument pas comment réagir.

- Bien sûr ! Et tu l'as très bien compris, mon garçon, ou alors c'est que tu es encore plus bête que je ne le pensais. Si elle était née en second, nous l'aurions gardée, bien évidemment, mais puisqu'elle fut la première… Nous avions des sortilèges moins sophistiqués à l'époque, j'ai dû attendre le huitième mois pour savoir, mais je n'allais certainement pas souffrir un accouchement pour un futur cadavre.

Sirius dut s'accrocher d'une main au dos du fauteuil pour ne pas tomber, les jambes coupées par la dernière remarque de Nocera, son autre main se plaquant contre sa bouche pour retenir le haut le cœur qui le prenait. Il avait fermé les yeux et inspirait profondément, tentant vainement de se calmer, d'imaginer que tout cela n'était qu'un cauchemar de plus, mais la voix de sa cousine le rappela à la réalité.

- Je ne pensais pas que tu te serais affaibli avec l'âge. Tu es devenu une petite nature bien pitoy…

Elle ne put terminer sa phrase car Sirius avait brusquement sorti sa baguette et l'avait dirigée vers elle en lançant un sortilège de convulsions qu'elle contra in extremis. Aveuglé par un mélange de colère, de haine mais aussi de honte à appartenir à cette famille, il tourna cette fois sa baguette vers sa mère mais Bellatrix le désarma avant qu'il ait pu lui envoyer quoi que ce soit.

- VOUS ETES DES MONSTRES ! hurla-t-il, le corps tremblant. Comment… Comment… VOUS ETES IMMONDES !

- Tout de suite les grands mots ! soupira Bellatrix. Tu as encore beaucoup à apprendre.

Nocera prenait la situation avec beaucoup moins de calme que sa nièce et elle se leva pour aller gifler son fils. Mais lorsqu'elle voulut abattre sa main sur son visage, le garçon ne la laissa pas faire. Une main vint retenir son bras et il la défia du regard, tous deux restant dans une position qui ne s'était jamais vue auparavant. Bellatrix observait la scène avec amusement et Rodolphus avec prudence, mais Procyon avait un regard totalement neutre. Il était déjà assez étrange qu'il ne soit pas intervenu lorsque Sirius avait sorti sa baguette, mais son manque de réaction après coup l'était encore plus.

Sa mère ne semblait en revanche pas vraiment goûter la tournure de la scène. La flamme de folie s'était rallumée dans son regard, mais Sirius ne voyait pas cela. Une image tournait en boucle dans son esprit : sa mère avec un ventre rond, avalant une potion, puis caressant son estomac d'un air satisfait, dément. Il entendait aussi un bruit de cœur et de faibles sons de coups assourdis qui s'atténuaient, ralentissaient jusqu'à se taire complètement.

D'une force surgie de nulle part, il repoussa soudain sa mère qui alla violemment percuter le mur, attrapant au passage la baguette de la femme. Sans même réfléchir, il se jeta sur Bellatrix avant qu'elle ait pu réagir pour lui arracher sa propre baguette ainsi que la sienne.

Du coin de l'œil, il vit Rodolphus prêt à réagir se faire arrêter calmement mais sèchement par Procyon, mais il s'en moquait complètement. Reculant dans la pièce, il pointa les baguettes alternativement sur sa cousine et sa mère, le souffle court, des larmes de rage emplissant ses yeux.

La scène se figea ainsi un long moment, le seul mouvement visible étant les tremblements de Regulus, recroquevillé dans son fauteuil. Sirius finit par pousser un cri de frustration et jeta les baguettes des deux femmes au sol avant de sortir de la pièce d'un pas rapide et énervé.

Il grimpa quatre à quatre les escaliers jusqu'à sa chambre et claqua la porte qui rebondit sur ses gonds. Un moment, il fit les cent pas de long en large dans sa chambre avec nervosité, tentant de calmer son souffle. Des paroles et des images vrillaient dans son esprit et il se refusait à les analyser. Un petit bruit le fit se retourner avec brusquerie, toujours aussi enragé.

- Qu'est-ce que tu fous là toi ? hurla-t-il à son frère tremblant sur le pas de la porte.

- S… Sirius ?

Au fond des yeux de Regulus luisait une terreur brute et incontrôlable, ainsi qu'une incertitude déconcertante. Il se tenait là parce qu'il avait besoin de lui, parce qu'il venait également d'apprendre des choses qu'il ne comprenait pas, qu'il ne voulait pas comprendre. Il aurait voulu que Sirius lui dise quelque chose à ce sujet, que c'était écœurant, qu'il y avait des raisons, n'importe quoi…

- Fous le camp… Dégage de là ! Dégage ta tronche de Black de ma vue !

Son frère avait l'air complètement hystérique et Regulus s'enfuit dans sa chambre avec un petit cri terrifié. Sirius claqua la porte derrière lui avec violence, les dents serrées. Il entendit vite, au travers des murs et des couloirs, les pleurnichements et sanglots du garçon, mais cela ne fit qu'accroître son irritation. Il se saisit de sa chaîne en argent et la serra si fort dans sa paume que la marque des mailles s'imprima douloureusement dans sa peau, mais il s'en moquait.

- Bande de… Vous n'êtes… souffla-t-il avec colère.

Il poussa un nouveau cri de rage et serra plus fort les poings. Parfois il aurait souhaité…

o

James venait de terminer une recherche pour Summon, le professeur de conjuration, et s'étira en bâillant largement, passant une main distraite dans ses cheveux. Ce devoir était justement relatif au cours qu'il leur fallait pour poursuivre le projet animagus et James trouvait assez frustrant de ne pouvoir rien commencer alors qu'ils savaient tout. Il ne leur manquait qu'un seul satané mouvement de baguette et l'intonation exacte pour lancer l'incantation, ce qu'ils ne pouvaient avoir qu'en voyant leur professeur pratiquer.

Voyant que son maître avait terminé son travail, Falke lâcha la lampe à laquelle elle était accrochée pour aller chercher les attentions de James. Avec un rire amusé, le garçon la gratta sous le menton, ce qui semblait constituer pour la roussette le summum de la félicité.

- Il t'en faut vraiment peu à toi, plaisanta James avant de pousser un faible soupir. J'aurai préféré que Sirius puisse venir à la maison, remarqua-t-il. J'espère qu'ils ne vont pas trop lui en faire baver…

Inquiet et perdu dans ses réflexions, il avait cessé de caresser Falke, qui lui donna des petits coups de langue sur les doigts, comme pour le rassurer. Le garçon l'observa un instant, l'air vague, tout son esprit focalisé sur Sirius et ce qu'il était certainement en train d'endurer. Il secoua soudain la tête, l'air décidé.

- Ah, mais c'est pas le moment de me laisser abattre ! dit-il d'un air sérieux à sa chauve-souris. Sirius se moquerait bien s'il me voyait m'inquiéter de la sorte, pas vrai ?

Il sortit en vitesse son matériel de correspondance et entreprit de rédiger une longue lettre à son ami pour le soutenir, lui racontant ses premiers jours de vacances.

Il n'avait pas vraiment eu l'occasion de voir beaucoup ses parents depuis son arrivée, tous deux étant surchargés de travail, mais sa mère lui avait assuré qu'ils prendraient quelques jours de vacances pour être avec lui. C'était une chose à laquelle Jenny et Henry Potter n'avaient jamais dérogé, quel qu'ait pu être le climat politique. Ils travaillaient tous deux dans le but d'offrir à leur fils la meilleure vie possible pour son avenir et il était donc hors de question de sacrifier entièrement leur vie de famille à leur travail.

D'ailleurs, après avoir laissé partir Falke avec sa lettre, James remarqua que sa mère était certainement déjà rentrée du ministère, où elle avait mené une enquête aujourd'hui. Si elle n'était pas montée le voir, c'était certainement qu'elle avait ramené du travail à la maison. Il décida de descendre voir dans son bureau si elle s'y trouvait.

La maison était silencieuse à cette heure-ci, Cuizto devait se trouver dans les cuisines à préparer le repas en attendant le retour de M. Potter. En faisant le moins de bruit possible, James s'approcha de la porte du bureau de sa mère. Il avait l'intention de jeter un coup d'œil discret et de se retirer sans se faire remarquer au cas où elle aurait été plongée en plein travail. La main sur la poignée de porte, il s'arrêta cependant en écarquillant les yeux. La voix de son très vénéré professeur de métamorphose venait, contre toute vraisemblance, de s'élever dans la pièce.

- Et il n'a rien dit ? demandait-elle.

- Tu sais comment est Fudge, répondit la voix de Jenny Potter sur un ton sarcastique. Ça ferait tâche sur son CV d'admettre qu'il a envoyé ses équipes trop tard.

- Tu deviens trop cynique, Jenny, soupira McGonagall – car il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait bien d'elle. D'un certain côté, il est heureux que Cornelius Fudge réagisse ainsi. La panique n'apporterait rien de bon.

- Elle s'est déjà installée, soupira la mère de James, et désolée de te contredire, mais il risque de s'embourber s'il continue sur cette voie avec l'autre bique de la Gazette.

- Rita Skeeter ?

- Je ne vois pas de qui je pourrais parler d'autre, remarqua la femme avec une pointe de dégoût dans la voix. Mais cet événement n'est pas le plus inquiétant, il n'y a heureusement eu aucune victime. Je me demande comment cela se peut d'ailleurs… Vous les avez infiltré ?

- Évidemment non, nous n'en sommes pas encore là.

- C'est bien ce que je me disais.

Contrairement à ce que pensait James, sa mère n'insista pas sur le sujet.

- Qu'en est-il de Poudlard ? Dumbledore a avancé dans ses investigations ?

- On ne peut pas dire que nous ayons grand-chose de concret malheureusement. Certains doutes persistent, mais comme nous ne pouvons même pas être certains de nos sources, la tâche n'est pas facile. Pour le moment, rien d'inquiétant ne pourrait laisser supposer que quoi que ce soit se produise.

- Espérons que ce soit le cas… Et pour ce qui est du projet de Dumbledore ?

- Il est en bonne marche, et nous espérons toujours que toi et Henry changiez d'avis.

- Nous n'en ferons rien Minerva, tu le sais bien. Je vous fournirai de bonne grâce les informations que vous désirez et il en est de même pour Henry, mais nous ne pouvons faire plus. Nous devons penser à James, nos métiers sont déjà assez risqués sans qu'on rajoute cette activité. Ça me fait penser que j'allais oublier le plus important.

Il y eut des bruits de pas puis un tiroir qu'on ouvre et des feuilles qu'on attrape.

- Il s'agit du rapport que j'ai établi sur la politique de Bartemius Croupton. Apparemment, ses propositions font de plus en plus l'unanimité, ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils votent l'acceptation de sa loi. Le ministre Herbert ne fera rien, il est trop dépassé.

- Et Albus ne pourra éviter cela, ajouta McGonagall d'un ton las. Certains Aurors, même avec cette loi, refuseront toujours, mais il y en aura d'autres avec moins de scrupules.

- A court terme, j'avoue que l'idée n'est pas mauvaise, car la situation dégénère jour après jour. Les journaux sont encore sous pression, les événements réels sont pires que ce qui filtre. Ce n'est qu'une question de temps avant que chaque jour apporte ses morts, et c'est à ce moment là que la loi de Croupton sur les sorts impardonnables sera adoptée.

- Soyons donc confiants dans l'évolution des choses, souffla le professeur d'un ton peu convaincant.

Un silence suivit puis la conversation se porta sur des sujets moins sérieux, Mme Potter demandant des nouvelles d'une certaine Gaëlle au professeur McGonagall. James décida de signaler sa présence à ce moment-là et toqua à la porte. Sa mère lui répondit immédiatement d'entrer et il prit un air surpris en "découvrant" son professeur dans le bureau de sa mère.

- Merlin ce que j'ai pu mal t'éduquer, soupira dramatiquement Jenny comme son fils restait planté sur le pas de la porte. Tu pourrais dire bonsoir à notre invitée.

- Bonsoir professeur, je suis… euh… heureux de vous voir.

Tout en parlant, il avait tourné vers sa mère un regard interrogatif.

- Je t'avais déjà dit que je connaissais Minerva, non ? Elle va manger avec nous ce soir.

James écarquilla les yeux et son professeur eut un rire.

- Ne vous inquiétez pas monsieur Potter, je ne vais pas venir vérifier vos devoirs de vacances. Je ne doute après tout pas que vous ayez déjà fini votre dissertation sur les métamorphoses transanimales.

- Bien évidemment professeur, lui répondit-il avec un grand sourire. Il me tarde d'ailleurs d'arriver à la pratique.

- Il vous faudra être patient.

- Ne prononce pas ce mot devant lui, tu vas dérégler sa magie à lui mettre en tête des mots qu'il ne peut pas comprendre, sourit Mme Potter.

James lança un regard furibond à sa mère qui se contenta de hausser les épaules avec un petit sourire moqueur. Il espéra qu'elle mettrait ce genre de réflexion de côté par la suite, ne désirant pas que son professeur reparte d'ici avec matière à rire de lui.

Henry Potter arriva sur ces entrefaites et on passa à table. La conversation tourna sur des sujets aussi divers et variés que la famille, la politique, Poudlard ou l'actualité sorcière, mais James avait bien conscience que les adultes évitaient ou contournaient certains points, ce qui avait le don de l'agacer.

Au bout d'un moment, comprenant que malgré ses tentatives, il ne leur soutirerait rien, James s'intéressa à la manière dont sa mère avait pu connaître le professeur McGonagall.

- C'est vrai que je ne t'ai jamais raconté, reconnut Jenny Potter. Minerva, tu permets ?

- Fais donc, cela fait sept ans que le secret n'est plus de mise, sourit la femme.

- Ah ! Prépare toi à un choc fiston, plaisanta Henry, les yeux pétillants.

- Tu te souviens, je suppose, de ce que je t'avais dit au sujet des circonstances de la mort de mes parents ? demanda sa mère.

James hocha la tête.

- Lors de la guerre contre Grindelwald, des partisans à sa cause.

- En effet. Ce que je ne t'ai pas dit en revanche, c'est que je me trouvais là lors de leur assassinat. Mes parents m'avaient caché dans la cave. J'entendais vaguement ce qu'il se passait au-dessus de moi, il y eut des éclats de voix, des cris puis le silence. Je n'osais pas bouger de ma cachette, surtout que mon père m'avait interdit d'en sortir. Il y eut à nouveau du mouvement au rez-de-chaussée et quelqu'un ouvrit la trappe qui menait au sous-sol. C'était un homme que je ne connaissais pas, un partisan de Grindelwald, comme je l'appris plus tard. Il ne m'aperçut qu'une fois totalement descendu et pointa sa baguette sur moi. J'étais tellement terrifiée que j'ai placé ma tête entre mes genoux sans oser la relever. Je l'ai entendu prononcer « Avada Kedavra », il y a eu un éclair de lumière puis un bruit de chute et des pas précipités. Lorsque j'ai de nouveau relevé la tête, une jeune femme se tenait accroupie devant moi, l'air soucieuse. Elle m'a parlé doucement et m'a rassuré, disant qu'il n'y avait plus de danger, puis elle m'a sorti de là. J'avais sept ans à l'époque, et cette jeune femme n'était autre que Minerva.

- Vous avez… commença James sans finir, stupéfait, les yeux fixés sur son professeur.

- Je suppose qu'on peut dire que j'ai sauvé votre mère.

- Il n'y a rien à supposer, rigola Henry. Sans vous, je n'aurai jamais pu rencontrer Jenny… Et James ne serait jamais venu au monde, ajouta-t-il, l'air pensif.

James déglutit difficilement, digérant l'information. Il était assez étrange d'admettre que sa mère – et donc lui-même – devait la vie à un de ses professeurs, à qui il menait par ailleurs la vie dure.

- Je regrette juste que notre équipe n'ait pu arriver plus tôt, soupira McGonagall. A l'époque, les services du ministère étaient malheureusement encore moins bien gérés qu'aujourd'hui.

- Il est vrai qu'il n'était pas rare de voir les Ombres intervenir à la place des Aurors, alors qu'il ne s'agissait pas de leur travail, remarqua M. Potter en fronçant les sourcils.

- Les Ombres ? s'exclama James, qui allait de surprise en surprise. Vous étiez une Ombre ?

Le service des Ombres était une véritable légende dans le monde sorcier. Il avait réuni les meilleurs espions de tous les temps, et on ne connaissait pratiquement rien de leurs membres et de leurs agissements. Pour une raison qui n'avait jamais été clairement énoncée, le service avait entièrement été dissolu en 1966, une partie se retrouvant insérée au département des Mystères et le reste étant totalement détruit. Le plus étrange avec les Ombres était qu'on avait beau connaître leurs états de service, savoir qu'on leur devait nombre de victoires, on ne pouvait les associer à aucun nom. Les Ombres restaient dans le cœur des sorciers de mystérieux mages, héros de leur temps qui peuplaient les rêves et les jeux des enfants.

- J'ai quitté le ministère il y a une dizaine d'année, confirma le professeur, l'air un peu rêveur. Et puis, il y a cinq ans, le professeur Dippet m'a contacté pour me proposer le poste de professeur d'arithmancie, que j'ai immédiatement accepté.

- Jusqu'à ce que tu prennes la place du professeur Dumbledore, sourit Mme Potter. Et cela un an avant qu'il devienne directeur !

- Le directeur Dippet n'était plus vraiment en état de gérer quoi que ce soit, grimaça McGonagall. Si officiellement Albus n'a pris le siège qu'en 1971, officieusement, il le tenait depuis un an.

Le jeune Potter trouvait qu'il en avait bien appris en une seule soirée. Non seulement un de ses professeurs avait été une Ombre et avait sauvé sa mère – il n'en revenait toujours pas – mais en plus il semblait mêlé avec ses parents à des faits beaucoup plus actuels qu'il ne doutait pas avoir un rapport avec Voldemort. James trouvait tout cela vraiment grisant et avait hâte d'apprendre à Sirius et aux autres ce qu'il savait désormais lorsqu'il serait rentré à Poudlard.

Mettant de côté l'idée de à qui il parlait, James passa le reste de la soirée à questionner son professeur sur les Ombres, cherchant à en savoir le plus possible. Ces conversations les menèrent jusque tard dans la nuit mais le professeur refusa la chambre proposée par Jenny Potter au moment de partir, prétextant des choses importantes à régler.

En remontant dans sa chambre, James songea qu'il était dommage que McGonagall ne soit pas à la place de Binns, pour les cours d'histoire, car elle savait beaucoup mieux que lui capter l'attention sur ce genre de choses.

Quand il rentra dans sa chambre, Falke était déjà revenue et s'élança sur lui avec impatience, semblant pressée qu'il détache sa lettre.

- Oui oui, c'est bon, je la prends, calme-toi, grommela-t-il comme elle en était presque à le griffer.

En ouvrant le parchemin, il comprit cependant que quelque chose n'allait pas. Il s'agissait bien de l'écriture de Sirius mais elle était rapide, désordonnée, avec des tas de ratures, comme si son ami s'était défoulé sur le papier, en colère. Si la lettre lui était bien adressée, elle n'avait cependant pas de sens réel. Sirius vociférait sur ses parents et sa famille tout son soûl, sans sembler pouvoir détacher son esprit d'autre chose, mais aucune explication ne venait quant à la raison de cet accès de rage.

Arrivé à la fin – un simple "Je les hais !" sans aucune signature – James poussa un profond soupir de frustration à l'idée qu'il ne pouvait même pas être à ses côtés alors que, de toute évidence, quelque chose n'allait pas.

- Si seulement je pouvais l'aider d'une quelconque manière ! s'énerva-t-il en donnant un coup de pied dans une écharpe qui traînait à terre. Arrête Falke ! J'ai pas envie de jouer.

La roussette arrêta de foncer sur lui et se posa sur le portemanteau en l'observant avant de revenir tout aussi vite à la charge.

- Tu vas arrêter oui ! Qu'est-ce que tu veux ?

La bestiole se posa de tout son long sur une malle fermée, étendant ses ailes, les yeux tournées vers son maître.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a dans mes affaires ? demanda James, intrigué, en allant l'ouvrir.

Il ne voyait vraiment pas ce que cette peste voulait lui dire. Pêle-mêle, le coffre contenait des vêtements, des livres, un miroir, des cartes, des…

- L'imbécile ! jura soudain James en attrapant le révéliroir. Heureusement que tu es là Falke.

Ce n'était pas si étonnant qu'il n'ait pas pensé au miroir avant, lui et Sirius n'avaient pas encore pris l'habitude de les utiliser, mais ça allait changer. Il s'installa en tailleur sur son lit et regarda son reflet.

- Sirius Black ! dit-il très clairement.

Son reflet resta en place un moment et il se mit à appeler Sirius avec de plus en plus d'énervement jusqu'à ce que la tête de son ami apparaisse dans la glace.

- Ah ben enfin ! Où tu étais ?

- Le miroir était au fond de ma valise, grommela Sirius, je t'ai entendu crier.

Il avait les traits tirés et les vestiges d'une expression de colère sur le visage, mais maintenant qu'il pouvait voir son ami, il se détendait peu à peu.

- Je viens d'avoir ta lettre, dit James. Je voulais savoir comment ça allait.

Sirius poussa un soupir en rejetant la tête en arrière puis eut un ricanement.

- Je vais pas trop mal… En fait, à bien y réfléchir, c'est la première fois que je tiens tête à ma mère de la sorte…

Un sourire moqueur et satisfait s'était installé sur ses lèvres.

- Mais que s'est-il passé ? s'inquiéta James.

- Tu te faisais du souci pour moi, Cornedrue ? demanda Sirius avec un sourire en coin.

- Pff ! Même pas ! J'avais pas sommeil et je savais pas quoi faire, tout simplement, assura-t-il en prenant un air fier.

Il y eut un flottement dans l'air puis ils rigolèrent tous les deux.

- T'en fais pas, va ! le rassura Sirius. J'étais vraiment sur les nerfs lorsque j'ai écris cette lettre… Faut-il vraiment que tu sois mon ami pour que je te l'aie envoyée ! ajouta-t-il en prenant un air dramatique.

- Alors là, t'es complètement fichu Patmol, parce qu'avec moi à tes côtés, t'as pas fini d'en voir !

- J'ai signé en connaissance de cause, et puis crois-moi, c'est toi qui a le plus à craindre.

- Aïe ! Va falloir que je cherche un moyen de résilier les contrats, moi.

Ils rigolèrent de nouveau et James fut heureux de voir que l'expression de Sirius était redevenue totalement détendue. C'est qu'il avait vraiment eu peur un moment ! Il se sentait très proche de Sirius, il était comme un frère pour lui, et s'il pouvait réellement le devenir, cela ne le dérangerait certainement pas. Parfois, il avait envie de dire à son ami de tout laisser tomber, de s'échapper de sa famille, mais il connaissait bien Sirius : Si l'idée ne le rebuterait certainement pas, il ne supporterait pas que quelqu'un la lui ait suggéré – dut-ce être James – et serait bien capable de se rétracter. Sirius avait horreur qu'on lui dise ce qu'il devait faire.

- Tu as eu des nouvelles de Lunard et Queudver ? demanda Sirius.

- Lunard passe ses vacances tranquillement en famille. Apparemment, ils sont encore avec les Weasley cette année.

- Plutôt ironique, c'est moi qui suis de leur famille et c'est Remus qui passe les fêtes avec eux, plaisanta Sirius.

- Te plains pas, ils ont un gamin de deux ans et Mme Weasley est enceinte. Il doit constamment faire attention à ne pas trop faire de bruit ou autre.

- On voit bien que c'est Remus, moi j'aurai pas supporté, grimaça son ami. J'aime pas vraiment les marmots…

- Oui, je sais, rigola James. Quant à Queudver, je n'ai pas encore eu de nouvelles. Il est certainement en train de profiter des fêtes avec sa mère. Sinon, tu devineras jamais ! J'ai…

Il se tut brusquement, jugeant que ce n'était pas une bonne idée de lui raconter sa soirée de cette manière. N'importe qui de la famille de Sirius aurait pu l'entendre. Ce dernier le regardait d'ailleurs avec perplexité.

- Non, laisse tomber, je te raconterai tout ça à la rentrée, ça vaudra mieux.

Son ami hocha la tête, lui signifiant qu'il avait compris.

- En tout cas…

- James ? A qui tu parles ?

Le garçon eut un sursaut si violent qu'il en lâcha le miroir, mais sa mère eut heureusement des réflexes assez rapides pour le rattraper avant qu'il ne se brise au sol.

- Tu aurait pu frapper, lui reprocha son fils, qui ne l'avait pas entendu entrer.

- Je voulais juste voir si tu dormais. Ah ! Vous avez enfin compris comment fonctionnaient les miroirs ? demanda-t-elle avec un sourire en rendant le révéliroir à son fils.

En même temps, elle se plaça derrière lui et prononça à son tour le nom de Sirius. Il la regarda avec étonnement.

- Si je veux le voir aussi, il faut que je l'appelle, expliqua-t-elle. Bonsoir Sirius, comment vas-tu ?

- Bonsoir madame Potter. Je crois que je n'ai pas eu le temps de mieux vous remercier pour les miroirs depuis qu'on connaît leur utilité, lui sourit Sirius.

- Enfin un garçon poli sur cette terre ! s'exclama la femme. Ça change, dîtes-moi !

- Hey ! protesta James. Je suis poli moi aussi.

- James m'a dit que tu étais rentré chez toi, ajouta plus sérieusement sa mère sans lui répondre.

- Oui… Je suis chez mes parents en ce moment.

Sirius s'était un peu rembruni et Mme Potter hocha la tête.

- Si tu as les moyens d'éviter d'y aller pour les vacances de Pâques, notre porte t'est ouverte.

- Vraiment ? demandèrent en même temps James et Sirius, les yeux grands ouverts.

- Bien sûr, sinon je ne le dirai pas, rigola la femme. Tu seras toujours le bienvenu chez nous Sirius, en quelque circonstance que ce soit et quelle que soit la durée, d'accord ? Je vous laisse, ne vous couchez pas trop tard surtout. Heureuse de t'avoir revu Sirius.

Après son départ, Sirius et James se regardèrent un moment avec incrédulité avant que James fasse un immense sourire.

- Et tu as intérêt à prendre ça au pied de la lettre ! lança-t-il joyeusement.

Sirius ne put que hocher la tête, stupéfait. Ils restèrent encore parler pendant une bonne heure avant de se souhaiter bonne nuit. Il sembla un moment à James que Sirius voulait le remercier, mais il le coupa en lui souhaitant « de beaux rêves à toi aussi ! » et son ami s'était contenté de rire avant qu'ils n'arrêtent la communication.

James avait le cœur léger en se glissant dans ses draps cette nuit-là, parce que Sirius allait mieux et qu'il ne semblait rien lui être arrivé de trop grave. Il lui faisait confiance pour se sortir de toutes les situations après tout et, en cas de besoin, il était là. C'est un sourire aux lèvres qu'il s'endormit, rêvant déjà des futures escapades qui les attendaient à Poudlard à la rentrée.

o

Dans le monde de la magie, les manoirs ancestraux sont monnaie courante. Le plus souvent invisibles aux yeux des Moldus, leurs propriétaires peuvent décider de les rendre introuvables aux autres sorciers également.

Ce manoir-ci tenait plus d'un château de l'époque médiévale, avec ses grosses pierres, ses fenêtres sans vitre et son solide mobilier. Les personnes s'y trouvant ne semblaient cependant guère se préoccuper d'arranger son confort, d'autres affaires, bien plus importantes, leur occupant l'esprit.

Une réunion tirait justement sur sa fin dans l'une des plus grandes salles. Ils étaient une dizaine à faire face de manière respectueuse à l'homme assis sur un siège de pierre, tel un roi sur son trône. Le visage du sorcier était caché par une grande capuche, à l'instar de ses fidèles, mais sa puissance était palpable dans le moindre recoin de la pièce.

- Ce problème sera donc bientôt réglé, termina un des partisans venu faire son rapport.

- Vous avez fait du bon travail. Vous serez récompensé lorsque tout sera terminé, déclara-t-il d'une voix pourtant glaciale.

- Merci Seigneur, répondit l'homme en s'inclinant avant d'aller rejoindre les rangs.

- Rookwood, appela Voldemort. Qu'en est-il de ton côté ? Les procédures ont-elles avancé ?

- Toutes les formalités seront bientôt terminée, Seigneur, répondit un autre Mangemort en sortant des rangs. D'ici peu, Edouard Evans sera officiellement devenu un ambassadeur.

- Mmmh…

Un silence pesant s'abattit sur la salle comme le mage noir réfléchissait.

- Dans ce cas, tout est parfait, dit-il lentement, une pointe de satisfaction dans la voix.

Il tourna la tête vers la droite de son trône, où une personne se tenait dans l'ombre. Elle se contenta d'acquiescer et Voldemort se leva.

- Repartez à vos activités, je n'aurai plus besoin de vous avant le début de notre opération. D'ici là, quoi qu'il arrive, je ne veux voir aucun d'entre vous en ces lieux. Vous êtes libres de vous amuser si cela vous tente…

Il marqua une pause et les Mangemorts se raidirent lorsqu'il les regarda un à un.

- Mais si jamais j'apprends que l'un d'entre vous est allé s'amuser du côté d'Ely… siffla-t-il, laissant sa menace en suspens. Ne vous avisez pas d'oublier que nul d'entre vous ne doit s'en prendre aux Evans.

Il les congédia d'un geste de la main et tous transplanèrent instantanément, laissant leur maître à ses projets.

(à suivre…)

! Attention ! La partie "rude" était, bien entendu, celle relative à l'enfant de Bellatrix (et celui de Nocera). Il ne s'agit en rien ici d'une contestation contre l'IVG ! Je voulais trouver quelque chose de vraiment choquant pour mesurer l'ampleur de la folie et de la cruauté des deux femmes, mais elles se débarrassent ici de leurs bébés vers le 6ème-7ème mois de grossesse, c'est-à-dire peu de temps avant l'accouchement, qui plus est pour une raison condamnable (le sexe de leur enfant) et non une qui pourrait se justifier (maladie mortelle ou à fort handicap, soucis financiers ou autres). Je tenais à apporter cette précision parce que je sais que ce sujet peut-être sensible pour certaines personnes. Pourquoi, dans ce cas, conserver cette scène ? Pour la simple raison que si on part du principe qu'il faut éviter les sujets sensibles, alors on ne pourrait plus rien écrire ou dire. Ce passage est à prendre totalement hors contexte de l'IVG (je n'ai d'ailleurs moi-même fait le rapprochement qu'au moment de l'écrire.) ! Attention !

oOo

Petit aparté (dont tout le monde se fiche, m'enfin tant pis) : C'est dingue ce qu'une simple remarque qu'on fait lancer à un perso demande comme boulot derrière. Par ex., lorsque Sirius fait cette réplique à Bella : « Celui qui a le charme inné ne saurait être envoûté par celui d'une personne qui n'en a eu que l'acquis », j'ai soudain eu un gros doute sur le fait que Procyon puisse être l'aîné de sa famille (J'avoue ne pas y avoir réfléchi avant) compte tenu des qqs indices d'âge que j'ai parsemé de ci de là. Mais finalement, je suis parvenue à un arbre généalogique convenable lol. Ce qui nous donne : Procyon Black(1935) et Nocera Doissan (1940), parents de Sirius (1960) et Regulus (1963)Achernar Black (1936) et Elladora Nott(1937), parents de Bellatrix (1953), Andromeda (1954) et Narcissa (1957)Alphar Doissan (1938) et Gomeisa Black (1938), mariés de 1959 à 1961, année de mort de Gomeisa, sans enfant. (purement inventé, sauf pour Sirius, l'année de sa naissance ayant été donnée par JKR le reste concorde avec les indices temporels que j'ai laissé dans les précédentes années (encore heureux, me direz-vous lol))

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Bonus sur le dernier chapitre (p'tit délire… ce qu'on ferait pas pour les amies ! -) )

ATTENTION !Spoiler du Miroir de Parenze, et donc des années à venir pour les Maraudeurs, vous êtes prévenus.

Ce bonus est entièrement dédié à Aud et LN, qui détestent cordialement Océane (la pauvre…) C'est un délire total (et court) sur ce qui aurait pu se passer au moment du baiser si LN ou Aud avaient été aux commandes -P (et donc purement OOC pour les personnages qui interviennent)

Océane plongea son regard dans celui de Remus, se perdant dans l'or entêtant de ses yeux. Lentement, leurs lèvres se rapprochèrent et elle ferma doucement les yeux. Il ne restait guère plus qu'un centimètre lorsqu'un léger craquement se fit entendre, figeant le garçon. Elle rouvrit complètement les yeux et papillonna des paupières, incrédule. Remus ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais un bruit assourdissant se répercuta soudain dans l'immensité du parc et la jeune fille disparut de son champ de vision.

La glace venait de se fendre en un rond presque parfait autour de la Gryffondor et son corps avait été aspiré dans les tourbillons noirs de l'eau glacée. Sortant subitement de sa stupeur, Remus se précipita au bord du trou comme la jeune fille réapparaissait à la surface en crachotant l'eau du lac, la peau commençant déjà à devenir bleue.

- Océane ! Attrape ma main !

Mais elle semblait bien incapable du moindre mouvement et était trop loin de lui pour qu'il l'attrape. Un mouvement de vague la ramena cependant assez près pour qu'il l'agrippe et commence à la remonter. Il l'avait presque entièrement ramenée sur la glace lorsqu'il sentit une résistance. Le regard horrifié que la jeune fille lança à ses pieds lui fit redouter le pire et ses craintes furent vite confirmées lorsqu'il vit que les mollets d'Océane étaient fermement retenus par le tentacule du calmar.

- N… non… grelotta Océane d'une voix où transperçait une grande terreur. P… p… pas enc… encore l… lui… R…. r-r-remus, aid…

Elle ne put dire plus car le calmar l'attira à ce moment-là vers le fond et elle disparut à nouveau sous l'eau sans que Remus puisse la retenir. Paniqué, il sortit sa baguette pour appeler de l'aide lorsqu'il entendit un bruit derrière lui. Il fut stupéfait de découvrir Tara, par ailleurs vêtue d'une robe d'été légère malgré le froid.

- Tara ! Océane, elle… il faut…

- Je crois que c'est trop tard, dit-elle d'une voix attristée en se rapprochant de lui jusqu'à pouvoir poser sa main sur sa joue, gardant son autre main derrière son dos.

- P… Pardon ?

Remus était stupéfait par les paroles de Tara. Ils ne pouvaient pas laisser Océane mourir tout de même !

- Ne t'inquiète pas, le peuple de l'eau va se charger d'elle… et moi je vais me charger de toi, ajouta-t-elle avec un sourire.

Le garçon fut soulagé en se rappelant qu'effectivement, le peuple de l'eau avait la charge de la sécurité des élèves dans le lac, mais il ouvrit de grands yeux à la fin de la phrase de sa camarade.

- Que veux-tu dire ?

- Tu ne vois pas ? Tu ne vois pas que je suis différente ?

Remus l'observa plus attentivement et réalisa qu'elle avait raison. Elle avait perdu toute trace de cette moue enfantine persistante qu'il trouvait si agaçante ou de ce sourire niais qui la caractérisait. Elle était différente, plus mature… et plus belle.

Il ne réalisa que lorsqu'elle déposa ses lèvres sur les siennes qu'elle s'était rapprochée de lui. Sur le coup surpris, il finit par répondre au baiser, oubliant soudain tout le reste.

- Donne moi une chance Remus, souffla Tara à son oreille avant de descendre embrasser son cou.

Une chaleur qu'il n'avait jamais connue embrasa le corps du garçon et il enlaça la jeune fille avec force, reprenant sa bouche avec passion et se perdant dans ce nouveau baiser. Tara sourit contre ses lèvres et passa ses bras autour du cou de Remus, heureuse de l'avoir enfin tout à elle. Avant d'enlacer sa nuque, elle eut cependant la présence d'esprit de balancer au loin la scie couverte de copeaux de glace qu'elle tenait dans sa main.

Fin :-D

Nan j'ai pas honte ! C'est pour faire plaisir à LN et Aud qui vont, à mon avis très humble, adorer -)

oOo

RAR : (J'y viens ! pas de panique ! -) )

Alix : Salut la miss ! Je ne pouvais quand même pas laisser passer ta review sur mes OS, alors je l'ai gardée bien au chaud pour pouvoir y répondre -) J'avais le sourire aux lèvres et le rouge au joue en la lisant. Je ne sais pas trop si je la mérite (je manque cruellement de confiance en moi quand il s'agit de m'autocritiquer sur mes récits lol), mais ça m'a fait extrêmement plaisir de lire tout ce que tu m'as écrit. Ça m'a rendue toute chose de penser que je pouvais donner autant d'émotion à quelqu'un via mes récits, vu que c'est (je pense) ce que recherche tout auteur. Et puis surtout, il y a ce que tu me dis sur "profite de le vie", c'est un credo qui me tient effectivement à cœur, et j'ai envie de dire aux gens : « On s'en fout des coups durs, ils passeront et la vie continuera, à nous de la rendre plus belle ». Alors si tu as envie de sourire à la vie en me lisant, c'est que j'ai atteint mon objectif le plus important avec au moins une personne et, ma foi, une personne, c'est beaucoup et tout à la fois -) En tous cas, je ne risque pas d'oublier mes premiers fans, pas de soucis là-dessus ! :-)

Ilys : Kikou ! Erf ! ouais, je sais, je suis impardonnable de pas avoir fait les RAR la dernière fois, mais j'espère bien un jour pouvoir racheter cette faute indigne qui ne saurait… PAF ! Pardon, c'est mon moi impatient qui vient de remettre à sa place mon moi version Otis d'Astérix et Cléopâtre lol. Alors ta review ! eeet… FEINTE ! héhé ! en fait, j'vais commencer par celle que tu m'as laissée sur le MdP (J't'ai bien feinté hein ? Hein dis ? Hein ? Comment ça c'est mon moi chiant qui est là ? D'où tu sors cette idée ? O.o) Alors déjà, pas bien, méchante Ilys ! Elle a lu le MdP alors qu'elle aurait dû réviser son meeeeeeeeeeeerveilleux droit. Pour la peine, t'auras pas de bonbons, non mais oh ! Vraiment ? J'y arrive pour les scènes de bataille ? °sautille sur place, toute contente° Si c'est toi qui le dis, je vais pas te contredire -) (Et toutes mes félicitations pour ta review normale, tu m'as épatée :-P)

Bon ! Ta review sur le précédent chapitre, donc (venons-y enfin !) Overdose de droit ? ERK ! Oskour ! Moi, encore, la psycho, ça va (normal, je peux appliquer les principes sur moi pour mieux retenir les pathologies mdrrrr !), mais je suis de tout cœur avec toi, topine de révision. GOMENASAAAAAAAAAAAAAI ! (Moi ? Avoir vu Fruit Basket ? C koi ça ? J'connais pô moi, jamais entendu ! Et puis qu'est-ce qu'on ferait de fruits dans une partie de basket ?! franchement !) Je crois que je suis atteinte de ce qu'on appelle communément une "lupinite aiguë" (me demande pas qui a inventé ce mot, je l'ai vu sur je ne sais plus quel forum lol), à savoir : J'suis accroc à Remus ! C'est un scandale, je sais, mais j'ai beau tout faire pour l'écarter un tant soit peu, il finit toujours par revenir. (Rqe, j'ai trouvé le truc avec ce chapitre, j'en parle tout simplement pas, ou alors juste cité -) ) Il devrait te plaire puisque y'a plein de Sirius (j'espère, paske c un peu pour toi que j'ai essayé de parler un max de lui ici. Si si, pour toi, j'te jure :-P) MDR ! "Lutin bouteille d'huile", j'y avais pas pensé, en plus, Tara doit lui passer la main sur les cheveux… Eurk ! :-S (méchante Eno !) Hihihi ! Fitevil ! Moi j'l'adore cette bonne femme, je m'éclate bien avec elle et Carvi. Vous verrez bien mes p'ti lecteurs à moi -P Bon ? T'en penses quoi sinon ? D'accord, Sirius a été un ch'ti peu choqué, mais il n'a pas eu trop de mal dans ce chapitre, n'est-ce pas ? Et pis en plus, il est fort le petit. (En fait, tu devrais être contente que je m'attarde plus sur Remus que sur Sirius car, si tu regardes bien, j'ai tendance à lui faire subir mille et un tourments à mon louloup préféré… Il arrête pas d'essayer de s'échapper en catimini, va savoir pourquoi !) Et oui ! Plus que deux chapitres… Hem… p-ê trois, je ne sais pas trop encore, ça va dépendre. Je veux essayer d'avoir fini avant d'aller en exam (je pars le 26, je l'ai déjà dit, nan ?), de manière à bien vous faire mariner avant la quatrième année (et le p'tit – pas si petit que ça – éclat qu'il va y avoir pour cette fin de session 73-74 lol). Attention, roulements de tambour… ET BIEN SI ! Ta review est claire, rapide et concise ! °tonnerre d'applaudissements et musique qui accompagne généralement les vainqueurs d'une loterie° Ce qui est moins sûr pour la RAR… M'enfin, on peut pas tout avoir lol. Allez ! J'va retourner courageusement et fièrement à mes révisions en me demandant comment je fais pour encore tenir mes délais de chapitres alors que je révise plutôt pas mal (Y'a des fois, comme ça…) Bizoux !

Milady2 : LOL ! Prends ton temps Milady, c'est pas la course aux chapitres -) Et pis tant qu'à faire, autant que tu t'en gardes pour la période où je vais partir en exams lol.

Audery : loooooooooooooool ! Je rappelle que toute la faute revient à Lola ! Bon, un p'ti peu moi aussi, je reconnais, mais je me rattrape avec le petit bonus, non ? Juste pour toi et LN, pour vous remettre de tout cela -) Par contre (même si Lola, c'est sa faute, ne l'oublions pas) je protégerai ma femme chérie contre vents et marées ! (contre toi, ça dépend de comment je vais te juger quand vous viendrez… lol) J'aurai bien voulu laissé Severus en lutin mais, pour une raison complètement obscure, il a voulu m'avada kedavrer quand je lui ai proposé (assez amusant de voir un petit lutin avec une aussi longue baguette, m'enfin). Tu sais quoi ? Moi aussi j'aime beaucoup Fitevil :-P Fitevil et pis aussi un peu Carvi, pour le "jeu" que je fais entre eux et dont vous n'aller pas tarder à avoir la solution (oui, enfin, ça, c'est moi qui le dis lol) Je te JURE que j'ai fouillé partout, retourné les tiroirs, lancé des accio en tous sens, impossible de mettre la main sur ton invitation à la fiesta des Black ! Bon, en contrepartie, tu y assistes par témoignage écrit, c'est quand même mieux que rien, non ? L'accouchement… héhé ! Comme je suppose que tu lis la review avant de lire le chapitre, je ne ferai aucun commentaire, mais il n'y aura pas de sang à cette soirée (à d'autres par contre… lol). Je révisionne Mangemort à moi, je révisionne -) mais surtout… J-27 !

Lola : Oui, en fait il a une longueur moyenne (pour mes chapitres bien sûr), je pensais pas lol. Bronzer, ça fait aussi du bien à mon bronzage (j'aime tjs autant ma logique…), mais en ce moment le soleil joue à cache-cache avec les nuages… BOUHWAAAAAAAAAAAA ! T.T C'est pô juste… Tout à fait d'ak avec toi pour Mumus choupinou, il a besoin de bonheur ! Surtout quand on sait qu'il n'a pas fini d'en voir des vertes et des pas mûres… Hem ! Bref ! Bien sûr que je vais t'aider mamour ! Qu'elle y vienne Aud ! Qu'elle y vienne ! snif ! snif ! Oh ! et tu sais koi ? J'ai vaincu l'anglaaaaaaaaaaaaaaaais ! Ouais, bon, j'vais m'ramasser une sale note, mais l'essentiel, c'est que je l'ai fini, nan ? -) Gros poutoux !

AndromedaLN : Et pis d'abord j'lui fais ce que je veux à Remus ! Même lui faire subir les pires obscénités et les derniers outrages si je veux ! … °Eno est en train de baver, veuillez patienter° Hem ! Je disais ? Ah oui ! Bon, c'est cool, d'ici pas longtemps, j'vais réussir à te faire culpabiliser °barre sur son carnet une chose de faîte° Merci pour le chapitre, je fais de mon mieux, tu le sais… °est interrompue par un cri inhumain qui lui souffle les cheveux en arrière° Késse ? Où k'ça ? Quel est ce silence soudain autour de moi ? hmm ? Ah ! Sirius ! euh… ben ce sont ses parents, tu vois ? J'essaie bien de faire en sorte qu'ils le laissent tranquille mais au fond, ils semblent plus attacher qu'ils ne veulent le laisser entendre, et donc voilà quoi… Et pis tu sais bien que ton Sirius se laissera jamais faire -) C'est bien ma grande, tu as pensé à la blague, parce que sinon… °on voit subrepticement une tronçonneuse cachée derrière Eno° Et ouiiii ! Nos envoyés spéciaux vous l'ont rapporté en exclu dès qu'ils ont eu le scoop ! Severus Rogue a un cœur ! « Ah là là mesdames messieurs, que d'émotions aujourd'hui ! Qu'en pensez-vous Jean-Michel ? » « Tout à fait Thierry ! Un événement à la hauteur de toutes nos attentes ! » (pardon pour le délire, c'est les effets des révisions -)) Ben t'as vu ce que ça donne quand deux lectrices mécontentes râlent sur un perso ? T'as vu ce que j'ai fait à Océane ? P-ê pas encore si tu n'as pas encore lu… Bon, alors je te laisse découvrir (toute la subtilité est dans la chute, comme je disais à Lola lol) Euh… J'avoue que c'est hyper évident pour Fitevil, mais… comment dire ? Tu sais, j'ai déjà fait plein de secrets sur le MdP, alors j'avais pas trop envie de me fouler ici… (a la vague impression qu'un regard suspicieux et ironique est posé sur elle). Enfin, dans un ou deux chapitres (en fait, ça va dépendre de ce que je trouve à écrire lol) tu verras bien -) Pour ton information, sinon, y'a pas grand monde qui te suis pour Carvi, beaucoup n'aiment pas Fitevil… P-ê bien à raison d'ailleurs… :-P En ce qui concerne la vision de Tara par rapport à Remus, la réponse est : naaaaaaaaan ! D'abord parce que même si elle a un grand pouvoir, elle ne peut pas tout voir, ensuite parce qu'elle ne peut pas savoir qu'elle va avoir un enfant avec lui en raison du 8ème volet (encore et tjs lui, Alix va encore râler parce que j'en parle encore loool) MDR ! Il est mignon James, pour le moment. Tranquille, adorable, modeste… si si, il l'est pour le moment -P Ah ! pour les baguettes, je m'étais trompée en te répondant. Oui, ils vont savoir, je le dis dans le MdP, ils l'apprennent en 6ème ou 7ème année, mais ils ignorent ce que cela signifie ! Moi ça me dérange pas les longues reviews, tu sais ? Fais en autant que tu veux lol Biz biz ! Et je m'accroche pour les réviz !

Mimichang : Je voudrais bien écrire plus souvent les sorties Océane-Remus mais tu vois, je tiens un tant soit peu à la vie, quand même, et je pense que Aud et LN voudraient y attenter si je faisais ça lol. Nan, et pis je préfère donner quelques scènes comme ça pour éviter de trop tomber dans la romance (pour le moment, parce que sur les dernières années d'étude, là, ça va y aller :-S lol) En effet, Tara ressemble plus à elle-même lorsqu'elle est seule avec Severus, surtout pour lui montrer qu'il peut en faire autant, en fait. J'aime bien leurs relations, moi aussi, surtout que Severus est pas facile d'approche -) Carvi n'a pas vraiment eu peur surtout parce qu'il était quelque peu préparé à l'éventualité que cela arrive (c'est pour ça qu'il ne quitte pas Remus des yeux lorsqu'il se concentre), et pis sur le coup, il n'a pas vraiment eu le temps de réfléchir, après, il y a le contre coup, tout de même… mais bon, peut-être que… -)

Darriussette : (2r, 2s, 2t, c'est bon, tout y est -P) Severus, Tara et Remus sont ceux que je prends le plus de plaisir à faire évoluer ! Sûrement parce qu'ils vont dans le bon sens alors que James et Sirius vont devoir devenir pour les besoins du script des crétins intégraux :-S C'est d'ailleurs pour ça aussi que j'apprécie la relation Sirius-James, z'ont beau être crétin, une amitié comme la leur, c'est bôôôô ! :-) Héhé ! Oui, Fitevil représente sûrement un risque… Mais ne nous inquiétons pas trop, Carvi veille ! RDV au dernier chapitre de cette année pour voir ce que cela va donner (soit le prochain ou dans 2 chapitres, en fait, je sais pas encore) La voili la suite -)

: Hello ! Dsl pour les dernières RAR, lol, c'est fou comme on peut facilement se laisser déborder en cette période. J'étais pas trop sûre pour la scène Severus-Tara (tu me diras, le jour où je serai confiante pour un chapitre, les poules auront besoin d'aller chez le dentiste) mais apparemment, c'est bien passé, youpi ! (et après relecture, je me rends compte que ça passe pas trop mal, en effet -) ) Dou-ce-ment ! Si y'en a une ici qui doit avoir un p'tit ami comme Remus, c'est moi d'abord ! Pourquoi ? Paske j'ai envie d'être égoaste, là, maintenant, tout de suite lol. Pour Carvi, nan, je ne l'avais pas dit qu'il était remplaçant, c'est la première fois que je l'explique. Mais ne t'inquiète pas, il n'est pas encore parti, n'est-ce pas ? (…) (Pourquoi met-elle cela ? (…) te demandes-tu très certainement… Réponse : … looooooool) (CC est complètement paumée et se demande si Eno n'aurait pas perdu la dernière case qui lui restait, ce qui est par ailleurs très certainement le cas). Il y a bien une histoire de morsure sur la fin, mais c'est encore Remus qui se mord lui-même. Carvi n'est pas infecté, je peux te l'assurer -) Aïe ! Tu t'es accrochée à Océane ? Mauvais moment là… M'enfin, "ainsi va la vie qui va" :-D

Diony : Quand même ! j'allais pas laisser passer ta review, ça se fait pas -) Salut à toi ! ça fait plaisir de te revoir :-P En plus ça fait un moment ! et moi je suis impardonnable, j'ai toujours pas été lire la fin de ta fic depuis le temps ! (j'mérite la questionnette…) Je pense aussi que le truc, c'est que je mets mes chapitres à des heures pas possibles, ce qui explique qu'on les lise à des heures pas possibles lol, va falloir que je m'améliore… ben une journée type de Tara Milten ne diffère pas vraiment de celle des autres élèves (sauf qu'elle saute dans tous les sens et qu'elle interpelle tout le monde… ça me rappelle vaguement quelqu'un… Bizarre, Sand me regarde en coin…'fin bref !) des visions, elle en a pas tous les jours à propos de tout et n'importe quoi, si elle voyait tout, elle pourrait plus vivre la pauvre :-S Je me vois dans le regret de rejeter ta proposition de sauvetage pour Severus, ça le rendrait grognon qu'une fille de Moldus vienne l'aider, je pense lol. (serait capable de m'attenter un procès cet ingrat) J'ai déjà fait des fleurs à certaines amis par rapport à Sirius et Peter (oui oui, tu lis bien, y'a des folles partout, que veux-tu ? -) ) alors y'a p-ê moyen pour Severus… Mais faut que tu saches que toute relation avec lui, si tu t'appelles pas Tara Milten, c'est le fiasco assuré au final, je te mets en garde lol. Bizouuuuuuuuuuus ! et la suite viendra tjs ! (j'espère… :-S)