Vous connaissez les initiales PSO ? Ça signifie "Particulièrement Soûlant et Oppressant" (Quelqu'un en étude de psycho vous prétendra qu'on peut aussi trouver la signification "Psychologie Sociale des Organisations", faut pas écouter dans ce cas -P) BREF ! J'adore la psycho et tout et tout mais CA ! J'ai des envies de meurtres qd je vois la montagne de théories (qui ne sont par ailleurs quasiment jamais appliquées… bande de crétins…) Voilà, p'tit coup de gueule d'une révisionneuse en puissance à une semaine et qqs jours des exams. Dsl de vous en avoir ainsi fait partager les frais lol.

Le chapitre : Voilou ! Il est arrivé ! Yeeha ! LN, tu vas râler pour Carvi -) Je vous laisse découvrir ce chapitre. Pas vraiment de révélations, mais qqs interrogations qd même lol. Ah oui ! Je prédis que LN et Aud vont au moins adorer un truc :-P

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Chapitre 12 : L'ange déchu

- A droite ! Prend à droite !

Dans un dérapage plus ou moins contrôlé, James s'engagea dans le couloir de droite, suivi de près par ses trois amis. Tous les quatre avaient le sourire aux lèvres et tentaient de ne pas éclater de rire – ce qui n'aurait pas arrangé leur fuite.

- Espèce de petits vauriens ! rugit la voix haineuse de Rusard derrière eux. Rendez sa forme à ma chatte !

A cette remarque, ce fut plus fort qu'eux, James et Sirius explosèrent de rire, ralentissant par la même leur course. Heureusement, Remus était parvenu à conserver un semblant de sérieux et les poussa pour les faire aller plus vite.

- Le passage de l'armure ? demanda Peter d'une voix haletante.

- Il ne doit pas le connaître, confirma Remus.

Ils accélérèrent encore avant d'arriver dans un couloir où se dressait une multitude d'armures en vis-à-vis, leurs hallebardes dressées vers le plafond se touchant par leur pointe.

- Garde à vous, chevalier ! lança avec conviction Remus lorsqu'ils furent arrivés devant la quatrième armure sur leur gauche.

La sentinelle ramena aussitôt sa hallebarde contre elle et un passage s'ouvrit dans le mur auquel elle tournait le dos. Les garçons se faufilèrent rapidement à l'intérieur, laissant le mur se refermer derrière eux, l'armure reprenant sa posture d'origine. Ils n'attendirent pas d'entendre passer le concierge pour emprunter l'étroit boyau qui les mena, après plusieurs minutes de marche, jusqu'à un autre couloir, de l'autre côté du château.

- Dommage que cette teigne ne puisse garder cette apparence pour toujours, soupira Peter comme ils se dirigeaient tranquillement vers la Grande Salle.

- On pourrait profiter qu'elle soit ainsi pour faire un bon feu dans la cheminée de la tour, dit Sirius avec un sourire psychopathe, recevant en réponse une claque à l'arrière de la tête de la part de Remus.

- Raconte pas ce genre de truc, idiot, sourit son ami.

- N'empêche que si tu n'étais pas là, on le ferait sûrement, remarqua James, l'air rêveur.

- Je suis le défenseur des pauvres petites bêtes sans défense, répondit Remus d'un air solennel.

- Miss Teigne ? Une petite bête sans défense ? fit semblant de s'étouffer Peter.

- Face à nous, explicita le châtain avec un sourire.

- Déjà plus crédible, rigola Sirius.

- Dîtes, vous ne croyez pas que Rusard nous a vu ? s'inquiéta soudain Peter.

- M'étonnerait, répondit James. Il nous a vu décamper mais on était déjà dans le couloir quand il nous a couru après, il n'a sûrement pas eu le temps de voir plus que tes talons.

- Même s'il doit se douter que c'est nous, remarqua Remus avec un clin d'œil.

- "Innocents tant qu'on n'a pas prouvé leur culpabilité", comme dirait Dumbledore, déclara James en imitant le vieux mage.

- Voilà qui ne satisfera certainement pas notre cher Rusard, soupira dramatiquement Remus.

La conversation dévia ensuite sur divers sujets jusqu'à ce qu'ils arrivent en vue de la Grande Salle et que James se tourne vers Remus.

- Au fait, t'as parlé à Runaway ?

Son ami parut un peu mal à l'aise et secoua la tête.

- Pas encore, murmura-t-il.

- Et t'attends quoi ? s'étonna Sirius. Plus vite tu l'auras laissée, plus vite tu pourras en trouver une autre.

- Ce n'est pas pour ça que je le fais ! s'exclama Remus en lui adressant un regard noir.

- Justement, pourquoi tu veux la quitter ? demanda soudain Peter. Ça a l'air d'aller bien entre vous pourtant.

- Ce… C'est personnel, marmonna le garçon en évitant leurs regards.

Il aurait préféré qu'aucun de ses amis ne sache qu'il avait l'intention de quitter Océane, mais il avait eu l'air si morose durant le trajet en train qui les ramenait à Poudlard et la première semaine suivant les vacances de Noël que les trois autres ne l'avaient pas lâché jusqu'à ce qu'il crache le morceau.

Remus avait réfléchi durant toutes les vacances et il se posait encore quelques questions, mais sa décision était prise : il ne pouvait continuer à sortir avec Océane. L'incident avec la méthode de Wolfang Weruish n'avait fait que le conforter dans cette idée. Au départ, il n'avait pas l'intention de la quitter, il s'était même dit qu'il pourrait lui parler de sa lycanthropie, mais après qu'il ait essayé de s'en prendre au professeur Carvi… Il se faisait moins de soucis pour James et Sirius, non qu'il les aimât moins qu'Océane mais ils étaient si doués en magie qu'ils n'auraient aucun mal à se défendre, quant à Peter, il restait souvent près d'eux. Océane était plus fragile, moins forte en magie. Elle semblait être le symbole de l'innocence et Remus en venait même à s'en vouloir d'avoir commencé à sortir avec elle. Elle ne méritait pas qu'il lui cache son secret. Remus n'avait certes pas l'intention de ne plus jamais sortir avec une fille, mais il prendrait garde, la prochaine fois, d'en choisir une qui soit plus puissante et au caractère plus marqué. Ce n'était même pas pour lui-même puisqu'il préférait les filles douces et gentilles, mais cela vaudrait mieux.

En entrant dans la Grande Salle, il vit la jeune fille se tourner vers lui comme Millea les désignait et lui adresser un grand sourire. Il y répondit tout en gémissant intérieurement. C'était bien beau d'avoir pris sa décision de la quitter, mais c'était autre chose que de le faire en la blessant le moins possible. Il répondit distraitement au baiser qu'elle déposa sur ses lèvres et s'assit en remuant ses sombres pensées, Océane le regarda un instant avec étonnement puis reprit sa conversation avec les autres filles.

Un bruit répétitif et ridicule, une sorte de couinement, se fit soudain entendre dans la Grande Salle et toutes les têtes se tournèrent vers le hall, les conversations s'atténuant. Entra alors un objet des plus risibles par la grande porte. Il s'agissait d'un jouet en bois en forme de chat, avec deux roues en spirale qui remplaçaient ses pattes. Sa tête se trouvait perchée sur une longue tige qui montait et descendait au rythme des couinements. Sur la tête, dessinées grossièrement, les pupilles des deux yeux n'étaient absolument pas symétriques et sur la ligne qui représentait la bouche, une langue pendait, comme si l'animal avait été fou. Le plus impressionnant dans ce sortilège était qu'on reconnaissait parfaitement miss Teigne malgré toutes ces modifications et des rires ainsi que des applaudissements et des sifflements ne tardèrent pas à s'élever des différentes tables.

Rusard, sûrement attiré par le bruit, arriva aussitôt et, avisant sa chatte, la récupéra rapidement avant de fusiller du regard l'assemblée et de repartir, ne faisant qu'augmenter le volume des rires. Les professeurs, par ailleurs, ne paraissaient pas vraiment motivés à arrêter cette hilarité.

- C'est vous qui avez fait ça, pas vrai ? demanda Millea, les yeux brillants à force de rire.

- Va savoir, répondit énigmatiquement James avant de repartir à rire avec tout le monde.

Remus tourna la tête vers la table des professeurs et remarqua que Dumbledore regardait dans leur direction. Il grimaça légèrement, certain qu'ils se feraient encore prendre pour ce coup-là, mais à sa grande surprise, Dumbledore se contenta de lui adresser un discret clin d'œil avant de recommencer à manger. Malgré le sourire qu'il arborait, un pli soucieux persistait sur le front du directeur et, en observant autour de lui tous ces gens qui riaient de bon cœur, le garçon comprit pourquoi aucune sanction ne serait donnée.

Dans ces rires et ces applaudissements partaient l'inquiétude et l'incertitude qu'avait amené la dernière attaque de Voldemort, qui avait détruit l'orphelinat Alan Truyst récemment construit, le premier orphelinat sorcier. Le personnel ainsi que la vingtaine d'enfants déjà installés n'avaient pas survécu, les Aurors étant arrivés rapidement mais malheureusement pas assez, et la terreur avait encore monté d'un cran dans l'esprit de la population sorcière. Poudlard avait besoin de rire, même si James et Sirius ne le réalisaient pas de cette manière, mais un regard vers Peter fit comprendre à Remus que lui aussi saisissait tout l'impact de ces farces tant qu'elles n'étaient pas uniquement dirigées contre les Serpentard.

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Le mois de janvier était passé comme une flèche et février semblait vouloir filer tout aussi vite. Cela n'était pas pour déplaire aux étudiants, l'hiver de cette année étant plus boueux qu'enneigé. Severus s'était trouvé une salle de classe vide pour faire tranquillement son devoir de potion. Il supportait de moins en moins de travailler dans la salle commune, sous les regards intrigants et narquois de ses condisciples. Pour beaucoup d'entre eux, il ne faisait aucun doute que leur allégeance au Seigneur des Ténèbres avait été prouvée, et le Serpentard se posait des questions alors que ses yeux fixaient le tableau noir face à lui.

Même s'il s'estimait heureux de la situation, il trouvait étrange que son père ne l'ait pas encore mené face à Voldemort. Il n'avait jamais fait un secret de ce qu'il attendait de son fils, or Evan Rosier, qui était de son année, était de toute évidence déjà passé devant le mage noir, alors pourquoi pas lui ? Non qu'il attende avec impatience ce moment – en fait Severus n'avait pas vraiment d'opinion à ce sujet – mais la logique aurait voulu que Iron Rogue le présente au plus vite à son maître. Quelque chose devait l'en empêcher, mais quoi ? Peut-être le Seigneur ne voulait-il pas dans ses rangs un sorcier dont la mère était une sang-mêlé… A moins qu'il attende simplement le prochain été pour le faire venir à lui.

A cette idée, le garçon ne put s'empêcher de penser à Tara. Tara n'avait pas le moindre préjugé vis-à-vis des Moldus, des Sang-de-Bourbe et des sang-mêlé – en fait Severus n'avait jamais connu de sang pur avec si peu de préjugés – mais elle l'aimait et, quel que soit son choix, rien ne changerait cela. Ce n'était pas un espoir de Severus, c'était tout simplement ce qu'elle lui avait dit durant les vacances de Noël.

Au souvenir de cette période, le Serpentard ne put empêcher un demi sourire d'apparaître sur ses lèvres. Ça avait été la période la plus étrange et en même temps la plus heureuse de sa vie. Très peu d'élèves étaient restés à Poudlard. La menace de Voldemort au-dehors n'était pas assez forte pour les cloîtrer au château et bien assez pour que les familles désirent être le plus souvent réunies. Quelques élèves dans chaque maison étaient restés, et quasiment aucun de l'année de Tara et Severus, et la Gryffondor avait tenu sa promesse : ils avaient passé ces vacances ensemble. Déjà qu'à l'origine, il ne pouvait faire trois pas sans la voir lui tomber dessus, là, elle ne le quittait tout simplement pas, mais contrairement à ce qu'avait cru Severus, cela ne l'avait pas agacé.

Il avait depuis longtemps appris à l'ignorer quand il était occupé et à l'écouter lorsqu'il n'avait rien d'autre à faire, la jeune fille ne s'offusquant absolument pas de cette attitude. Une sortie à Pré-au-Lard avait été organisée par le directeur à l'attention des élèves restants et, alors qu'en temps ordinaires Severus n'aimait pas spécialement s'y rendre, il avait été étonnamment facile à Tara de l'y entraîner. Elle lui avait fait faire le tour du village en saluant toutes les personnes qu'ils croisaient, tous paraissant la connaître. Cela ne surprit même pas son cousin, qui se doutait qu'elle agissait ici comme à Poudlard et avait donc dû rapidement faire connaissance avec les villageois dés la première sortie à Pré-au-Lard.

Mais ce dont il se souvenait le mieux, ce qui l'avait le plus marqué, c'était le jour de Noël. Severus n'avait aucunement l'intention d'offrir quoi que ce soit à Tara et ne l'avait d'ailleurs pas fait – de toute façon, on n'avait jamais fêté Noël chez les Rogue – mais il se doutait bien que sa folle de cousine allait lui en trouver un. Ce jour-là lui avait donné raison, mais pas comme il le pensait.

Tara avait débarqué dans la salle commune des Serpentard de bon matin – la première fois qu'elle l'avait fait, Severus avait été si surpris qu'il avait perdu son calme en lui demandant comment elle pouvait connaître le mot de passe, mais il n'avait jamais eu la réponse et la jeune fille était parvenue à le calmer sans faire beaucoup d'effort –, alors que les autres Serpentard dormaient encore, Severus ayant toujours été un lève-tôt. Se plantant devant lui, elle lui avait tendu un livret recouvert de cuir, son cadeau pour Noël, un livre sur les potions. Cadeau banal et pas très recherché, en fait. Même si le garçon se fichait d'en avoir ou non, il trouvait amusant que Tara ne se soit pas plus foulée que cela. Il allait en faire la réflexion lorsque, en ouvrant le carnet, il avait découvert une écriture entièrement manuscrite.

Son enthousiasme toujours aussi débordant, nonchalante comme toujours, Tara lui avait expliqué d'un air réjoui que ce livret était celui de sa mère, celui où elle consignait ses meilleures expériences, et qu'il était certainement en de meilleures mains avec lui qu'avec elle.

Si la fille semblait trouver cela totalement naturel, Severus, lui, était resté à la fixer un bon moment, pâlissant de plus en plus puis verdissant, avant de courir aux toilettes pour rendre le peu qu'il avait dans l'estomac. Il n'avait pas compris sa réaction et s'était traité avec rage de faible mais Tara, elle, n'en avait absolument pas été choquée, semblant même trouver cela normal. Elle l'avait forcé à aller ranger le carnet dans sa malle puis avait passé la journée avec lui, lui racontant les Noël qu'elle avait passé avec sa mère.

Severus s'était déjà posé des questions sur le bonheur que laissait voir le sourire de Tara et il ne parvenait pas à comprendre comment elle pouvait être aussi heureuse seulement six mois après la mort de sa mère, qu'elle avait pourtant de toute évidence aimé plus que n'importe qui. Le garçon lui avait posé la question, mais sa réponse, qu'elle vivait justement pour elle, lui avait paru complètement énigmatique, ne comprenant pas cette manière de penser.

Ils s'étaient encore rapprochés durant ces vacances, sans même qu'il le réalise, et il trouvait agaçant que tout cela échappe ainsi à son contrôle, bien qu'il ne fasse pas grand-chose pour y remédier, il fallait bien l'avouer.

- Pourquoi es-tu venu te terrer ici ? Ça fait une heure que je te cherche, déclara une voix traînante dans son dos.

En se tournant, il remarqua que Lucius Malefoy se tenait sur le pas de la porte, accompagné de Flavius Ronerrin. Le troisième année retint un frisson. Il n'aimait pas se retrouver seul face à ces deux-là. Autant lorsque Lucius était accompagné de Goyle ou de Flint, ils ne lui servaient que de sous-fifres, autant Ronerrin n'avait rien d'un homme de main.

- Vous vouliez me voir pour quoi ? demanda-t-il, malgré tout intrigué.

- Dis-moi Rogue, tu n'aimes pas les Sang-de-Bourbe, n'est-ce pas ?

- Je ne vois pas comment je pourrais, siffla le garçon, visiblement indigné.

- On sait pas beaucoup de choses sur toi, poursuivit Malefoy, mais j'aimerai te poser une question. Es-tu un confectionneur ?

Severus écarquilla les yeux à cette question. Certes, il était doué en potion et le sang qui coulait dans ses veines portait la marque de ce don, mais de là à supposer qu'il l'avait !

- Non, répondit-il sincèrement. Je suis juste doué en potion, mais je ne suis pas un confectionneur. Elroa Lawill était la seule d'Angleterre, ajouta-t-il.

- En effet, reconnut Ronerrin, mais malgré tout, ton don pour les potions est indéniable.

- J'ai commencé très jeune, répliqua Severus. Si je suis aussi doué, ce n'est pas grâce à un don, c'est parce que j'ai travaillé.

Il s'était redressé en disant cela pour montrer qu'il en était fier. Severus n'avait jamais été admiratif devant les sorciers qui se contentaient de leurs dons sans faire d'efforts pour parvenir à leurs fins, ils n'étaient pas méritant à son avis. Elroa Lawill avait su développer son don de confectionneuse et avait travaillé dur pour le mener à son apogée, c'était la raison pour laquelle il l'avait toujours respectée.

- Dans ce cas, continue à travailler, répondit narquoisement Malefoy. Viendra le jour où tout ton travail sera très utile.

- Pourquoi ne le serait-il pas maintenant ? demanda Severus avant qu'ils ne partent.

- Tu manques de pratique pour certaines autres matières, remarqua Ronerrin.

- Je suis l'un des meilleurs élèves de cette école, s'insurgea le garçon.

- Disons alors dans d'autres domaines, rectifia Malefoy d'un vague geste de la main. Mais ne t'inquiète pas, ton tour viendra. Il suffit d'être pat…

- Que faites-vous ici ?

- Mais rien professeur, nous discutions, répondit gracieusement Malefoy.

Le professeur Fitevil les regarda les uns après les autres de ses yeux perçants puis désigna le couloir.

- Je suppose donc que vous n'avez rien de mieux à faire ici, dit-elle, les invitant par la même à s'en aller.

- Nous partions professeur.

Ronerrin et Malefoy s'éloignèrent mais le premier se retourna soudain.

- Au fait professeur, avez-vous eu des nouvelles ?

- Ce n'est certes pas l'endroit pour en parler, monsieur Ronerrin, persifla Fitevil, l'air en colère. La prudence ne s'applique pas qu'aux autres.

- Veuillez pardonner mon audace, répondit Ronerrin sans pour autant dissimuler le sourire moqueur qu'il avait aux lèvres.

Ils disparurent dans les couloirs et Severus voulut prendre le même chemin qu'eux, il fut cependant arrêté par le bras de Fitevil.

- Il est des choses qu'il vaut mieux ne pas vouloir, monsieur Rogue. Si certains apprentissages ne peuvent se faire que par l'expérience, certaines expériences peuvent vous dispenser d'avoir jamais à apprendre quoi que ce soit.

Sans plus d'explication, elle disparut de l'autre côté, laissant derrière elle un Severus plutôt décontenancé par ses paroles.

Il avait toujours trouvé son professeur de Défense contre les forces du Mal étrange et mystérieux, mais depuis le début de cette année, elle battait des records. Le poids de ses secrets semblait avoir soudain pesé trop lourd pour elle et elle était devenue nerveuse, irascible et beaucoup plus cynique qu'autrefois – ce qui n'était pas peu dire.

Elle paraissait également avoir développé un intérêt quasiment obsessionnel pour Remus Lupin. Même s'ils n'étaient pas dans la même classe pour cette matière, Severus avait souvent vu le professeur tenter de lui parler seul à seul, échouant d'ailleurs souvent dans ses essais. Lui-même les avait dérangé une semaine plus tôt, alors que Fitevil avait coincé Lupin dans un couloir. Le Gryffondor avait profité de son arrivée qui avait involontairement fait diversion pour s'échapper des griffes de la femme.

Car Lupin la fuyait, encore une autre chose indéniable cette année. Severus ne se serait certainement pas rendu compte de cela sans Tara. En effet, toutes les fois où il avait vu Fitevil se faire interrompre alors qu'elle parlait à Remus, il se trouvait avec la jeune fille. Par un effet qui ne semblait pas dû au hasard du point de vue de Severus, celle-ci arrivait souvent dans ces moments-là dans le couloir de défense et décidait d'aller passer un bonjour soit au professeur, soit à Lupin – tous deux semblant autant agacés l'un que l'autre par elle, à la différence que Lupin paraissait également reconnaissant pour l'interruption.

Il eut un petit ricanement en songeant à la scène qui avait eu lieu quelques semaines plus tôt dans la Grande Salle. De toute évidence, Lupin avait dû rompre avec sa petite amie – une Gryffondor de son année dont Severus ne se souvenait pas le nom – car lorsqu'il était entré dans la salle en compagnie de ses amis, la fille avait éclaté en sanglots et était partie précipitamment, vite suivie de ses camarades. La tête de Lupin avait été un grand divertissement et Severus avait juste regretté que les amies de la pleurnicharde ne semblent pas en vouloir au garçon.

Avec une petite exclamation moqueuse, il prit enfin la direction de sa salle commune, s'attendant à tout moment à sentir quelqu'un monter sur son dos et se suspendre à son cou, et peut-être même le désirant…

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En ce matin de fin de février, une bataille de nourriture avait été déclarée entre James et Sirius à la table Gryffondor. Alors que Sirius s'apprêtait à riposter par une attaque au jus de citrouille, le courrier arriva, le coupant dans son élan. Antarès, l'aigle d'Alphar, apparut peu après l'arrivée des derniers hiboux à son plus grand bonheur, mais il fut surpris de trouver avec l'enveloppe une plume blanche.

Comme souvent, l'aigle lui avait apporté deux lettres et il commença par celle de son oncle, qui lui contait les péripéties que lui et Métys avaient vécues le mois dernier en plein cœur de l'Afrique, puis il déplia le parchemin de sa cousine. Une photo glissa du pli, lui faisant écarquiller les yeux lorsqu'il la regarda avant de parcourir fébrilement la lettre.

James était étonné de l'attitude de son ami, et le fut encore plus lorsque celui-ci s'immobilisa, le visage figé dans une expression qui hésitait entre l'horreur et l'incrédulité.

- Patmol ? l'appela-t-il, inquiet. Ce sont des mauvaises nouvelles ?

Sirius secoua la tête, comme pour se réveiller, et adressa au garçon un sourire goguenard.

- Ouais, ça va, pourquoi ? Excusez-moi mais il faut que je réponde au plus vite à cette lettre.

Et sans attendre de réponse de la part des trois autres, il se leva et sortit de la Grande Salle. Il attendit de se trouver dans un couloir désert pour se mettre à courir au travers des dédales du château pour finalement s'arrêter, essoufflé, dans un nouveau corridor où il savait que personne ne viendrait.

Dos au mur, la tête rejetée en arrière pour reprendre son souffle, les yeux fermés, le garçon luttait contre le flot de sentiments contradictoires qui l'envahissait. La haine des souvenirs, le bonheur de l'instant présent, tout se mêlait en un flot chaotique qu'il tentait de contenir de toutes ses forces, refusant de laisser sa famille gagner une fois de plus.

Une main tenant la photo, l'autre les lettres froissées, il rouvrit les yeux pour les regarder tour à tour, ne sachant que penser, quelle réaction avoir. Il avait envie de hurler sa colère et de crier sa joie tout à la fois. Tout ça à cause de sa satanée mère, songea-t-il avec amertume, les dents serrées.

- Sirius ?

Il releva brusquement la tête pour tomber sur James.

- Remus m'a dit que tu préférerais peut-être être seul, mais bon, tu me connais, dit-il dans une tentative de plaisanterie.

Sirius eut un demi sourire en songeant que la subtilité et son ami ne feraient certainement jamais bon ménage, mais c'était aimable à lui de l'autoriser à le virer si bon lui semblait. Au lieu de ça, le jeune Black lança la photo à son meilleur ami, qui la rattrapa au vol.

- Mais c'est…

Il leva des yeux ronds vers son ami, l'air de se demander comment réagir. Pour James, il ne faisait aucun doute qu'il aurait dû sauter de joie, mais après l'attitude de Sirius, il évita de le faire, ne parvenant pas à comprendre ce qui mettait son ami dans un état pareil. Et puis le garçon éclata de rire. C'était un rire comme jamais James n'en avait entendu de la bouche de Sirius. Un rire euphorique, qui n'était destiné qu'à la joie, un rire de pur bonheur.

Il s'avança vers James d'un pas rapide, un immense sourire aux lèvres, et lui agrippa les épaules, les yeux brillants de bonheur.

- C'est une fille ! s'écria-t-il d'un air presque extasié. C'est une fille, Cornedrue !

Et il serra son ami avec force en continuant à rire, comme s'il ne pourrait jamais plus s'arrêter. James était complètement perdu. S'il lui avait dit qu'elle avait eu un enfant avec cet air, il l'aurait compris – car il était sûr que Sirius ignorait tout de la grossesse avant aujourd'hui –, mais qu'il s'extasie sur le fait que ce soit une fille le décontenançait.

L'étreinte de son ami s'était faite plus pressante, presque désespérée. Pris d'un doute, James détacha son ami de lui pour le regarder. Il riait toujours avec autant de joie, mais les larmes qui coulaient sur ses joues ne semblaient quant à elles nullement être dues au bonheur. Son ami aurait pu être paniqué de le voir dans cet état, d'autant qu'il n'avait jamais vu Sirius pleurer, mais il se contenta de l'observer sans faire la moindre remarque jusqu'à ce qu'il se calme.

Toujours souriant, Sirius passa son bras sur son visage pour essuyer les larmes qui restaient.

- C'est une fille, répéta-t-il en poussant un soupir de soulagement.

- Elle ne t'avait pas parlé de sa grossesse ?

- Non, elle voulait que je découvre ça en voyant le bébé, expliqua-t-il sans se départir de son expression joyeuse en désignant la photo. Je vais lui envoyer une beuglante pour ne pas me l'avoir dit plus tôt.

Le ton joyeux de sa voix démentait fortement ses propos et James se mit à sourire également.

- Comment…

- Ne t'approche pas de moi !

Les deux amis échangèrent un regard surpris lorsque ce cri résonna dans le couloir. Ils n'eurent même pas besoin de se concerter pour se précipiter vers sa source – que Sirius pensait avoir reconnue.

- Et qu'est-ce que tu comptes faire maintenant que tu es désarmée ? lança narquoisement une voix masculine.

- Si tu crois que seule la magie est un moyen de défense, tu es encore plus stupide que ce que je croyais, siffla une voix féminine cette fois-ci.

- Tu ferais mieux de te laisser faire. Ça ne sera pas long… et tu vas aimer ça.

Les voix provenaient d'une pièce fermée à clé que James déverrouilla sans peine, laissant Sirius l'ouvrir à la volée et le suivant immédiatement à l'intérieur.

Dans la salle, Antonin Dolohov faisait face à une Wanda Canaris acculée à un mur. La fière Serpentard avait au fond des yeux une lueur de peur malgré l'assurance que sa voix avait laissé transparaître plus tôt. Le septième année, deux baguettes en main, était bien trop proche de la fille au goût de Sirius qui lui jeta un sort, l'envoyant percuter le mur opposé avec force.

- Crétins de Gryffondor, grogna le garçon en se relevant et en essuyant le sang qui coulait de sa bouche. Vous pouvez pas vous empêcher de vous mêler des affaires des autres, pas vrai ?

Sans répondre, James récupéra les baguettes que tenait l'autre d'un Expelliarmus et le regarda avec des yeux noirs.

- Dégage de là Dolohov, lui dit-il d'une voix sèche et sans réplique. On laissera ta baguette ici en repartant, mais t'as pas intérêt à venir la chercher avant deux heures.

Énervé, le Serpentard voulut se jeter sur eux, mais James et Sirius pointaient tous deux leur baguette sur lui et il préféra s'abstenir. A la place il émit un petit ricanement.

- Toujours à vouloir jouer aux héros, vous autres les Gryffondor, hein ? Vous croyez pouvoir toujours y arriver ? Mais après tout, nous ne saurons tarder à l'apprendre…

Perplexe, James échangea un regard avec Sirius, mais Dolohov se tourna vers Canaris.

- A croire que c'est parti remise ma douce, dit-il d'un air narquois. La patience n'a jamais été mon fort, mais je saurai bien m'amuser en t'attendant. Car tu ne peux m'échapper, tu le sais ça, n'est-ce pas ?

- Ferme ta bouche de gros porc, Dolohov, répliqua-t-elle avec hargne. Je ne te suis pas acquise, entre le dans ta cervelle de troll. Je ne suis acquise à personne.

- Ce n'est malheureusement pas à toi de décider de cela… malheureusement pour toi, évidemment, parce que moi, je n'y vois que des intérêts.

Il adressa un regard entre indifférence et mépris aux deux Gryffondor en passant devant eux pour sortir de la pièce, mais il marqua un dernier arrêt.

- Tu as trois ans devant toi Wanda, déclara-t-il. Jusque là, je ferai l'effort de t'oublier. Tu peux remercier tes preux chevaliers servants d'être qui ils sont, car je n'aurai pas hésité à les tuer s'il s'était agi de quelqu'un d'autre. Trois ans Wanda. Profites-en bien, car je saurai te rappeler à mon bon souvenir.

Dolohov partit définitivement, laissant derrière lui deux garçons complètement dépassés et une fille furieuse. Sans leur adresser la moindre parole, Wanda Canaris arracha sa baguette des mains de James et s'apprêta à sortir, mais Sirius la retint.

- Attends, qu'est-ce qu'il te voulait ?

- Es-tu tellement stupide, Black, que tu n'es même pas capable de comprendre ça ?

- Tu pourrais nous remercier, grommela James. On t'a quand même sauvé, non ?

- Que je sache, je ne vous ai rien demandé, répliqua froidement la Serpentard. Vous étiez libres de passer votre chemin. Qu'est-ce que vous attendez ? Une récompense ? Vous croyez que j'ai une dette envers vous ? Vous devriez revoir le principe des dettes, duo d'arriérés.

Sur ces aimables paroles, elle les planta là pour aller rejoindre sa classe.

- C'est pas la gratitude qui l'étouffe, dit James, soufflé par l'attitude de la fille.

- Moi je la trouve plutôt amusante, remarqua Sirius, un sourire en coin aux lèvres. Tu comptes vraiment laisser la baguette de Dolohov ici ? Tu préfères pas la jeter dans le lac ?

- Je lui ai dit que je la laisserai, répondit James en haussant les épaules et en balançant la baguette au travers de la pièce sans plus s'en soucier. On ferait bien d'y aller ou Fitevil va piquer une crise. Elle est irritable depuis quelques temps.

- Je comprends que Remus l'évite, approuva Sirius.

- Et pendant qu'on avance, tu m'expliques ça ? demanda James en lui rendant la photo.

Sirius la regarda et éclata de rire.

- Andromeda a été très surprise elle aussi. Elle dit que c'est heureux qu'elle ait réussi à convaincre un accoucheur de s'occuper d'elle à domicile plutôt que d'aller dans un hôpital moldu. Le bébé est métamorphomage.

- Sérieux ? s'exclama James, les yeux exorbités.

- La photo le prouve, rigola Sirius. Ma chère tante en ferait une crise cardiaque si elle apprenait que sa petite fille, née de père moldu, a un pouvoir rare.

- Et ils l'ont appelée comment ?

- Nymphadora, répondit Sirius en souriant. Nymphadora Tonks, première née et en pleine santé…

Le ton de son ami sonnait comme un défi mais James ne posa aucune question. Ils coururent pour arriver à l'heure en classe, Sirius serrant dans sa main la photo où une Andromeda rayonnante tenait entre ses bras un petit bébé d'à peine un jour dont les courts cheveux et les yeux, lorsque sa mère jouait du nez sur sa joue, changeaient de couleur pour devenir plus vifs, presque lumineux, sous le regard admiratif et attendri de son père, assis à côté des deux femmes de sa vie.

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James et Sirius étaient assis près du feu, en train de faire tout un tas de projets pour les vacances de Pâques qui se rapprochaient de plus en plus. Alphar avait en effet accepté de servir à nouveau d'alibi à Sirius pour cette fois. Remus se réjouissait de voir de nouveau son ami heureux, celui-ci ayant semblé plutôt sombre depuis son retour du 12 Square Grimmaurd. Peter ne semblait quant à lui pas vraiment enchanté de rentrer chez lui pour Pâques alors que les deux autres riaient d'avance de leurs futures escapades. Le garçon supposa qu'il aurait aimé passer ses vacances avec ses amis, mais il ne s'attarda pas longtemps sur le sujet, un problème nettement plus présent à l'esprit.

Il avait rendez-vous d'ici une demi heure avec Fitevil dans son bureau. Il avait tout fait, depuis janvier, pour éviter cette situation, mais le professeur avait fini par réussir à le coincer. Évidemment, il aurait pu tout simplement ne pas se rendre là-bas, mais il aurait alors risqué une détention et de passer encore plus de temps en sa compagnie, et puis… Quand il était avec Océane, Remus avait refréné ce besoin de savoir, sachant que ça ne pourrait que lui attirer des ennuis. Mais maintenant qu'ils n'étaient plus ensemble, le Gryffondor devait bien reconnaître qu'il désirait en savoir plus sur ce que lui voulait le professeur.

Malgré tout, il avait averti Carvi, ne désirant pas abuser de sa confiance, en lui expliquant que quoi que puisse dire Fitevil, elle ne pourrait ébranler ses principes et qu'il serait prudent. Le professeur avait acquiescé et simplement dit qu'il irait lui parler avant son rendez-vous pour mettre certaines choses au clair.

En pénétrant dans le couloir menant au bureau de Fitevil, Remus se demanda s'il allait croiser son professeur de botanique. Il avançait tout en essayant de contrôler la nervosité qui montait en lui mais se figea brusquement. Il lui avait semblé entendre un cri dans une salle voisine, mais le silence actuel paraissait démentir cette impression. Il allait reprendre sa route lorsqu'un vacarme troubla la paix des lieux. Il y eut deux bruits de sorts, puis des cris, quelque chose de lourd qui tombe et de nouveau le silence.

Remus se précipita vers la porte de laquelle semblait être provenu le boucan et l'ouvrit avec précaution, incertain de ce qu'il allait y trouver. Il se figea sur le seuil en découvrant la scène offerte dans cette salle presque entièrement vide.

La première chose qu'il vit, sur le mur qui lui faisait face, fut une large traînée de sang qui menait au corps immobile du professeur Fitevil, étalé à terre alors qu'une mare de sang s'étendait sous sa tête. Non loin du garçon, lui tournant le dos, le professeur Carvi était agenouillé au sol, la respiration sifflante, les mains crispées, ses yeux ne se détachant pas du spectacle macabre de sa collègue. Sans repérer Remus, il se leva et tituba jusqu'à la femme, se laissant tomber à ses côtés pour mettre ses doigts sur sa gorge, prenant ainsi son pouls. Lorsqu'il releva sa main, celle-ci était couverte de sang et tremblait fortement. Remus vit son professeur serrer les poings et les dents, les yeux fermés, avant de les rouvrir pour attraper la femme. Son mouvement s'arrêta cependant de manière brusque sans que le Gryffondor en comprenne la raison. Carvi saisit la manche de la robe de Fitevil et la releva pour observer quelque chose sur son avant-bras.

Le garçon choisit ce moment pour enfin bouger et eut juste le temps de voir une tâche noire sur l'avant-bras de Fitevil avant que Carvi se retourne vers lui, abaissant par réflexe le tissu sur la peau de l'autre professeur.

- Remus ? demanda Carvi, visiblement un peu perdu.

L'étudiant ne savait pas qui regarder entre Carvi et Fitevil, mais ce premier lui épargna toute réflexion supplémentaire en se relevant soudainement pour l'entraîner hors de la salle.

- T… Tu n'aurais pas dû voir ça, murmura-t-il, la voix tremblante. Je… ne voulais pas ça mais… Il faut… Il faut prévenir Dumbledore…

- Quelqu'un a déjà été le chercher, annonça un tableau du couloir. Mais c'est du sang ! ajouta le personnage en voyant la main du professeur. Que s'est-il passé là-dedans ?

Il se tordait le cou pour essayer de voir à l'intérieur de la pièce sans y parvenir mais les deux autres n'y firent pas attention.

- Professeur ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda Remus d'une voix rauque, le corps de Fitevil se vidant de son sang toujours imprimé dans son esprit.

- Je voulais pas… répéta Carvi en agrippant ses cheveux après s'être assis au sol, les genoux repliés. Elle voulait pas m'écouter… Elle voulait pas…

Comme la situation le dépassait complètement et qu'il ne savait pas comment réagir, Remus préféra suivre son instinct et s'assit à côté de son professeur pour passer un bras autour de ses épaules. Ce n'était pas une position habituelle compte tenu de la situation des deux personnes en présence, mais le contexte ne l'était pas après tout.

Il ne fallut pas longtemps pour que Dumbledore, Achear, McGonagall et Pomfresh arrivent près d'eux. Remus ne s'inquiétait que pour Carvi et était dans un état second suite à la scène qu'il avait vue. Il entendit vaguement Dumbledore poser des questions, McGonagall pousser un bref cri d'horreur en découvrant le corps de Fitevil et perçut à peine les mouvements autour de lui alors que les adultes le menaient ainsi que le professeur à l'infirmerie.

Ce ne fut qu'après avoir bu une potion de Mme Pomfresh qu'il sentit son esprit s'éclaircir et réalisa où il se trouvait. Carvi était assis sur une chaise, la tête entre les mains, semblant être en train de se maudire, et Dumbledore l'observait par-dessus ses lunettes en demi-lune, le professeur McGonagall se tenant juste à côté de lui.

- Vous sentez-vous mieux monsieur Lupin ? demanda-t-il.

- Oui professeur, répondit-il d'une voix basse. Que s'est-il passé ?

- A vrai dire, j'allai vous poser la question.

Comme un automate, Remus lui raconta ce qu'il avait vu, c'est-à-dire pas grand-chose. Le directeur se contenta d'acquiescer et se tourna vers le professeur Carvi.

- Wilhelm ? Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?

L'homme leva un regard perdu vers le vieux sorcier sans répondre.

- Cela peut attendre demain si vous le désirez. Mais si vous voulez…

- Oui !

Le mot était sorti de lui-même de la bouche de Carvi et il se frotta le visage.

- J'étais allé parler à Angèle au sujet… au sujet de monsieur Lupin, qu'elle avait convoqué…

Dumbledore fronça les sourcils mais le laissa poursuivre.

- Nous parlions et ça a dégénéré en dispute. Elle ne voulait pas entendre ce que j'avais à dire, elle me disait que je n'y comprenais rien. Au bout d'un moment, elle s'est vraiment énervée et elle a sorti sa baguette. J'ai essayé de la calmer mais… Elle a crié et je continuais à lui parler mais j'avais sorti ma baguette au cas où et alors elle… elle a… lancé un sort. Je… Je ne sais même pas lequel, j'ai riposté immédiatement avec… je ne sais même plus… Les sorts se sont percutés et ont rebondi, ils l'ont projeté si fort contre le mur que… que… Il y a eu un craquement sinistre, je ne… Angèle, pourquoi as-tu fait ça ? Pourquoi tu…

Il enfouit de nouveau son visage entre ses mains et Remus eut l'envie d'aller le rassurer, mais ça aurait certainement été mal vu par Dumbledore.

- Pourquoi ne vouliez-vous pas qu'elle voit Remus ? demanda Dumbledore, perplexe. De quoi avez-vous parlé ?

Le professeur prit une profonde inspiration puis regarda le directeur.

- Angèle… Angèle était avec V… Voldemort, dit-il difficilement.

- Comment savez-vous cela ? s'exclama McGonagall. Pourquoi ne nous avoir rien dit ? Nous savions qu'il y avait un espion à Poudlard mais nous ignorions qui. Vous avez mis la vie des étudiants en danger, Wilhelm !

La directrice de Gryffondor semblait vraiment scandalisée, mais même si Remus reconnaissait qu'elle avait raison – elle semblait porter à cœur la sécurité des élèves – il ne voulait pas croire que Carvi n'avait pas de circonstances atténuantes.

- Je le sais… depuis un moment déjà, répondit le professeur à voix basse. Au départ elle n'en faisait pas partie mais elle s'est laissée embobinée et après… J'espérai tellement la faire revenir du bon côté, comme ça nous aurions pu…

Il ne poursuivit pas sa phrase mais Dumbledore termina à sa place.

- Recommencer comme avant ?

Carvi se contenta de hocher la tête et McGonagall eut un soupir agacé.

- Je ne peux vous en vouloir de votre manque de discernement compte tenu des circonstances. Je sais que l'amour est un sentiment qui peut réellement aveugler les gens. Mais il n'en reste pas moins que vous avez mis la vie des élèves en danger, comme l'a dit Minerva.

- Non ! s'exclama Carvi en se redressant brusquement. J'ai prévenu…

Il se tut brusquement en se mordillant la lèvre inférieure et Remus décida de prendre la parole.

- Monsieur Carvi m'avait mis en garde contre le professeur Fitevil, déclara-t-il, s'accaparant l'attention de l'assemblée. Il ne m'avait pas dit pourquoi mais il m'a demandé de faire passer le message aux autres. Je suis sûr qu'il n'aurait jamais rien fait qui aurait pu mettre nos vies en danger, monsieur, assura-t-il à Dumbledore.

Le directeur hocha la tête.

- Je ne peux pas me prononcer maintenant mais vous n'échapperez pas à la sanction disciplinaire, Wilhelm.

- Je sais professeur, répondit-il en baissant la tête.

- Cependant je vous assure que je ferai tout pour qu'elle ne soit pas trop sévère. J'aurai une dernière question, pourquoi Angèle s'intéressait-elle à ce point à monsieur Lupin ?

Cette fois, Remus fixa son professeur, en attente d'explication également. Carvi planta son regard dans le sien en répondant.

- Je ne sais pas vraiment, dit-il, mais cela a un rapport direct avec sa lycanthropie. V… Le mage noir doit s'y intéresser pour une raison ou une autre.

Dumbledore hocha la tête.

- Très bien. Reposez-vous, vous en avez besoin Wilhelm. Monsieur Lupin ? Si vous vous sentez mieux d'ici là, je voudrai vous voir dans mon bureau dans une heure, je dois vous parler. Si vous ne pouvez pas, Mme Pomfresh me fera prévenir, vous viendrez plus tard.

- Je serai là dans une heure, assura Remus, curieux de savoir ce que lui voulait son directeur.

L'infirmière donna à Carvi une potion de sommeil et s'assura auprès de Remus qu'il allait bien avant de l'autoriser à sortir. Ce n'était pas la première fois que Remus se rendait dans le bureau du directeur et il était heureux que l'infirmière ait pensé à lui donner le mot de passe. Il ne fit pas vraiment attention au décor qui l'entourait, préférant se laisser tomber dans une chaise qui l'attendait et fermer les yeux, fatigué, pour les rouvrir aussitôt avec un frisson d'horreur. Il n'arrivait pas à s'ôter de la tête la vision de Fitevil et du sang qui l'entourait. Il songea avec amertume qu'il lui avait fallu plusieurs années pour se défaire des cauchemars sur le loup-garou qui l'avait mordu, il espérait juste que cela prendrait moins de temps cette fois – surtout que les cauchemars revenaient encore de temps à autres.

La porte s'ouvrit pour laisser passer Dumbledore, qui alla s'asseoir derrière son bureau avant de fixer de son regard étincelant le garçon. Remus ne se sentait pas particulièrement mal à l'aise sous ces yeux perçants, il attendait des réponses.

- Monsieur Lupin, je suppose que vous êtes conscient que cette histoire ne devra pas être ébruitée dans l'école ?

- Je m'en doute, professeur. Ne vous inquiétez pas, je ne dirai rien.

- Oh ! Je ne pense pas que ce serait une bonne idée. Vous avez déjà un lourd fardeau à porter, alors si je vous rajoute celui-ci… Je vous autorise à en parler à vos amis les plus proches, messieurs Potter, Black et Pettigrow, sous réserve qu'eux-mêmes n'en fassent jamais part à qui que ce soit évidemment, mais je ne me fais pas trop de soucis là-dessus.

- Ah ? Euh… Merci professeur, se contenta de répondre Remus, incrédule.

Dumbledore lui sourit et se laissa aller plus profondément dans son fauteuil, les doigts croisés devant lui, l'air de réfléchir à quelque chose.

- Vous souvenez-vous de ce que je vous ai dit la dernière fois que vous êtes venu ici ?

Remus le regarda sans comprendre.

- Je vous ai dit que vous aviez un grand potentiel. Vous avez tendance à vous sous-estimer, ce qui pourrait ne pas être préjudiciable si ce n'était dangereux.

- Dangereux, monsieur ?

- Si vous vous sous-estimez, d'autres savent voir en vous ce dont ils ont besoin, et ce n'est qu'en sachant ce que vous valez que vous pourrez vous défendre contre eux. C'est malheureusement une chose qu'il vous faudra comprendre par vous-même.

Il se leva et regarda un instant un perchoir vide avant de scruter le ciel au travers d'une fenêtre fermée.

- Cette époque est bien étrange, monsieur Lupin. De grandes menaces pèsent sur le monde des sorciers, mais parallèlement, de grands espoirs apparaissent également. Pour ne citer qu'eux, vous savez que vos amis, messieurs Black et Potter, possèdent un potentiel phénoménal, à l'instar d'autres élèves. Votre potentiel est juste différent, mais il existe. Vous et certains autres de vos camarades avez des qualités que je qualifierai de sournoises, sans penser à mal s'entend. Si vous ne prenez pas conscience de ce dont vous êtes capables… Ce fut l'erreur d'Angèle, soupira-t-il.

- Excusez-moi professeur, mais que voulez-vous dire ?

- Lorsqu'elle était élève ici, Angèle Fitevil était promue à un bel avenir. Je lui ai fait confiance car je pensais la connaître, et me rendre compte que je me suis trompé à son sujet m'inquiète fortement, je dois dire. Monsieur Lupin, si je vous raconte tout cela, c'est pour vous éviter de tomber dans des pièges que pourraient vous tendre certaines personnes. Je ne me fais guère de soucis pour monsieur Black ou monsieur Potter, mais il en est différemment pour vous.

Remus sentit son cœur tomber dans sa poitrine. Il savait que Dumbledore n'était pas en train de lui dire qu'il ne lui faisait pas confiance, mais il semblait le penser faible et, pour une raison qu'il ne comprenait pas vraiment, cela lui faisait mal.

- Je… vais faire de mon mieux, professeur, dit-il d'une voix basse, le visage baissé.

Il ne remarqua ainsi pas le regard triste et soucieux du directeur sur lui. Un son bref lui fit cependant relever la tête et il remarqua qu'un phénix venait d'apparaître dans la pièce, posé avec un port royal sur le bureau. Le directeur prit le parchemin qu'il tenait au bec en le caressant.

- Merci Fumseck, lui dit-il.

Il lut rapidement la lettre et sembla soulagé, certainement s'agissait-il de bonnes nouvelles. Reposant le parchemin sur son bureau, il leva un visage souriant vers son élève.

- Ce sera tout monsieur Lupin. Et n'oubliez pas que ma porte vous est toujours ouverte.

- euh… M… Merci professeur, répondit Remus en tentant de cacher son trouble. Je… peux retourner dans mon dortoir ?

- Évidemment Mais n'oubliez pas, ne dîtes rien à personne.

- Bien sûr. Merci. Et bonne nuit.

Il sortit et avança dans le couloir, mais dés que la gargouille fut refermée, il se tourna vers elle en fronçant les sourcils, incrédule. Il avait clairement reconnu l'écriture sur le courrier du professeur. Non pas qu'il avait cherché à lire, mais elle lui était assez familière et le style lui avait aussitôt sauté aux yeux. Seulement c'était impossible, pourquoi aurait-il une quelconque correspondance avec le professeur Dumbledore ? Qui plus est via son phénix. Il avait pourtant semblé sûr de lui lorsqu'il avait dit ne pas vouloir se mêler de toutes ces affaires.

Le garçon finit par reprendre le chemin de la tour, la tête pleine de pensées et de questions. Au moins, pour sa dernière interrogation, Sirius aurait peut-être la réponse. Peut-être savait-il pourquoi Alphar Doissan correspondait avec le professeur Dumbledore…

(à suivre…)

Finalement, il y aura un dernier chapitre, une sorte d'épilogue en fait. Je l'enverrai… un jour… lol. J'essaierai avant de partir en exam quand même -) bisous !

RAR :

Ilys : pleure pô ! ton Sirichou est assez fort pour se défendre, nan ? Bon, j'avoue que j'y ai p't'être été un ch'ti peu (un chouïa minusculement) fort sur ce coup-là… Mais promis, il s'en remettra rapidement, je vais le survitaminer ton Sirius adoré -) Aïe ! une siriusitite incurable, c'est aussi grave qu'une lupimite aigue ça ! Ahuuuuu (mode génie dans Al mon pote !) Faudra qu'on aille se renseigner sur les asile spécialisé, oki ? On fait ça avant la sortie du tome 6 (histoire que moi je bave pas dessus et que toi tu le mettes pas en pièce paske y'a pô Sirius /Mais si il va revenir-euh ! Alleeeez ! T.T/ J'vais y réfléchir à te faire intervenir en Mary-Sue, :-P mais faut que je prépare le costume, la cape, les super pouvoirs… Ohlàlà ! En fait, ça demande beaucoup de temps l'élaboration d'une Mary-Sue ! Hihihi (devient toute rouge de plaisir) merchi ! j'me suis bien amusée (euh… façon de parler bien sûr O.o) à écrire ce chapitre, alors s'il avait pas plu… ben je crois que j'aurai laissé tombé, mdr ! Tu sais, je suis pas certaine que Vold accepterait tout ce que tu dis sur le passage qui lui est réservé, même que là, il me regard avec des yeux noirs… euh… rouges, pardon, pask'il est pas content que les Black lui aient piqué la vedette du méchant super méchant. (attends, j'vais le rassurer avant qu'il me Doloris un p'tit coup et que je puisse plus me souvenir de la suite de mon récit. Lààà ! Méchant Voldemort, c'est pas bien !). Dans ce chapitre… que va-t-il se passer ? Du Mumus, va y en avoir mais… en fait je sais pas, j'ai pô encore écrit -P A l'heure où j'écris ces lignes, je sais tjs pas si je fais un ou deux chapitre avant de finir (ce que toi, tu ne vas pas tarder à savoir). Bouquet final ou pas ? en tous cas, c'est pas une bataille à proprement parlé (ça, promis, ce sera en 4ème année -) )

Dans la logique, au moment où tu lis ces lignes, soit tu sors d'exam, soit t'es en plein dedans ! Alors… ben j'espère que ça se passe – ça s'est passé – paske j'ai l'eimpression étrange que les ET sont pas viendu t'enlever (de toutes façons, sont en train de prendre le thé chez moi, donc, peuvent pas être à deux endroits à la fois !) Meuh si elle est normale ta review ! … Pour toi quoi lol (par contre, ma RAR est plutôt calme, nan ? Bah ! c'est les réviz qui font ça sûrement -) ) bizouuuuuuuuuuuuuuuuuuux ! PS : c'est un grand mystère que moi-même je n'arrive pas à définir, pour les délais de publications, surtout que souvent, j'réfléchis à peu près au chapitre en semaine, et je l'écris totalement le dimanche soir (d'où les postages très tardifs lol) J'suis folledingue -P

Mag(gy) : chap.10 : hihihi ! vrai qu'il est mimi le Severus -) D'ailleurs, il a essayé de m'empoisonner à cause de ça le vilain :-S J'crois qu'il aime pas paraître mignon :-P Tout à fait d'ak sur les Maraudeurs ! et ça va pas s'arranger, ce serait même plutôt le contraire. Va y avoir des envies de meurtre à leur égard tantôt, m'est avis lol. Tout à fait d'ak ! Remus à le droit de profiter un peu d'la vie, nan mais ! (même si ça risque de pas trop durer glurps !) Pas de chance avec ses démons intérieurs, c'est peu de le dire ! et vous avez encore rien vu Gniârk ! Gniârk ! biz ! et j'espère que le chapitre 11 (plus noir) t'auras aussi plu.

Mimichang : Je m'impressionne moi-même d'avoir été aussi vite lol. Mais c'est ce qu'il se passe quand on peut pas sortir avec les potes pour cause de révision : on se sert des pauses pour écrire -) Héhé ! Nan nan, t'es pas folle de bien aimer Regulus, vu que c'était un ch'ti peu le but du chapitre /raye une nouvelle ligne sur les choses à faire/ et sûr que Sirius pourrait lui laisser une chance… mais c'est pas son genre :-S Possible qu'il se passe qqch avec la muette… /sifflote/ pour info, la majorité des prénoms sont issus du latin et ne sont pas pris au hasard… Nocera et Bellatrix sont des anges voyons, tu trouves pas ? oui bon, des anges démoniaques, on va pas chipoter pour un adjectif -) bizous !

AndromedaLN : Oh bah non ! :'( Me déteste pas, j'vais dépérir moi après ! snif ! Mais Vol ne veut rien faire aux Evans, c'est bien ce qu'il dit à ses fidèles, nan ? Interdiction totale, même, de s'approcher de Ely, où ils résident, ça montre bien qu'il veut le préserver, il me semble… Héhé ! Pk se réjouit-il d'un Moldu au ministère, grande question, n'est-il pas ? Malheureusement, va falloir être très patiente pour avoir la réponse ! / commence à paniquer car en fait ne sait pas du tout quoi faire avec cette scène :-S lol -)/ Vu que le chapitre avait une visée choquant, c'est encore heureux qu'il t'ait choqué (l'aurait plus manqué que tu trouves ça marrant O.o) Hey ! c'est pas moi qui fait ça en plus ! C'est Nocera et Bella, faut bien que je suive les caractères des persos, nan ? Le fusil n'est pas une mauvaise idée mais un peu trop impulsive et ridicule à mon goût, après tout, ce sont quand même de puissantes sorcières, les petiotes. (C'est marrant, personne ne m'a fait de réflexion sur l'attitude de Procyon durant l'incartade… m'enfin tant pis, c'est pas très important en fait, juste pour donner du fond à l'histoire). James et Sirius power ! Vont être vraiment cons dans les années à venir, mais quand sont que tous les deux, là ça fait plaisir tout plein /se permet qqs secondes d'attendrissement/ Et pis Sirius dit à Harry dans le tome 5 que les parents de James étaient adorables, alors je les rends adorables moi, je suis le script ! -) Alors, pour les Ombres ! Tout d'abord, nan, JKR n'en parle pas, c'est un truc que j'ai totalement inventé (et pis je voyais bien McGo en espionne dans sa jeunesse) Il existe d'autres Ombres, mais vous ne les connaissez pas et ne les connaîtrez certainement jamais. Le service des Ombres a été dissous après tout ! L'équivalent, en revanche, à l'époque des Maraudeurs, sera l'Ordre du Phénix (techniquement, Rogue est une Ombre en adulte, même si ce titre n'existe plus). Maintenant, rien ne dit que je n'extrapolerai pas un peu ce service et ses membres… Une fille qui te harcèle sur MSN ? Rhôôô ! Je ne vois pas du tout qui cela peut bien être. L'est vraiment chiante ! /sifflote/ bizous !

Raziel Tepes : Je… J'ai… J'ai oublié une review à toi ? /déglutit péniblement et va fébrilement chercher sur le site/ Je suis désolééééééééééééééééééééée ! D'habitude, j'oublie aucune review ! (sauf si ff . net bug et me les envoie pas évidemment) mais là… C'était sur quel chapitre ? Sincèrement sorry ! J'l'ai vraiment pas fait exprès ! En tous cas, j'espère bien que ma fic continue à te plaire -) biz

Sadael : Tiens ? Une nouvelle revieweuse :-) /se précipite vers les placards et se change pour être plus présentable, se passe un coup de brosse, puis revient avec un sourire aimable/ Bonjour Sadael, sois la bienvenue sur ma fiction /sers amicalement la main de Sadael/ J'espère que tu passeras de bons moments en ma compagnie et que la lecture sera agréable (bon, là, ça sonne un peu beaucoup hôtesse de l'air, je l'admets -P) Je te remercie beaucoup pour ta review, elle m'a vraiment fait plaisir, surtout que j'ai parfois des doutes à savoir si je me focalise pas un peu trop sur le désespoir au dépend de l'humour (sois dit en passant, tu peux conserver les "e" à la fin de tes adjectifs, comme tu l'auras sûrement compris lorsque je me suis jetée sur mon placard et la référence à l'hôtesse de l'air, je suis une charmante jeune fille… hem ! charmante, ça reste à voir, je l'admets, mais jeune fille, ça c'est sûr ! -) ) C'est le plus dur je crois, de ramasser toutes les brindilles d'info sur cette période dans les livres de JKR (certains auteurs accomplissent réellement un fabuleux travail là-dessus) Erf ! Oui, je sais pour Bella, ça m'a un peu agacé quand je me suis rendue compte de mon erreur mais je pouvais rien changer vu que j'avais tous les éléments déjà en place par rapport à ça (j'ai été feignante sur le coup, de pas tout retravailler, je l'admets, lol) (ça, c'est comme le coup de Avery. Sur le coup, j'avais fait une confusion entre McNair et Avery, je pensais qu'Avery était le bourreau dans HP3, c'est pour ça que je l'ai surnommé "Ash" (pour "hache") mais bon, ça encore, c'est pas trop grave, s'est juste accaparé le prénom qui aurait dû être pour qq'un d'autre mdr !) En tous cas, j'espère ne plus faire d'erreur de ce genre, je fais très attention désormais -) Encore merci pour tous tes compliments et j'espère que ce chapitre te plaira (et que le précédent t'a plu) Biz !

Lola : bon, d'ak, c'était pas entièrement ta faute, mais tu avoues toi-même que c'était pour faire râler Aud -) Ouais ! En juin, on va se jeter sur elle et la foutre à l'eau ! A la flotte Aud ! A la flotte Aud ! Je fais souffrir ainsi (et plus encore) toutes les personnes que j'aime… sur papier ! Je suis assez conciliante avec les personnes réelles quand même -) Donc, ton billet peut rester pour le sud de la France, son soleil, ses palmiers, etc… Pk les autres et pas James pour l'heure de gloire ? Mmmh… Laisse moi réfléchir… Peut-être parce que sa tête est déjà assez enflée comme ça ! T'imagines pas la place que prennent ses chevilles chez moi ! Alors si j'en rajoute, on va mourir étouffé lol. Des vilains coups ? Vold et les Mangemorts ? Mais qu'est-ce qui te fait dire ça ? Franchement Lola, j'vois pas du tout de quoi tu veux parler -)

Audery : Certes, poster avant l'heure me réussit, mais ne va pas croire que c'est une raison qui va faire que ça va être comme ça tout le temps ! J'aime bien développer les persos, ça leur donne un fond, une consistance, je trouve, mais c'est vrai que McGo à dîner… :-S Euh… Dois-je me sentit flatter de ton compliment relatif aux Black et aux Mangemorts, j'hésite… Venant de toi, je décide d'être flattée :-P Ooooh ! Pas gentille avec Regulus ! Le pauvre petit ! :'( Moi j'ai envie de le prendre dans mes bras et de le rassurer, de le consoler ce petiot. Nan ? ça te dit pas ? ( j'ai dit prendre dans les bras, pas étouffer !) Hihihi ! /va conserver la teinte rosée de ses joues un long moment/ J'l'aime bien aussi ce chapitre. L'auteur est content -) Bisous !

Darriussette : Je sais pas trop si je vais refaire un point de vue de Voldemort… La prochaine année y sera propice, mais ça dépendra de comment ça évolue -) C'est sûr qu'avec une famille comme ça, Sirius pouvait que avoir envie de la quitter ! Y'a un PDV de Severus dans ce chapitre mais je pense pas que y'en aura dans le prochain. Je t'en promets plus dans la sixième année :-D bisous !