Titre : Harry Potter et le Prince au Sang Mêlé

Auteur : Marie Potter

Rating : R

Couple : Harry/Draco

Disclaimer : Tous les personnages et les éléments sur lesquels cette histoire est basée appartiennent à J.K. Rowling (malheureusement! ).

Réponses aux reviews :

Amy Keira : Coucou! Voilà le chapitre 7… J'espère vraiment que ça te plaira autant, ça me fait très plaisir de savoir qu'il y a des gens qui apprécie ce que j'écris! Bisous.

Sahada : Oui, ils font tout « cafter », comme tu dis! Mais on ne les reverra pas de sitôt! Du moins, pas avant le chapitre 10, si tout va comme je veux. Pour Harry et Draco ensemble, ça s'en vient… dans le prochain chapitre! Merci pour ta reviews! Bisous.

serpentis-draco : Tu l'as dit! Et en plus, les ennuis commencent dans ce chapitre! Alors, attache ta tuque avec de la broche, l'intrigue débute officiellement ici. J'espère que ça tu aimeras encore! Bisous.

onarluca : La suite! Draco et Harry vont toujours être alliés, mais ils devront faire quelques sacrifices… À toi de lire! Merci de me lire encore! Bisous.

eiliss : Euh… Oui, je veux bien des commentaires qui me disent que c'est bien… lol Merci beaucoup! Ça fait toujours plaisir, des reviews positives! Bisous.

lysanthius : Contente que tu aimes! Et oui, c'est triste… Mais tu n'as rien vu, encore… Ma fic est triste du début à la fin, et c'est d'une certaine manière un happy end… Enfin, à toi de voir! Merci pour tes compliments! Ça fonctionne, ça me motive! Bisous.

Vif d'or : Merci de me fournir en drogue de reviews! Lol Je comble ton besoin à mon tour. Et, non, Harry ne lancera pas d'Oubliettes à ses anciens amis. C'est inutile. Ron et Hermione savent bien que ça serait dangereux pour lui, même s'il ne leur parle plus. J'espère que tu apprécieras autant ce nouveau chapitre! Bisous.

Coucou tout le monde!

Désolée d'avoir mis autant de temps. Je commence la période d'examens, alors, j'ai moins de temps pour écrire, malheureusement. Mais je vous envoie poste le chapitre 7, parce que j'en ai marre d'étudier! Le prochain chapitre devrait être en ligne pour la semaine prochaine au plus tard, pour cause d'examen, de graduation, de révision, etc… Enfin. J'espère que vous aimerez et que vous serez autant enthousiastes dans vos reviews!

Marie Potter –xxx-

Chapitre 7 : Quand on n'a plus le choix…

C'était Halloween. Une fois de plus, les jours se succédaient avec une lenteur calculée, une torture pour mon esprit plein d'idées sombres qui n'attendait plus que la journée se termine pour aller retrouver Draco. Je ne m'étais pas toujours réconcilié avec Ron et Hermione, d'ailleurs je n'en avais nulle intention, et je me retrouvais une fois de plus complètement seul en dehors de nos soirées et des cours de Défense Contre les Forces du Mal. Avec Malefoy, dont je m'étais considérablement rapproché, nous avions convenu de faire comme d'habitude, c'est-à-dire de nous envoyé maints insultes et regards qui tuent, en nous promettant de nous retrouver le soir même. Nous étions tout l'un pour l'autre, et en même temps, j'espérais qu'il ne soit rien, parce que l'amitié profonde qui nous unissait avait commencé à se transformer en quelque chose de plus intime, et cela me faisait peur.

À présent, j'étais dans la Grande Salle en train de prendre mon petit-déjeuner. Les hiboux étaient déjà passés, j'étais complètement écœuré par le porridge qu'on nous servait chaque matin, la Gazette du Sorcier avait publié un énième article sur ma personne, et moi, j'admirais Draco pour son étonnante capacité à garder son masque de froideur tout en m'envoyant parfois des sourires dans ses beaux grands yeux gris, tantôt comme le mercure, tantôt comme l'acier.

Une fois de plus, comme le jour où mes parents ont perdu la vie d'un coup de baguette magique, comme à chaque année les problèmes commencent, on vint troubler la fête d'Halloween.

Un magnifique hibou d'un noir de jais, plus noir que mes cheveux, plus noir que la nuit, plus noir que l'obscurité même, descendit gracieusement jusque devant Draco. De son air toujours hautain, il prit la lettre qui était attachée et ne porta plus aucune attention à l'oiseau, qui s'envola sitôt défait de son colis.

Ne portant pas attention à tout ce qui n'était pas le stupide bal d'Halloween, qui aurait lieu le soir même, personne n'avait rien remarqué. Mais moi, si. Jamais je n'aurais cru que Draco pouvait pâlir davantage. Et pourtant, il était plus blanc qu'un mort, et la seule chose qui trahissait son effroi, c'était ses yeux qui fixait le sceau qui cachetait la lettre.

Enfin, il sortit quelque peu de sa stupeur et releva ses prunelles vers les miennes. D'un mouvement imperceptible de la tête, il m'invita à le rejoindre à l'extérieur de la Grande Salle, à l'abri des regards maudits dont la mauvaise langue répandait des idioties plus vite que tout. Il se leva, toujours aussi beau, toujours aussi gracieux, avec la même prestance, la même démarche féline. Toujours aussi Malefoy.

Il sortit et je retournai à mon petit-déjeuner, que j'avais presque terminé. Enfin, je sortis à mon tour. Il n'était pas devant la porte de la Grande Salle. J'étais déçu, mais je me repris assez rapidement : j'avais oublié qu'on ne devait pas nous voir ensemble. Alors, d'un pas rapide de curiosité, je me dirigeai vers l'endroit où j'étais certain de le trouver.

Une fois de plus, j'eu raison. Il était, là, appuyé au muret qui séparait la tour d'Astronomie du vide, le vent dansant avec les quelques mèches folles qui s'étaient échappées de sa coiffure parfaite, telles de l'or pur retombant devant ses yeux aussi gris que le ciel à cet instant. À sa vue, je ne pus m'empêcher d'être troublé. Il était tellement beau! Se pouvait-il que je sois attiré par Malefoy? Non! Je ne pouvais pas. Je n'étais pas gay!

Mais pourtant, je ne pouvais détourner mes yeux de lui, je ne pouvais m'empêcher de vouloir le prendre dans mes bras et de l'embrasser. Mon bel ami se retourna doucement vers moi, peut-être parce qu'il avait senti mon regard insistant lui brûler la nuque. Je rencontrai quelques instants les plus beaux yeux du monde. Tant d'émotions les traversaient en cet instant. Je les voyais changer avec un intérêt frôlant la fascination. Et puis, je compris, et baissai les yeux. Je compris que jamais ces yeux ne me parleraient d'amour, que jamais ces yeux ne me feraient l'amour. Une fois de plus, le poids du monde retombait sur mes frêles épaules et je retournais brusquement dans la réalité, monde que je haïssais tant.

Je m'avançai lentement et m'appuyai sur le muret, à côté de mon ami, qui était retourné à sa contemplation de l'infini étendu à ses pieds. Il sortit son paquet de cigarettes, m'en offrit une, que j'acceptai une fois de plus, et sortit la lettre qu'il avait reçue quelques minutes plus tôt. Les cigarettes furent allumées en un claquement de ses doigts longs et fins, et je pris la lettre, lui lançant un regard interrogateur.

.-J'aimerais que la lises. À voix haute. Je… je n'ai pas eu le courage de la lire moi-même… murmura-t-il en guise de réponse.

Je décachetai l'enveloppe, sortit la lettre et jetai un coup d'œil à la signature, au bas du parchemin. Lucius Malefoy. Je débutai ma lecture, non sans jeter un regard inquiet vers Draco.

Cher fils,

Tu dois sûrement déjà le savoir â cause de ce torchon de Gazette du Sorcier, mais je tenais quand même à te le dire : le Maître m'a fait sortir de ma cellule. Et sais-tu pourquoi, fils? Pour la petite cérémonie qui aura lieu le jour d'anniversaire. Tu vois bien de quoi je veux parler, n'est-ce pas? Cela demande beaucoup de préparation, et je ne voudrais pour rien au monde manquer l'intronisation de mon seul enfant. As-tu hâte, Draco? Je peux te dire que moi, oui. Je sais que tu ne me décevras pas, de toute façon, je ne m'en inquiète point. Ta mère et moi t'avons élevé à la perfection. Il serait horrible qu'un être aussi brillant et aussi beau que toi s'allie au mauvais côté, n'est-ce pas?

Enfin, ta mère et moi attendons avec impatience ce jour béni où le fils dont nous sommes si fiers deviendra l'un des nôtres.

Affectueusement,

Lucius Malefoy

Je n'en revenais pas. Entre mes mains, je tenais l'arrêt de mort de Draco. L'arrêt de mort pour mon ami. L'arrêt de mort pour mon… amour? Il avait toujours le regard dans le vague, mais ses mâchoires s'étaient crispées. Je déposai la lettre sur le muret de pierre, écrasai mon mégot et le pris dans mes bras que j'espérais doux et réconfortants. Draco se laissa aller. L'étreinte dura quelques secondes; peu à peu, je le sentais se détendre dans mes bras. Bientôt, après un moment que j'avais trouvé trop court, il se détacha de moi et plongea une fois de plus ses nuages gris pleins de pluie dans mes yeux.

.-Qu'est-ce que je vais faire, Harry? Hein! Dis-moi! Parce que je ne vois pas. J'ai le choix entre suivre les traces de mon père, ou bien me faire tuer par ses copains. Dis-moi, choisis à ma place, parce qu'en ce moment, je préférerais mourir. Mais je ne peux pas, parce que j'ai promis de t'aider. Aide-moi, Harry…

De mon pouce ne méritant pas de toucher une peau aussi pure, j'essuyai doucement une larme qui avait roulée jusqu'à la commissure des lèvres. Ce devait être mon imagination, mais je le sentis frémir à ce contact. Mais c'était définitivement mon imagination. Jamais Draco ne tremblerait en ma présence.

.-On trouvera une solution, Draco. Je te le promets. Mais pour ça, j'ai bien peur que ça ne te plaise pas…

.-Dis toujours… répondit-il, les yeux plein d'un espoir nouveau.

.-Dumbledore. Il pourra t'aider à coup sûr.

Il se détacha de mes bras avec un petit grognement de frustration.

.-Non! Je ne veux pas aller voir le vieux fou! Se plaignit Draco, avec une petite moue que je trouvai adorable.

.-Et bien, il faudra y aller quand même. Il est le seul qui pourra t'aider, que tu ne l'aimes ou pas. Et je propose d'y aller maintenant, pour que tu répondes à ton père dans les plus brefs délais.

.-D'accord. Mais c'est bien parce qu'il trouvera AUTOMATIQUEMENT une solution!

.-Bien, répondis-je avec un petit sourire en coin. Un vrai enfant. Mais il n'eut pas la chance de le voir, parce que je me tournais vers la tour qui était face à nous, où se trouvait mon dortoir. Je sortis ma baguette, désireux de ne pas nous faire remarquer.

.-Accio Cape d'Invisibilité! Accio Carte du Maraudeur!

Les deux objets sortirent aussitôt par la fenêtre et vinrent atterrir dans ma main tendue vers eux. Je me revêtis de la cape et activai la cape. Heureusement pour nous, personne ne se trouvait sur notre chemin. Je ne courrais pas de risque de foncer dans quelqu'un,

.-C'est bon, on peut y aller.

Nous sortîmes de la tour et nous rendîmes devant la gargouille qui gardait l'entrée du bureau de Dumbledore. Évidemment, je n'avais pas le mot de passe. Et une fois de plus, Merlin venait m'aider, même si c'était pour placer Rogue sur mon chemin.

.-Un problème, Mr. Malefoy?

.-Oui, professeur. J'aimerais voir le professeur Dumbledore, mais nous… je n'ai pas le mot de passe.

.-Et puis-je savoir quel sujet est assez important pour déranger le directeur?

.-Euh… C'est-à-dire que c'est assez personnel, monsieur…

Rogue fit une pause et plongea ses yeux noirs dans ceux de Draco. Bientôt, il répondit d'un air grave.

.-Bien. Je vois. Bièreaubeurre. Et, Mr. Malefoy?

.-Oui, monsieur?

.-Prenez soin de vous… Je ne voudrais qu'il arrive malheur à un élève aussi brillant que vous et qui honore grandement sa maison…

Et sur ces dernières paroles, il tourna les talons. Je pris place près de Draco sur l'escalier en colimaçon.

.-Il sait, chuchotai-je.

.-Oui, répondit-il simplement.

Nous fûmes rapidement en haut, devant l'impressionnante porte de chêne qui gardait le bureau du directeur. Draco cogna à petits coups secs et rapides, et la voix de Dumbledore retentit derrière.

.-Entrez! Bonjour, les garçons!

Nous avions à peine entrouvert la porte, et luis n'avait pas levé les yeux du parchemin qu'il rédigeait, et il avait su tout de suite qui nous étions. Après avoir refermé la lourde porte, j'enlevai la cape de mes épaules, la posa sur une chaises, et pris place à côté de Draco. Dumbledore leva enfin ses yeux bleus vers nous et nous regarda d'un regard amusé. Je me demandais bien pourquoi, d'ailleurs, Mais je n'eu pas le temps d'y réfléchir davantage, parce qu'il prenait la parole.

.-Bien, messieurs, puis-je savoir le but de votre visite? Il est étrange de voir les deux ennemis de Poudlard me rendre visite ensemble…

.-C'est à propos de Draco, monsieur, répondis-je.

.-Draco, tu as quelque chose à me dire?

.-Oui, professeur. C'est que… Ou plutôt, lisez ceci. C'est… c'est de mon père…

Un silence pesant s'installa dans le bureau pendant que Dumbledore lisait la lettre. Silence que j'aurais aimé brisé d'une parole, d'un seul mot. Mais je ne savais pas lequel utiliser, alors je me tus. Enfin, après ce qui me parut des heures, le directeur termina sa lecture et releva son regard bleu ciel souligné de demi-lune argentée.

.-Voilà qui est intéressant. Et maintenant, que compte-tu faire, Draco? demanda doucement Dumbledore.

.-Je n'en sais absolument rien, professeur. Enfin.. j'espérais que vous pourriez me le dire…

.-Et bien, je crois comprendre que tu ne veux pas rejoindre les rangs de Voldemort, et que tu veux combattre aux côtés de Harry ici présent…

.-C'est cela, monsieur.

.-Ton cas ne m'est pas inconnu. Je me rappelle revoir un garçon, qui était un peu plus âgé que toi à cette époque, me demander à peu près la même chose. Sais-tu de qui je parle, Draco?

.-Non, monsieur, je l'ignore…

.-Ce n'est pas important… toujours est-il que cette personne est venu me demander l'hospitalité. J'ai bien évidemment accepté. Seulement, dans son cas, tout comme dans le tien d'ailleurs, je n'ai vu qu'une seule solution. Et j'ai bien peur qu'elle ne te plaise pas…

.-Dites toujours, professeur…

.-Tu as le choix entre suivre le chemin que ton père a tracé pour toi, ou mourir de la main des Mangemorts pour ce qu'ils auront pris pour de la trahison. Je me suis rendu compte, ces derniers temps, que Harry et toi vous étiez considérablement rapprochés, tout en restant ennemis aux yeux de tous les élèves de l'école…

.-… Non! répliquai-je. Non. Il ne pouvait pas faire ça. Ça serait beaucoup trop dangereux.

.-Désolé, Harry. Mais je crois que ça serait la seule solution profitable…

.-Qu'est-ce qu'il se passe? Harry, dis-moi…

.-Il veut que tu deviennes espion pour l'Ordre… répondis-je, la voix blanche. Lentement, les yeux de Draco se retournèrent vers Dumbledore.

.-Professeur… C'est impossible, je ne pourrais jamais… N'y a-t-il point d'autre solution?

.-Je suis désolé, Draco. Je ne pourrais pas te protéger vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et puis, ta couverture est déjà là… Je sais que tu éprouves une grande haine pour ton père… Imagine la vengeance si tu lui tournais le dos, mine de rien…

Un éclair de folie brilla une fraction de seconde dans les yeux de Draco. C'était horrible. Je ne voulais pas qu'il prenne un tel risque. Et pourtant…

.-J'accepte, professeur. Si vous me laissez me venger de mon père lors de la bataille finale…

.-Draco, non! C'est bien trop dangereux!

.-Allons, Harry. Quand on n'a plus le choix… répliqua-t-il, la tristesse envahissant ses beaux yeux.

J'avais peur. J'avais peur de Draco, peur qu'il lui arrive quelque chose.

J'avais peur de le perdre.

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Voilà! J'espère que ce chapitre vous a autant plu que les précédents!

J'annonce un mini-concours…

Le résumé de ma fic est vraiment mauvais. Je propose donc, si vous en avez envie, d'en rédiger un autre, meilleur. La gagnante (j'ai cru comprendre qu'il n'y avait que des filles qui lisaient ma fic; s'il y a des garçons, je m'en excuse!) aura le privilège de lire le prochain chapitre en exclusivité.

Enfin, j'espère avoir autant de belles reviews!

Ciao!

Marie Potter –xxx-