YES ! J'ai réussi à finir l'année avant de partir en exams ! Ce chapitre est plus court que les autres mais il sert d'épilogue. (normalement, j'aurai dû faire une fin rapide au chapitre précédent, alors on se plaint pas -))
MEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE !
à tous ceux qui ont encore des exams à passer !
Bonnes vacances ! à ceux qui les ont déjà fini lol.
! IMPORTANT !
Je m'en vais en examens et après je fais un peu la fiesta à Nice, donc je ne sais pas quand vous aurez la 4ème année. Si vous avez de la chance, le premier chapitre arrivera vers le 5 juin (donc sans trop d'attentes). Si vous avez moins de chances, faudra attendre jusqu'après le 20 juin, parce que j'aurai des choses bcp plus importantes à m'occuper du 10 au 20 -P
PLUS QUE 15 JOURS LES FILLES !
Une chose est sûre et certaine : Je ne vous oublie pas ! -)
! IMPORTANT !
oOo
Chapitre 13 : L'oiseau de vie
L'affaire Fitevil avait efficacement été étouffée par les autres professeurs et le directeur. L'excuse trouvée tenait en une crise nerveuse que la femme aurait eue dans la nuit, de sorte qu'on l'avait retirée du système scolaire jusqu'à ce qu'elle soit guérie. Personne n'avait remis cela en question, il était après tout de notoriété publique qu'Angèle Fitevil devenait de plus en plus étrange et instable depuis le début de l'année.
Les autres professeurs se répartirent les heures de défense contre les forces du Mal, Dumbledore ne jugeant pas utile d'en embaucher un nouveau pour les deux mois de cours restant – se refusant à choisir un professeur à la hâte pour risquer de tomber à nouveau sur un traître –, et Stella Novae, le professeur d'astronomie, avait été nommée directrice de Serpentard à la place de Fitevil.
Lorsque Remus avait relaté les événements tels qu'ils s'étaient déroulés à ses amis, James avait adressé un immense sourire victorieux aux trois autres avec un : « Je vous l'avais bien dit ! » qui agaça singulièrement Sirius et les entraîna tous deux dans une bagarre amicale mémorable.
La seule chose qui donnait encore du souci à Remus, c'était qu'il ignorait la sanction disciplinaire qui avait été fixée à l'encontre de Carvi. Celui-ci avait refusé de le lui dire mais lui avait assuré que Dumbledore avait su jouer de son autorité et qu'il s'en sortait bien – ce qui ne semblait pas être aussi évident en ce qui concernait la mort de Fitevil.
Durant les vacances de Pâques, les garçons passèrent des journées bien différentes les uns des autres. Ses parents ayant été mis au courant de ce qu'il s'était passé à Poudlard, Remus se sentit plus choyé, cajolé, rassuré, et surtout plus étouffé que jamais. Il adorait ses parents, mais depuis qu'il s'était fait mordre, ils avaient tendance à le surprotéger et ce n'était que lorsqu'il était allé à Poudlard que cela s'était calmé. Heureusement, il avait depuis longtemps trouvé l'échappatoire à ces regards inquiets et attentionnés et avait passé la majorité de ses vacances dans la forêt voisine ou encore dans une petite cabane abandonnée où il venait pour faire ses devoirs de vacances.
Du côté de Peter, les choses ne s'étaient guère arrangées, la seule amélioration tenant en ce que les réunions de ses grands cousins s'étaient considérablement espacées, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il restait la majeure partie de son temps auprès de sa mère, lui lisant des livres ou lui racontant ce qu'il faisait au collège, la femme n'ayant jamais aucune réaction, son éternel doux sourire sur le visage, si figé qu'il en devenait angoissant.
Quant à Sirius et James, ils n'eurent pas le temps de s'ennuyer une seconde. Souvent en vadrouille dans les environs de la demeure des Potter, sur des balais ou faisant la course, ils parlaient de tout et rien en s'entraînant à divers sortilèges, se lançant des défis et préparant leurs prochaines farces. Les parents de James furent peu présents durant cette période et le seul point noir qui vint un peu obscurcir leurs vacances fut un jour où Henry Potter rentra chez lui avec un bandage impressionnant sur le visage, ainsi que d'autres qui partaient sous ses vêtements – une attaque de Mangemort durant laquelle les Aurors avait perdu deux de ses hommes. En revanche, l'homme avait désormais totalement adopté Sirius, à l'instar de sa femme. A force de le voir chez lui et en si bons termes avec son fils, M. Potter avait dû reconnaître qu'il n'était pas un mage noir en devenir et le traitait de manière peu différente de James. Il était arrivé aussi bien à Jenny qu'à Henry de gronder Sirius autant que James pour certaines choses, et cela, assez paradoxalement, avait fait énormément plaisir au garçon, qui se sentait beaucoup mieux à La Sérénité que chez ses parents, comme si sa vraie famille se trouvait avec ses gens – idée qu'il ne formulait jamais et étouffait rapidement dans son esprit en se sermonnant, certain qu'il ne pourrait y avoir de place pour lui dans cette ambiance si familiale.
Ce furent donc un James et un Sirius surexcités, un Peter un peu lointain et un Remus soulagé qui revinrent à Poudlard. Leurs amis déchaînés eurent tôt fait de ramener l'ambiance Maraudeur dans l'esprit des deux derniers et il ne fut pas rare dans les jours qui suivirent la rentrée de voir des armures hautes en couleur se mettre à chanter des chansons paillardes dés que quelqu'un passait devant – McGonagall en était devenue pivoine de colère et d'embarras.
Mais l'événement le plus important de cette fin d'année – du moins James l'affirmait-il – fut le match qui opposa Gryffondor à Serpentard, le dernier match de l'année. Les rouge et or avaient littéralement écrasé les vert et argent par un score de trois cent à dix. Tous les joueurs avaient merveilleusement joué pour apporter à Gryffondor sa première coupe de Quidditch depuis maintenant six ans. McGonagall en avait pleuré de joie et "oublié" la responsabilité de James et de ses amis dans la modification des armures. Car s'il était un fait indéniable en ce match, c'était que l'attrapeur de Gryffondor avait démontré cent fois qu'il méritait le titre de virtuose du balai.
C'est en l'honneur de cette écrasante victoire qu'en ce soir de la fin avril une musique déchaînée retentissait dans la tour Gryffondor, tout le monde dansant et acclamant mille fois les joueurs.
- Un coup de maître ! s'exclamait Suzie Pockad en regardant James avec des yeux brillants. Tu lui as raflé le Vif d'or sous son nez !
James éclata de rire.
- Il est pas né celui qui me surpassera au poste d'attrapeur !
- Ça, on n'en doute pas, répondit Sirius en attrapant une poignée de chips. Pas vrai Suzie ?
- Et comment ! rigola la fille. James, laisse-moi te dire que tu fais de moi le capitaine de Quidditch le plus heureux du monde !
Tara surgit brusquement devant eux, un sourire éclatant aux lèvres pour ne pas changer.
- Félicitations à vous deux, James et Suzie ! C'était un match remarquable !
- Merci Tara. Et encore, on s'échauffait seulement ! L'année prochaine sera notre apothéose ! assura Suzie avant de s'éloigner.
Tara exécuta un pas de danse devant James et Sirius et leur adressa un clin d'œil.
- En plus, on n'aurait pas eu de fête si vous n'aviez pas gagné.
- On ne pouvait pas perdre ! s'insurgea James. J'étais là !
Tara éclata de rire.
- Et dans la famille « modeste », je demande le fils ! s'exclama-t-elle joyeusement.
James grimaça.
- Ouais, vaut mieux être vantard que complètement tarée, remarqua-t-il.
- Tarée Tara, Tara tarée, j'y étais prédestinée, tu vois, répondit-elle avec un clin d'œil Et puis c'est grâce à qui qu'il y a de la musique ce soir, hmmm ?
- Et moi qui ai toujours cru que tu dansais sur une musique imaginaire, dit la voix de Remus, derrière elle.
- Ben oui, dit-elle en haussant les épaules, j'vais pas vous embêter avec ma musique.
Elle attrapa le bras de Sirius et le tira vers elle.
- Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il en la regardant d'une manière hautaine.
- J'entraîne le plus beau garçon du collège dans une danse, répondit Tara avec un immense sourire.
Et en effet, elle le tira devant elle et commença à danser.
- Et qui te fait croire que j'ai envie de danser avec toi ? demanda Sirius avec amusement, sans bouger.
Elle s'approcha si près de lui qu'il recula d'un pas.
- Allons, allons, tu ne serais pas goujat au point de me refuser ça ? Et puis c'est pour s'amuser.
Sirius poussa un soupir exaspéré mais James le poussa dans le dos.
- Allez, vieux, éclate-toi. T'as peut-être une touche, ajouta-t-il à son oreille avant de rigoler.
- Pff ! Avec Tara Milten ?
Il finit quand même par danser avec elle alors que les autres s'étaient également trouvés des partenaires.
- Wahow ! s'exclama Tara. Et en plus il accepte ! Ça va faire remonter ma popularité en flèche, de danser avec toi.
- Parce que t'as besoin de ça, demanda-t-il, sceptique. Il eut un sourire sardonique. Alors comme ça je te plais ?
Il l'avait dit de la manière d'un garçon qui sait qu'il plaît aux filles mais qui ne s'intéresse pas en retour. Tara lui rendit un regard énigmatique.
- Oh, mais toutes les filles ont le béguin pour toi, répondit-elle. Même celles qui sont plus âgées. Néanmoins, je ne m'inquiète pas pour moi…
Elle tourna sur elle-même et Sirius secoua la tête de droite à gauche en poussant un soupir résigné mais clairement amusé. Il aimait bien Tara, pas vraiment comme on aime une amie proche mais elle avait quelque chose d'attachant.
- Tu as déjà pensé à te proposer pour être la mascotte de Gryffondor ? lui suggéra-t-il, l'air pensif, alors qu'il la faisait tourner dans ses bras.
- Oh ! Mais je le suis déjà ! s'esclaffa-t-elle.
La fête battit son plein jusque tard dans la nuit, McGonagall n'étant étrangement jamais intervenue. Quand les Gryffondor s'en étonnèrent avant d'aller se coucher, Tara leur expliqua avec désinvolture que Lily, Fiona et Millea s'étaient chargées d'insonoriser parfaitement la salle commune. Même les Maraudeurs parurent impressionnés pour le coup, la salle commune possédant justement des sortilèges empêchant ce genre de choses, mais les filles s'étaient contentées d'adresser un sourire énigmatique à tout le monde avant de filer dans leur dortoir.
- La tête qu'ils ont fait ! rigola Millea dés que la porte du dortoir fut refermée.
- Vous avez vu les garçons ? Ils étaient bouche bée ! On a réussi à clouer le bec aux Maraudeurs, c'est un exploit, ajouta Fiona avec un sourire amusée.
Elles se préparèrent pour aller dormir en continuant à discuter puis se couchèrent en se souhaitant bonne nuit. Une heure passa dans le silence le plus totale, jusqu'à ce que les respirations de Millea et Océane se fassent profondes, alors deux ombres se glissèrent hors de leurs lits pour se hisser dans un troisième, dont elles tirèrent les rideaux avant de lancer un sortilège d'intimité puis celui de lumière.
Lily et Océane faisaient face à Tara, leur air inquiet détonant avec celui, heureux, qu'elles avaient peu avant. Durant le match, en effet, leur amie avait eu une de ses absences. Lorsqu'elle en était revenue cependant, bien qu'elle semblait perplexe, elle n'était allée trouver aucun professeur, et ses deux amies se souciaient qu'elle ait pu voir une chose contre laquelle elle n'aurait rien pu faire.
- Ce n'était pas une vision comme les autres, leur dit-elle, ce n'en est pas une qui me montre un événement… concret, les rassura-t-elle. Il y a une vision que j'ai de manière récurrente mais qui est extrêmement symbolique, tellement que je n'arrive d'ailleurs pas à totalement la comprendre, rigola-t-elle doucement. Mais vous n'avez pas de soucis à vous faire, tout va bien.
- Si tu vas bien, c'est l'essentiel, opina Lily. En fait, j'avais aussi quelque chose à vous dire. Vous savez, la lettre que j'ai reçue ce matin, elle venait de mon père. Il a eu sa première vraie mission en tant qu'ambassadeur et elle s'est très bien déroulée. Apparemment, ils ont réussi à faire en sorte que le ministère moldu mette en place une cellule d'urgence par prévention. Il a également pu s'entretenir avec divers rédacteurs de journaux qui vont faire passer le message de prudence de manière détournée.
- Alors ton père est vraiment fait pour ce poste, s'enthousiasma Fiona. Je sais que le plus dur, c'est de mettre en garde les Moldus, et s'il arrive à avoir de son côté de grands journaux moldus, le ministère aura atteint l'un de ses buts primordiaux.
- Exactement, acquiesça Lily, qui arborait un sourire à la fois tendre et fier en pensant à son père. On devrait peut-être aller dormir maintenant, ajouta-t-elle en étouffant un bâillement.
- Oh non ! Pas avant que Tara nous ait montré ! s'exclama Fiona. Tu veux bien, hein ?
- Maintenant ? Tu ne peux pas attendre demain ? la taquina son amie.
- Je ne suis pas du tout patiente, assura la brunette.
- Bon, d'accord, je vais vous montrer mon Veritas. Mais attention, ça peut faire un choc.
Elle inspira profondément et fixa un point devant elle, un demi sourire aux lèvres. Un moment, rien ne se passa, puis l'air devant Tara sembla se tordre, se déformer, jusqu'à ce qu'apparaissent des fils de lumières qui grossirent pour donner une forme vague puis un corps, puis un être qui semblait fait de chair et de sang.
Fiona et Lily en avaient le souffle coupé alors que l'apparition leur souriait tendrement. Une vague chaleur rassurante les enveloppait et elles se sentaient apaisées, calmes, comme…
- Protégée, souffla l'illusion d'une voix à la fois grave et douce. Je suis une protectrice, tel est mon Veritas…
Puis l'être disparu et Tara souffla profondément.
- Je ne la maintiens pas encore assez longtemps, sourit-elle. J'ai encore des progrès à faire.
- C'est impressionnant et… magnifique… souffla Lily, comme hypnotisée.
- Mais maintenant il est l'heure d'aller dormir ! s'exclama Tara si fortement que ses deux amies sursautèrent alors qu'elle rigolait.
Elles rirent un moment puis Lily et Fiona retournèrent dans leur lit, le sourire au bord des lèvres, leur cœur encore empreint du sentiment de protection que leur avait insufflé le Veritas de leur amie.
Tara laissa sa tête retomber en arrière avec un petit soupir de contentement, son corps lui semblant détendu et serein, comme la dernière fois où elle était parvenue à créer son Veritas. Elle avait le sentiment – elle savait – que cette réussite dans ce domaine était la cause de sa vision sur les baguettes, la licorne et les phénix, et également qu'elle n'aurait désormais plus de suite, qu'elle en était arrivée à son terme. Elle avait revu la licorne se dissoudre pour former les baguettes puis celles-ci créer le disque de lumière d'où le phénix était sorti. L'impression de flou sur l'animal mystique était toujours présent, mais en allant plus loin dans la vision, elle avait pu comprendre qu'il ne s'agissait pas d'une quelconque illusion d'optique, car le phénix s'était dédoublé. Les deux semblaient totalement identiques, sauf pour un élément chacun : L'un portait à son front une marque émeraude en forme d'éclair et l'autre, entourant le bas de son cou à l'emplacement où se trouvait son cœur, un symbole d'une blancheur impeccable, deux arabesques qui se rejoignaient dans le haut du dos. Les deux oiseaux s'étaient envolés et avaient tourné un instant l'un autour de l'autre avant de partir dans des directions opposés. L'obscurité avait alors envahi la vision de Tara durant un certain moment, jusqu'à ce que deux cris synchronisés se fassent entendre, les phénix réapparaissant à une vitesse fulgurante. Sans ralentir, ils s'étaient jetés l'un contre l'autre, mais là où le choc aurait dû être terrible, ils s'absorbèrent l'un l'autre pour devenir un immense phénix dont l'aura dorée embrasa les alentours, aveuglant jusque dans sa vision la jeune fille qui avait repris connaissance à ce moment-là.
La vision se terminait mais restait toujours aussi incompréhensible à Tara, elle espérait cependant bien un jour découvrir ce que tout cela signifiait.
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Les examens arrivèrent enfin, et avec eux la libération pour les vacances d'été tant attendues. Il avait été décidé que les garçons iraient chez Remus les deux dernières semaines de juillet, peu après sa métamorphose. Ils avaient au départ riposté, souhaitant être avec lui le lendemain de la pleine lune, mais la décision de Remus avait été sans appel sur le sujet, ils le voyaient bien assez dans ces moments de faiblesse à Poudlard.
Ils avaient bien avancé dans le projet animagus. Suite au cours de conjuration qu'ils attendaient, ils avaient pu appeler à eux l'énergie magique élémentaire qui leur correspondait – et qui s'avéra être la terre pour chacun d'entre eux, ce dont ils se doutaient vu que leurs animagi n'étaient ni des animaux marins, ni des oiseaux. Cet appel élémentaire les avait vidé de leur force pendant trois jours mais ils avaient désormais chacun en leur possession une fiole contenant de l'énergie pure. Pour poursuivre, ils avaient besoin de transformer ce flux énergétique en potion, ce qui n'aurait pas posé de problème à James ou Sirius s'il ne leur avait manqué certains ingrédients. Il leur fallait donc attendre les vacances d'été pour pouvoir se procurer ce dont ils avaient besoin.
Lors de la conjuration, seul Remus était resté totalement conscient de ce qu'il se passait, n'ayant pas à la pratiquer, observant juste ses amis, et Sirius lui avait fait une peur bleue lorsqu'à un moment donné, alors que James parvenait à contrôler l'énergie qui lui arrivait et que Peter en était encore à la première étape, il avait rejeté la tête en arrière en poussant un cri, son corps semblant s'embraser de lumière. Le phénomène avait duré trente secondes, et quand Sirius eut fini son rituel, Remus l'interrogea. Celui-ci lui expliqua en riant qu'il avait perdu le contrôle un moment mais qu'il était finalement parvenu à reprendre le dessus. James et Sirius semblaient trouver cela hilarant mais Remus n'avait pas du tout ri, conscient que son ami avait tout simplement failli se désintégrer.
Sur le quai 9 ¾, les quatre amis se firent leurs adieux pour les deux semaines qui allaient venir. Alphar Doissan était venu chercher Sirius, ses parents étant convaincus qu'il serait avec lui pour tout le mois de juillet. Avant de partir, le garçon leur promit en leur adressant un clin d'œil qu'il allait tout faire pour découvrir les secrets de sa correspondance avec Dumbledore. James partit peu après avec sa mère et Peter avec une femme qu'il disait être une amie de la famille. Remus allait rejoindre ses propres parents lorsqu'il fit soudain volte-face en leur disant d'attendre un instant.
Il attrapa le bras de Tara Milten avant qu'elle ne passe la barrière qui menait au monde Moldu et celle-ci le regarda avec étonnement, quoi qu'en souriant toujours.
- Tu voulais me souhaiter de bonnes vacances ?
- Non, je voulais te… te remercier… Je n'en ai pas encore eu l'occasion…
- Me remercier de quoi ? s'étonna la Gryffondor.
- Fitevil… Je sais que ça remonte à trois mois, mais je ne savais pas vraiment quoi en penser et c'est en te voyant maintenant que je me suis dit que je ne pouvais pas te laisser partir sans te remercier.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, lui assura Tara avec un étrange sourire aux lèvres.
- Je suis sûr que si. Tu l'as de nombreuses fois empêchée de me parler seul à seul. Je sais pas pourquoi t'as fait ça, peut-être parce que tu as vu que je l'évitais ou… en fait je m'en fiche. Je voulais juste te remercier. Passe de bonnes vacances.
Et sans un mot de plus, il repartit, mais la voix de Tara l'arrêta, joyeuse.
- Bonnes vacances à toi aussi Remus ! A septembre prochain !
Elle avait déjà passé la barrière quand il se tourna et il eut un vague soupir résigné avant de rejoindre ses parents. Du coin de l'œil, il vit que Severus Rogue, encore sur le quai, le fusillait du regard. Il se contenta de lui adresser un signe de main et put enfin partir avec ses parents, se noyant dans la masse des élèves et les effusions des retrouvailles.
Fin de la 3ème année…
WOUHOU ! On va enfin passer aux choses sérieuses ! euh… ça l'était déjà hein ! mais bon, voilà quoi… -)
A noter que la quatrième année (soit la suivante) clora le premier cycle des années maraudeurs (vous comprendrez pourquoi en arrivant à la fin lol) Par la suite, on entrera dans une période à la fois plus romantique et plus sombre (à cause de Voldemort). Pour finir, sachez que la 4ème année et le huitième volet de cette série sont les plus sombres au niveau des événements et des conséquences. (le 8ème volet étant le plus sombre, comme vous devez vous en douter lol)
RAR :
J'les fais vite fait parce que demain, j'ai mon premier exam, alors je me couche tôt -)
Merci pour les reviews de AndromedaLN, Ilys, Audery, Mimichang et Lola.
Ilys : Alors tes exams, ça roule ? Courage ! tu vaincras ! -) Pour la fin sadique, je te renvois à mon commentaire sur la quatrième année. Les quatre premières années sont indissociables, et plus particulièrement la 3ème et la 4ème hihihi ! bisous !
Mimichang : non, James ne saura pas. Sirius n'est pas du genre à sortir des trucs comme ça de la sorte lol
Un gros bisous à tous mes lecteurs non revieweurs (et aux autres aussi d'ailleurs lol) et rendez-vous pour la quatrième année !
