Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Chapitre 71
L'honneur des Poufsouffle
Assis entre Harry et Hermione dans les tribunes de Gryffondor, Ron se rongeait les ongles d'angoisse. Hermione lui avait déjà conseillé par deux fois de se calmer, s'il ne voulait pas finir à l'infirmerie avant la fin du match.
- On va perdre, murmurait-il toutes les trente secondes dans une inspiration douloureuse. J'en suis sûr, on va perdre.
- Attends que le match commence, souffla Hermione avec une exaspération qu'elle essayait de lui cacher.
Harry pinçait les lèvres pour ne pas sourire. Même pour ses matchs de Cinquième Année, le jeune homme ne s'était pas montré aussi nerveux. Il ne pouvait empêcher sa jambe droite de trembler toute seule, et il mordait ses poings en se traitant d'imbécile d'avoir accepté d'entraîner les Poufsouffle. Pourtant, quand il était descendu dans les vestiaires pour encourager ses joueurs, il s'était montré d'un optimisme convaincant. Il leur avait fait un discours qu'Harry aurait trouvé digne d'Olivier Dubois, en plus sobre. Puis il leur avait serré la main à tous, un par un, et en silence.
Hermione tourna son attention vers Luna et Neville. Ils portaient chacun un chapeau à la Davy Crocket, sauf que l'animal était un blaireau et non un raton-laveur. Le blaireau ne criait pas, car Luna n'avait pas trouvé quel genre de cri poussait cet animal, mais agitait le balai de sa queue dans le dos de celui qui le portait. C'était moins spectaculaire qu'un rugissement de lion ou qu'un glapissement d'aigle, mais cela paraissait amuser beaucoup les deux jeunes gens. Ils avaient déjà commencé à acclamer l'équipe de Poufsouffle avant même qu'elle n'apparût sur le terrain. Hermione leur lança un regard sévère.
- Luna ! fit-elle. Si tu ne veux pas qu'on te prie de retourner dans tes tribunes avec les Serdaigle, fait un peu moins de bruit !
- Si Luna s'en va, je pars avec elle ! la défendit Neville. D'ailleurs c'est complètement débile, de devoir s'asseoir par Maison même au Quidditch.
- C'est pour éviter les bagarres entre supporters, dit distraitement Ron qui surveillait la sortie des vestiaires.
Hermione tourna la tête vers la tribune des Serpentard. Elle eut un sourire amer. Même au Quidditch la scission entre les deux tendances était visible. Moon menait visiblement la clique qui soutenait le capitaine de l'équipe. Il criait des encouragements repris par les supporters. Impassibles, les autres Serpentard ne manifestaient pour le moment aucune préférence. Ron suivit son regard quelques secondes.
- J'aimerais pas être à la place de McGregor et ses copains, ricana-t-il. Ca doit être inconfortable comme position, d'avoir le cl entre deux chaises !
- Ron ! s'indigna Hermione. Tu n'es pas obligé d'être grossier, tu sais.
- Ah ! les voilà ! s'exclama Neville en montrant du doigt les équipes qui se présentaient.
Ron bondit sur ses pieds pour mieux les apercevoir. Harry souffla de soulagement. Il voyait poindre avec lassitude une autre dispute inutile, qui dans l'état de nervosité de Ron aurait très bien pu dégénérer.
Jezebel Dawson avait ressorti sa banderole et avait rajouté Entraîneur devant son Ronald clignotant. Le commentateur fit l'appel des joueurs. Il commença par Serpentard sous les huées de la majorité des spectateurs. Des applaudissements s'élevèrent quand il nomma les Poufsouffle.
- Et Ronald Weasley, entraîneur ! clama le garçon de Serdaigle, qui quinze jours plutôt le maudissait de toutes ses forces.
- Hein ? fit Ron, ravi au fond que ses camarades ne l'eussent pas oublié.
- Ronald ! Ronald ! scandèrent Jezebel Dawson et ses amies auxquelles s'étaient jointes des filles de Poufsouffle.
Hermione jeta un regard noir à la préfète de Cinquième Année de Poufsouffle qui criait plus fort que toutes les autres réunies. Harry pouffa de rire. Il commençait lui aussi à se laisser gagner par la tension ambiante.
Mrs Bibine siffla le début du match. Ron croisa les doigts. La première demi-heure fut une catastrophe. Il la passa à cacher ses yeux derrière sa main gauche ; la droite écrasant celle d'Hermione sans même s'en rendre compte. La moitié des Serpentard exultait. Un air connu montait de leurs gradins. Il se fit plus insistant au fur et à mesure que les vert et argent marquaient. Lorsque le souaffle entra pour la septième fois au travers des cercles d'acier en faveur de la Maison de Serpentard, "Weasley est notre roi" explosa au-dessus des tribunes.
Harry était vraiment désolé pour son ami. Les oreilles de Ron étaient vermillon. Il lâcha la main d'Hermione et se leva sur le banc. Les mains en porte voix, il hurla une volée de jurons bien sentis avant de s'en prendre à ses joueurs :
- Stevens ! Qu'est-ce que tu fous ? Malone ! Cervelle de Scrout ! Qu'est-ce que je vous ai répété mille fois ? Si tu laisses passer ce foutu souaffle encore une fois, je te fiche mon pied au… derrière ! conclut-il comme Hermione lui enfonçait sa baguette dans les côtes.
Nul ne sait si les paroles de Ron furent entendues des joueurs. Ce fut peut-être l'air complètement hystérique de l'entraîneur qui les décida à réagir enfin. Lorsque les Poufsouffle marquèrent leur premier but de la partie, Harry vit Malefoy se rapprocher de Crabbe. Il se pencha par-dessus Hermione pour attirer l'attention de Ron sur le manège du batteur de Serpentard. Ron remonta sur son banc. Il siffla Malone et lui désigna Crabbe. Malone donna ses ordres en conséquence. Stevens laissa ses instincts s'exprimer librement. Après tout, il n'avait aucun scrupule à avoir quand l'adversaire s'appelait Crabbe et Goyle. Il balança plusieurs cognards à la suite sur les batteurs eux-mêmes. Pendant un bon moment le combat entre les quatre batteurs attira toute l'attention du public, tandis que les Poufsouffle dans un sursaut d'énergie en profitaient pour revenir à la marque.
Harry fut le premier à remarquer le Vif-d'Or. Avant Malefoy. Avant l'attrapeur en jaune et noir. A nouveau, il se pencha par-dessus Hermione et tira sur la robe de Ron toujours debout sur le gradin. Le jeune Weasley suivit le regard de son ami. Il remit les mains en porte-voix. Harry crut qu'il allait prévenir l'attrapeur.
- Stevens ! hurla Ron. Montre nous ce que tu sais faire.
Stevens ne l'entendit guère. Mais Malone prit le relais. Il fonça sur son batteur, le souaffle sous le bras, à la surprise de la défense Serpentard qui l'attendait devant les buts. Stevens laissa son compère se débrouiller avec Crabbe et Goyle. Il prit Malefoy pour cible qui protesta auprès de Mrs Bibine pour cette attaque hors jeu, puisque le Vif n'avait pas encore paru. A ce moment précis, il aperçut l'attrapeur Poufsouffle qui filait aussi vite que le lui permettait son balai à la poursuite de la balle dorée. Il maudit Stevens pour cette diversion et Weasley pour l'avoir entraîné. Il entendait encore monter des gradins la chanson insultante, mais elle était de plus en plus couverte par les voix de l'école presque tout entière qui chantaient la version Gryffondor. Il plongea vers la balle ailée. Ils avaient gagné, de toutes façons. Le Vif-d'Or ne pouvait lui échapper. Son balai était plus rapide, et il était meilleur que ce sang-de-bourbe qui savait à peine tenir sur un balai. Il rattrapa son adversaire. Son sourire sardonique s'élargit quand il lut un soupçon de panique dans le regard du Poufsouffle. Le garçon d'ailleurs ne chercha pas l'affrontement. Il s'écarta. Malefoy ne chercha pas plus loin. Il aimait qu'on reconnût sa supériorité et les Poufsouffle étaient connu pour n'être pas des battants acharnés. Il tendit le bras vers le Vif-d'Or. Un cognard le frôla. Quels idiots ces Crabbe et Goyle ! Incapables de contrer ce gros balourd de Stevens ! Il se coucha un peu plus sur le manche de son balai. Il entendit le public retenir son souffle dans un "HHHHHHH" aussi expectatif qu'admiratif. Il souriait déjà à la déconfiture de ce crétin de rouquin. Lui et sa sang-de-bourbe allaient regretter de s'être mis sur son chemin.
Il sentit que quelque chose passait sous son balai. Il baissa les yeux, délaissant une seconde le battement d'aile du Vif. Il n'y avait plus rien. Il crut qu'un cognard l'avait encore raté. Il releva le regard pour voir une main sortie de nulle part se refermer sur la balle d'or. Au bout de la main, il y avait le corps de l'attrapeur de Poufsouffle, couché sur le côté de son balai. Son visage reflétait la plus totale incrédulité. Celui de Malefoy, en revanche, était décomposé. La rage déformait ses traits. La feinte de Potter ! La feinte qu'il avait utilisée contre cette nullité de Chang ! Il fonça sur le gars, qui volait encore dans cette position peu académique.
Mrs Bibine faillit avaler son sifflet. Elle voulut crier le nom de Malefoy tandis qu'elle sifflait la fin du match. Malefoy se ressaisit. Ils n'avaient peut-être pas encore perdu. Il avait perdu le compte des points. Cet idiot de Poufsouffle avait sûrement oublié que la capture du Vif valait cent cinquante points. La clameur qui vint des gradins le détrompa.
- Poufsouffle : cent quatre-vingts points ! Serpentard : cent soixante-dix points ! Poufsouffle est vainqueur ! confirma ce stupide commentateur.
Toujours dans les airs, Malefoy vit l'équipe de Poufsouffle mettre pied à terre et courir vers les gradins pour enlever Weasley à ses amis. Ils le portèrent en triomphe tout autour du terrain, sous les applaudissements. Devant les gradins des Poufsouffle, les élèves se levèrent et chantèrent en chœur "Weasley est notre Roi". Ron levait les bras pour remercier tout le monde. Il rougissait, autant de bonheur que de gêne. Son embarras ne fit que grandir lorsqu'ils s'arrêtèrent devant les tribunes des professeurs. Le Professeur Chourave applaudissait frénétiquement et le professeur McGonagall – Ron n'en crut pas ses yeux, ni ses oreilles - le Professeur McGonagall chantait à tue-tête. Il éprouva à ce moment le plus grand des soulagements et un profond ravissement que le regard noir du Professeur Rogue n'arriva pas à troubler le moins du monde.
Quand les joueurs consentirent enfin à le remettre sur ses pieds, il les félicita tous et les renvoya aux vestiaires. Ils lui donnèrent rendez-vous dans la salle des Quatre Maisons pour la fête qui devait couronner leur victoire.
- N'oubliez pas qu'on se retrouve d'abord dans la Grande Salle pour la remise du Trophée de Quidditch de cette année ! leur rappela Ron.
Harry et Hermione venaient de les rejoindre sur la pelouse. Ron mit son bras autour des épaules de la jeune fille. Malone fit un clin d'œil à son entraîneur. Il donna un coup d'épaule maladroit à Hermione et l'embrassa sur la joue.
- Eh ! fit Ron tout aussi étonné qu'Hermione.
Malone se mit à rire.
- C'est de la part de l'équipe ! dit-il.
- Encore mieux ! fit mine de s'offusquer Ron.
- C'est pour lui dire merci ! se défendit le jeune capitaine. Sans elle, tu n'aurais peut-être pas pensé à accepter d'être notre entraîneur. L'honneur des Poufsouffle vaut bien un baiser à Miss Parfaite !
Il s'éloigna et Harry ne put retenir son rire devant l'air tout juste rassuré de Ron et celui, sceptique, d'Hermione.
- Eh bien ! fit Harry à la jeune fille, pour quelqu'un que le Quidditch laisse indifférent, je trouve que le Quidditch te tourne pas mal autour ! Tu vas finir au Ministère des sports magiques si ça continue.
- Comme ça, fit Ron sarcastique, comme Hermione a prévu que moi je finirai au département de la justice magique, on pourra continuer à se voir.
Hermione haussa les épaules.
- Vous êtes deux idiots ! dit-elle. Vous savez bien que ce que je veux faire, c'est…
Elle s'interrompit, rougit et se tut.
- Oui, c'est quoi au fait ? demanda Ron, curieux.
- Vous allez vous moquer de moi, murmura la jeune fille.
- Bien sûr que non ! répondit Harry.
- Bien sûr que oui, répéta Hermione en rougissant de plus belle. Et Ron va se mettre en colère !
Elle baissa la tête et les quitta vivement.
- Elle est fatigante avec ses mystères… s'énerva Ron.
- Elle ne veut pas être guérisseuse, réfléchit Harry, dubitatif, alors qu'ils reprenaient d'un pas nonchalant le chemin du château. Et elle veut commencer des études de médicomage…
- Comme Rogue ! fit remarquer Ron, acerbe. Franchement, tu y crois toi à Rogue guérisseur ?
- Ben… fit Harry. Faut dire qu'il y a toute une bibliothèque de preuves… et n'oublie pas que Remus nous a dit qu'il est l'un des seuls à pouvoir fabriquer cette potion Tue-Loup… Ca concorde pas mal non ?
Ron renifla.
- Oh et puis zut ! dit-il. On s'en fiche de Rogue ! On s'en fiche de ce qu'on fera plus tard ! On a gagné la coupe et je suis l'entraîneur le plus heureux du monde ! Dis donc, Harry, pas facile à faire ta figure-là ! On s'est entraîné toute la semaine avec l'attrapeur des Poufsouffle et c'était pas de la tarte !
- Ben… refit Harry. C'est tout un art, Ron, d'inventer des feintes…
Hermione remonta vers le château à grands pas. Elle se demandait si Harry et Ron avaient essayé de la piéger ou s'ils n'avaient vraiment pas fait exprès de l'amener à parler malgré elle. Les connaissant, elle penchait plutôt vers la première hypothèse. Ils étaient si prévisibles, l'un et l'autre. Elle sourit pour elle même en songeant à la joie presque enfantine de Ron lorsque ses joueurs l'avaient porté en triomphe. Elle regretta d'avoir quitté les garçons si brusquement. Ils auraient flâné pour profiter de l'après midi ensoleillé. Ils auraient traîné sur le perron, et auraient engagé la conversation avec le Professeur Londubat tout en prenant l'air doux du printemps. Hermione s'arrêta devant les portes du Grand Hall. Le Professeur Londubat était entouré d'élèves, des filles pour la plupart, et discutaient avec eux. Il était assis sur un fauteuil pliant, comme ceux qu'ont les pêcheurs à la ligne. Il avait l'air de s'amuser beaucoup ; beaucoup plus, en tous cas, que Neville en compagnie de Luna. Sans doute était-il en train de raconter combien le jeune homme était maladroit et distrait dans sa petite enfance… Ginny riait aux éclats, ainsi qu'Ellie McGregor, Lavande et Parvati, et quelques autres de différentes classes et années. Hermione s'avança et tendit l'oreille. Elle comprit pourquoi Neville avait cet air ennuyé : son oncle racontait, à la demande des jeunes filles, quelques unes des aventures qui lui étaient arrivées lorsqu'il faisait partie de la Brigade Magique. Le jeune homme levait les yeux au ciel, anticipait d'une grimace de dégoût ou de crainte feinte les péripéties qu'il devait connaître par cœur. Il tentait vainement d'entraîner Luna vers le château. Celle-ci était visiblement très intéressée par les histoires de l'Oncle Algie. Puis Lavande demanda d'un air gourmand s'il avait eu affaire à la magie noire durant ses années de service. Elle tressaillit d'un frisson d'horreur et de curiosité lorsqu'il lui répondit que oui. Parvati poussa un petit cri perçant, qui lui valut un regard ironique de McGregor. La jeune Serpentard haussa les épaules.
- Ce n'est pas de la magie noire dont il faut avoir peur ! s'écria-t-elle. C'est de ceux qui la pratique à des fins peu recommandables !
- La magie noire, c'est la magie noire ! asséna Anthony Goldstein sur un ton péremptoire. Si on lui a donné ce nom, c'est bien pour une raison. Les sortilèges classés dans cette catégorie sont des sortilèges interdits !
McGrégor leva les yeux au ciel et marmonna quelque chose sur les règlements qu'elle ferait bien manger à quelques uns. Hermione se rapprochait imperceptiblement.
- Je voudrais bien savoir, dit-elle, qui décide des sorts à interdire et des sorts à autoriser ?
- La Commission de Restriction de l'usage de la Magie, répondit le Professeur Londubat dans un sourire.
- Et sur quel critère un sortilège est-il classé dans la catégorie de la magie noire ?
Le professeur croisa les mains sur sa poitrine, le sourcil froncé.
- Il existe plusieurs critères, expliqua-t-il. Le principal est l'atteinte à la vie ou à la santé physique ou mentale des personnes. Auriez-vous l'intention de vous lancer dans la carrière judiciaire, Miss Granger ? et faire partie de ceux qui décident des sorts à utiliser ou pas ?
- Oh non, professeur, répliqua Hermione. On peut porter atteinte à la vie d'une personne en utilisant un sortilège fort innocent à priori. Un simple stupéfix peut tuer, si on le jette au bon moment. Ce n'est pas en effet le sortilège qui est en cause, mais plutôt l'intention de celui qui le lance. Bien sûr, il est fort difficile de juger les gens sur les intentions qu'ils ont eu ou n'ont pas eu… Je m'interrogeai simplement sur le fait qu'on trouve dans la Liste Interdite des charmes tels que les potions d'attachement.
- Les quoi ? murmura une fille de première année.
Le professeur Londubat eut un sourire malicieux.
- Les philtres d'amour, précisa-t-il tout en gardant les yeux sur Hermione. Oh ! Oh ! auriez-vous l'intention de faire des infidélités à notre cher Mr Weasley, Miss Granger ?
Les garçons se mirent à ricaner, les filles à pouffer, Lavande et Parvati à glousser. Hermione leva les yeux au ciel.
- Je me demandais seulement ce que faisaient les philtres d'amour au milieu de sortilèges tels que l'Impérium ou les poisons violents…
Il y eut un silence intéressé. Tous se tournèrent vers le professeur.
- Les philtres d'amour sont assimilés pour la plupart à la magie noire et sont interdits d'usage parce qu'ils agissent, de la même manière que l'Impérium que vous avez justement cité, sur la volonté de l'individu. Ils poussent la victime d'un tel sortilège à faire ou à dire des choses qu'il ne pense pas réellement et qu'il n'aurait jamais dit ou fait s'il était dans son état normal. J'imagine fort bien que de jeunes esprits comme les vôtres voient les choses sous un aspect cocasse et pensent déjà aux bonnes blagues qu'ils pourraient faire avec un tel sortilège à leur disposition… mais les législateurs sont des gens bien plus âgés et bien moins drôles que vous…- Vous voulez dire, Monsieur, insista Hermione, qu'utiliser un tel procédé dans le but de s'attacher une personne n'est honnête, ni pour la personne en question ni pour soi-même.
- Eh bien ! fit Algie Londubat, il est évident que j'ai toujours préféré être aimé pour moi-même… je suppose qu'il devrait en être ainsi pour chacun d'entre nous, même si je sais que ce n'est pas vraiment le cas.
- Mais… interrompit Ginny, timidement. Si la personne en question est déjà amoureuse, mais qu'elle ne le sait pas… je veux dire…
- Je vois fort bien ce que vous voulez dire, Miss Weasley. Vous vous dites que si le philtre est administré à une personne qui éprouve déjà des sentiments pour celui ou celle qui veut se l'attacher, cela ne peut être très grave et que cela n'aura pour conséquences que de hâter un peu des évènements qui auraient de toutes façons eu lieu…
Ginny haussa une épaule dans un geste qui signifiait que le professeur avait en effet bien résumé sa pensée. Il hocha la tête.
- L'ennui avec ce genre de sortilège, Miss Weasley, c'est qu'on ne sait jamais comment la personne en question va réagir. Il est dangereux de jouer avec les sentiments d'autrui. Tout ne se termine pas toujours aussi bien qu'un Songe d'une Nuit d'Eté.
La moitié des élèves s'entre-regarda, l'autre moitié fit semblant d'avoir compris. Hermione sourit à Algie Londubat.
- Ai-je répondu à votre question, Miss Granger ? demanda-t-il, le regard pétillant de malice.
Hermione le remercia. Elle avait eu la réponse qu'elle attendait. Harry et Ron les rejoignirent à ce moment. Le Professeur demanda à Harry comment allait sa blessure. Harry rougit sous les regards curieux de ses amis et des autres. Il évita celui de McGregor. Il balbutia qu'il n'y pensait plus, ce que démentit le geste qu'il fit pour saisir son bras droit de sa main gauche. Puis le professeur déclara qu'il avait assez pris le soleil pour l'après-midi et leur rappela qu'on les attendait pour la remise de la coupe de Quidditch à l'équipe victorieuse. Il fit un clin d'œil à Harry et Ron et rentra dans le château. Ginny se tourna vers Hermione pour lui demander pourquoi le professeur avait parlé d'un rêve. Hermione prit le bras de Ron qui la faisait se hâter de rentrer également, pour qu'elle ne manquât pas son heure de gloire.
- Il y a assez de fantômes qui traînent dans ce château pour que tu puisses en trouver un qui ait connu Shakespeare, ou du moins qui l'ait lu, dit-elle à la jeune fille.
Harry interrogea Ginny du regard. La jeune fille haussa les épaules. Chacun se dispersa. Harry croisa le regard de McGregor lorsqu'elle passa devant lui. Il crut une fois de plus qu'elle allait se moquer de lui. Elle ne dit rien et baissa les yeux. Il le regretta. Il avait préparé depuis la veille quelques réponses cinglantes dont il n'était pas mécontent. Lavande et Parvati l'entourèrent soudain, fières de se promener au bras du capitaine de l'équipe de Quidditch qui avait gagné la coupe. Il les laissa l'accompagner à la table des Gryffondor. McGregor prenait place à celle des Serpentard. L'équipe de Malefoy était déjà attablée. Manifestement, ils n'avaient pu faire autrement que de paraître à la cérémonie des récompenses. Avoir été battus par les Poufsouffle aidés d'un Gryffondor leur restait en travers de la gorge. Le professeur McGonagall apparut avec la coupe, accompagnée du Professeur Dumbledore. Elle déclancha une salve d'applaudissements chez les Gryffondor. Le Directeur fit un court discours, pour remercier les joueurs de chaque équipe, féliciter les vainqueurs et rappeler que le Quidditch était un sport destiné à encourager l'esprit d'équipe et le travail en commun. Il applaudit à la victoire des Poufsouffle, qui n'était pas la victoire d'une équipe sur une autre équipe, mais celle de l'esprit d'entraide qui devait régner dans une école. Le Professeur Chourave approuva vigoureusement, le Professeur Rogue un peu moins. Il applaudit néanmoins lui aussi la fin du discours du Directeur. Puis, le Professeur McGonagall appela les Gryffondor à se présenter devant elle. Emue, elle les remercia pour les matches magnifiques qu'ils leur avaient offerts et la joie qu'ils lui donnaient cette année encore de garder la Coupe dans son bureau.
Elle remit le trophée entre les mains d'Harry qui la reçut le cœur serré. C'était la première fois qu'il la tenait en tant que capitaine. Une vague de bonheur monta de son cœur à sa tête. Il leva la coupe à bout de bras et la table des Gryffondor se leva dans une ovation bruyante. "Potter ! Potter !" scandaient-ils. Il montra la Coupe à tous et lorsque ses yeux revinrent vers la table des professeurs. Il croisa le regard de Rogue. Il sut qu'il ne le voyait pas, lui, mais qu'il voyait son père. Son visage était figé dans une expression troublée. Harry se sentit soudain très mal à l'aise. Il tourna lentement les yeux vers ses camarades et leur tendit la Coupe. Elle passa de mains en mains. Ron exultait. Ginny sautait comme un cabri pour essayer de lui prendre le trophée des mains. Enfin, la Coupe revint à McGonagall qui ne cacha pas sa satisfaction. Elle serra la main de chacun des joueurs, celle d'Harry un peu plus longuement, et il sembla au jeune homme que son regard s'embuait soudain.
Quelques minutes plus tard, les Poufsouffle se pressaient dans la salle des Quatre Maisons pour fêter leur victoire en compagnie des Gryffondor et de nombreux Serdaigle. Malone monta sur une table. Il réclama le silence à grands cris. On se tut tandis qu'il commençait un discours nettement moins court que celui de Dumbledore et nettement moins structuré également. Quoi qu'il en fût, chacun comprit qu'il était heureux d'avoir battu l'équipe de Malefoy et d'avoir eu Ronald Weasley pour entraîneur. Un gars vraiment du tonnerre, il l'assurait à ceux qui pouvaient en douter !
Ron serra encore quelques mains de Poufsouffle enthousiastes. Malone leva une coupe de bièraubeurre :
- A Ronald Weasley, qui a sauvé l'honneur des Poufsouffle !
Tous reprirent l'expression dans une clameur qui attira dans le couloir l'oreille ombrageuse du vieux Rusard. Le concierge posa le regard sur Potter tout près de la porte. Qu'est-ce qu'ils mijotaient tous ? Cette salle des Quatre Maisons ne pouvait attirer que des ennuis. Dès qu'il eut tourné le dos, une délégation de Serpentard s'annonça.
- On peut venir faire la fête avec vous ? demanda Gerald Dennis sur le pas de la porte.
Une acclamation les accueillit. Malone toujours sur sa table leur cria :
- Eh Dennis ! C'est comment l'ambiance chez les Serpentard ?
Dennis fit une grimace.
- Fraîche !
Malone lui lança une bouteille de bièraubeurre.
- Viens te réchauffer avec nous ! On va casser du sucre sur le dos de Crabbe et Goyle ensemble, à défaut de leur casser la gueule !
Les Serpentard entrèrent et se mêlèrent aux autres. McGregor pénétra dans la salle la dernière. Harry ne put éviter le regard droit de la jeune fille. Elle le fixa tandis qu'elle passait devant lui. Il mit les mains dans les poches et essaya de regarder ailleurs. Comme il n'y parvenait pas, il tenta de prendre un air désinvolte. Elle s'approcha de lui, volontaire.
- Félicitations, Potter, dit-elle. Toi et ton équipe vous n'avez pas volé la Coupe.
- Merci, dit-il un peu surpris.
Toutes les réponses acerbes et pleines d'esprit qu'il avait préparées s'envolèrent.
- Pour hier, commença-t-elle brusquement…
- Pour hier, amorça-t-il soudainement…
- Toi d'abord…
- Non toi…
- Je voulais dire… reprirent-ils en même temps.
Harry rougit. McGregor se mit à rire.
- Je ne voulais pas t'importuner, dit-elle enfin. On m'a dit que tu avais été blessé pendant le cours de Rogue et je voulais juste savoir si ce qu'on disait était vrai. On dit tellement de choses exagérées par les temps qui courent…
- Je n'aurais jamais dû te parler ainsi, reconnut Harry. Je supporte très mal qu'on me considère comme un phénomène de foire et quand je t'ai vue arriver avec ton agaçant petit sourire et ta grande gueule prête à te moquer de moi…
Harry haussa les épaules. Il ne trouvait pas ses mots. McGregor fit une moue dubitative.
- Je t'agace, Potter ?
- Souvent !
Mmmoui… admit-elle à son tour. C'est généralement l'effet que je fais aux gens au début. Ensuite, on ne peut plus se passer de moi…
Harry secoua la tête.
- Ce que tu peux être prétentieuse !
Un sourire narquois naquit sur les lèvres de la jeune fille. Harry était certain qu'elle allait parler de son tour de tête à lui. Ron s'avança vers eux. McGregor le vit du coin de l'œil. Son sourire s'élargit.
- Voici la cavalerie à la rescousse, chuchota-t-elle à Harry. Est-il jaloux qu'il ne puisse nous voir ensemble sans te croire en danger ?
Harry leva les yeux au ciel. Elle se tourna résolument vers Ron et l'interpella :
- Eh Weasley ! Pas mal la diversion avec Stevens ! Dommage qu'il soit si empoté ! Excellente idée, la feinte de Potter.
- Quoi ? fit enfin Harry.
Ellie se tourna vers lui, ironique.
- C'est de Malefoy. Il a dit que si son équipe a perdu c'est à cause de cet abruti d'attrapeur qui lui a fait la feinte de Potter !
Ron Weasley éclata de rire. Harry rougit. Il regarda la pointe de ses chaussures. Il ne pensait pas que le compliment viendrait de la jeune fille. Il ne pensait pas non plus qu'il viendrait de Malefoy, même si l'intention de celui-ci était loin de lui faire honneur. Harry sentait que l'expression resterait dans le jargon de l'école.
- La feinte de Potter ! riait encore Ron sans discrétion. Ce Malefoy ! C'est bien la première fois qu'il me fait rire autant ! Enfin, non c'est la troisième !
- En fait, reprit McGregor, toujours moqueuse, ce n'est pas vraiment de lui, c'est l'un des sélectionneurs qui accompagnaient les professeurs qui a dit à Rogue : Dites-moi, Professeur, n'est-ce pas la feinte de Potter que nous avons pu voir cet après midi ?
Harry grimaça. Imaginer Rogue obligé de louer ses qualités de joueur de Quidditch était la cerise sur le gâteau de cette journée. Aussi, lorsque Ginny s'avança vers eux, le visage radieux, deux coupes entre les mains, il prit volontiers celle qu'elle lui tendait pour trinquer à la victoire des Poufsouffle et de Ron. Elle mit l'autre dans les mains de McGregor.
- Vous allez bien trinquer tous les deux à la défaite de Malefoy ?
Harry leva son verre :
- A la gloire de Ron !
- A la Coupe ! dit McGregor.
Elle porta son verre à ses lèvres. Harry fit de même, souriant pour lui même à cette situation étrange. Que voulait faire Ginny ? Ratifier ainsi la trêve entre Serpentard et Gryffondor ? Après tout pourquoi pas ? Il trempa ses lèvres dans la blancheur mousseuse de la bièraubeurre. Et Ellie lui prit la coupe des mains.
- Qu'est-ce que tu fais ? s'exclama Ginny désespérée.
McGregor lui remit les coupes entre les mains :
- Désolée, Ginny, dit-elle.
Elle fit un geste d'excuses à Harry :
- Ne crois pas que je refuse de trinquer avec toi, Potter. C'est juste que moi non plus je n'aime pas les victoires trop faciles…
Elle tourna les talons et partit rejoindre ses amis, sous le regard éberlué d'Harry. Ginny paraissait furieuse et Ron fort satisfait du départ de la Serpentard. Il tendit la main vers les coupes que tenait sa sœur. Elle le repoussa vivement et, à son tour, se fondit dans la foule des fêtards. Elle croisa Hermione qui la regarda passer devant elle avec un sourire. La jeune fille s'approcha des garçons. Elle poussa un soupir d'aise.
- Alors ? Tout va bien ? demanda-t-elle.
- On ne peut mieux ! fit Ron en la prenant par la taille. Harry a donné son nom à une figure de Quidditch et McGregor a dit que j'étais un bon stratège !
- Vraiment ? fit Hermione, amusée.
- Elle ne l'a pas vraiment dit comme ça, reconnut Ron. Mais c'est ce que cela voulait dire…
Harry fixait Hermione avec attention.
- Et toi ? demanda-t-il. Tu as enfin découvert ce que voulait faire Ginny avec ta boucle d'oreille ?
Hermione fronça le nez.
- Tu veux vraiment le savoir ?
Elle jeta un coup d'œil discret à Ron.
- Cela concerne Harry ? demanda celui-ci sur un clin d'œil à son ami.
- Alors je veux d'autant plus le savoir ! s'écria ce dernier.
- Très bien, murmura Hermione. Qu'est-ce qu'on fait avec de la poussière de météorite ?
Ron fut le premier à comprendre cette fois.
- Un philtre d'a… !
Hermione l'interrompit d'un "Chut !" autoritaire. Harry sentit monter en lui une bouffée de chaleur comme il n'en avait jamais ressentie. Il fut heureux de l'éclat de rire qui secouait Ron. Ainsi le jeune homme ne pouvait voir son embarras.
- Alors ? fit Ron en lui tapant dans le dos. Qui avait raison ? Je ne suis pas si bête que j'en ai l'air ! Mais qu'est-ce que tu attends pour dire à Ginny qu'elle n'a pas besoin de philtre d'amour pour t'attacher à elle ?
Harry leva vers Ron un regard hébété. Hermione ouvrit la bouche. Elle leva les yeux au ciel et la referma aussitôt. Elle tapota l'épaule de son ami dans un geste légèrement condescendant.
- Viens, mon cœur, je crois qu'on te réclame…
Elle le poussa vers les joueurs de Poufsouffle qui l'appelaient pour que Colin pût faire une photo de l'équipe au complet.
Harry sortit sur le pas de la porte. Il avait besoin d'air. C'est à peine s'il s'aperçut que Neville le bousculait pour sortir.
- Ca va, Harry ? s'enquit Luna.
Le contact de la main de la jeune fille sur son épaule le ramena à la réalité. Il lui fit un sourire rassurant. Neville lui faisait signe du pouce :
- La feinte de Potter, hein, Harry ? C'est la gloire !
Harry hocha la tête. Bien sûr, il se sentait flatté. Mais pas autant qu'il aurait dû l'être. Il ne pouvait s'empêcher de penser à son père. Personne ne lui avait encore dit que son père aurait été fier de lui. Personne n'avait osé, sans doute. Pourtant c'était ce qu'il avait ressenti lorsque les yeux embués de larmes de McGonagall s'étaient posés sur lui. Un sentiment étrange l'avait saisi alors. Le désir de faire honneur à son père et cette volonté farouche de crier qu'il était différent de lui. Le regard de Rogue lui avait fait ravalé la fierté qu'il ne pouvait s'empêcher d'éprouver et un instant la honte avait serré son cœur. Il avait beau se répéter qu'il n'était qu'un enfant stupide à cette époque, il savait que Rogue n'avait retenu que ces moments de malaise. Il comprit soudain que tout ce qu'il avait fait depuis, il l'avait fait pour prouver au professeur qu'il était différent de l'image qu'il pouvait avoir des Potter. Il ne savait s'il y avait réussi. Il se prit à l'espérer.
Une petite voix timide le sortit à nouveau de ses pensées. Il baissa la tête vers Bethsabée Singleton. Elle lui tendait un papier et un crayon noir.
- Je peux avoir un autographe, Harry ? pria-t-elle. Ellie a dit que je pouvais toujours te demander ?
Harry se força à garder le regard posé sur les lunettes de la fille. Il prit le crayon, sérieux et concentré. Il signa son nom.
- Oh merci Harry ! murmura la gamine, ravie.
- C'était un plaisir, Grenouille !
Il retenait difficilement un fou rire. La petite repartit vers McGregor qui l'attendait, un sourire narquois aux lèvres. Harry sentit ses joues chauffer. Il tourna les talons et prit la fuite vers le Grand Hall et l'air frais du parc.
Aux reviewes à présent !
Ayako : Et bé, il fait encore beaucoup d'effets à Harry le Voldy : terrible hein ?
Mais que lui est-il dc arrivé pour qu'il soit triste et en mm temps heureux?Grande question ! Aurait-il reussi à recussiter Bella mais manque de bol elle est devenue gentille ou encore il a sorti Sirius de l'Acarde, mais il reste deseperement gryffindoresk et fidèle à Dumby ? MDR !
Sinon je suis triste que dean pense à casser avec Ginny sors la pancarte "pour le ginny/dean" je pense qu'il ferait mieux de tenter d'avoir uneexplication avec elle et comme ça ça laisse à Mcgregor le champs libre pour Harry (si evidemment elle veut de lui...) En fait, je ne crois pas que Dean "pense" à se séparer d'avec Ginny… C'est juste des choses qui arrivent parfois, sans qu'on n'y puisse pas grand-chose…
garulfo : j'ai trouvé ce chapitre cours a lire, mais j'ai verifie et en fait il est quand meme bien long ;-) 9 pages sous Word en Times new roman 12 point - dans lamoyenne de mes chapitres en somme.
Le couple mc gregor harry me plairait bien ( du repondant), mais en meme temps est ce qu'il voudra s'engager ? car les sentiments qu'il semble avoir pour elle, ne sont pas du tout comme ceux qu'il avait pour Isadora : plus de l'amour qu'un passe temps agreable. Peut-etre que cela serait une faiblesse pour lui que cela se sache surtout que vu sa position chez les serpentards, c'est deja une cible de choix. Effectivement. Comment va réagir Harry ? Il n'a pas très envie de revivre des moments difficiles…
Sur Ginny, je n'arrive pas a me faire une idée claire: mais qu'est ce qu'elle magouille!Je pense qu'elle voit harry comme un frere de plus (n'en deplaise a ron). Un frère ou un peu plus. Après tout on choisi pas sa famille. Aïe heureusement que le mien de frère ne me lit pas…
Des nouvelles de Peter ? est -il mort ou seulement blesse par hagrid ? Hagrid ? il n'a pas blessés Peter… Tu fais allusion à ce qui est arrivé dans la Forêt ? Il n'a pas tué Peter, juste le chef de la horde de gerbilloises.
