Disclaimer : Tout est à JKR, lieux, personnages -sauf certains que vous reconnaîtrez aisément- créatures, etc... je ne tire aucun bénéfice de cette histoire, si ce n'est celui du plaisir que je prends à écrire et faire partager ce que j'écris... Bonne lecture.
Pour Ayako et Alixe (et peut-être d'autres) qui se demandent comment j'arrive à passer les tirets de dialogues :
Deux méthodes :
La plus rapide : je copie mon chapitre sous un doc word et j'efface toutes les marques de paragraphe qui précèdent chaque tirets de dialogue pour les remplacer par un Maj+entrée, comme pour laisser une ligne simple sur fanfiction. Ensuite je télécharge mon fichier normalement et là ô surprise ! ça marche. Il suffit de vérifier dans la fenêtre d'édition qu'on n'a pas oublié de marque de paragraphe et le tour est joué. C'est assez long, je l'admets, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé…
La moins rapide : je télécharge mon fichier word sans transformationet mes tirets de dialogue sautent. Il faut alors se placer au bord de la ligne de dialogue, effacer la marque de paragraphe (qui est invisible dans la fenêtre d'édition), faire maj+entrée, ajouter un tiret et recommencer à la ligne suivante… pfff ! c'est pénible !
Il arrive parfois que cela ne marche pas quand même. Ni avec une méthode ni avec une autre. Dans ce cas, je re-télécharge le lendemain et en général ça marche… Ce qui fait que j'ai un dossier avec ma fic intitulé FFNET pour plus de praticité ! J'espère que vous avez compris, parce que je ne suis pas très douée en technique et pas plus pour expliquer...
Pour ce chapitre un petit bonus : Lorsque vous rencontrerez ce petit signe (§) je vous suggère de copier coller l'adresse ci-contre : si vous disposez de Windows Media Player (possibilité de le télécharger sur le site indiqué) http:www-phoenixchoir-org/hear-htm (les tirets remplacent les points, n'oubliez pas decorriger dans votre barre d'adresse),comptez 7haut-parleurs, cliquez sur le 7°, revenez sur la fic(par les flèches de votre navigateur)et appréciez.
Chapitre 78
Un Tournant dans l'Histoire
Au matin, Harry constata que rien n'avait encore filtré des évènements de la veille. A la table du petit-déjeuner, Dean et Seamus ainsi que Neville paraissaient encore un peu affectés mais ils semblaient avoir à cœur de ne rien montrer. Ils suivaient à la lettre les conseils de Ginny et se tenaient fiers et droits, un sourire de commande aux lèvres. A la table des Serpentard, Malefoy ne manifestait en aucune manière qu'il pouvait être averti de ce qui s'était passé à Pré-Au-Lard. Harry se demandait quelle serait sa réaction lorsqu'il apprendrait que les amis de son père s'étaient trouvés à quelques longueurs de baguette de l'endroit où il passait paisiblement la nuit. Paisiblement n'était peut-être pas forcément le mot qui convenait, songea Harry. Pas après le renvoi de son fidèle lieutenant ; pas après que le doute eût germé dans son esprit à son égard et à celui de ceux qui l'entouraient. Il ne pouvait s'empêcher d'admirer l'à-propos d'Hermione qui avait eu l'idée d'utiliser les boucles d'oreilles volées à Luna pour prendre Moon au piège. Le procédé tortueux d'amener Malefoy à dénoncer son propre camarade ne pouvait venir cependant que de l'esprit machiavélique de McGregor. Harry l'aurait parié. Il glissa un œil à nouveau vers la table vert et argent. McGregor trônait, Dennis à sa droite, Grenouille à sa gauche, l'air plus que satisfait, suffisant aurait-il dit. Elle prétendait savoir ce qu'il ressentait. Elle était vraiment d'une arrogance crasse. Et si présomptueuse ! Il se rendit compte qu'Hermione et Ron arrivaient à la table lorsque la jeune fille le bouscula en s'asseyant près de lui. Son visage était un peu plus pâle qu'à l'ordinaire et elle ne fit aucun commentaire quand elle remarqua que la table des professeurs était encore inoccupée. Harry ne put s'empêcher de jeter un regard à Ron, qui se servait un plein bol de porridge. Au moins, lui, il n'avait pas l'appétit coupé. Harry fit à Hermione un sourire encourageant.
- Ça va ? lui chuchota-t-il tandis qu'elle lissait avec une précision toute maniaque sa serviette sur ses genoux. Tu as réfléchi à ce dont nous avons parlé hier soir ?
Hermione haussa une épaule. Apparemment, elle n'avait pas trouvé de solution.
- Et… hum… tu as parlé à Ron ? reprit-il. Tu veux que ce soit moi qui le lui dise ?
Les taches de rousseur de Ron se présentèrent à la vue d'Harry sur le sommet du crâne d'Hermione.
- Qu'est-ce que tu dois me dire ? demanda le jeune homme. Ça a un rapport avec vos conciliabules secrets d'hier soir ?
Hermione leva les yeux au ciel et soupira aussi discrètement qu'elle le put. Elle articula exagérément sans qu'un son sortît de sa bouche :"C'est comme ça depuis ce matin !" Elle se tourna vers le jeune Weasley et lui tapota la joue doucement.
- Ecoute, Ron… on verra ça cet après midi. Après le repas, nous irons nous promener près du lac et tu sauras tout. Mais auparavant, j'ai besoin de réfléchir encore un peu.
Elle revint vers Harry et lui fit un sourire désolé.
- Je n'ai pas encore trouvé le moyen… J'ai besoin d'être un peu seule pour y réfléchir…
Ron renifla d'un air vexé et retourna à son porridge. A ce moment, les professeurs entrèrent tous en même temps dans la salle depuis la petite pièce où les Première Année attendaient d'ordinaire le moment difficile de la Répartition. Neville remarqua aussitôt les mains bandées de son oncle. Celui-ci lui adressa un sourire rassurant et un signe de la main.
- Vous avez vu ? demanda Seamus à demi levé sur sa chaise afin d'apercevoir les professeurs qui prenaient place autour de leur table en silence. Même Dumbledore est là ce matin. Ça faisait un bail qu'on ne l'avait pas aperçu au petit déjeuner, cet homme ! A croire qu'il ne prenait qu'un seul repas par jour ces derniers temps !
Harry s'étonna de la justesse de la réflexion. Dumbledore, il en avait conscience cependant, n'avait pas été très présent à Poudlard depuis les dernières vacances. Cela avait-il un rapport avec la mission de Charlie ? Ou bien avec l'Ordre, tout simplement. Il n'avait plus de nouvelles de personne depuis des mois. Sauf des jumeaux, et encore, fallait-il toujours prendre ce qu'ils pouvaient raconter avec circonspection. Le second degré leur était tellement coutumier qu'Hermione épluchait leurs courriers comme autant de paquets piégés. Il fallait chaque fois vérifier leurs informations et ils avaient tous l'impression de se transformer en des Maugrey Fol-Œil avant l'âge.
Les professeurs s'assirent, l'air grave. Même le Professeur Flitwick, d'ordinaire enjoué, semblait éteint. Rogue lançait sur la salle des regards chargés d'éclairs. Le silence se fit avant même que le Professeur McGonagall le réclamât.
Le Directeur se leva lentement. Il croisa ses longs doigts noueux sur sa barbe blanche.
Hermione se pencha à l'oreille d'Harry :
- Il est allé à l'infirmerie ce matin, voir le vieil homme d'hier soir, chuchota-t-elle. Ils ont longtemps parlé, m'a dit Mrs Pomfresh quand je lui ai demandé des nouvelles de notre patient. Je crois… je crois que c'est son frère.
Harry hocha la tête, les yeux toujours fixés sur la table des Professeurs.
- Jeunes gens… commença Dumbledore dans un soupir. Dans quelques instants vous lirez dans les journaux que vous n'allez pas tarder à recevoir – et je ne peux l'empêcher, ni ne le veux- que le village de Pré-au-Lard a fait hier soir l'objet d'une dramatique attaque de la part des Mangemorts de Lord Voldemort.
Dans le même instant, la curiosité fit place à l'effarement. Il y eu quelques "Hein?" "Quoi?" "Qu'est-ce qu'il a dit ?" murmurés comme si les élèves ne pouvaient croire ce qu'ils venaient d'entendre. Harry, lui, n'avait d'yeux que pour Malefoy et il savait que Rogue lui aussi avait le regard fixé sur le jeune homme. Crabbe et Goyle en avaient laissé leur cuillère en suspens. La bouche ouverte, ils étaient stupéfaits, de même que tous les Serpentard autour de Malefoy. Ils avaient tous tourné la tête vers leur chef. Celui-ci n'avait pu retenir un sursaut de surprise. Son regard sur Dumbledore qui exprimait, quelques secondes auparavant, le plus profond ennui, reflétait à présent un intérêt mêlé de satisfaction. De toute la salle, il était le seul à laisser un sourire relever le coin de ses lèvres. Harry suivit la trajectoire de ses yeux. Il ne les fixait plus sur le vieux directeur. Il défiait Rogue avec ostentation et le professeur lui rendait son regard, imperturbable. Harry sentit dans l'attitude du Maître de Potions, une infinie tristesse. Il ne savait si elle était due aux paroles de Dumbledore qui relatait les évènements de la nuit ou au fait que son protégé semblât se réjouir de la mort et de la destruction qui s'étaient abattues à quelques lieues de l'école.
Harry ramena son attention vers Albus Dumbledore.
- Vous lirez sans doute que les morts se comptent par centaines et que le village de Pré-au-Lard n'est plus. Nous savons tous combien la rumeur et la crainte amplifient les faits.
Harry eut l'impression que le regard de Dumbledore se posait sur lui plus intensément.
- Loin de moi l'idée de minimiser l'importance de cette attaque, et mon cœur pleure hélas de nombreux amis, très anciens et très chers aussi ; Cependant, les ruines se relèvent lorsque la volonté de ceux qui restent est assez forte. Ceux qui ne sont plus ont perdu la vie en combattant, et c'est leur faire honneur que de se mettre à reconstruire. Afin que leur sacrifice ne soit pas vain. Voldemort…
Une vague de terreur passa sur la salle à ces mots répétés avec force.
- Voldemort, insista Dumbledore plus durement, veut nous faire croire qu'il peut détruire tout ce en quoi nous croyons. N'en doutons pas. Il le peut. Il peut détruire la pierre, il peut détruire la chair, mais ce qui est dans nos cœurs, il ne peut le toucher que si nous le voulons bien. La peur est aussi une arme dont il use.
Il balaya des yeux la salle entière et chacun sentit son regard sur lui. Presque tous frissonnèrent comme si le Maître des Ténèbres lui-même pouvait lire en lui.
- Mais je sais que nous comptons parmi nous des cœurs qui ne faiblissent pas devant le spectre du néant que Voldemort voudrait nous imposer pour loi. Je suis fier de les savoir au sein de Poudlard, afin de repousser la peur qu'il inspire et raviver au cœur de ceux qui pourraient faiblir l'espoir qui s'éteint.
Harry baissa la tête. Il était certain que Dumbledore comptait sur lui pour soutenir le moral des troupes. Comment tout le monde voulait-il qu'il fût capable de montrer le chemin de l'espoir à ceux qui l'avait perdu. Il ne savait s'il en aurait assez pour lui-même.
- Je sais, et j'en ai grande peine, que certains parmi vous se réjouirons de voir le pouvoir de Voldemort ainsi étalé aux portes même de Poudlard. Je leur demande de songer que les morts ne tombent pas seulement d'un seul côté. J'aurais plus grande peine encore à les compter parmi les absents lorsque viendra le temps où il faudra reprendre le chemin des études. Vous êtes tous de jeunes gens brillants et doués. J'espère que vous porterez la lumière de Poudlard loin dans le monde et que vous ne la laisserez pas s'éteindre dans l'obscurantisme et la tombe. A présent, je vous demande une minute de silence à la mémoire de ceux qui sont tombés hier soir. Je n'en ferai pas la liste, elle serait trop longue ne compterait-elle qu'un seul nom.
Il n'y eut jamais dans la Grande Salle silence plus profond. Puis, doucement, comme les dernières secondes s'égrenaient, une voix pure monta sur un air mélancolique : (§)
- Scots, wha hae wi' Wallace bled
Scots, wham Bruce has aften led
Welcome to your gory bed
Or to victory!
Harry releva la tête. Les Ecossais de la salle s'étaient levés, McGonagall la première. Il réalisa avec stupeur que c'était McGregor qui chantait. D'autres voix s'élevèrent pour continuer avec elle sous l'immense voûte de la salle.
- Now's the day an' now's the hour
See the front of battle lour
See approach proud Edward's pow'r
Chains and slavery!
Sur ses derniers mots, la jeune fille de Serpentard se tourna ouvertement vers Malefoy.
- Wha would be a traitor knave?
Wha would fill a coward's grave?
Wha sae base as be a slave?
Let him turn and flee!
Wha for Scotland's king an' law
Freedom's sword would strongly draw
Freeman stand and freeman fa'
Let him on wi' me!
Les voix se firent plus nombreuses à reprendre le troisième couplet. Harry entendit avec stupeur les voix des jeunes hommes qui chantaient à bouche fermée et celles des jeunes filles et des jeunes garçons qui s'élevaient. L'accent écossais emplissait la salle, presque doux sur l'air nostalgique de l'hymne.
By oppression's woes and pains
By your sons in servile chains
We will drain our dearest veins
But they shall be free.
Lay the proud userpers low!
Tyrants fall in ev'ry foe
Liberty's in every blo
Let us do or dee!
La voix de McGregor reprit seule les derniers vers : Liberty's in every blow Let us do or dee! tandis que les chanteurs fredonnaient la mélodie.
Lentement les dernières notes de l'air écossais s'évanouirent, laissant dans les cœurs une impression à la fois mélancolique et fervente.
- Waouh ! fit Ron à voix basse, impressionné.
Harry ne dit rien. Il ne pouvait détacher ses yeux ébahis de la jeune fille. Il frissonnait. Il se serait levé, brandissant une épée imaginaire, comme dans son rêve de la veille, pour se battre à ses côtés. McGonagall écrasa discrètement une larme. Elle se racla la gorge tandis qu'elle réclamait l'attention des élèves. Dumbledore inclina la tête à l'intention d'Ellie McGregor puis se rassit. Il souriait, de son air bienveillant. Harry voyait pourtant dans ses yeux des lueurs de triomphe qu'il ne pouvait ou ne voulait réprimer. Le jeune homme se souvint brusquement de Malefoy. Drago était pâle, et le sourire de défi qu'il n'avait pas abandonné s'était crispé sous le regard fier de McGregor.
- Hum ! Hum ! toussota McGonagall pas encore remise de son émotion. Des hiboux sont partis dès l'aube pour rassurer vos parents. La gare de Pré-Au-Lard a été épargnée. Vous pourrez prendre le train en temps voulu pour les rejoindre afin de passer auprès d'eux des vacances méritées. En attendant, n'oubliez pas que vous êtes toujours à l'école et que le règlement est valable jusqu'au moment où vous mettrez le pied sur le quai de la gare de Londres !
Elle se laissa tomber sur sa chaise, visiblement éprouvée.
Les bruits de couverts recommencèrent, discrets, comme incongrus. Le vol des hiboux apportant le courrier fut un vacarme assourdissant. Comme l'avaient prévu Dumbledore, et Hermione la veille, la Gazette aurait-elle voulu semer la panique parmi la population qu'elle ne s'y serait pas prise autrement. Selon le journaliste, Pré-Au-Lard avait été rayé de la carte et ses habitants étaient tous morts ou portés disparus. L'école de Poudlard avait été épargnée pour cette fois, ajoutait-il. Suivaient les noms des Mangemorts arrêtés et de ceux qui étaient morts. McGregor, une fois de plus, se fit un plaisir de lire cette liste à haute voix, histoire de rappeler à Malefoy que les morts tombaient des deux côtés et que la victoire parfois peut être amère…
Harry repoussa son petit-déjeuner. Il n'avait plus grand faim. Il restait encore une semaine avant la fin des cours. Les professeurs leur faisaient réviser les sujets qu'ils estimaient importants. Ils discutaient avec les élèves des classes supérieures qui souhaitaient avoir des détails sur le programme de l'année suivante, ou sur les études qu'ils comptaient entamer l'année suivante. Hermione entraîna ses amis vers les salles de cours. Elle était toujours la première à réclamer un cours sur tel ou tel sortilège à revoir. Elle était insatiable de connaissances. Ron maugréa toute la matinée. Harry voyait bien qu'il lui faisait la tête. Il s'en moquait. La voix de McGregor résonnait encore dans son esprit, si légère et si pure sous la voûte idéale de la Grande Salle. Il en avait par moment la chair de poule le long de son bras et son cœur se serrait quelques secondes au souvenir des paroles guerrières sur cet air si lancinant. Il en était encore troublé à la fin de la matinée. Il restait aussi silencieux qu'Hermione. Ginny s'inquiéta de leur air grave. La jeune fille chassa les craintes de son amie d'un sourire.
- Ce n'est rien, dit-elle. Vous me rejoindrez dans le labo après le repas. Et vous saurez tout.
- Et notre promenade ? se plaignit Ron.
- J'ai changé d'avis. Je préfère vous voir loin des oreilles indiscrètes.
Harry eut un haut le cœur.
- Tu as trouvé le moyen ? chuchota-t-il.
Hermione mit sa main sur sa bouche.
- Au labo, Harry ! répondit-elle à voix basse.
- On n'ira pas sur les bords du lac ? se lamenta Ron.
Elle l'embrassa doucement dans un sourire.
- Après, promit-elle. Si tu le veux toujours…
Ron pâlit. Il partit avec elle dans les couloirs, la harcelant de questions. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Avait-il fait quelque chose qu'il n'aurait pas dû ? Lui avait-on fait quelques médisances sur lui ? Ou bien ne l'aimait-elle simplement plus… ? Etait-ce à cause de son caractère exclusif ? Ou parce qu'il n'était qu'un crétin ? Ou parce qu'elle l'avait trouvé trop entreprenant, ou pas assez….? Harry échangea un regard complice avec Ginny et tous deux éclatèrent de rire.
- Pauvre Ron ! plaignit Harry.
- Pauvre Hermione ! corrigea Ginny.
Elle emboîta le pas à Harry qui se dirigeait vers l'escalier du grand hall.
- Où vas-tu ? demanda-t-elle. L'heure du repas va bientôt sonner.
Harry hésita une seconde puis se décida.
- Je vais à l'infirmerie, dit-il.
- Ça ne va pas ? s'inquiéta Ginny.
Ses yeux aussitôt se posèrent sur la cicatrice du jeune homme.
- Je voudrais voir l'homme qui nous a averti de l'attaque de Pré-Au-Lard.
Ginny hocha la tête.
- Abelforth Dumbledore ? Pourquoi ?
Harry recommença à monter les marches lentement.
- Il a connu mon père, dit-il en baissant la tête.
- Il y a des tas d'autres personnes qui pourraient te parler de lui… déclara la jeune fille.
- Oui, fit Harry. Mais peut-être que lui saurait se montrer plus objectif…
- Je peux venir avec toi ? demanda Ginny.
- Pourquoi ? tu as quelque chose à me dire, toi aussi ? se moqua un peu Harry.
Ginny fit une grimace.
- Tu sais ce qu'Hermione doit nous apprendre tout à l'heure ?
- En partie, répondit le jeune homme.
Visiblement, Ginny ne se satisfaisait pas de cette réponse. Elle insista. Elle le harcela au sujet des secrets d'Hermione de la même manière que son frère le faisait avec la jeune fille. Devant la porte de l'infirmerie, Harry se décida à lui assurer que, si elle ne cessait pas avec ses questions, il se mettrait lui aussi à l'interroger… sur une boucle d'oreille en éclat de météorite, une coupe renversée et une certaine fille d'une certaine Maison à l'emblème reptilien. Ginny ferma la bouche aussi sec et se renfrogna. Ses taches de rousseur s'empourprèrent. On aurait dit Ron avec sa mine des mauvais jours. Harry lui tira les cheveux.
- Tu veux toujours venir avec moi ?
- Si tu crois que tu peux te débarrasser de moi aussi facilement… répliqua Ginny sur un ton cassant.
Elle ouvrit la porte de l'infirmerie et les deux jeunes gens s'exclamèrent de déception. Tous les lits étaient vides et Mrs Pomfresh achevait de confier le drap de celui qui avait accueilli Abelforth Dumbledore à un elfe de Maison effrayé par l'intrusion des deux élèves. La guérisseuse leur demanda, sévère, ce qui les amenait encore une fois en ces lieux. Harry répondit qu'il espérait voir le vieil homme qu'Hermione avait accompagné la veille.
- Monsieur le Directeur l'a emmené dans un endroit plus approprié à son état et à son âge.
- Il est gravement blessé ? s'inquiéta Harry.
- Les blessures s'aggravent avec l'âge, jeune homme, répondit sèchement la médicomage.
- Il est à Ste Mangouste ? l'interrogea Ginny devant le désappointement d'Harry.
- Si le Professeur Dumbledore avait emmené mon patient à Ste Mangouste, il m'aurait dit qu'il l'emmenait à Ste Mangouste. Et je vous aurais répondu qu'il l'avait emmené à Ste Mangouste, Miss Weasley.
Harry donna un coup de coude à Ginny. Il lui fit un signe de tête et ils sortirent dans le couloir.
- Il l'a emmené au nouvel hôpital, dit-il à voix basse. Sans doute là où se trouve Percy en ce moment. Tu as des nouvelles ?
Ginny secoua la tête.
- De personne. Pas même de Pénélope. Maman m'a écris jusqu'à la semaine dernière pour me rappeler que je passais mes BUSE –comme si je risquais d'oublier !- mais depuis plus rien. Je n'ai même pas osé lui envoyer mes résultats d'examens. Je crains qu'il ne s'agisse d'une question de repérage, tu comprends… J'espère qu'il n'est rien arrivé et je n'ose pas en parler à Ron parce qu'il voudrait foncer tout de suite à Londres… J'ai bien essayé de demander à McGonagall, mais tout ce que j'ai pu en tirer c'est : "Ne vous inquiétez pas, Miss Weasley… Votre mère a simplement d'autres choses en tête que vos résultats scolaires…"
Harry trouva que les Weasley avaient un réel talent d'imitation et que ce que Molly avait en tête devait être vraiment important pour lui faire oublier que ses enfants avaient des études à mener à bien… Le soupir que poussa Ginny lui fit songer que la jeune fille pensait la même chose, en ce qui concernait Mrs Weasley, bien entendu.
Le repas fut à peine moins silencieux que le petit déjeuner. Dans un clin d'œil, Seamus fit remarquer que Dumbledore était encore absent. Malefoy, à la table des Serpentard, n'avait pas l'air plus à l'aise que le matin sous le regard acéré de McGregor. Harry se repassa la scène du matin près de la cabane d'Hagrid, avec une satisfaction qui lui fit oublier sa détresse de ces derniers jours. Comme il s'y attendait, Drago Malefoy n'avait pas manqué de souligner la puissance du Seigneur des Ténèbres qui n'hésitait pas à venir frapper ceux qui s'élevaient contre lui jusque sous le nez de ce vieux sénile de Dumbledore. S'il n'avait pas voulu tenir ces propos insultants à portée d'oreille de son Directeur de Maison, il n'en avait pas moins commis l'erreur de le faire trop près de celles du Professeur de Soins aux Créatures Magiques.
- Dumbledore est mille fois plus fort que Vl...Vlodemort ! s'était écrié Neville, rouge de rage.
Malefoy avait ricané, imité par Crabbe et Goyle.
- Vraiment ? Et qu'est-ce qu'il a fait Dumbledore, quand les fidèles du Maître des Ténèbres ont détruit ce village de traîtres ? Il a éteint l'incendie ! Ah ! Ah ! Ah ! Dumbledore, le pompier de service ! La prochaine fois, c'est à Poudlard même que le Seigneur des Vrais Sorciers mettra le feu pour en faire sortir les félons qui s'y cachent. Et nous verrons qui des deux sera le plus fort. De Dumbledore qui aura le feu à sa barbe ou du plus puissant de tous les sorciers de tous les temps…
Hermione retint Ron et manqua tomber avec lui, emportée par l'élan du jeune homme. Les Serpentard autour de Malefoy commencèrent à rire. Drago avait à la bouche une insulte qu'il ne put formuler. Une poigne géante s'était abattue sur son épaule. Ses jambes avaient fléchi et un gémissement s'était échappé de sa bouche malgré lui. Hagrid l'avait soulevé de terre et avait amené son visage jusqu'à sa face hirsute. Le demi géant était rouge, les yeux injectés de sang, et la bouche tordue de colère.
- Pas-insulter-Dumbledore-devant-moi !
Il secouait Drago de toute la force de ses poignets. Malefoy était terrorisé. Il criait qu'il le lâchât, qu'il allait se plaindre à… à… personne ne sut jamais à qui le jeune homme pourrait bien se plaindre du traitement que le professeur lui faisait subir. Hagrid le secouait si fort que Malefoy se mordit la langue. Il eut bientôt la bouche pleine de sang. Harry se précipita. Il appela Ron à la rescousse. Seamus et Dean accoururent également ainsi que quelques Serpentard. Ils s'agrippèrent tous aux bras du garde forestier pour lui faire lâcher prise. Crabbe et Goyle lançaient des coups de pieds dans les tibias d'Hagrid, qui ne les sentait guère.
- Lâchez-moi ! Espèce de brute dégoûtante ! Sale hybride répugnant ! hurlait Drago au comble de la fureur.
- LA FERME MALEFOY ! cria la voix de Neville hors de lui.
Malefoy ne l'entendit pas, tout à sa colère haineuse.
- Vous n'êtes qu'un abruti congénital ! Seul un autre idiot comme Dumbledore pouvait vous donner le poste de professeur dans cette école de tarés !
- SILENCIO !
Malefoy continuait à ouvrir et fermer la bouche comme un poisson hors de l'eau. Lorsqu'il réalisa qu'on ne pouvait l'entendre et que les menaces qu'il venait de proférer ne pouvaient toucher personne, Hagrid l'avait posé au sol, dégrisé de son propre emportement. Les garçons se relevèrent car ils avaient presque tous été envoyé au tapis pas le professeur. Crabbe tenta un Finite Incantate qui fonctionna à son propre soulagement. Malefoy se tourna vers Hagrid et Harry, la baguette à la main. Harry leva la main.
- Expelliarmus ! dit-il sans réfléchir.
La baguette du Serpentard se planta plusieurs mettre plus loin dans la poussière du chemin.
- Pas de ça Malefoy, grinça-t-il.
- Ça ne se passera pas comme ça ! menaça Drago. Vous êtes tous témoins ! Cette brute sauvage s'est jetée sur moi ! Je vais me plaindre tout de suite…
- C'est ça ! fit la voix de Neville à nouveau retranché derrière ses camarades. Va donc te plaindre !...
Il repoussa Lavande et Parvati qui se trouvaient devant lui, ainsi que Millicent Bulstrode partagée entre la crainte d'Hagrid et la joie de le faire renvoyer de l'école.
- …Va donc trouver le Professeur Rogue pour te plaindre à lui !
Malefoy serra les mâchoires. Il y eut un silence à peine troublé par les ricanements des Gryffondor. Il lança un dernier regard assassin à Potter et, essuyant sa bouche où perlait le sang, d'un geste machinal, il se rendit compte qu'il avait mal et qu'il saignait beaucoup. Il fit un signe à Crabbe et Goyle. Les deux garçons hésitèrent à quitter le cours sans permission. Hagrid leur montra le château d'un geste du bras.
- Toi ! et toi-là ! Accompagnez votre camarade à l'infirmerie, puisqu'il ne semble pas pouvoir se déplacer sans vous.
Crabbe et Goyle ne se le firent pas répéter. Ils coururent derrière leur condisciple, heureux d'échapper à la poigne vigoureuse du demi géant, un tantinet inquiet tout de même que Malefoy ne fît passer sur eux sa colère et son humiliation.
Dès qu'ils eurent disparu, Hagrid se tourna vers les autres élèves, un peu gênés.
- Ahem ! fit-il. Si on vous pose des questions…
- A quel propos, Professeur ? demanda Harry.
- Ben… de ce qui vient de se passer ?
- Qu'est-ce qui vient de se passer ? questionna Ron. Tu as vu quelque chose, Hermione ?
Hermione secoua la tête. Ses camarades de Maison s'interrogèrent : de quoi le Professeur Hagrid pouvait-il bien parler ? Ron se tourna vers les Serpentard, l'air provocateur. Ceux qui venaient au club de Duels se rangèrent à l'avis d'Harry. Les autres se renfrognèrent mais n'osèrent opposer la moindre contradiction. Harry tourna son attention vers Nott, qui se tenait à l'écart, comme à son habitude. Tout ceci avait l'air de beaucoup l'amuser. Cependant, Harry n'aurait su dire si c'était de voir Malefoy secoué comme un prunier ou Hagrid dans l'embarras.
Harry ? Ça va ? Tu n'as rien mangé !
La voix d'Hermione le ramena dans la salle commune. Son assiette était presque pleine, mais Malefoy lui n'avait pas touché à la sienne. Apparemment, il n'avait pas trouvé auprès de son directeur de Maison l'oreille compatissante qu'il était en droit d'espérer. A moins que la blessure de sa langue l'empêchât pour le moment de prendre la moindre nourriture. Il saisit du coin de l'œil les signes que lui faisait McGregor et tourna la tête vers elle. Elle lui montra Malefoy, sans se cacher, l'air interrogateur, et se mit à trembler, la langue sortie et les yeux louchant. Betsie Singleton faillit s'étrangler de rire. Harry ne put se retenir non plus. Cette fille était idiote ! Toute la tablée, ou presque, des Serpentard se tordait de rire. Malefoy leur lançait des regards noirs. Crabbe et Goyle faisaient craquer leurs phalanges. D'autres encore frappaient leur baguette dans la paume de leur main. Harry fut tenté de les faire s'envoler au travers de la salle, comme celle de Malefoy le matin même. Il se dit que ce ne serait pas une très bonne idée. Et puis, McGregor et ses amis ne semblaient pas s'inquiéter outre mesure de ces menaces à peine voilées. L'habitude sans doute, y était pour quelque chose. Il frissonna. L'habitude de regarder dans son dos, de se méfier de ses compagnons de Maison, à tout moment, en toute circonstances… Finalement, il avait de la chance, lui. Il savait qu'il pouvait compter sur ceux qui l'entouraient, même s'il portait sa propre menace en lui-même.
A la table opposée, McGregor pencha la tête sur le côté avec un sourire moqueur. Harry secoua la tête. Il eut beau froncer les sourcils et prendre l'air sévère, il ne parvenait pas à conserver son sérieux plus d'une minute ou deux. Il fallait toujours qu'elle tournât en dérision toute chose.
Harry retrouva ses amis au labo. Ils y étaient montés l'un après l'autre pour plus de discrétion. Ginny trépignait déjà. Ron suait, tout en lançant des regards inquiets à Hermione. Elle toussota, un peu à la manière de McGonagall quand elle commençait une déclaration qui lui coûtait.
- Avant toute chose, je voudrais que vous me laissiez parler sans m'interrompre, demanda-t-elle.
L'inquiétude de Ron ne fit que croître. Elle reprit :
- Hier soir, Harry et moi avons eu une conversation sérieuse. Il nous est apparu au vu des informations que nous avons récoltées et recoupées que Voldemort connaît à présent une partie du secret de Poudlard.
Ron soupira. Ginny sursauta. Elle ouvrit la bouche mais se souvint qu'elle ne devait pas interrompre son amie avant la fin de son explication.
- J'estime que vous devez en savoir au moins autant que lui, afin de pouvoir participer à la défense de Poudlard.
- Mais tu ne peux pas ! souffla Ron.
Il posa les yeux sur la baguette de son amie. Il réprima un frisson.
- Tu ne vas pas sacrifier ta baguette… tes pouvoirs… tout ce que tu veux faire…
- Tais-toi, Ron ! l'interrompit Ginny. Hermione a sûrement trouvé le moyen de contourner cette stupide promesse.
Elle se tourna vers elle, dans l'expectative.
- Alors, dis-nous tout, dit-elle.
- Je crois que le meilleur moyen de parler sans rien dire de compromettant pour ma baguette et ma parole de sorcière… c'est encore de ne rien dire…
- Hein ? fit Ron qui oscillait entre la déception et le soulagement.
- Vous me poserez des questions et je répondrai… ou pas. C'est-à-dire que lorsque votre question appellera une réponse positive, je me tairai.
- Oui, fit Harry en songeant à la conversation qu'il avait eue la veille avec Rogue. Je crois que j'ai compris. Mais il faudra cibler nos questions, ou cela risque de durer des jours et des jours avant de trouver la clé de l'énigme.
- C'est pourquoi j'aimerai que vous vous renseigniez sur Mélusine avant de commencer… l'interrogatoire.
- Qui ? fit Ron.
- Mé-lu-si-ne ! articula Ginny, les yeux au ciel. C'est qui Mélusine ? demanda-t-elle à Hermione.
- C'est ce que je vous demande de chercher ! s'énerva Hermione. Quand vous aurez trouvé le maximum de renseignements sur elle, nous nous mettrons au travail.
- Cette Mélusine a un rapport avec le secret de Poudlard ? questionna Harry.
- Si je devais te répondre oui, Harry, je n'aurai plus de baguette. Réfléchis donc un peu !
- Mais si elle n'a pas de rapport, pourquoi veux-tu que nous nous renseignions sur elle ? renchérit Ron.
- Si vous ne cherchez pas, vous ne le saurez pas… ! Allez… Au travail ! A la bibliothèque, immédiatement ! Non, pas toi Ron. J'ai encore quelque chose à te dire. Personnellement.
Ron interrompit son geste alors qu'il se levait. Il ne savait s'il devait se réjouir qu'elle voulût lui parler en tête à tête ou s'en inquiéter.
Ayaminne : Dame Agnes va jouer un certain rôle dans la suite, mais pourquoi elle? Pourquoi pas ? Peut-être Harry écoutera-t-il plus attentivement le fantôme d'une jeune fille de 16 ou 17 ans qu'un vieux machin à demi décapité !
Pourquoi Sir Nicholas drague-til Dame Agnes maintenant, il avait tout le temps avant? Mais que crois-tu qu'il fait depuis cinq siècles ?
Pourquoi Abelforth n'a-t-il pas de baguette? Ha ! oui… Abelforth a été inquiété pour avoir lancé des sortilèges interdits sur des chèvres… dixit Dumbledore… ou Maugrey ? J'ai un doute soudain… Donc dans ma petite tête, je m'étais dit que si Abelforth avait été condamné pour sortilèges interdits, on pouvait lui avoir pris sa baguette… cela n'aurait rien d'étonnant vu la manière dont la justice est rendue chez les sorciers… Pourquoi pas ? Peut-être Harry écoutera-t-il plus attentivement le fantôme d'une jeune fille de 16 ou 17 ans qu'un vieux machin à demi décapité ! Mais que crois-tu qu'il fait depuis cinq siècles ? Ha ! oui… Abelforth a été inquiété pour avoir lancé des sortilèges interdits sur des chèvres… dixit Dumbledore… ou Maugrey ? J'ai un doute soudain… Donc dans ma petite tête, je m'étais dit que si Abelforth avait été condamné pour sortilèges interdits, on pouvait lui avoir pris sa baguette… cela n'aurait rien d'étonnant vu la manière dont la justice est rendue chez les sorciers…
Ayako : Bon j'essaye de trouV la logik entre le secret d'Hogwart et l'Europe centrale (a part les dragons jvois trop pas...) hahahahahahahhahahaha ! Hum… Cherchez pas vous trouverez pas… encore…
Enfin je me demande pkoi il a pris Hogsmeade là ct pas stratégik di tout! fallait attendre que les élèves y aillent aussi! Pour une fois que Ron dit quelque chose d'intelligent personne ne l'écoute !
Tant de questions qui auront un jour une réponse… peut-être… Non, je rigole…
Lyla : est ce que tu pourrais dors et déja donner le titre de la suite de ta fic? Heu… La suite des Secrets d'Hermione s'appelle Les Secrets d'Hermione 2… J'ai honte… je sais… Mais je suis pas douée pour les titres… Comment ça c'est pas une excuse ? Je sais aussi… Mais au moins comme ça personne ne passera à côté !
Alixe : Pour la chapitre précédent, j'ai oublié de faire remarquer que Ron n'a vraiment pas de chance. Pour une fois qu'il aurait pu être tranquille avec Hermione ! Oui, le pauvre ! Et pour une fois où il n'est pas responsable du fiasco en plus !
Ce chapitre est passionnant, encore des énigmes, sans oublier la vie sentimentale de nos amis (et des fantômes), et tu nous rappelles Charlie et maintenant on va tous s'inquiéter pour lui (surtout qu'il est le Weasley le plus souvent sacrifié dans les fics). Pauvre Charlie. Je l'aime bien Charlie moi…
Lyane : J'avais espéré que c'était Peter qui voulait entrer dans Poudlard, et qui s'était pris u nouvel éboulement sur la tête. On peut toujours rêver. Hahhahahahha ! Tu trouves qu'il ne lui est pas arrivé assez de déboires ?
Bon, les fameux secrets de Poudlard, on va bientôt les connaitre? Je suis terriblement curieuse, moi! Hum… pas avant un moment je le crains…
Titia69 : Bon une fois pour toutes, quel est le secret de la protection de Poudlard ? Un dragon ? Franchement, tu crois que je vais répondre là, comme ça ? non ! non ! faudra lire la suite ! non mais !
Au fait de combien de chapitre est composé ta fic ? Juste pour savoir a quel point moi je peux paraitre minimaliste avec la mienne lol Heu… 79 pour la partie 1. Et j'en suis au chapitre 151 (en suivant : 79 fin de la première partie, 80 début de la deuxième partie) en cours d'écriture
