Note d'auteur : Désolée si ç'a prit du temps, j'ai eu un énorme blocage et ça va paraître quand vous lirez le chapitre, car je dois vous avertir, c'est loin d'être mon meilleur.

Note d'auteur #2: Je n'ai jamais été à l'Hôtel-Dieu de Montréal, car je peux compter sur mes doigts le nombre de fois où j'ai été dans centre-ville de Montréal (vous pouvez me traiter d'inculte!).

Chapitre 23 : Les cœurs brisés

« Allo… dit une voix endormie au téléphone

- Chris?

- Qui parle?

- C'est Lorelai.

- Oh Seigneur, Lorelai, as-tu vu l'heure, ça ne va pas?

- Non pas vraiment.

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Chris? Il y a eu… un incident.

- Ça vaut mieux d'être important Lorelai, pour me réveiller à cette heure?

- Ça l'est, c'est Rory.

- Rory! Cria-t-il soudainement réveillé. Mais qu'est-ce qu'elle a?

- Chris… Rory s'… elle… je ne sais pas comment dire ça.

- S'il te plaît, dis-moi ce qui se passe.

- Chris… Rory est à l'hôpital.

- Quoi! Comment? Criait-il pendant que des larmes montaient aux yeux de Lorelai.

- Elle... elle… elle s'est presque fait violer… elle a subit un choc nerveux… oh Chris…

- Lorelai, où est-elle?

- Montréal, chuchota-t-elle presque honteuse.

- MONTRÉAL, qu'est-ce qu'elle fout à Montréal?

- Elle était venue en vacances avec Luke et moi et elle est sorti chercher de la bouffe et s'est fait prendre dans un coin. Une chance qu'elle était en train de m'appeler parce que sinon, elle se serait fait violer.

- Mais qu'est-ce qu'elle faisait dehors à cette heure! Criait-il.

- Chris, ne crie pas, s'il te plaît…

- Lor, comment veux-tu que je ne crie pas quand tu me dis que ma fille s'est fait agresser dehors en plein milieu de la nuit.

- Chris…

- Lorelai, comment as-tu pu la laisser sortir à cette heure?

- Elle a vingt ans, Chris, elle est assez vieille pour sortir quand elle veut.

- Lor, mais qu'est-ce qu'elle faisait dehors?

- Je l'ai envoyé, ok? Dit-elle désespéramment alors qu'elle l'entendait soupirer à l'autre bout de la ligne.

- Écoute Lor, dis-moi dans quel hôpital elle est et je serai là demain.

- Chris, tu n'es pas obligé…

- Lor, ne termine pas cette phrase, c'est ma fille et je veux être à son chevet.

- Si tu le dis, on est à l'Hôtel-Dieu de Montréal.

- Je serai là demain.

- Si tu veux.

- Lorelai… ce … c'est pas… on se voit demain.

- Bye.

- Bye ». Il raccrocha le téléphone.

Lorelai ferma le sien lentement, le lança dans sa bourse, s'accouda contre ses genoux et frotta tranquillement son front pour apaiser son mal de tête qui avait tout à coup prit de l'ampleur. Elle soupira. Comment cette soirée avait-elle pu tourner de cette façon?

Luke avait eu peine à trouver du café. Bien qu'il tentait de se convaincre que ce n'était pas le cas, il n'arrivait pas à se déculpabiliser de ce qui était arrivé ce soir. Il fallait pourtant qu'il reste fort pour l'amour de Lorelai et de Rory. Lorelai avait besoin de son soutien et il ne devait pas s'effondrer alors qu'elle-même était sur le point de s'effondrer.

Il marcha tranquillement vers la chambre de Rory quand il vit Lorelai assise sur une chaise du corridor se caressant le front. Son cœur fondit et il soupira. Il serait là à ses côtés, il n'avait pas le choix. Il avança vers elle et lui tendit le café.

« Ça va aller?

- Je sais pas, je viens d'appeler Christopher, dit-elle alors que tous les muscles de Luke se crispèrent.

- Lorelai…

- Luke, je le sais, mais il avait le droit de savoir. C'est sa fille après tout.

- À mon plus grand damne!

- Luke, écoute, il faut que tu comprennes que peu importe ce que tu essayeras de faire pour changer ce fait, Chris est le père de Rory et y restera pour toujours et il sera donc impliqué dans nos vies, à nous trois, pour toujours. Je sais que tu détestes te l'avouer, mais Chris a fait partie de ma vie avant que je te connaisse et il n'y a rien qu'on puisse faire pour changer ça.

- Je le sais, c'est juste que vous comptez tellement pour moi et il vous a fait tellement mal. Je ne veux pas que ça recommence.

- Ça n'arrivera plus.

- Comment tu le sais?

- Parce que je suis avec toi, maintenant et que tu vas me protéger, dit-elle en serrant son bras contre elle avant qu'il embrasse le dessus de sa tête.

- Et si on rentrait à l'hôtel?

- Non, on ne peut pas…on ne peut pas laisser Rory.

- On ne peut rien faire pour l'instant sauf attendre. Viens, dit-il en se levant, on va aller se reposer.

- Si tu le dis », dit-elle en se levant à son tour pour le suivre vers la porte de sortie.

-

Fixant le plafond de leur chambre à coucher, Luke et Lorelai étaient couchés dans leur lit sans dire un mot. Aucun des deux n'osaient parler de ce qui venait juste de se passer.

« Tu n'es pas fâché?

- Non.

- Tu es sûr?

- Oui.

- Luke?

- Mm?

- Dis quelque chose?

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise?

- Je ne sais pas. C'est la première fois que je ne viens pas pendant que… tu sais… avec toi. C'est juste que…

- Lorelai, tu n'as pas à t'expliquer.

- Non, Luke, il faut en parler.

- Lorelai, je sais que tu as vécu quelque chose de très difficile ce soir et que tu souhaiterais juste être ailleurs. Je comprends. Il n'y a rien de grave là-dedans.

- Mais Luke, je ne veux pas que tu te mettes à faire du stress de performance. Ce n'est pas parce que je n'ai pas atteint l'orgasme aujourd'hui que…

- Lorelai, c'est correct, je te le promets.

- Mais Luke… tu n'étais pas obligé d'arrêter quand je t'ai dit que je n'y arrivais pas.

- Lorelai, si j'avais voulu juste avoir un orgasme, j'aurais été me branler dans la salle de bain, c'est moins d'ouvrage. Le but de te faire l'amour est de te voir jouir. Savoir que je peux causer ça chez toi est tellement merveilleux. Sans ça, ça n'a plus de sens.

- Je ne veux juste pas que tu te mettes à croire que tu n'arrives plus à causer ça.

- Ne t'en fais pas, je comprends.

- Luke?

- Oui?

- J'ai peur, chuchota-t-elle.

- Peur de quoi?

- J'ai peur de la perdre, de te perdre.

- Lorelai, je suis là et je vais aller nulle part et Rory, non plus.

- Mais on est passé si près Luke, un peu plus et on la perdait. Qu'est-ce que j'aurais fait sans elle? Tout est si fragile, je ne veux pas vous perdre.

- Je sais, dit-il avant de prendre une petite pause… Lorelai?

- Mm?

- J'ai peur aussi, dit-il sincèrement avant qu'un long silence prenne place.

- Luke?

- Quoi?

- … merci ».

Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras pour lui embrasser le front. Peu à peu, elle se mit à sangloter contre sa poitrine. Cette soirée avait été désastreuse et difficile. Elle se sentait coupable et était inquiète et triste pour sa petite fille. Luke la serrait encore plus fort quand il se rendit compte que Lorelai pleurait. Il gardait sa joue contre sa tête lui chuchotant des « shhhut », « ça va aller », « je suis là », « ça va aller », « pleure ».

Et tranquillement, il devenait plus difficile pour Luke de retenir ses propres larmes. Il n'était pas un homme qui pleurait souvent. Avant d'être avec Lorelai, le nombre de fois où il avait pleuré pouvait se compter sur les doigts de la main. Il y avait eu quand sa mère était morte, mais il n'était qu'un jeune garçon. Il avait pleuré dans le noir de la quincaillerie de son père quand il avait appris que son cancer était entré en phase terminale. Il avait pleuré l'été, il y deux ans, avant de partir sur sa croisière avec Nicole après que Jess soit parti et que Lorelai lui ait dit d'aller de l'avant avec Nicole. Il se sentait tellement raté à ce moment : pas capable d'éduquer un enfant et pas capable de dire à la femme qu'il aime qu'il l'aimait. Il était donc parti avec Nicole pour faire quelque chose avec sa vie, pour se prouver qu'il n'était pas un raté.

Et il était là, tenant Lorelai dans ses bras, pleurant la rage qu'il ressentait, pleurant sa peur que soit Rory ou Lorelai ne s'en remette pas, pleurant de s'être rendu compte qu'un jour, il pourrait peut-être perdre sa femme et celle qu'il considérait comme sa fille. Il pourrait perdre la possibilité de se lever tous les matins avec Lorelai à ses côtés. Il pourrait perdre la possibilité d'un jour jouer au base-ball avec son fils. Il pourrait perdre la possibilité de voir Rory gradué de Yale. Il pourrait perdre à nouveau, pour la troisième fois, sa famille.

Il la serra fort dans ses bras et pendant que des larmes continuaient de couler sur ses joues, il chuchota à Lorelai qu'il les aimait, elle et Rory, plus que tout au monde et s'endormit tranquillement.

-

Lorelai fixait la porte de la chambre sans savoir comment entrer à l'intérieur. Comment pourrait-elle faire face à sa fille après lui avoir fait subir ça? Pourtant, Rory avait besoin d'elle et elle ne pouvait pas la laisser tomber. Elle prit donc une grande inspiration et ouvrit la porte

« Hey!

- Maman? Salut.

- Ça va?

- Mieux qu'hier, j'ai rencontré le psychiatre plus tôt ce matin.

- Oh chérie! Je suis désolée, j'aurais dû être là. Luke et moi, avons passé droit ce matin.

- Maman, ce n'est pas grave, je ne suis même pas sûre que le docteur aurait voulu que tu sois là de toute manière.

- Mais quand même, j'aurais dû être là pour exiger mes droits de maman.

- Maman, c'est correct… ça va aller… enfin, je crois que ça va aller.

- Oh chérie, veux-tu en parler?

- Non.

- Tu es certaine… hier, c'était… euh… je crois que le mot juste est… euh… difficile.

- C'est gentil maman, mais, je ne peux pas en parler… pas tout de suite, je crois que j'ai besoin de temps.

- Du temps pourquoi?

- Je sais pas, réfléchir… je veux dire, j'aurais pu mourir hier… et je sais pas… je sais plus, dit-elle pendant qu'elle se mettait à pleurer.

- Oh chérie, sympathisa Lorelai en la prenant dans ses bras.

- J'avais tellement peur, tellement. Il m'a forcé à l'embrasser même si c'était dégoûtant et quand il a sorti son … une chance que vous êtes arrivés, tu t'imagines s'il… oh maman.

- Chérie, c'est fini maintenant, il ne t'arrivera plus rien. Je te le promets. Je ne laisserai rien arriver.

- Je t'aime maman.

- Je t'aime aussi, chérie ».

Lorelai sortit de la chambre et avait peine à retenir ses larmes. Comment quelqu'un avait-il pu faire ça à sa petite fille, à son innocente petite fille? C'était si difficile de la voir blessée ainsi. Quand elle sortit, Luke, qui était assis sur une chaise dans le corridor leva les yeux pour voir une Lorelai complètement dévastée. Il se leva de son siège, se dirigea vers elle et la prit dans ses bras comme il l'avait fait si souvent depuis ses dernières vingt-quatre heures.

« Il y a-t-il quelque chose que je peux faire pour toi? Lui chuchota-t-il à l'oreille.

- Non… je souhaiterais juste… que ce cauchemar finisse.

- Ça, on ne peut rien faire pour ça.

- Je sais. Luke, je peux rester dans tes bras toute la journée?

- Oh, je ne sais pas si je peux te garder toute la journée, mais je sais que je peux te garder un bout de temps ».

Il la tint donc dans ses bras, la serrant et la protégeant contre le reste du monde dans le milieu d'un corridor d'hôpital. Aucun des deux ne surent combien de temps ils étaient restés dans cette position, mais ils surent que trop tôt, ils furent interrompus.

« Lorelai? Entendit-elle son nom provenir des ascenseurs.

- Chris? Mais qu'est-ce que tu fais ici?

- Je t'ai dit hier que je serai là ce matin. Je suis là.

- Mais… je ne … je… je croyais que tu ne pourrais pas venir avant… mais où est Sherry… et Gigi.

- C'est qui est important pour l'instant ou c'est Rory? On parlera du reste plus tard.

- Tu as raison.

- Uhmm, toussa Luke alors qu'il maintenait une main dans le creux du dos de Lorelai, mouvement qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Chris.

- Oh oui, euhm… Chris, tu te souviens de Luke?

- Le gars du resto.

- Tout à fait moi.

- Heureux de faire ta connaissance, dit-il en lui présentant sa main.

- Pareillement », dit Luke en ôtant sa main du dos de Lorelai pour donner une forte, solide et dominatrice poignée de main à Chris pour ensuite la remettre dans le dos de Lorelai pendant que Chris brassait subtilement sa main.

Lorelai était étonnée de l'attitude des hommes. Il était poli et semblait presque s'apprécier l'un l'autre. Pourtant, elle pouvait sentir la tension monter peu à peu.

« Luke et moi, sortons ensembles.

- J'avais remarqué, suggéra Chris en levant les sourcils devant la remarque plutôt stupide de Lorelai. Euh… Lorelai? Tu sais quand est-ce que je pourrai aller voir Rory?

- Je ne sais pas. Elle semblait assez troublée et fatiguée quand j'y suis allée tantôt. Tu devrais peut-être attendre quelques heures pour y aller.

- Si tu le dis.

- Chéri? Dit-elle en se tournant vers Luke qui soudainement aimait son surnom.

- Oui?

- Tu irais me chercher quelque chose à manger, j'ai faim.

- Tout de suite. Qu'est-ce que tu veux?

- N'importe quoi, tant que ce soit gras et pas santé.

- Lorelai, on est dans un hôpital. Je ne suis pas sûr qu'ils servent de la malbouffe

- Tu ne vas pas souvent dans les hôpitaux, non? Tout le monde sait que c'est dans les hôpitaux qu'on mange le moins bien.

- Je reviens aussi vite que je peux », dit-il en lui embrassant la tempe puis ses lèvres avant de se diriger vers l'ascenseur.

Luke se demandait s'il était bon de la laisser seule avec lui. Il ne faisait pas confiance à Chris, pas une seconde. De toutes les fois où il avait fait mal à Rory et Lorelai, il ne voulait pas que tout ça recommence. Toutefois, il voyait qu'il était toujours amoureux de Lorelai. Seigneur! Le gars a une femme et un enfant qu'il s'occupe d'elles au lieu de courir après son passé. Et soudainement, il rit à ces pensées. Il faisait confiance à Lorelai, complètement. Il redirigea donc son regard vers les portes ouvrantes de l'ascenseur.

Lorelai et Chris se tenaient debout à grande distance l'un de l'autre dans un très inconfortable silence. Ça faisait depuis que Gigi était née qu'elle ne l'avait pas vu et elle ne savait pas quoi lui dire.

« Comment va Gigi? Finit-elle par dire.

- Oh… euh… elle va…

- Madame Gilmore? Demanda une infirmière qui se tenait derrière son comptoir.

- Oui, répondit Lorelai en se tournant vers elle.

- Nous avons de la difficulté avec vos assurances.

- Comment, de la difficulté? Je suis assurée, seigneur, c'est mon père qui m'a assuré et si je ne le suis pas, passez-moi un téléphone.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, reprit l'infirmière. C'est juste que nous ne sommes pas habituées de faire affaire avec des compagnies d'assurance-maladie américaines. Je vais devoir vous demander de remplir cette formule pour prendre de l'assurance maladie dans le régime national que votre compagnie remboursera par la suite.

- Vous pouvez répéter, mais en français?

- Vous devez simplement remplir ces formules et l'hôpital s'occupera du reste.

- Je vais aller chercher un café, dit Chris pointant la machine au bout du corridor alors que Lorelai l'encourageait d'un signe 'd'au revoir' de la main.

- C'est plus simple comme ça, dit-elle en s'approchant du comptoir. Vous avez un stylo? » Demanda-t-elle avant que l'infirmière la laisse remplir ses formules.

Après un moment, Chris, qui revenait, cafés à la main, observa Lorelai écrire et ne put s'empêcher de voir quelque chose qui lui brisa le cœur. C'est à ce moment qu'il s'était aperçu à quel point il avait un salop dans le passé et combien il avait bousillé ses chances avec Lorelai. Il soupira de découragement devant cette révélation et s'avança tout de même vers elle.

« Tiens, dit-il en tendant à Lorelai un café, la faisant sursauter du coup. Nouveau bijou?

- Ha! Quoi? Quel bijou?

- Ta bague, dit-il en pointant sa main gauche.

- Oh oui…

- … Toutes mes félicitations.

- Merci.

- Comme ça, Lorelai Gilmore a finalement décidé de se mettre la corde au cou.

- Et c'est la meilleure chose que j'aie faite depuis toujours.

- Ah oui?

- Oh oui, Luke est tellement bon pour moi, je ne crois pas que j'aie déjà aimé un homme et que je me suis sentie autant aimée qu'avec lui, dit-elle enfonçant inconsciemment plus profondément le couteau dans la plaie.

- Il est mieux d'être bon pour toi, sinon, il aura affaire à moi.

- J'en suis sûre, dit-elle en riant avec un léger brin de sarcasme. Luke ne me fera jamais de mal, il a déjà essayé et ça n'a pas marché, ç'a finit avec une tasse de café géante et le meilleur sexe de réconciliation que la Terre ait connue.

- Je n'étais pas obligé de savoir cette partie », continua-t-il en lui touchant légèrement le bras.

Luke avait finit de remplir une énorme boîte de polystyrène de bouffe à la cafétéria de l'hôpital et retournait maintenant au chevet de Rory et de Lorelai en grognant comment la bouffe avec laquelle il avait rempli son contenant était mauvaise pour Lorelai et combien les cartons de mousse étaient mauvais pour la santé et pour l'environnement.

En sortant de l'ascenseur, il fût surpris de voir Lorelai et Chris qui riaient ensembles. Une étrange sensation qui n'était pas de la colère, mais pas de la tristesse, non plus s'installa dans son ventre. Sa jalousie prit un peu plus d'importance quand Chris caressa l'avant-bras de Lorelai. Déterminé à reprendre ce qui lui appartenait, Luke se dirigea d'un pas décidé vers le couple.

« Eh! De quoi parlez-vous comme ça? Demanda-t-il en jetant un regard tueur à Chris.

- De toi.

- Et c'est pourquoi vous vous amusiez autant? Dit-il cachant mal sa jalousie.

- Je faisais simplement dire à Chris combien j'étais chanceuse de t'avoir.

- C'est moi qui a de la chance, dit-il sincèrement en la regardant dans les yeux, alors qu'une bizarroïde envie de vomir montait à l'estomac de Chris. Je t'ai amené à manger.

- Oh génial merci, tu sais que je t'adore?

- Ouais, mais c'est toujours agréable à entendre », dit-il en la suivant près des chaises alors que Chris décida de partir prendre une marche.

À suivre…

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