Note d'auteur : À cause des événements que vous connaissez déjà, ce chapitre risque d'être un peu … osé pour du PG-13, vous êtes avertis.

Chapitre 20 : Les nuits folles de Luke et Lorelai.

« Rory? Tu ne devineras jamais.

- Maman, il est… il est … onze heures quarante du soir, je veux dormir.

- Mais Rory, j'ai vraiment quelque chose d'important à te dire.

- Vas-y.

- Euh… non… il faut que tu devines.

- Tu as décidé que tu aimais les aubergines?

- Ewwll, jamais. Essaie encore.

- Tu vas chanter en duo avec Madonna sur son prochain album?

- Ah ha, j'aimerais trop ça.

- Ouff, j'ai pensé un instant avoir à supporter à nouveau un flop comme « Me against the music »

- Ce n'était pas si mauvais.

- Je sais, mais toute cette affaire de baisers sur scène, c'est trop pour moi.

- Ce n'est pas ça. Continue.

- Maman, je suis fatiguée, veux-tu en arriver au point.

- Ok, d'abord, essaie de deviner où je suis.

- Chez toi?

- Non.

- Chez Luke?

- Non plus.

- Ne me dis pas que vous êtes chez Miss Patty!

- Nahan, je suis quelque part dans une auberge dans le coin de Montréal.

- Maman, sois sérieuse!

- Je suis sérieuse! Luke a décidé qu'on partait en voyage ce matin.

- Dans ton état.

- Je ne suis pas à l'article de la mort.

- Mais le médecin a dit d'éviter le stress.

- Ne t'en fais pas, l'endroit est tout sauf stressant.

- Donc, wow, tu es à Montréal.

- Ouais.

- Et tu m'appelais pour m'en avertir?

- Pas vraiment.

- Alors pourquoi est-ce que tu m'appelles?

- Je t'ai dit qu'il faut que tu devines.

- Vas-tu juste lui dire, dit Luke qui commençait à être impatient.

- Écoute ton amoureux.

- Oh Rory, je veux que tu essaies, juste une fois.

- Ok, bon euh… Luke et toi dansiez ce soir et il t'a demandé en mariage »

Lorelai resta tellement surprise qu'elle ne pouvait pas dire un mot. La dernière chose à laquelle elle s'attendait d'entendre était ça!

« Maman? Es-tu toujours là?

- Oui.

- Alors, tu es supposé de me dire : 'non, jamais, Luke ne ferait jamais une chose comme ça'.

- En fait, il l'a fait.

- Quoi?

- Il… Luke… il… il… il m'a demandé en mariage, ce soir. Je… je suis fiancée », dit-elle sur le bord des larmes.

Luke sourit à entendre Lorelai si heureuse et son sourire devint plus grand encore quand il entendit Rory crier à l'autre bout de l'appareil. Lorelai, qui avait éloigné le combiné de son oreille pour éviter une surdité permanente, souriait elle aussi devant l'excitation de sa fille.

« Je n'arrive pas à croire, c'est… ah!!!!! Cria-t-elle à nouveau. Tu vas te marier, tu vas te marier à un homme que tu aimes et qui t'aime et… oh mon Dieu, pleurait-elle maintenant. Je suis si contente pour vous deux. Je n'arrive pas à y croire.

- C'est plutôt incroyable oui.

- Est-ce que Luke est proche? J'aimerais lui parler.

- Bien sûr, dit-elle avant de tendre le combiné vers Luke. Elle veut te parler.

- Rory? Demanda Luke téléphone à la main.

- Luuuuuuuuuke! Oh, tu l'as fait. Tu l'as demandé en mariage… C'est si, wow, pleurait-elle à chaudes larmes. Tu vas te marier avec maman. Je n'en reviens pas. Je suis tellement contente.

- Moi aussi, j'ai eu peur un moment qu'elle refuse.

- Es-tu fou? Je ne l'ai jamais vu comme ça avant. Elle est tellement amoureuse de toi et tellement heureuse quand tu es avec elle. Vous êtes faits pour être ensembles.

- Donc tu es contente?

- Contente n'est pas un mot assez fort pour exprimer ce que je ressens.

- Je suis content que tu sois contente.

- Oh Luke, tu es comme un père pour moi. Que tu maries ma mère va juste rendre les choses officielles.

- Merci Rory… dit-il en remarquant le visage un peu triste de Lorelai. J'ai l'impression que ta mère voudrait que tu sois ici.

- J'aimerais être avec elle aussi.

- Alors viens!

- Quoi?

- Quoi? Dit en même temps Lorelai.

- Si tu vas à l'aéroport de New Heaven, demain avant 8 heures, au comptoir, tu y trouveras un billet d'avion à ton nom à destination de Montréal. C'est moi qui paie… et il y a une chambre de louée pour toi aussi ».

Le silence se fit des deux côtés de la ligne. Lorelai regardait Luke les larmes aux yeux. Il savait exactement ce qu'elle aurait voulu. Il avait planifié tout ce voyage en pensant à tout, même à Rory. En cet instant, Lorelai aima Luke plus que jamais elle l'avait aimé avant. Un amour total, plus que profond, sans défaut. Elle ne pouvait faire autrement que de le fixer se demandant combien elle était chanceuse de l'avoir. Il ne restait aucun doute dans son esprit, c'était le bon.

« Rory? Es-tu toujours là?

- Luke… je sais pas quoi dire.

- Alors ne dis rien et viens ici fêter ça avec nous.

- Merci Luke, je n'arrive pas à croire que tu es fait tout ça.

- À voir ta mère, je crois qu'elle non plus ne le croit pas.

- Bon eh bien, je vais vous laisser, je crois que votre soirée est loin d'être terminée.

- S'il te plaît, ne me parle plus de ça!

- Est-ce que je peux parler à maman?

- Bien sûr, dit-il avant de tendre à nouveau le combiné vers Lorelai.

- Rory?

- Maman, peux-tu y croire?

- Non chérie, j'ai plutôt l'impression de rêver pour l'instant.

- Je suis tellement contente pour toi, tu ne peux pas savoir combien.

- Alors on se revoit demain?

- On se revoit demain.

- Bonne nuit chérie, je t'aime.

- Je t'aime aussi maman, bonne nuit ».

Sur ce Lorelai raccrocha le combiné et dirigea son attention vers Luke. Il leva ses mains, les paumes vers le haut, s'excusant presque d'avoir fait ça.

« Tu as fait venir Rory, dit-elle avec des sanglots dans sa voix.

- Je savais que tu aurais voulu la voir.

- Tu as pensé à Rory et tu as tout organisé ça, même avant de savoir si j'allais dire oui.

- Je voulais juste… te donner… un week-end parfait…

- Tu savais exactement ce que je voulais.

- Sais.

- Tu savais exactement ce que je voulais et tu t'es arrangé pour que je l'aie.

- Sais.

- Je t'aime, dit-elle en lançant dans ses bras.

- Je t'aime aussi, répondit-il le nez enfoui dans le creux de son cou.

- Non, tu ne comprends pas. Je veux dire… je t'aime tellement fort, il n'y a pas de mot pour décrire ce que je ressens. C'est quoi qu'il y a de plus beau que l'amour?

- Toi!

- Oh mon Dieu! Tu vas tellement être chanceux ce soir! » Dit-elle avant de précipiter sa bouche contre celle de Luke. Elle l'avalait carrément tout rond. Les quatre lèvres et les deux langues étaient tellement emmêlées qu'il aurait été impossible de savoir à qui cela appartenait. De tous les baisers échangés ces six derniers mois, de toutes les fois où leurs lèvres s'étaient touchées, aucun baiser ne ressemblait à celui-là. Le mélange entre la passion, l'amour, le bonheur faisait un cocktail qui explosait dans les bras un de l'autre.

Bientôt manquant d'oxygène, ils se séparèrent fronts collés et respirant violemment. Lorelai leva les yeux, fixa courtement ceux de Luke avant de les diriger vers la cage d'escalier. Luke comprit rapidement le message et glissa son bras sur les épaules de sa fiancée pour la diriger vers les escaliers du paradis.

Aussitôt qu'ils eurent fermé et verrouillé la porte de leur chambre, leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau dans un baiser passionné. Se dirigeant lentement vers le lit, Lorelai, toujours connectée à Luke, déboutonnait tranquillement sa chemise. Au moment où l'arrière de ses genoux toucha au lit, elle se sépara. Chemise complètement ouverte, Luke ouvrit les yeux et regarda la femme dont il était amoureux ses doigts caressant son menton. Les mains de Lorelai écartèrent lentement la chemise de ses épaules et elle leva à son tour les yeux pour rencontrer ceux de Luke.

« Attends un peu, je reviens », dit-elle avant de lui donner un dernier baiser et de se diriger vers la salle de bain sac de voyages à la main.

Pendant le temps où Lorelai était dans la salle de bain, Luke s'assit au pied du lit et pensa à tout ce qui s'était passé ce soir. Elle avait dit oui. Elle allait le marier. Elle allait devenir sa femme. La femme dont il était amoureux si follement allait l'épouser. Toute sa vie, il allait se réveiller à ses côtés, lui faire à manger et être émerveillé par elle. Toute sa vie lui sera consacrée et elle lui consacrera la sienne. Il n'arrivait pas à y croire. Dans le fond, il le savait qu'un jour ils finiraient ainsi, mais c'était toujours aussi difficile de croire à la chance qu'il avait d'avoir trouvé et de pouvoir aimer une femme comme elle. Sa future femme.

Après un moment, la porte de la salle de bain s'entrouvrit et Luke leva les yeux avec anticipation.

« Ferme les yeux, lança Lorelai de la salle de bain.

- Pourquoi?

- Fais juste fermer les yeux ».

Il le fit. Lorsque Lorelai était sûr qu'il ne pouvait réellement pas la voir, elle sortit de la pièce et se dirigea vers Luke qui était toujours assis au pied du lit. Luke pouvait sentir sa présence. Il avança ses mains pour tenter de la toucher, mais elle s'écarta.

« Garde tes mains sur tes genoux.

- Je me sens ridicule. Non, je me reprends, je suis ridicule.

- Arrête de chialer et laisse-moi faire ».

Elle s'avança à nouveau près de lui, très près. Luke résistait tant bien que mal d'éviter de la toucher, mais quand il sentit les jambes de Lorelai se coller contre ses genoux, il ne pu s'empêcher de caresser légèrement ses cuisses avec son pouce. Lorelai sourit. Elle glissa sa main contre la joue de Luke et ce dernier tourna son visage pour embrasser sa paume les yeux toujours fermés. Lorelai se pencha vers son oreille et lui chuchota un petit mot.

« Tu peux les ouvrir, maintenant ».

Il le fit. Il ravala difficilement sa valise. Un ange, un ange se trouvait devant lui. Elle était si belle. Elle portait un déshabillé blanc, un voile transparent cachant son abdomen. Ses yeux voyageaient sur le corps sublime de la beauté dressée devant lui. Il arrivait à peine à respirer. Il perdait tous ses sens. D'elles-mêmes, ses mains se levèrent et se dirigèrent vers ses hanches. Elles se glissèrent ensuite vers le creux de son dos et emmena Lorelai plus près de lui, entre ses jambes. Ses mains se glissaient maintenant vers son abdomen écartant le tissu pour laisser libre passage à sa bouche. Il colla sa bouche près de son nombril puis elle se déplaça un peu partout contre son ventre. Ses mains se glissèrent à nouveau vers son dos la serrant fort alors que sa langue continuait à remonter jusqu'à l'élastique de son soutien gorge.

Les mains de Lorelai s'étaient glissées dans les cheveux de Luke et amenaient sa tête plus près d'elle encore. Elle se pencha pour embrasser le dessus de sa tête alors que Luke profita de son mouvement pour diriger sa bouche contre ses seins. Elle ferma les yeux appréciant la sensation d'humidité et de plaisir que lui donnait Luke à cet instant précis. Elle glissa ses mains contre son dos caressant ses muscles et tentant d'enlever le matériel qui l'empêchait d'aller plus loin.

Sachant ce que Lorelai tentait de faire, Luke n'était pas capable d'arrêter ses mains, même s'il savait qu'il devait enlever sa chemise. Lorsqu'il eut accumulé suffisamment de volonté, il se sépara de Lorelai la laissant la lui enlever.

Aussitôt fait, il rencontra ses lèvres avec les siennes glissant immédiatement sa langue dans sa bouche. Ses mains avaient retrouvé leur chemin dans son dos et cherchaient maintenant l'attache qui gardait ces vêtements sur elle. Il les glissait sous le voile, sur le voile, même là où il n'y avait pas de tissu, mais en vain. Il abandonna enfin, glissant ses mains dans ses cheveux alors que Lorelai rigolait contre sa bouche.

« Qu'est-ce qu'il y a? Dit-il en se séparant, les mains contre ses hanches.

- Ça ouvre par ici », dit-elle en pointant une attache entre ses deux seins.

Luke ravala sa salive. Il se leva, glissa ses bras sous les siens, la retourna et la prit dans ses bras pour la coucher sur le lit. Il s'assit à côté d'elle et glissa derrière ses oreilles une mèche de cheveux qui était tombée sur son visage.

« Tu es tellement belle, chuchota-t-il la faisant rire légèrement.

- Tu n'es pas mal non plus, dit-elle le faisant rire à son tour sa main caressant son avant-bras.

- Je t'aime.

- Moi aussi ».

Luke sourit et se pencha pour l'embrasser se glissant au-dessus d'elle. Bientôt, le déshabillé vola à travers la pièce accompagné par les derniers morceaux de vêtements de Luke… Et ils firent l'amour, longtemps, pendant des heures, lentement, se regardant dans les yeux et appréciant chaque moment qu'ils passaient ensembles.

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« Je pourrais m'y habituer, tu sais?

- À quoi?

- Aux orgasmes à répétition que tu viens de me donner ».

Il rit et se repositionna se rapprochant encore plus d'elle, si c'était possible. Il y avait une jambe entre les siennes et une autre par-dessus elles. Ils étaient l'un en face de l'autre, nez à nez, se serrant fort dans leurs bras, continuant de se caresser doucement.

« Content de savoir que ç'a été aussi bon pour toi que pour moi.

- Alors c'est vrai ce qu'on dit!

- Quoi?

- Que le bonheur sexuel est proportionnel au bonheur général.

- Ah ça! Je dois dire que je suis très heureux présentement.

- Dans tous les sens du mot?

- Dans tous les sens du mot ».

Elle l'embrassa légèrement, trop épuisée pour y mettre plus de profondeur. Elle prit ses mains et les croisa avec les siennes. Jouant et les caressant un peu, les doigts de Luke frôlèrent la bague au doigt de Lorelai et l'embrassa. Elle le regarda sourire aux lèvres alors que lui, levait les yeux.

« Je n'arrive pas à croire que nous soyons fiancés, dit-il enfin.

- C'est plutôt fou, non?

- Plutôt, oui.

- Tu comprends ce que ça veut dire?

- Je ne te l'aurais pas demandé si je ne le savais pas.

- Tu es sûr? Ça va vouloir dire d'endurer mes manques de caféine à tous les jours, d'écouter des vieux films avec moi, de chanter des chansons de Noël dans à partir du premier novembre, de me voir pendant mes phases de pleurnicherie…

- Pour les manques de caféines, ça fait des années que je les endure; pour les films, je crois que je pourrai m'en sortir; pour les chansons de Noël, on verra en temps et lieu; et il n'y a rien qui me ferait plus plaisir que d'être celui qui cause un sourire dans une phase de pleurnicherie. Et ce qu'il y a de plus important, c'est que je t'aime, je t'aime plus que je n'ai jamais aimé personne dans ma vie. Je ne peux plus imaginer une vie autrement qu'avec toi.

- Je t'aime.

- Moi aussi ». Elle l'embrassa à nouveau.

« Penses-tu qu'on devrait commencer à planifier tout de suite?

- Écoute Lorelai, quand je t'ai proposé plutôt, je t'ai dit que j'étais conscient que tu étais épuisé et que tu devais éviter le stress. Et le mariage, on ne s'en cachera pas, cause beaucoup, beaucoup de stress. Je ne veux pas qu'on ne planifie rien avant d'avoir le Ok du médecin.

- Tu veux avoir la bénédiction du médecin pour nous marier? Rit-elle.

- Tu sais ce que je veux dire. Je ne veux pas que tu tombes malade ou en dépression ou que tu perdes encore tes règles à cause du stress. Prenons juste… prenons juste un jour à la fois puis, … on verra, je veux dire… pourquoi on n'attendrait pas cet été ou un peu plus tard à l'automne ou l'hiver prochain, tu aimes la neige, non?

- J'adore la neige.

- Bon tu vois, rien ne presse. Je t'aime, tu m'aimes et l'important est qu'on sache que nous allons nous marier, le reste n'a pas d'importance.

- Tu es sûr? Je veux dire, vas-tu être capable de patienter tout ce temps?

- Ça va bien maintenant, j'ai réussi à t'attendre huit ans, je devrais être capable d'attendre quelques mois de plus et si jamais je ne suis plus capable, on pourrait… on pourrait… emménager ensemble.

- Sérieusement?

- Sérieusement.

- Mais emménager ensemble cause beaucoup, beaucoup de stress, se moquait-elle de lui.

- Ce n'est pas comme si on achetait une maison, je vis pratiquement déjà chez toi.

- Tu es sûr?

- Tu as cette question à la bouche ce soir.

- Je sais, je veux juste être sûre que ce ne soit pas… je ne sais pas une impulsion ou quelque chose du genre. Tu sais je peux être assez…

- Si tu savais combien ça fait longtemps que j'y pense., ignorant la réplique de Lorelai

- Wow…murmura-t-elle. Luuuuuuuuke?

- Pourquoi, je n'aime pas le ton sur lequel tu dis mon nom?

- Luke, j'ai vraiment, vraiment faim.

- Désolé, il est trois heures et il n'y a aucun restaurant ici, il n'y a rien à manger.

- Ohh Luuuuuke, tu entends mon ventre qui crie 'famiiiiiine'?

- Je crois qu'il y a une barre de chocolat dans mon sac.

- Il y a… une barre de chocolat… dans ton sac? Que fais-tu avec ça?

- Il faut toujours être préparé quand on sort avec toi.

- Est-ce que je t'ai dit que je t'aimais aujourd'hui?

- Plusieurs fois, avec plusieurs tons, dans plusieurs positions dont une qui relevait pratiquement du Kama-Sutra.

- Elle provenait du Kama-Sutra, Sookie m'a donné le livre pour nos six mois, dit-elle en lui donnant un rapide baiser sur les lèvres pour ensuite se lever et se diriger vers le sac de Luke.

- Vos six mois?

- Pas nos six mois, NOS six mois.

- Les six mois de qui tu parles?

- Toi et moi.

- Sookie t'a donné un livre pour nos six mois? On ne s'est même pas donné de cadeaux!

- Oh si, on s'en ai donné, tu te souviens? Une soirée, un souper au chandelle, un film que nous ayons tous les deux aimer et des heures de plaisirs charnels, la meilleure nuit que j'ai passée depuis qu'on est ensemble, à part ce soir, bien sûr.

- Comment oublier?

- J'avais commencé à lire et j'ai voulu mettre la théorie en pratique.

- Ok, confirme-moi si je comprends bien. Tu me dis que depuis deux semaines, à chaque fois qu'on… qu'on, dit-il en battant du doigt entre les deux, tu prends des positions qui proviennent du livre de la sexualité extrême et tu ne m'as rien dit!

- Exactement.

- C'est ridicule… penses-tu que tu pourrais me le prêter se livre?

- Mais où sera la surprise alors? Dit-elle en prenant une grosse bouché de chocolat pour revenir s'asseoir à côté de lui dans le lit.

- Je pourrais te surprendre toi aussi!

- Tu ne seras jamais assez souple.

- C'est un jeu qui se joue à deux, chérie ».

Lorelai sourit à pleines dents, sourire taché de chocolat.

« Charmant, dit enfin Luke. Pourquoi tu me regardes comme ça?

- Tu m'as appelé chérie.

- Seigneur, je te taquinais, j'utilisais juste… j'utilisais juste une expression que tu utilises souvent c'est tout.

- Tu ne pourras plus me dire de ne plus t'appeler chéri!

- Oh si, parce que, tu vois, contrairement à toi, je déteste me faire appelé chéri.

- Oui, et c'est un fait que je n'ai jamais compris.

- C'est juste… ça fait trop film des années cinquante avec le gars qui retourne chez lui et sa femme qui est parfaite en disant : 'Chérie, je suis rentré'.

- Tu ne trouves pas que je suis parfaite? Dit-elle en faisant une petite moue.

- Seigneur non!

- Tu me déçois, moi qui croyais passer une soirée parfaite avec un parfait FIANCÉ, mais non, apparemment, je ne serais pas parfaite!

- Et c'est parfait comme ça.

- Qu'est-ce que tu dis?

- Tu as tes qualités, tes défauts et c'est parfait comme ça. Je ne t'aimerais pas autant si tu n'avais pas ces défauts, ils font partie de toi!

- C'est la chose la plus romantique qu'on ne m'ait jamais dite, dit-elle sarcastiquement.

- Tu le sais que je t'aime.

- Je t'aime aussi.

- Bon, couche-toi, tu vas avoir une grosse journée demain.

- Tu ne veux plus de mon corps sublime, continua-t-elle de bouder.

- Te sens-tu vraiment en forme pour un autre round?

- Jamais!

- Bon eh bien, couche toi »

Elle finit sa barre de chocolat, mit un objet dans le tiroir de la table de chevet, embrassa Luke et se coucha très près de lui.

« Bonne nuit Lorelai.

- Bonne nuit chéri.

- Seigneur! » Laissa-t-il échapper faisant rire Lorelai avant qu'ils ne s'endorment tous les deux.

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Ce matin-là, Lorelai fut la première à se réveiller et fut étonnée de voir combien c'était agréable de se faire la grasse matinée dans les bras de son amoureux. Plus souvent qu'autrement, Lorelai se réveillait seule dans son lit ou dans celui de Luke, ce dernier ayant déjà commencé à travailler.

Elle accota sa tête sur sa poitrine et jouait avec le poil de son estomac profitant du temps qui lui était donné. Elle faisait glisser ses doigts sur sa poitrine de Luke traçant des dessins un peu partout sur son torse. Elle se promenait de gauche à droite traçant un cœur sur le sien.

Luke se réveilla avec une étrange, mais agréable sensation de toucher contre sa poitrine. Il ouvrit les yeux pour voir cette femme superbe couchée contre lui traçant des dessins sur sa poitrine. Ses yeux se fixèrent sur sa bague. Elle la portait toujours. Elle voulait toujours le marier. Tranquillement, à son tour, il se mit à caresser ses cheveux avant de placer un léger baiser sur le dessus de sa tête. Lorelai sourit.

« Eh, tu es réveillé? Dit-elle.

- Eh, toi de même! C'est rare qu'on se réveille comme ça.

- Comme quoi?

- De un, que tu te réveilles avant moi; de deux, de te voir avec cette étrange bague au doigt.

- Tu as remarqué? C'est mon copain qui me l'a offerte hier. Il m'a demandé en mariage et j'ai accepté.

- Mais, quel homme chanceux!

- C'est moi qui ai de la chance, dit-elle avant de l'embrasser. Ouff! Je suis désolée de te l'annoncer chéri, mais tu as une haleine qui pourrait tuer un cheval.

- Je ne parlerais pas mademoiselle, la vôtre n'est pas des meilleures non plus.

- Tiens mets-en sur tes dents, dit-elle en prenant un tube de dentifrice sur la table de chevet.

- Mais que fais-tu avec du dentifrice?

- J'ai lu ça dans un magazine.

- Le genre de magazine où quand tu lies la couverture, ton QI baisse de 20 points?

- Ouais, ils disaient de toujours se garder un tube de dentifrice sur sa table de chevet, comme ça, quand on se lève, on n'a pas cette superbe haleine.

- Oh commode, dit-il en se passant un peu de dentifrice sur les dents

- Il n'y a pas juste des potins dans ces magazines.

- Content de l'apprendre, sourit-il. On peut reprendre où on était.

- Tu es prêt pour un autre round?

- Toujours!

- Parfait !» Dit-elle en sautant pratiquement par-dessus lui. Cette fois, pas question de perdre du temps avec les préliminaires!

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« Nourrituuuuuuuuuure, se plaignit Lorelai épuisée couchée sur le dos dans le lit.

- Là c'est vrai, je n'ai plus rien à manger, dit Luke dans la même position tout aussi épuisé.

- Il est quelle heure?

- Onze heures.

- Oh boy! C'est presque l'heure du lunch… Et je n'ai même pas encore eu de café.

- Tu veux que je me lève pour t'en faire un?

- Non, c'est gentil merci, mais aussi bizarre que cela puisse paraître, je n'ai pas envie de café, dit-elle faisant rire Luke. Quoi?

- Je ne croyais jamais vivre assez vieux un jour pour t'entendre refuser du café.

- Tu sais ce qu'on dit?

- Non, quoi?

- La café est le substitut du sexe.

- Oh, ça veut dire que je pourrais combler tous tes manques de caféines en te faisant l'amour?

- Exactement.

- Seigneur, il faut que je me remette en forme.

- Ha ha, rit-elle. Bon! C'est l'heure de se lever, j'ai faim. Penses-tu qu'ils servent toujours des déjeuners à cette heure.

- Je ne sais pas, de toutes façons, je croyais qu'on pourrait peut-être sortir, histoire de faire passer le temps avant que Rory arrive.

- Sortir? Où? Quand? Comment? Pourquoi? Avec qui? Dois-je porter quelque chose de spécial?

- Ok : Où? Dans un centre d'achats quelque part. Quand? Bientôt parce que je vais mourir de faim.

- Toi aussi?

- Comment? L'ignora-t-il. En voiture, quoi d'autre! Pourquoi…

- Ok, ok, j'ai compris. Tu es de bonne humeur ce matin!

- Quiconque serait fiancé à toi serait de très bonne humeur.

- Cesse d'être heureux, ça ne te va pas bien.

- Tu es sûre? Sourit-il.

- Oh non! Oh non! Pas ce sourire-là! Tu sais que je ne suis pas capable de résister, dit-elle avant de l'embrasser. Bon lève-toi avant que tu deviennes incontrôlable.

- Moi incontrôlable? Rit-il. Je ne sais pas qui perd le contrôle plus vite entre les deux.

- Justement, tu ne le sais pas, alors lève-toi.

- À vos ordres, madame, dit-il avant de se lever faisant sourire Lorelai. Quoi?

- Oh rien, je viens juste de me rendre compte que tous les matins jusqu'à ce que je meurs, parce qu'il n'est pas question que tu meures avant moi, je vais te regarder te lever nu de mon lit.

- Pour ce qui est de mourir avant moi, on en reparlera; pour ce qui est du reste, je suis contente que tu apprécies la vue, dit-il avant de l'embrasser et de se diriger vers la salle de bain.

- Crois-moi, apprécier n'est pas un mot assez fort », cria-t-elle derrière lui.

Elle admira donc la vue du derrière de Luke se dirigeant vers la salle de bain se disant que c'était probablement le plus beau derrière qu'elle n'avait jamais fixé. Décidemment, la vie était bien faite!

À suivre

Note d'auteur : OK, je ne voulais pas finir là, mais ça devenait un peu long! :D J'espère que vous avez aimé. En tous cas, moi j'ai adoré écrire ce chapitre et je vous laisse en vous disant ceci : « il est difficile d'avoir des flashs de fanfiction la veille de Noël. Conseil à tous ceux qui voudraient en écrire : ne commencer pas vos fanfictions, surtout celle contenant beaucoup de scènes de peau, si vous savez que vous ne pourrez pas la finir, ça met de drôle d'idées en tête pendant le réveillon. LOL!!!

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