Titre : Harry Potter et le Prince au Sang Mêlé

Auteur : Marie Potter

Rating : R

Couple : Harry/Draco

Disclaimer : Tous les personnages et les éléments sur lesquels cette histoire est basée appartiennent à J.K. Rowling.

Réponses aux reviews :

onarluca : Salut! Contente que ça te plaise toujours! Et, pour répondra à ta question, non, Ron et Hermione ne pouvaient pas rester loin de Harry… Ça va faire avancer l'histoire, tu verras… Et puis, même s'ils n'étaient pas venus les déranger, il ne se serait rien passer entre Harry et Draco… Pas encore, c'est trop tôt. J'espère que tu aimeras ce nouveau chapitre! Bisous.

eilissVoilà la suite! La réaction des deux crétins (sur ce coup-là, je t'approuve entièrement… ). J'espère vraiment que tu adoreras jusqu'à la fin! Merci pour tes compliments! Bisous.

Amy Keira : J'ai déjà écrit la suite! J'espère que ce chapitre satisfera ta faim… Merci pour ta reviews! Bisous.

Sahada : Hello! Merci pour ta reviews, je suis flattée! Pour la réaction des deux cons... pardon, de Ron et Hermione, tu le sauras dans ce chapitre! Et puis, pour ton autre question, Harry n'aura pas d'animal de compagnie… Bisous.

serpentis-draco : Voilà la suite! Merci de toujours être fidèle à chaque chapitre! Bisous.

Coucou!

Me revoilà, en avance, cette fois… Je suis désolée d'être aussi irrégulière… Mais j'ai boucler ce chapitre plus tôt que prévu grâce à vos super compliments… J'ai été très flattée par vos mots! J'espère sincèrement que la suite sera à la hauteur de vos attentes et que vous apprécierez encore mon histoire!

Marie Potter –xxx-

Chapitre 5 : Explications

Une fois de plus, mes supposés amis venaient de tout gâcher. Je n'avais jamais ressenti une telle haine pour eux. Ils venaient me déranger dans ma vie, me déranger quand j'étais en compagnie de mon nouvel ami. Et pourtant, je ressentais cette joie malsaine de voir leurs visages décomposés par le spectacle qui s'offraient à leurs yeux. Il est vrai que moi-même j'aurais envoyé paître le premier qui m'aurait dit que je deviendrais ami avec Malefoy. Enfin. Je n'ai pas choisi mon Destin.

Ron avait la bouche grande ouverte, et ne semblait pas avoir la capacité de prononcer la moindre parole. Hermione, elle, reprit plus vite contenance.

.-Harry?... Mais qu'est-ce que… Ça ne va pas?

.-Ben voyons. Tout baigne! Pourquoi posez-vous la question? Ton cerveau de Sang de Bourbe ne fonctionne plus correctement? Répondit Draco, son éternel sourcil haussé ironiquement en accent circonflexe.

.-Ta gueule, Malefoy! On ne t'a pas sonné! Harry, qu'est-ce qui se passe? C'est lui qui t'a fait pleurer? Dis-moi ce qu'il t'a fait que je puisse le cogner!

.-Qu'est-ce qui se passe ici? demanda Ginny, qui venait d'entrer avec Neville et Luna. Harry? Qu'est-ce que tu fais ici?

.-Ça, c'est moi qui vous le demande! Vous aviez prévu une petite réunion secrète de l'AD? répliquai-je, agacé par la situation.

.-Non… Non, on voulait juste… Écoute, Harry, on s'inquiète terriblement pour toi! commença Hermione.

.-Oui, vieux. On s'inquiète. Tu ne nous parle plus, et ensuite tu pleures avec la fouine… Qu'est-ce qui se passe avec toi, bon sang! termina Ron.

C'en était trop. Une fois de plus, ces imbéciles allaient trop loin. Ils ne faisaient plus attention à moi, et voilà que quand j'allais mal, ils venaient vers moi pour me « consoler ». De vrais bons amis.

.-Je vais te dire ce qu'il se passe, la belette. Il se trouve que toi et ta Sang de Bourbe de petite amie ne vous êtes pas rendu compte que Potter ici présent se trouvait au plus mal et qu'il n'était plus capable de supporter ses deux chiens de poche! répliqua Malefoy.

.-Malefoy, je t'ai déjà dit de la fermer! fit Ron, brandissant son poing. C'en était définitivement trop. Dans un réflexe, je pris ma baguette et stupéfixai celui qui était autrefois mon meilleur ami.

.-Non, toi, tu la ferme, Ron! Je te défends de le toucher! Je te défends de toucher à un seul cheveu de mon nouvel ami!

Lisant dans son regard une totale incrédulité, je le réanimai.

.-Ton ami? Ton ami? La fouine? Draco « la fouine sale emmerdeuse et reine du sarcasme et du mépris » Malefoy? Cette erreur de la nature a dû te lancer un sort, parce que c'est tout à fait imp…

Je m'approchai dangereusement de son visage et pointai ma baguette sur sa tempe.

.-Hé, Weasley, je t'ai déjà dit de ne pas insulter mon ami…

.-Harry… Arrête ça, veux-tu… tenta Hermione. Lentement, je descendai ma main, respirant du mieux que je le pouvais pour contenir la rage qui fourmillait dans chaque millimètre de mon corps.

.-Bien. Si tu voulais bien nous expliquer, nous t'en serions reconnaissants… commença Ginny en s'asseyant sur le canapé où Malefoy étions précédemment. Je ris. D'un rire sans joie, un rire que j'aurais qualifier de démoniaque si quelqu'un d'autre l'avait émis.

.-Expliquer? Expliquer quoi? Il n'y a rien à expliquer. Il est le seul au monde à me traiter d'égal à égal. Il est le seul qui ne porte aucune attention à cette putain de cicatrice!

.-Voyons, Harry! Tu sais bien que non! Tu me connais, tu nous connais, tu sais très bien que nous ne sommes pas comme ça! Je te connais trop bien pour savoir que tu n'en penses pas un mot… S'il te plaît, Harry…

Ce fut au tour de Malefoy de ricaner. Il prit la cape et s'avança vers Hermione, la surplombant de toute sa hauteur.

.-Allons, Granger… Si tu le connaissait si bien, tu en saurais plus sur lui que moi… Tu saurais ce qui le ronge… Et il ne vous aurait pas bêtement plantés là…

Il releva la tête, plissa le nez en une grimace de dégoût, puis se tourna vers moi.

.-Tu viens, Potter… J'ai de la difficulté à respirer, ici… Il y a une de ces mauvaises odeurs…

De bonne grâce, je m'engouffrai sous la cape avec lui et nous quittâmes la Salle sur Demande. Une fois dehors, je respirai un grand coup. Ces deux-là avaient vraiment le don pour me mettre vraiment très en colère.

.-Putain… Tes amis sont vraiment cons, hein! rigola Malefoy.

.-Ce ne sont plus mes amis… répliquai-je sombrement. Une fois de plus, mon destin obscur me revenait en plein visage. J'étais seul, et la seule personne qui venait combler ma solitude était mon ancien ennemi.

Nous déambulions dans l'obscurité des couloirs du château en silence. Ce n'était pas un silence pesant. Je me sentais bien, dans ce silence. J'étais bien, avec Malefoy, j'ignorais pourquoi. Malefoy. Tout un personnage. Tantôt doux, tantôt tranchant comme la plus tranchante des lames. Tantôt rieur, tantôt triste. Mais toujours mordant, toujours le dernier mot.

.-Dis-moi, Malefoy… Comment tu fais pour toujours avoir une réplique cinglante au bout des lèvres?

Il rit. D'un rire qui me fit chavirer, qui me remuait de l'intérieur au plus profond de mes entrailles. C'était étrange, jamais je ne l'avais entendu rire. C'était un rire spontané, doux, terriblement charmant. On aurait dit un enfant. L'enfant qu'il n'a probablement jamais été.

.-Je n'en sais rien… Probablement mon éducation. À force de vivre sous le même toit que le grand et richissime Lucius Malefoy, on devient pareil…

.-Ton éducation? Tu as eu une éducation particulière? demandai-je, curieux.

Il me fit un petit sourire triste qui se reflétait jusque dans ses beaux yeux couleur d'orage, d'habitude sans expression, froid, sans vie.

.-Allez, viens. Je n'ai pas envie de descendre me coucher. On monte à la tour d'Astronomie?

.-D'accord.

De toute façon, en cet instant, j'ignorais pourquoi, mais je l'aurais suivi n'importe où, pourvu que je sois bien comme je l'étais en ce moment magique. Une fois en haut, je nous débarrassai de la cape. Il s'appuya sur le muret de pierre et m'invita à venir près de lui. Il sortit son paquet de cigarettes, m'en offrit une que j'acceptai sans hésiter, et débuta son récit.

.-Tu dois évidemment savoir que la famille Malefoy est une des plus ferventes pratiquantes de la magie noire. Tu dois aussi savoir que mon géniteur est le bras droit de Voldemort… Alors, tu mélanges les deux, et tu obtiens des gens dénués de toute émotion.

.-Comment peut-on ne pas avoir d'émotion? demandai-je, éberlué.

.-C'est facile. Quand t'as été élevé pour ça… Quand tes parents n'ont procréé simplement pour perpétuer la lignée des Malefoy…

Ses yeux se remplirent de larmes.

.-Quand ton père t'élève, t'entraîne pour devenir un parfait petit Mangemort, sans la moindre remord au moment d'enlever la vie à autrui.

Une larme, une unique larme sortit des iris orageux, roulant le long de la joue d'une pâleur surnaturelle jusqu'à la commissure des lèvres. Et mon désir le plus fou, en ce moment même, serait d'être cette larme.

.-Quand ton éducation se résume à te faire battre jusqu'à ce que tu ne pousse plus un seul cri quand la torture devient quotidienne… Quand tes parents ne t'ont jamais appris à aimer… Là, seulement là, tu n'a plus envie de rien ressentir.

Malefoy ferma les yeux. Le voir comme ça me connaît envie de pleurer. Je fis ce que je n'aurais jamais fait il y de cela une semaine. Je le pris dans mes bras, faisant reposer sa tête contre mon épaule.

Nous restâmes ainsi plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'il brise le silence qui s'était installé sans que je m'en rende compte. Il releva les yeux et les plongea dans les miens, humides.

.-Potter… Tu vas m'aider, hein? Je ne veux pas devenir comme lui… Je ne veux pas être Mangemort… Je ne veux pas me prosterner devant Lui… Aide-moi…

.-Oui, Malefoy… Je te promets que je t'aiderai… Promis…

Nous passâmes le reste du temps à contempler la nuit dans un silence qui était presque devenu une habitude entre nous. Je songeai à nous, à notre amitié. C'était fou avec la rapidité à laquelle nous nous étions confié l'un à l'autre. Jamais je ne m'étais senti aussi confiant. Jamais…

Vint malheureusement le temps de nous séparer. Je remis la cape sur nos épaules frileuses et nous descendîmes vers nos vies respectives, lui, le parfait Serpentard, moi, le courageux Gryffondor. Le voyage se passa dans le plus grand silence, savourant simplement la présence confiante de l'autre. Je le raccompagnai devant la porte de sa Salle Commune, le risque de se faire choper par Rusard étant grand.

.-Potter… chuchota-t-il.

.-Oui…

.-Quand t'as dit à Weasley que nous étions amis… Tu le pensais vraiment?

Je rougis. Heureusement pour moi qu'il faisait noir, car il aurait sûrement souri devant mon air gêné.

.-Ben… Oui… Pourquoi pas…

Malgré l'obscurité, je vis son sourire. Éclatant. Tout simplement d'une beauté accablante. Jamais un sourire ne m'avait fait autant d'effet. Au-delà de toute attente, il tendit une main hésitante vers la mienne. Je retournai cinq ans en arrière. Mais cette fois, je la serrai chaleureusement dans la mienne. Et comme je ne m'y attendais pas, je ressentis une délicieuse décharge électrique passer dans chaque partie de mon corps au contact de cette peau délicieusement douce.

.-Bon… Alors, si nous sommes amis, tu peux m'appeler Draco…

Le silence se réinstalla. Silence que je brisai.

.-Draco?

.-Mmm…

.-Tu peux m'appeler Harry…

Il hocha la tête. Je le laissai ouvrir la porte de sa Salle Commune, puis me repartis en sens inverse.

.-Harry?

.-Oui?

.-Bonne nuit!

.-Bonne nuit à toi aussi…

Cette fois, je partis pour de bon. Et une fois de plus, je me sentais presque bien, alors que je ne le devrais l'être en aucun cas. Dans le fond, je l'aimais bien, Draco. Comme je l'espérais, le chemin jusqu'à la tour des Gryffondor fut sans embûche et la salle commune était vide. J'avais cru que mes anciens amis resteraient là à m'attendre pour avoir plus d'explications. Peut-être étaient-ils restés à la Salle sur Demande. Peu importe. Je m'en foutais.

Je montai au dortoir et m'enfermai une fois de plus derrière les épaisses tentures de velours rouges. Et dire que si je n'avais pas autant désiré ne pas aller à Serpentard, mes tentures seraient vertes, et je serais ami avec Draco depuis longtemps. Un léger sourire aux lèvres, je m'endormis avec en tête de magnifiques yeux gris comme la tempête.

Mais bientôt, les yeux se transformèrent en nuages annonceurs d'orages. Apparut une bâtisse aussi sinistre qu'immense qui chevauchait la mer enragée, les vagues venant ronger les mûrs qui semblaient vouloir s'effondrer à tout instant.

Et moi, j'avançais vers la lourde de porte de bois qui fermait l'entrée de la prison à haute sécurité d'Azkaban. Je sentais les Détraqueurs tout près de moi, ils m'entouraient de leur froid désespoir, ils m'entouraient de la mort qu'ils semblaient vouloir à tout prix. Et pourtant, pourtant, je me sentais presque bien. Et c'est là que je compris. Je n'étais pas moi. J'étais Lui. Je sentais son esprit tordu essayer de reprendre la place que j'avais prise.

Aussi soudainement que j'étais entré dans ce corps, une voix sifflante, une voix à vous glacer le sang, résonna sinistrement dans mon esprit malade.

.-Bonjour, Potter. Ça faisait longtemps… Mais je voulais que tu vois ça… Je voulais que tu me vois en train de libérer mon plus fidèle, celui que tu as malencontreusement placé entre quatre mûrs… Je voulais te montrer que ma victoire approche, que bientôt tu ne seras plus rien, qu'un souvenir croupissant dans les âmes de pauvres mortels…

J'aurais voulu contrôler cette main, ce corps, mais hélas! je ne pouvais pas. Un jet puissant sorti de la baguette et percuta le mûr, face à moi, de plein fouet. Les pierres qui formaient autrefois des murailles avaient explosées au-dessus de ma tête et retombant en des milliers de particules de poussière blanche. Et là, je le vis.

Ses grands cheveux blonds argentés flottant derrière son dos au rythme de l'air marin, ses yeux gris tellement froid que même la flamme du désir ne pouvait réchauffer, les traits fins qui caractérisaient la lignée aristocrate de sa famille, Lucius Malefoy, se portant aussi bien que s'il sortait de son manoir. Et autour, les Détraqueurs dansaient au-dessus de nos têtes dans un froid tout à fait mordant. Et la pluie tombait du ciel comme les larmes inondaient mes joues.

Je me réveillai en sursaut. Il fallait absolument que je voie Draco. Et vite. Je sautai en bas de mon lit, pris ma cape que j'avais délaissée à peine quelques heures plus tôt et courut jusqu'aux cachots. Il devait savoir. C'était son père. Il était désormais en danger : il ne voulait pas et ne serait pas Mangemort. Jamais. Quitte à y laisser ma propre vie…

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Voilà! J'espère que la suite vous a plu… J'attends vos reviews avec impatience! Un petit mot, un commentaire pour dire que vous avez aimé ou pas, ça fait toujours plaisir!