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Voilà donc mon premier chapitre !! J'espère qu'il vous plaira...

Ps : les passages entre [ ... ] ont des conversations télépathiques et pour les conversations normales, le nom de ceux qui parlent se trouve juste avant, c'est plus facile. Lorsqu'il s'agit des pensées de Gaïa, les passages sont entre « ... »

Place à la lecture.

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Chapitre 1 : L'autre monde

Gaïa : On fait quoi maintenant que Shinrei (NDA : si vous avez pas lu l'avant propos, il a le pouvoir du vent ) est parti ?

Assise contre un grand chêne, la personne qui venait de prononcer ces paroles s'étira doucement. Elle avait des cheveux châtains ondulés qu'elle avait ramené dans un chignon mal fait, laissant quelques mèches rebelles descendre jusqu'au bas de son dos. Ses yeux d'un vert foncé, pareils à l'éclat des feuilles de l'arbre sur lequel elle s'appuyait, reflétaient un ennui intense. Avec son visage fin et ses traits presque parfaits, Gaïa était l'image même de la beauté naturelle, malgré ses 16 ans. Elle portait un pantalon en cuir marron, ainsi qu'un bustier serré par de fines lanières en cuir sur le devant, au-dessus d'une ample chemise blanche qui bouffait au niveau des mains.

Kyo : J'en sais rien moi ! On a qu'à l'attendre...

Un très beau jeune homme d'environ 19 ans venait de lui répondre. Il était assis à sa droite, lui aussi le dos sur l'écorce rugueuse du vieux chêne. Kyo avait des cheveux noirs ébouriffés, parsemés de mèches rouges, et des yeux noirs également. Il portait un simple pantalon et une chemise négligemment ouverte, dévoilant un torse musclé. Ses vêtements étaient noirs et lui donnaient une classe naturelle. Il arrivait parfois que ses yeux deviennent rouges, alors le caractère de Kyo changeait et il devenait assez bizarre. Pour l'instant, il était plutôt calme.

Gaïa : Tu veux rire ? Ca veut dire que je vais devoir rester seule avec toi ?

Kyo : Tu es en sécurité avec moi.

Gaïa émit un rire un peu forcé.

Gaïa : En sécurité ? Avec toi ? Je serais plus en sécurité toute seule qu'avec toi à mes côtés. N'oublies pas que la terre, c'est mon élément...

Elle lui fit un petit clin d'oeil. Mais Kyo avait l'air vexé. Il fit mine de se lever et dit.

Kyo : Bon ben, si tu préfères la compagnie du silence à la mienne, je vois pas pourquoi je resterais ici.

Gaïa : Tu es vexé mon Kyo chéri ?

Il commença à s'en aller.

Il avait à peine fait quelques pas qu'une masse nommée Gaïa lui tomba dessus en poussant un cri de guerre. Ils roulèrent tous les deux l'un contre l'autre puis finalement, ils s'arrêtèrent.

Kyo était allongé sur Gaïa et leurs lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres. Le regard que lançait Kyo à Gaïa était plus qu'équivoque, il était plein de désir. Le coeur de la jeune fille s'accéléra. Elle savait qu'il allait l'embrasser et elle le voulait, elle le désirait plus que tout, mais en même temps, Gaïa avait peur des conséquences. Resteraient-ils amis ? Kyo ressentait-il ce qu'elle ressentait pour lui ? Elle se posait tant de questions qu'elle n'arrivait pas à résoudre.

Plus que deux millimètres. Elle ferma les yeux. Elle sentait son souffle chaud sur sa bouche. Etait-il possible d'éprouver tant de sensations alors qu'il ne l'avait même pas encore embrassée ?

Leurs lèvres entrèrent enfin en contact, elles s'effleuraient juste mais Gaïa n'avait jamais connu de bonheur aussi intense. Puis il y eut un énorme bruit, comme celui d'une explosion, et tout devint noir dans sa tête.

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Lorsqu'elle émergea de sa léthargie, Gaïa se sentait étrangement bien. Elle avait l'impression d'être protégée, à l'abri dans des bras musclés... et... elle était dans des bras musclés ! Et ceux de Kyo en prime ! Il avait encore les yeux fermés et ils étaient tous les deux allongés côte à côte.

Gaïa inspira profondément et essaya de se dégager de l'étreinte de son ami d'enfance. Mais celui-ci grogna dans son sommeil et resserra sa prise. Elle décida de le réveiller. Leur relation commençait à devenir de plus en plus bizarre ces temps-ci. Sans ménagement, elle secoua son épaule. Kyo marmonna de plus belle mais finit par se réveiller, sans pour autant ouvrir les yeux.

Kyo : Je vois que t'as pas perdu ta réputation de spécialiste des réveils doux et agréables !

Gaïa : Parce que tu crois que tu l'es avec moi ?

Kyo : Oh ça va...

Gaïa : En fait, si je t'ai réveillé de cette manière, c'est parce que tu as tes mains autour de ma taille, et que bizarrement, tu ne sembles pas décidé à les retirer...

Elle fit un petit sourire ironique. Kyo eut l'air surpris mais il reprit vite contenance et lui renvoya son sourire.

Kyo : Comme si ça te dérangeait.

Il la serra un peu plus fort, l'attirant vers lui, un sourire aux lèvres. Gaïa commençait à paniquer et il apparut que l'on avait exaucé sa prière muette, car une voix aiguë retentit non loin d'eux.

La voix : Euh... on vous dérange ?

Soudain, Gaïa se rappela tout ce qui s'était passé : le baiser, le bruit d'une explosion. La main de Kyo sur elle avait complètement occulté le reste et elle n'avait même pas pensé qu'elle ne se trouvait plus dans la forêt mais sur un sol dur et froid. Et là, alors qu'un millier de questions lui tiraillaient l'esprit, elle se demanda comment elle avait pu ne pas remarquer ce changement brutal de décor.

Elle se trouvait dans une pièce sombre, il devait sûrement faire nuit dehors. Cette salle contenait des pupitres en bois et des chaises qu'on avait rassemblées sans ménagement dans un coin de la classe. Il s'agissait d'une salle de classe abandonnée. Gaïa remarqua qu'autour de Kyo et d'elle, il y avait des lignes rouges qui se croisaient, formant une espèce de pentagramme.

Juste en face d'elle, sur un des coins de l'étoile, se trouvait une rose rouge encerclant une chandelle allumée. Aux autres coins, il y avait quatre personnes habillées de capes noires. Elles semblaient avoir environ 17 ans.

Celle qui avait parlé était une jeune fille aux longs cheveux ondulés, assez jolie. Il y avait également une fille rousse, un peu plus grande en taille. Deux garçons les accompagnaient, un brun aux cheveux rebelles et un blond. C'était tout ce que Gaïa pouvait distinguer avec l'obscurité qui régnait dans la pièce.

Pour l'instant, elle ne cherchait pas vraiment à comprendre pourquoi elle s'était retrouvée ici, mais plutôt qui étaient les quatre jeunes qui se tenaient devant elle. Elle jeta un coup d'oeil à Kyo, lui-aussi les regardait bizarrement. Gaïa attendait qu'il lui parle par télépathie, car c'était un des nombreux pouvoirs qu'il possédait... et il ne tarda pas à le faire.

[Gaïa ?]

[Ouais. Je suis là]

[T'as compris ce qui nous arrive là ?]

[Rien du tout et toi ?]

[Bon ben on est deux alors. On fait quoi ?]

[Je sais pas. Ils n'ont pas l'air très dangereux mais on sait jamais...]

[Ouais t'as raison. Bon allez, je prends les initiatives.]

[Quelles initiatives ?]

Mais Kyo ne répondait plus. D'une voix grave, il parla aux autres.

Kyo : Qui êtes-vous et pourquoi sommes-nous ici ?

La fille aux cheveux bouclés leur répondit d'une voix calme.

La fille : En fait, nous sommes élèves de Poudlard, en septième année pour être plus précise. Je suis Hermione Granger.

Elle se désigna du doigt, puis montra la fille rousse à côté d'elle.

Hermione : Voici Ginny Weasley, ainsi que Draco Malefoy.

Elle pointa le garçon blond et ensuite le garçon brun.

Hermione : Et enfin, Harry Potter, que vous devez sûrement connaître.

Gaïa : Euh, non désolé, on connaît pas...

Leurs visages prirent tous une teinte d'étonnement. Elle enchaîna, après un regard vers Kyo.

Gaïa : Et on sait pas non plus ce que c'est Poudlard.

Ginny : Vous êtes moldus ?

Kyo : Moldus ?

Ginny : Oui, une personne qui n'a pas de pouvoirs magiques.

Gaïa : Alors non, on n'est pas « moldus », parce que des pouvoirs, on en a.

Kyo : Gaïa !! T'étais pas obligée de leur dire !

Gaïa : Oups, désolé...

Kyo : Fais attention la prochaine fois.

Gaïa : Parce qu'il y aura une prochaine fois ?

Kyo : J'en sais rien moi ! Comment veux-tu que je sache s'il y aura une prochaine fois ?

Gaïa : Bah je sais pas ! C'est toi qui...

Harry : Euh désolé, on pourrait en revenir à la conversation ¨normale¨ ?

Gaïa : Ah oui, désolé. Quand il commence à m'énerver, on peut plus s'arrêter de se disputer.

Kyo : Comme si c'était toujours moi qui t'énervais !

Hermione : Hmm hmm...

Kyo : Désolé... Donc, puisque Gaïa a dévoilé notre ¨secret¨ (il lui jeta un regard furieux), on aimerait savoir le vôtre, et aussi pourquoi on est là parce que vous avez pas encore répondu à ma question.

Draco, prenant la parole pour la première fois : Bon alors, vu que vous n'avez pas l'air de tout comprendre, je vais vous expliquer un peu mieux. Nos noms, Hermione vous les a déjà dits, mais elle ne vous a pas dit que nous sommes des sorciers. Ensuite, nous ne savons pas pourquoi vous êtes ici, car en vérité nous voulions invoquer des esprits et non des être humains

Kyo et Gaïa se jetèrent un coup d'oeil de compréhension.

Kyo : Quels esprits avez-vous invoqué ?

Hermione : Ceux du feu et de la terre, les plus destructifs en gros.

Kyo : Je vois... Ce n'est donc pas étonnant que nous soyons là...

Harry : Et pourquoi ça ?

Gaïa : Parce que ces esprits, ils sont en nous ! Je possède l'esprit de la terre et Kyo celui du feu. Nous sommes leurs Gardiens en quelques sortes.

Harry, Ginny et Hermione : Quoi ?!

Draco : Ok, je comprends mieux. Mais il y a toujours un problème, pourquoi est ce qu'on a jamais entendu parler de vous si vous êtes des Gardiens ?

Kyo avait un mauvais pressentiment.

Kyo : Où sommes-nous exactement ?

Ginny : Bah à Poudlard, on vous a dit.

Kyo : Oui, mais plus précisément.

Harry, avec un sourire ironique : Poudlard, Angleterre, Europe, monde, univers...

Kyo : Merde, Gaïa, je crois qu'on est dans un monde parallèle...

Hermione : Vous voulez dire... vous êtes d'un autre monde ?

Gaïa : Je crois que t'as raison... Ca expliquerait pourquoi on ne comprend rien à ce qu'ils racontent... et pourquoi ils ne nous connaissent pas alors qu'ils ont des pouvoirs.

Draco : Alors pourquoi on parle la même langue si vous n'êtes pas de notre monde ?

Kyo : Je l'ignore.

Hermione : Je crois que je sais, l'invocation doit faire en sorte que nous nous comprenions. Peut-être qu'elle jette automatiquement un sort de traduction sur eux.

Draco : Peut-être... Mais je ne comprends toujours pas pourquoi ils sont là, d'autant plus s'ils ne sont pas de ce monde.

Hermione : Ils doivent être destinés à nous aider...

Gaïa : Pardon, t'as bien dit ¨vous aider¨ ?

Kyo : Elle a raison, on n'a jamais dit qu'on allait vous aider... et puis vous aider à quoi ? Brûler vos parents ?

Ginny : Je crois qu'on ferait mieux de reporter cette conversation à demain, quand on sera tous reposés... On vous expliquera tout demain. Et puis Rusard peut arriver à tout moment...

Harry : Où est ce qu'ils vont dormir ?

Hermione : Ils ont qu'à dormir dans ma chambre de préfette-en-chef, je dormirais avec Draco.

Draco : Je suis pour !

Harry : Euh, Hermione, t'es sûre ? Parce que dormir avec ce rat puant...

Draco : Je t'emmerde Potter. Je te saoule pas avec ta ptite rousse alors laisse-moi ma miss je-sais-tout.

Ils éclatèrent de rire. Kyo et Gaïa étaient largués.

Ginny : Au fait, vous ne nous avez pas dis comment vous vous appelez...

Gaïa : Moi c'est Gaïa et lui Kyo.

Draco : Drôles de noms.

Kyo : Pas plus que les vôtres...

Ginny : Ok ok c'est bon. Bon, ça ne doit pas vous déranger de dormir ensemble.

Gaïa : Pardon ?

Ginny : Bah, vous êtes bien ensemble non ?

Gaïa : QUOI ?! Moi et LUI ? Ensemble ?

Elle éclata de rire, même si au fond d'elle, elle aurait bien voulu...

Kyo : Je suis de son avis. On n'est pas, mais alors pas du tout, un couple !

Draco : Ah bon, ça me laisse toutes mes chances alors...

Il fit un clin d'oeil à Gaïa et lui sourit. Hermione lui donna une tape sur la tête.

Hermione : N'y songe même pas !

Kyo : De toutes façons, qui voudrait d'une petite peste qui arrête pas de gueuler ?

Harry : Moi, je dirais pas non...

Ginny : Harry !

Harry : Je rigole ma puce, c'est toi que j'aime.

Ils s'embrassèrent tendrement.

Draco : Oh pitié, trouvez-vous une chambre !

Gaïa, quant à elle, avait une étrange lueur dans le regard. Sur son front était apparu un tatouage, brillant d'une lumière verte, représentant une fleur de lotus. Elle leva sa main vers le ciel d'un mouvement brusque. Aussitôt, des lianes jaillirent du sol, juste en dessous de Kyo, et l'enserrèrent, s'enroulant autour de ses jambes et de ses bras. Elle eut un sourire sadique.

Gaïa : Ca, c'est pour m'avoir traitée de ¨petite peste qui n'arrête pas de gueuler¨.

Les quatre sorciers n'en croyaient pas leurs yeux, non seulement à cause de la marque verte sur son front, mais aussi face à son pouvoir étrange, qu'elle utilisait sans baguette de plus.

Kyo, lui, n'était pas du tout étonné. Amusé aurait plutôt été le mot. Sa chemise entrouverte laissa paraître un éclat rouge et les lianes brûlèrent instantanément, se consumant en quelques secondes.

Kyo : Tu sais que c'est inutile sur moi. Je te connais trop et je sais parfaitement dévier toutes tes attaques, même physiques.

Il sourit. Gaïa fulminait. « C'est toujours pareil ! J'arrive jamais à avoir le dessus ! »

Ginny : Euh, vous pourriez arrêter s'il vous plaît... Parce que vous faîtes pas mal de bruit, et si on se fait choper par Rusard, on est mal...

Gaïa, se reprenant malgré sa défaite : C'est qui Rusard ?

Harry : Le concierge de l'école. Il surveille les couloirs du château avec sa chatte, Miss Teigne.

Kyo : Parce qu'on est dans un château ?

Harry : Oui, Poudlard. C'est le nom de notre école, on est tous pensionnaires.

Gaïa : Une école de quoi ?

Ginny : Bah de sorcellerie voyons !

Gaïa : Ah oui... Vous avez quels âges en fait ?

Ginny : Moi, j'ai 16 ans, je suis en sixième année et les autres en ont tous 17, ils sont en septième année. Et vous ?

Kyo : J'ai 19 ans et l'autre en a 16.

Gaïa : L'autre ?!!

Hermione : C'est bon, ne recommencez pas ! Je crois qu'on devrait aller dormir, on reparlera demain. Et je pense qu'on va devoir dire à Dumbledore de ce qu'on a fait. On a pas vraiment le choix maintenant.

Ginny : Je ne suis pas sûr qu'il va apprécier...

Harry : Oh tu sais, on peut jamais savoir avec lui. Peut-être qu'au contraire ça lui fera très plaisir...

Draco : Mouais... Faut pas rêver non plus...

Hermione : Bon Harry, regarde la carte avant qu'on parte.

Harry sortit un morceau de parchemin et le regarda attentivement, grâce à la lumière qui sortait de sa baguette. Kyo et Gaïa ne firent aucun commentaire mais n'en pensèrent pas moins. Il y avait de nombreuses choses qu'ils ne comprenaient pas.

Harry : C'est bon, ils sont tous occupés. On y va.

Rapidement, les six sortirent de la pièce, ils se trouvaient dans un couloir désert, très sombre. Harry et Ginny partirent vers la gauche en leur souhaitant bonne nuit. Kyo et Gaïa suivirent les deux autres qui prenaient à droite. Tandis qu'ils marchaient, Gaïa essayait d'observer l'étrange endroit où elle se trouvait mais la nuit l'en empêchait. Elle pouvait juste voir un grand nombre de tableaux accrochés aux murs, et dont les personnages, à sa grande stupeur, semblaient être vivants car ils bougeaient, peu pour la plupart : ils dormaient.

Après avoir changé plusieurs fois de direction et pris au moins trois escaliers, Hermione et Draco s'arrêtèrent devant une statue de soldat en armure.

Hermione, en murmurant : ¨Nous sommes les meilleurs préfets-en-chef que Poudlard ait jamais connus¨

Elle se tourna vers les autres et leur sourit, gênée, tandis que la statue pivota sur elle-même, révélant une vaste salle circulaire.

Hermione : Je crois qu'on devrait le changer...

Draco : Pourquoi ? Je le trouve très bien.

Kyo et Gaïa sourirent. Ils pénétrèrent dans la pièce. Elle n'était que vaguement éclairée et Gaïa ne songea pas trop à la regarder de plus près. Hermione montra une porte sur la droite, surmontée par un petit lion en métal.

Hermione : Ma chambre est là-bas. A demain.

Et Draco et elle allèrent dans la chambre de gauche, avec un serpent à la place du lion. Kyo et Gaïa, avec appréhension, se rendirent dans la leur. Elle était grande, bien que sombre à cause de la nuit, et possédait un grand lit à baldaquin. Gaïa s'assit sur le coté droit du lit et retira ses bottes, en silence. Kyo fit la même chose, sur le côté gauche. Sans un mot, Gaïa retira son bustier et son pantalon, ne laissant que sa longue chemise blanche, qui lui arrivait au milieu des cuisses. Kyo, lui, enleva juste sa chemise et ils se glissèrent tous les deux sous le drap.

Gaïa se rappela qu'ils avaient déjà dormi de nombreuses fois ensemble lorsqu'ils étaient plus petits, mais maintenant, elle se sentait affreusement gênée. Elle se mit sur le coté, dos à Kyo, le plus loin possible. Tout à coup, elle se mit à penser au baiser qu'ils avaient échangé, ils n'avaient pas eu l'occasion d'en parler... et elle ne voulait surtout pas en parler. Mais Kyo avait pensé à la même chose...

Kyo : Dis, Gaïa, tu sais, à propos de ce qui s'est passé, juste avant qu'on soit envoyé dans ce monde, je...

Gaïa ne répondit pas, elle avait bien l'intention de lui faire croire qu'elle dormait déjà.

Kyo : Tu dors ?

A nouveau, pas de réponse. « Ouf ! Il croit que je dors vraiment. ». Puis tout à coup, le drap qu'elle avait sur elle lui fut cruellement arraché. Elle cria.

Kyo : Je savais que tu dormais pas !

Gaïa : Merde, tu me connais beaucoup trop. Rends-moi le drap maintenant.

Elle tira dessus sauvagement, le ramenant à elle.

Kyo : Pas question !

Il le retira. Et la bataille dura un long moment. Mais Kyo était beaucoup plus fort et finalement, Gaïa abandonna.

Gaïa : Bon, j'en ai marre. Bonne nuit.

Avec ses pouvoirs, elle créa une couverture faite de feuilles et de lianes. Elle ferma les yeux, pour les rouvrir aussitôt lorsqu'elle sentit une odeur de brûlé. La couverture était en feu. Kyo la regardait avec un grand sourire.

Gaïa : Kyo ! Eteints ça tout de suite !

Kyo : T'inquiète, je l'ai programmé pour qu'il ne brûle que la couverture.

Gaïa : C'est pas une raison putain !

Kyo : Ton vocabulaire, ma chérie...

Gaïa : La ferme !

Et elle se jeta sur lui pour lui donner un coup de poing. A nouveau, ils se retrouvèrent l'un sur l'autre, sauf que cette fois-ci, c'était Gaïa qui était sur Kyo, et que... tous les deux étaient à moitié nus... Les mains fines de Gaïa étaient sur le torse parfait de Kyo, tandis que celui-ci avait ses mains autour de Gaïa. Ils se regardèrent, chacun luttant contre le désir qui s'emparait d'eux.

Puis soudain, la jeune fille se dégagea, prit le drap et retourna s'allonger sur son côté, sans rien dire. Ils s'éloignèrent le plus possible l'un de l'autre, le drap était tiraillé entre les deux mais aucun ne songea à recommencer la bataille.

La dernière chose que Gaïa entendit fut le murmure de Kyo qui lui disait ¨Bonne nuit¨.

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Et voilà, fin du premier chapitre !! J'espère que vous avez aimé !!

Laissez-moi une ptite review please !!

Gros bisous

Manoa