Radotage d'auteur : Attention zone de quétainerie extrême!!! À éviter si vous êtes mon père, punk, anti-St-Valentin, ou en peine d'amour. C'est tout ce que j'ai à dire à ce sujet!
Chapitre 12 : Les flèches d'amour de William Danes
Il devait être midi lorsque Luke se réveilla, il passa une main dans son visage, soupira et ouvrit les yeux. Il voulait se lever quand une idée lui traversa l'esprit. Ses yeux s'illuminèrent et un léger sourire machiavélique se traça sur ses lèvres. Cela lui prendrait quelques jours, mais il allait définitivement reconquérir le cœur de Lorelai.
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Après trois jours d'apitoiement sur son sort, Lorelai décida qu'elle en avait assez! Elle ne passerait pas toute sa vie à se morfondre pour un gars qui n'avait pas eu la bonté de croire en elle. Elle se remit sur ses pattes. Son ménage commencerait par le salon. Elle lavait le salon, passait l'aspirateur, époussetait les meubles, ramassait ce qui traînait.
Elle se traîna ensuite vers la cuisine où elle commença par se faire un café. Elle se dirigea vers le réfrigérateur et chercha le sac de café. Elle chercha derrière la boîte de jus, sous une boîte de pizza, sous une autre boîte de pizza, et une autre. Nulle part. Plus de café. Elle avait tout bu le café. Aucun café dans toute la maison. Pas de café. Pas de café dans le congélateur, pas de café dans la cafetière, pas de café sous l'évier. Plus de café. Elle cherchait partout et il n'y avait vraiment plus de café dans la maison!
Elle allait bientôt être en manque, mais pas question d'aller chez Luke. Ce sera donc chez Doose.
Une fois chez Doose, elle ne crut pas ce qu'elle vit. Il ne restait plus de portion géante de café. Juste des petites. Des minis pots de café instantané. Du jus de café en canne. Du faux café en bouteille. Ne restait que des minis portions de café instantané (autant dire de la mixture de pipi de cheval) et du café décaféiné.
Décidemment, la ville avait décidé de lui faire passer une cure... ou à l'obliger à aller chez Luke. Jamais!
Elle se rendit à la Libellule où elle, enfin, réussit à trouver le divin liquide sous la cafetière de l'auberge. Elle s'avança, prit une tasse et la remplit à rebord vidant en même temps la cafetière. Au moment où ses lèvres allaient enfin toucher au paradis...
« Mais qu'est-ce que tu fais ici? »
Et elle échappa la tasse.
« FATALITÉ!!! Cria-t-elle.
- Qu'est-ce qu'il y a? Dit Sookie
- Tu sais que je n'ai pas réussi à boire une tasse de café ce matin?
- Il y en n'avait pas chez toi.
- Tout bu.
- Chez Doose?
- Vide.
- Ici?
- Ce qui restait est maintenant étendu sur le plancher.
- Peut-être que c'est un signe.
- Non, je n'irai pas chez Luke, j'aimerais mieux boire celui de chez Jojo!
- Lorelai, sois raisonnable.
- Je suis très raisonnable, tu vois? Je vais ranger tout ce fouillis et je vais retourner chez moi.
- Tu es sûre que tu ne veux pas parler de tout ça?
- De quoi?
- De la situation avec Luke.
- Il n'y a absolument rien à dire.
- OH oui chéri. Assis-toi, on va avoir une petite conversation toutes les deux.
- Je me sens traitée comme si j'avais dix ans.
- Bien arrête d'agir comme si tu avais dix ans.
- De quoi veux-tu parler? Dit Lorelai en s'assoyant sur un banc.
- De Luke.
- Tu ne trouves pas que tu fais l'enfant
- Aucunement.
- Sers ton vocabulaire, on est sérieuses ici.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Je veux dire, parle-lui. Tu es malheureuse c'est évident.
- Qu'est-ce qui te fait dire que je suis malheureuse?
- Quelle est la première chose que tu as faite en te levant ce matin?
- Euh... ce matin... je me suis levée et j'ai fait du ménage?
- AH HA!
- Quoi, ah ha?
- Dis-moi la dernière fois que tu as rangé ta maison?
- Euh... mm... euh... m'en rappelle plus
- AH HA!
- As-tu fini de me hahaé?
- La dernière fois que je t'ai vu ranger, c'est quand tu ne savais plus quoi faire pour trouver de l'argent pour l'auberge. Juste avant que...
- Ne le dis pas, ne le dis pas.
- Juste avant que tu empruntes de l'argent à Luke.
- Elle l'a dit!
- Penses-tu vraiment que tu es heureuse sans lui?
- Euh oui! Regarde-moi, je suis rayonnante ce matin.
- Tellement que tu me fais peur!
- Oh arrête!
- Tu es en pleine crise maniaco-dépressive.
- Je ne suis pas maniaco-dépressive
- Fais-moi rire. Tu es aussi bipolaire que moi, mariée avec un petit.
- Comment ça va la vie de célibataire?
- Lorelai! Remets tes idées en place, Luke te manque.
- Non, Luke ne me manque pas, le café de Luke me manque et je suis capable de survivre sans son café. Tu te souviens quand on s'était querellé après que Jess ait eu son accident avec Rory, bien, j'ai survécu tout l'été sans le café de Luke. Je suis capable de survivre sans lui.
- Si tu le dis... quand tu reviens travailler?
- Demain, je reviens, j'ai deux ou trois choses à faire avant.
- Comme?
- Allez emprunter 30 000$ à mon père.
- Non, c'est pas vrai.
- Je ne veux absolument plus ne rien devoir à Luke Danes, c'est terminé, on n'en parle plus.
- Comme tu veux, je te dis que tu fais une gaffe et que tu le regretteras, mais tu es assez grande pour savoir ce que tu fais.
- Bien
- Bien ».
Sur ce Lorelai quitta la cuisine de l'auberge.
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« Heu... Sookie... euh... c'est Luke... ouais, pourrais-tu éloigner Lorelai de chez elle pour la prochaine heure, SVP... Ouais... euh... bien... j'ai un plan... chez elle, non, chez Doose, oui, mais pas pour ce que tu penses... tu le sauras bien assez tôt... essaie juste de l'empêcher de retourner chez elle ... SVP... pour nous? ... Merci!!! ... Merci!! ... je te rappelle sur ton cellulaire quand ce sera près ici... Parfait... »
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« Lorelai! Lorelai! Attends!!! Eh Lorelai... je viens d'avoir un appel de ... euh... de qui dont... euh... JACKSON!!!
- Tu as oublié le nom de ton mari?
- Non, il voulait... voulait... que tu... euh... que tu... mm... gardes Davey pour le reste de l'avant-midi.
- Oh Sookie, tu es sûre? Tout ce que je voudrais faire est de retourner chez moi et me changer pour aller voir mon père.
- NON!!! Cria-t-elle
- Quoi?
- Non, j'ai vraiment besoin de toi. Jackson a vraiment besoin de quelqu'un pour garder svp. Tu serais ma meilleure amie.
- Je suis déjà ta meilleure amie.
- Et c'est pour ça que tu vas m'aider, non? Dit-elle en faisant un regard de pitié.
- Ok, seulement parce que c'est toi qui le demandes.
- Youhou, je t'adore.
- Je sais, dis à Jackson que j'y serai dans 10 minutes.
- Pourquoi 10 minutes, nous restons à côté.
- Je suis recouverte de café, je ne peux pas rester comme ça toute l'avant-midi.
- Non, ce n'est pas grave, tu n'auras qu'à prendre un chandail dans ma commode, dépêche-toi, Jackson est pressé.
- Euh ok, je me grouille.
- MERCI!! Merci! Je t'adore!
- Ok, mais laisse-moi partir, maintenant sinon Jackson va être en retard pour... pour quoi, déjà?
- Dépêche, dépêche!!!
- Ok, je suis partie ».
Lorelai quitta le terrain de la Libellule laissant derrière elle une Sookie qui n'espérait qu'une chose, que Jackson soit à la maison.
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Lorelai retourna chez elle épuisée. Comment un enfant qui était autant un ange quand il était à l'extérieur de la maison pouvait-il être aussi tannant à la maison? Même à 8 mois.
Elle stationna sa voiture dans l'entrée de sa cour quand elle remarqua un objet bizarre accroché à un poteau de téléphone. Elle s'y approcha pour y trouver une flèche autour de laquelle était enroulé un parchemin. Elle décrocha la flèche et défis ce qui retenait le parchemin à la flèche. À l'extérieur de celui-ci était écrit, 'Lady Lorelai'. Elle ouvrit et lu son contenu.
Ma chère Lorelai,
Mille fois désolé de t'avoir fait mal. Je n'ai jamais eu l'intention de te blesser. Toute ma vie, j'ai blâmé ces salops qui t'avaient fait du mal et maintenant, c'est à mon tour d'être un de ces salops. Je t'en prie, pardonne-moi pour les mots que je t'ai dit, le mal que je t'ai fait.
À toi pour toujours,
Ton Luke.
'Si tu penses... il faudra plus que ça pour me reprendre bucko', se dit-elle. Elle chiffonna la lettre et s'approcha des poubelles pour la jeter quand elle vit un autre message accroché toujours à une flèche à la barrière du perron de sa maison
Ma belle et folle Lorelai,
Je sais que ma précédente lettre n'était pas assez pour te faire comprendre à quel point je m'en voulais de t'avoir fait mal. Ma vie sans toi n'a plus de sens. Tu es la raison pour laquelle je me lève chaque matin depuis huit ans. Tu es celle qui amène le soleil dans mes journées. Tu es la lumière qui m'a sorti de l'ombre. La vie sans toi est si sombre, si obscure. Je ne vois jamais le ciel, la beauté des étoiles, je ne sens jamais l'odeur de la neige. Tu as éclairé mon restaurant, tu l'as repeint, tu lui as donné une touche de vie que toi seule laisse sur ton passage. Tu es unique, Lorelai. Et pendant un instant, j'ai eu la chance de te connaître encore mieux et de pouvoir partager un peu plus avec toi. Mais tout ça n'est plus assez. Je suis dépendant de toi. Je suis dépendant de tes blagues, je suis dépendant de ton sourire, je suis dépendant de ton corps, je suis dépendant de la manière dont tu fais l'amour, je suis dépendant de tes caresses, de ton toucher. Je suis complètement intoxiqué par toi et je ne peux plus m'en passer.
SVP, pardonne-moi et laisse-moi reprendre ma place dans ta vie.
Ton toxicomane,
Luke.
P.S. Une toxicomanie en amenant une autre, il y a un cadeau pour toi en arrière de la maison.
Lorelai essuya les larmes qu'elle avait aux yeux et se dirigea vers l'arrière de la maison. Ce qu'elle vit lui fit monter une boule dans la gorge. Sur une table était déposé des dizaines de tasses de café. Elles faisaient une forme. 'Je t'aime' disaient-elles. En avant d'elles, se trouvait une énorme tasse; elle devait mesurer un mètre de hauteur.
Lorelai s'avança et remarqua une inscription sur la grosse tasse.
Mon amour,
Je ne pouvais pas te demander de me reprendre sans te dire que je t'aime. Je t'aime, tu ne peux pas savoir combien. Tu le sais que je t'aime... et même si je dis des conneries, même si je fais des choses qui te déplaisent, je t'aime, je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toute ma vie. J'ai confiance en toi. Je sais que tu m'aimais, que tu ne voulais pas ne pas être là cette journée là. Mais SVP, je t'en supplie, pardonne-moi, laisse-moi revenir dans ta vie. Si tu m'aimes encore, SVP, reprends-moi, pardonne-moi.
Je t'aimerai toujours,
Luke.
Lorelai ne se préoccupa pas de tout le café qu'elle avait devant elle. Elle se releva, essuya ses larmes et courut...
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Luke servait ses clients. Un par un, il leur versait du café et prenait des commandes. Mais sa tête n'y était pas. Il se demandait si Lorelai avait remarqué ses flèches, si elle avait vu le café, si elle allait lui pardonner.
Soudainement, un coup de vent entra dans le restaurant. Rapide comme un courant d'air, Lorelai s'approcha de Luke et l'embrassa à pleine bouche, celui-ci laissa son pot de café sur la table d'un client et se dirigea vers son appartement, tout ça sans jamais ne briser le contact avec Lorelai devant le regard admiratif de sa sœur et de Lane.
Une fois dans l'appartement, complètement nu, s'apprêtant à faire l'amour pour la première fois depuis près d'une semaine, Luke se sépara respirant violemment.
« Je suis désolé
- Moi aussi.
- Je t'aime
- Je t'aime aussi, William Danes
- William Danes? C'était mon père!
- William, c'est ton deuxième nom, non?
- Ouais, mais ça reste bizarre que tu m'appelles selon le nom de mon père alors que je suis nu
- De toute façon, je faisais référence à William Tell.
- Ce n'est pas le gars qui a tiré des flèches sur une pomme qui était sur la tête de son fils?
- Exactement.
- Quel honneur de me faire nommer d'après ce fou.
- Comme lui, ta flèche a atteint sa cible, dit-elle alors que Luke la fixait le regard illuminé.
- Je t'aime, dit-il le souffle coupé.
- Je t'aime encore plus.
- Impossible».
Sur ce, ils se laissèrent tomber sur le lit et firent l'amour comme aucun des deux ne l'avait jamais fait auparavant.
À suivre...
OK, je sais, mais je vous ai averti que c'était quétaine!!!
Je sors mon plus beau français pour vous demander : please, please, pesez su'l'piton « Submit Review » pour m'envoyer un commentaire. Ça prend 30 secondes et je saurai ce que vous en pensez. Sur ce je vous quitte en vous disant : « n'ayez pas peur, sortez le côté quétaine en vous. Moi, je suis quétaine et je m'assume »!
