NA : Okay, à partir de maintenant, je vais essayer de ne plus laisser de suspense ;-). Pour ceux qui veulent que j'update plus souvent, je vais faire mon possible, mais je veux que vous sachiez qu'un chapitre moyen prend entre cinq et six heures à écrire… et il faut être inspiré. Cette semaine, j'ai été chanceuse, j'ai eu beaucoup d'inspiration, mais il arrive parfois qu'elle ne vienne pas ou que je n'aie simplement pas le temps d'écrire. Je suis désolée si ça prend du temps parfois, mais dans un sens, je suis contente parce que ça veut dire que vous aimez la fic :D. Après tous vos commentaires, j'ai donc décidé de faire des plus petits chapitres, mais d'updater plus souvent.

Aussi, comme le titre l'indique, ce chapitre est un petit crossover avec une émission québécoise que j'adore (j'ai toujours trouvé que c'était un peu le même type d'humour que dans Gilmore girls). Je sais, dans les versions originales, les deux émissions ne parlent pas tout à fait le même langage (même si on parle quand même pas mal français dans Gilmore Girls et beaucoup anglais dans L'Auberge du chien noir), mais pour les besoins de la cause, j'ai décidé qu'on parlait officiellement français dans cette fanfiction de Gilmore girls.

Chapitre 18 : L'auberge du chien noir

Un bon matin, Lorelai ouvrit les yeux et sursauta. Luke se tenait à quelques centimètres de son visage un sourire machiavélique aux lèvres.

« Seigneur Luke, ne me fais plus JAMAIS ça compris? Je dois éviter les situations stressantes tu te rappelles ?

- Fais tes bagages.

- Quoi ? demanda-t-elle confuse.

- Tu m'as entendu, fais tes bagages.

- Luke, il est … il est… (elle regarda son réveille-matin)… il est cinq heures du matin, Dieu du Ciel, tu es fou ?

- Ouais.

- Et pourquoi, 'fais tes bagages' où veux-tu qu'on aille? »

À ce moment, Luke s'approcha d'elle et embrassa Lorelai passionnément. Alors que Lorelai approfondissait le baiser amenant tranquillement Luke à perdre le contrôle, il recula toujours avec ce sourire aux lèvres pour sortir une valise de sous le lit de Lorelai.

« Oh Luke, tu es totalement injuste! Il est cinq heures du matin, un samedi, tu viens ici, tu me réveilles, tu me fais faire une crise cardiaque, tu me dis de faire mes bagages et tu m'embrasses comme ça sans que je puisse continuer. Je ne peux pas accepter. En plus, le pire du pire, je n'ai pas eu de café. Comprends-tu à quel point cela peut être frustrant?

- Oh, pauvre petite, dit-il sarcastiquement.

- Hé monsieur, sois gentil, car il y a plusieurs choses dont je pourrais te priver.

- Hé! Tu n'es pas en position de négocier mademoiselle, car j'ai le café, dit-il en prenant une tasse qu'il avait déposé sur la commode.

- Oh, donne-moi, donne-moi, donne-moi, donne-moi, donne-moi, donne-moi, donne-moi, disait-elle en s'assoyant et tendant droit devant elle les bras.

- Tiens! Quelqu'un est réveillé tout à coup.

- Ne taquine pas monsieur, car ma menace de tantôt tiens toujours.

- J'ai tellement peur… tu les fais tes bagages ou je dois les faire à ta place?

- Ok Luke, tu dois m'expliquer quelque chose, d'où soudainement viens cette envie de fouiller dans mes valises? »

Luke se tourna vers son amoureuse et sourit de toutes ses dents.

« Je t'amène en vacances.

- Quoi?

- Je t'amène en vacances.

- J'avais compris, mais je veux dire, toi, Luke, le Luke Danes, l'homme un peu grognon, celui qui ne sort jamais de Star Hollow, l'homme qui trouve en les voyages ne sont qu'un moyen de faire marché économique américain.

- À vrai dire, présentement c'est l'économie canadienne qu'on ferait marcher.

- Hein? Je suis officiellement perdue.

- Simple, je t'amène en vacances dans une petite auberge près de Montréal.

- Au Canada?

- Ouais puis?

- Je veux dire, c'est le Canada, le royaume des orignaux et de la chasse au harpon!

- Qu'est-ce que tu peux être fermée!

- Pourquoi le Canada?

- Parce que c'est trèèèèèèèèèès loin d'ici.

- Tu plaisantes! Je n'aurais jamais pensé t'entendre dire ça un jour!

- Je veux dire, je veux te faire tout oublier, l'auberge, tes parents, ton argent, je veux juste que tu te reposes loin d'ici et que tu arrêtes de t'emmerder chez toi. Tu pourras faire tu magasinage à Montréal, te faire masser et plein de truc de ce genre.

- Non, on peut pas, tu ne peux pas me payer ça! Je veux pas.

- Ça va être ton cadeau d'anniversaire de six moi.

- Quoi! Non pas déjà!!! On n'est que… que … que le 4 novembre… chuchota-t-elle.

- Dans deux jours…

- Oh mon Dieu! J'ai failli oublier! Oh ! Je m'excuse Luke !

- Pas grave, tu as beaucoup de soucis ces temps-ci, je me doutais que tu oublierais.

- Je me sens tellement mal.

- Tu ne dois pas, c'est ok. Tu ne pouvais tout te souvenir.

- Oh Luke!

- Lorelai, écoute, je t'aime et ça tu le sais, et je veux te donner ça, tu en as besoin.

- Mais je n'ai rien pour toi.

- Tu n'es pas obligée et ça aussi tu le sais, mais si tu tiens vraiment à me donner quelque chose, tu trouveras une fois rendue là-bas, j'en suis certain!

- Je t'aime, Luke.

- Moi aussi, dit-il en l'embrassant avant de lui sourire.

- Alors qu'est-ce qu'on attend? Il faut que je fasse mes bagages!

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« Est-ce qu'on est à veille d'arriver? Demanda Lorelai.

- Lorelai, ça ne fait que deux heures que nous sommes partis, nous ne sommes même pas encore sorti du Connecticut! On en a encore pour au moins, et je dis au moins, encore pour huit heures! Donc, SVP, retourne à ta lecture.

- Oh tu es tellement méchant avec moi.

- C'est que tu peux être très ennuyante quand tu veux!

- Oh désolé, mais c'est monsieur qui n'a pas voulu me laisser conduire.

- Je ne t'ai pas laisser conduire parce que tu as autant le sens de l'orientation qu'une girouette.

- Une girouette sait toujours où elle s'en va, c'est écrit en dessous d'elle.

- Tu sais ce que je veux dire. On se serait perdu et on serait arrivé encore plus tard.

- Je ne sais pas, à la vitesse où tu conduis. Je crois qu'on vient de se faire dépasser par ma tante de 85 ans.

- As-tu fini de chialer ?

- Je chialerais moins si tu n'allais pas à 80 km/h.

- Je vais à 80 km/h, car c'est la limite de vitesse.

- Qui roule à la vitesse limite?

- On ne reviendra pas là-dessus, je crois qu'on doit avoir eu cette conversation cent fois, si ce n'est plus.

- Oh désolé de vous fâcher monsieur, c'est juste que j'aimerais arriver là-bas avant d'être ménopausée.

- Regarde! Retourne à ton livre, et je vais continuer de conduire.

- Je peux pas, j'ai mal au cœur quand je lis en voiture et pourquoi as-tu décidé d'aller là-bas au juste ?

- Si tu n'es pas contente, on peut toujours retourner sur nos pas, dit-il en mettant un clignotant à droite comme s'il voulait prendre une sortie.

- Non, non, non, non, non, non, Luke, je m'excuse je ne dirai plus un mot.

- Oh c'est bien, mais je tournais juste parce qu'il annonçait un Starbucks' et que je croyais que tu voudrais boire un peu de café et que comme ça, j'aurais la paix pour quelques minutes.

- Oh c'est vrai ! Tu es officiellement le meilleur, je t'adore.

- Je sais… malheureusement.

- Pourquoi malheureusement ?

- Si je ne t'aimais pas, je ne serais pas pris dans cet enfer avec toi.

- Oh !!! Oh ! Ça c'est vilain ! Rit-elle. Luuuuuuke ?

- Non !

- Luuuuuke ?

- Non !

- Je n'ai encore rien demandé.

- Peu importe ce que c'est, c'est non.

- Ok. … Luuuuuuuuke.

- Quoi !

- Est-ce que je peux mettre un CD ?

- Tant que ce ne soit pas Moulin Rouge…

- Oh ZUT !

- HA ! »

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Luke avait passé dix heures en enfer! Ce n'est pas d'avoir passé ces heures avec Lorelai qui lui déplaisait, au contraire ! C'était d'avoir passé ces heures avec une Lorelai qui s'ennuyait qui était le problème. Elle avait passé tout le long du chemin à se plaindre de s'ennuyer et de ne pas savoir quoi faire de son corps. Luke aurait bien voulu lui suggérer quelques conseils obscènes, mais cela aurait très bien pu ne pas tourner à son avantage! Il avait donc dû endurer pendant tout le trajet une Lorelai plaignante et fatigante et tous ces CD qu'il avait achetés pour elle dont le chanteur chantait une chanson de vieux rock des années 80 avec une voix nasillarde et trop aiguë pour ce qu'il était capable d'endurer. Heureusement, elle s'était endormie pendant le temps où ils avaient dû passer les douanes, il put donc éviter d'expliquer aux douaniers les mauvaises blagues qu'elle aurait probablement faites.

Ils arrivèrent dans le stationnement de l'auberge. Lorelai sortit de la Jeep et crut qu'elle n'arriverait pas à marcher à nouveau. Ses jambes étaient engourdies et tout ça était la faute de Luke qui l'avait obligé à rester assise trop longtemps.

« Tu vois, mon cher, tout ça c'est de ta faute.

- Comment ça, c'est de ma faute ?

- Si tu ne m'avais pas obligé à faire ce voyage, je ne serais pas paralysée.

- Ce n'est pas si pire que ça et ce n'est pas toi qui as eu à t'endurer pendant tout le voyage.

- Ce n'est pas vrai.

- Tout le temps où tu ne dormais pas, tu pleurnichais.

- Complètement faux.

- Oh oui, c'est vrai madame.

- Et pourquoi toi, tu n'es pas courbaturé ?

- Parce que je suis légèrement plus en forme que toi, dit-il en sortant les bagages du coffre arrière de la Jeep.

- Tu vois, ça c'est quelque chose que tu je n'ai jamais compris. Je veux dire, tu es bâti comme un Dieu.

- Merci.

- Tu es très en forme, tu as une excellente capacité cardiovasculaire, mais tu travailles tout le temps et quand tu ne travailles pas, tu es avec moi. Je veux dire, t'entraînes-tu en cachette ?

- Probablement que le métier de propriétaire de café est plus exigeant que celui de propriétaire d'auberge.

- OH ! Oh ça, c'est tellement faux ! Dit-elle en entrant dans l'auberge. Oooooooh ! Joli ! dit-elle avant de continuer son discours. Le métier de propriétaire d'auberge est très exigeant tu sauras, la preuve, je suis en état d'épuisement professionnel.

- Partiellement dû à tes problèmes financiers et familiaux, dit-il avant de se retourner vers le réceptionniste. Bonjour, nous avons des réservations sous le nom de Luke Danes.

- Luke Danes… Luke Danes. Oh voilà, Luke Danes, vous avez demandé à avoir une suite, non ?

- Exact.

- Une suite, Luke? Oh Luke, tu seras tellement chanceux ce soir !

- Lorelai! Dit-il clairement embarrassé faisant éclater d'un petit rire le réceptionniste.

- Ok, donc, voilà votre clé, votre suite avec tout ce que vous avez demandé est prête si vous voulez vous installer tout de suite. Mon nom est Marc, je suis le directeur de l'Auberge, si vous avez quelques demandes que ce soit, n'hésitez pas de demander de l'aide à n'importe qui.

- Parfait, merci.

- Ce soir, nous recevons un chanteur assez connu dans la région qui fait un spectacle dans le bar à côté.

- Il y a un bar! Il faut que je voie ça, dit Lorelai avant de se diriger vers les portes du bar.

- Ok, pendant qu'elle est partie, dit Luke en s'approchant de Marc, j'aimerais que vous me rendiez un petit service, pourriez-vous appeler l'aéroport de New Heaven dans le Connecticut pour commander un billet pour le premier vol à partir de demain pour Montréal au nom de Rory Gilmore?

- Ok, parfait. Notre réceptionniste, Élaine, s'occupera de ça aussitôt qu'elle arrivera plus tard cette après-midi, autre chose?

- Oui, j'aimerais réserver une autre chambre pour une personne demain soir.

- Bien sûr, à quel nom?

- Rory Gilmore.

- Rory, vous écrivez ça comment ?

- R-O-R-Y.

- Parfait. Y a-t-il autre chose ?

- Non, merci beaucoup, vous êtes vraiment serviable.

- Nous sommes là pour ça, sourit-il.

- Hé Luke, dit Lorelai en retournant dans le hall, tu devrais voir le bar, il y a une scène et tout!

- J'irai faire un tour plus tard.

- Parfait, est-ce qu'on va à la chambre, j'ai vraiment hâte de voir cette suite.

- Tout ce que tu voudras. Merci encore Marc.

- Fait plaisir.

- Qu'est-ce que vous complotiez vous deux ?

- Oh rien, je lui demandais juste d'envoyer ces produits de bain que tu adores dans notre chambre.

- C'est vrai, tu es le meilleur. Oh ! pendant que j'y pense, dit Lorelai en retournant vers le comptoir de réception, est-ce que le propriétaire de l'auberge est proche ?

- Bien sûr, pourquoi ? Dit Marc sur un ton inquiet.

- Oh rien, je voulais juste qu'il dise à mon arrogant petit ami combien il était dur de détenir et diriger une auberge.

- Oh, je suis désolé, mais je ne crois pas qu'il soit d'une grande aide.

- Pourquoi ? Où est-il ?

- Sur le divan là-bas.

- Le divan ? Il n'y a qu'un chien sur le divan.

- Justement.

- Vous plaisantez.

- Non, le chien est pour l'instant le propriétaire de l'auberge jusqu'à ce que mon frère Luc soit majeur, c'est une longue histoire.

- Je n'y crois pas, dit Lorelai avant de se retourner vers Luke qui lui était mort de rire. Oh, s'il te plaît, ne commence pas.

- C'est vrai que le travail de propriétaire d'auberge est TRÈS exigeant.

- Tais-toi.

- Veux-tu bien me dire comment tu peux être en épuisement professionnel en faisant ce métier, un chien est capable de faire la même chose, riait-il suivant Lorelai qui avait commencé à monter l'escalier du lobby.

- Oh, la ferme, Butch.

- Wouf, wouf ! » ajouta-t-il.

À suivre

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NA : J'adore L'auberge du chien noir, c'est tellement comique… et Tom est tellement cute.

Dans le prochain chapitre : un chanteur qui a tout un effet, du 'Making out' dans un garde-robe et une grande surprise.