Squatteur

Auteur : Boubou

Email : bouboutixhotmail.com

Base : Harry Potter

Genre : Yaoi

Disclaimer : Les persos de Harry Potter et leur univers ne m'appartiennent pas !

J'ai vu le film Harry Potter 3 ! Snif !! Mon pauvre Dray qui se fait ridiculiser !! Arg ! C'est quand dans le livre, Hermione lui met une baffe (messante va !) et ben là c'est plutôt un pain (et un beau) mais juste avant elle le menace avec sa baguette et là, on dirait qu'il va se pisser dessus ! C'est indigne d'un Malfoy ! Il était là, à moitié en train de pleurer alors qu'il aurait dû dire un truc du genre : « Alors Granger, tu vas me lancer un sort ? Bah vas-y ! Si tu crois que tu me fais peur ! De toute façon, je me vengerais sur Harry ce soir ! » (niark).

Le truc bien c'est que, un moment, en cours, Draco envoie un ptit mot doux à Harry. Il fait un petit oiseau en papier et il souffle dessus pour l'envoyer vers Harry. Trop mignon !! Bon d'accord, c'est un dessin trop mal fait avec Harry sur son balai qui se prend des cailloux et des éclairs dans la gueule mais il y a un début à tout !!!

Enfin bon, après ce petit décalage, bonne lecture ! Pour une fois, j'ai réussit à me dépêcher à publier !! ( fière !

Chapitre 6 : Préparatifs.

Nooooooonnnn ! C'était pas vrai ! Dites moi que je rêve ! C'était pas possible ! C'est inconcevable ! (Princesse Bride).

La dure réalité m'atteignit de plein fouet : j'allais être au service de Draco Malfoy pendant une longue, très longue semaine. Et à Poudlard en plus !

J'étais allongé par terre, face contre terre, même pas capable de perdre en beauté. Où était partie ma fierté ?

-T'inquiètes pas Potter, je vais te bichonner.

Je fis un bond. Je n'avais pas entendu Draco s'approcher et s'asseoir à coté de moi, façon sirène (avec les jambes sur le coté), position qui lui allait assez bien...

-M'approche pas Malfoy ! Le pari n'a pas encore commencé.

Sur ce, je me levais et me dirigeais vers le château, vexé comme un pou.

C'était pas possible ! J'avais par deux fois perdu contre Malfoy. Honte sur moi... Et pire encore, j'allais devoir jouer l'esclave pendant une semaine entière.

J'avais très bien entendu que Draco me suivait et marchais juste derrière moi mais j'avais pris la résolution de faire le mauvais joueur jusqu'au bout, tant qu'à faire !

Nous arrivâmes ainsi devant le manoir, moi l'ignorant royalement et lui me suivant (tout aussi royalement. Quoi qu'ils fassent, les Malfoy sont toujours royaux), indifférent à mon boudage.

-Potter, dit le Serpentard exaspéré, tu comptes me faire marcher longtemps comme ça ? Je n'ai pas vraiment une patience que l'on peut appeler à toute épreuve.

En effet...

-Je ne t'ai pas demandé de me suivre, Malfoy, répliquais je en poursuivant mon chemin.

En prononçant son nom, je mis toute ma rage, ma honte et ma déception d'avoir perdu, si bien que je le crachais presque.

-Je te prierais de respecter le nom des Malfoy un peu mieux que tu le fais, répondit l'intéressé tranquillement. Et ne t'énerve pas comme ça, je veux juste te parler.

Il m'entraîna un peu plus loin sur un tout mignon petit banc en pierre. Encore dépité je ne remarquais pas le cliché de la situation, j'en aurais sûrement ri... Quoi de plus romantique qu'un banc en pierre, dans un magnifique jardin (entretenu par le méticuleux Krappuc), sous un soleil torride avec les gazouillis des zozios ?

-J'ai quelque chose à te dire...commença Draco.

Je le regardais, essayant de cacher ma curiosité.

-J'avais ensorcelé ton balai, dit il de but en blanc. Je lui ai lancé un sort pour qu'il n'avance pas vite. Je ne pensais pas m'en servir avant la rentrée et les matchs de Quidditch mais j'en aie eu l'opportunité alors...

Au fur et à mesure qu'il parlait, mon visage se décomposait dangereusement et ma colère montait plus rapidement qu'il ne le fallait. Il avait dit tout ça d'un air sûr de lui, même pas gêné. Fier même ! Non mais quel tricheur !

-HEIN ???hurlais je en me levant et en lui faisant face avec toute l'imposture dont j'étais capable dans ce moment de colère. Tu as fais quoi ? Non mais c'est pas vrai, tu es pire que... que Ratigane ! (Oh Ratigane, oh Ratigane, tu es le plus grand génie du maaaaaal !!).

Dans ma fureur, je n'avais pu trouver d'autre insulte que celle-ci... Moi qui commençais déjà à culpabiliser d'avoir abîmé mon précieux balai etc... A l'entente de mon insulte, le blond haussa un sourcil interrogateur.

-C'est quoi un Ratigane ? Quant à encaisser tes insultes, autant savoir ce que ça veut dire. J'émis un petit temps d'hésitation, surpris par sa question qui n'avait rien à voir avec mes inquiétudes.

-Euh... Ratigane...essayais je de me souvenir. C'est le plus rat des scélérats !

J'étais assez fier de me souvenir de la chanson des rats ivrognes de Basil Détective Privé.

-Très flatteur, apprécia Draco.

-Ah oui. ? Ça te plait ?plaisantais je en souriant. Alors c'est accepté !

-Hein ? De quoi ?

-Ton nouveau surnom ! Ça te va comme un gant, mon ptit Ratigou !

Je souris, décidément très fier de moi. Merde ! J'avais oublié que je devais faire la gueule ! Je repris sur le champ mon air renfrogné.

- Tu peux pas arrêter de ronchonner deux minutes ? Après tout, je suis un Serpentard !

-Si tu crois que ça t'excuse ? T'abuses ! Tu es sûr que mon balai pourra redevenir comme avant au moins ?

-Quelle importance ? S'il est hors d'usage, mon père t'en rachètera un !

Là, il allait trop loin cet enfant gâté de brin !

-C'est pas une question d'argent imbécile !criais je. Il a une valeur particulière pour moi !

-Je t'interdis de m'insulter ! C'est pas parce que tu habites ici que tu peux te croire tout permis ! Je sais très bien que c'est ton parrain qui te l'a offert et je sais très bien comment le réparer ! Extipus Annulus ! Voilà, content ?

Je fus surpris de voir qu'il avait pris des précautions au cas où je gueulerais (ce qui s'était produit) et du fait qu'il savait que c'était le cadeau de Sirius.

-Hum, et comment tu sais pour mon parrain ?demandais je, un peu calmé.

Je le vis ouvrir la bouche, puis la refermer, ne sachant quoi dire. Ah ! Cette journée n'avait pas été complètement vaine ! J'avais au moins vu Draco Malfoy à bout d'arguments et de remarques acerbes, ce qui lui arrivait très peu souvent.

J'entendit un claquement sec à ma droite et je tournais le tête pour découvrir Lucius Malfoy qui venait de transplaner. Et merde ! Je devrais attendre pour avoir des explications de Malfoy fils.

-Draco, je te cherchais ! Viens ici tout de suite, je dois te parler.

Lucius avait l'air paniqué. Avant que je puisse ouvrir la bouche pour demander ce qu'il se passait (bien qu'il ne m'ait sans doute pas répondu, ça ne me concernait pas), les deux générations de blonds partirent précipitamment vers le bureau du premier.

-Me voilà bien !murmurais je, me retrouvant tout seul.

Il ne me restait plus qu'à rentrer, mon Eclair de Feu sous le bras, dans ma chambre pour finir mes préparatifs pour le départ du lendemain. Pourquoi avais je du mal à me faire à l'idée que j'allais quitter le manoir ? Je m'étais habitué aux remarques des Malfoy père et fils et aux gentillesses hypocrites de la mère.

Hé ho ! Ca devenait grave ! Encore un peu et j'allais dire que j'étais triste de partir !

Je vérifiais une dernière fois mes bagages, pour être sûr de ne rien oublier. Je me couchais ensuite, une barre douloureuse au ventre. Le sommeil ne daigna pas me trouver rapidement, j'eus donc tout le temps de penser à mon proche départ. J'étais très pressé de retrouver mes amis, Ron et Hermione que je n'avais pas vu depuis la fin de l'année précédente et ils me manquaient beaucoup. D'un autre côté, j'avais peur de m'endormir, car le lendemain, je serais contraint de supporter les lubies de Draco. C'était une pensée très effrayante.

Je me levais et me revêtis partiellement (je remis mon pantalon) et sortis de ma chambre en essayant de me faire le plus discret possible.

Après avoir doucement toqué, j'entrais dans la chambre de Draco. Je rougis fortement en m'apercevant ce que j'étais en train de faire. Je me jetais dans la gueule du loup !

Je le vis, sensuellement affalé sur un beau fauteuil moelleux, un livre à la main. Il m'aperçut et après une seconde de surprise, me sourit langoureusement.

-Alors Potter, tu t'introduis dans ma chambre dans une tenue, quoique alléchante mas fort peu recommandée. Tu prends des risques. Que veux tu ?me demanda le blond.

Je remarquais soudain que lui non plus n'était pas très vêtu. Il portait seulement un boxer (noir pour plus d'informations) et un légère couverture lui saillant la taille. Mon ton rouge se renforça lorsque mon regard s'arrêta sur une certaine partie de son anatomie recouverte par la petite couverture.

-Je...hésitais je. Je voulais juste te parler.

-Ah ?fit le Serpentard, étonné. Eh bien, installe toi !

Je regardais les différents choix qui s'offraient à moi et m'assis sur un fauteuil paraissant suffisamment confortable et assez loin de Draco pour pouvoir discuter correctement.

-Merci, marmonnais je en m'asseyant.

Le blond se redressa quelque peu ce qui eu pour effet de faire glisser le mince tissu en dessous de ses cuisses. En apercevant la peau blanche de ses cuisses musclées, je fus fortement... disons... émoustillé.

Non ! Qu'est ce que je racontais ? C'était vrai que Draco était très beau et que, vu la situation, beaucoup auraient perdus leur sans froid mais pas moi ! Pas Harry Potter le Survivant !

-Que voulait ton père ?le questionnais je pour ne plus penser à son corps à proximité. Je vis son visage se rembrumir.

-Rien de spécial... Ce n'était pas important. Alors, que voulais tu me dire ?

-Je ne sais pas... Comment ca t'on faire pour demain ? Je n'ai prévenu personne que j'habitais ici. Et toi ?

-J'étais justement en train de penser à ça. Lirais tu dans mes pensées ?me nargua le blond d'un ton doucereux.

Il ne pouvait pas arrêter de me chercher lui ? Qu'est ce que son petit sourire en coin m'exaspérait !

Il se leva, emportant sa couverture derrière lui comme une traîne. Il s'assit sur le siège le plus proche du mien et repris d'un ton plus sérieux.

-Non, je n'ai rien dit à personne, comment aurais je pu ?

-Et tu as une idée ?

-Bien sûr ! Je ne suis pas Draco Malfoy pour rien ! Mais je dois avoir l'approbation des deux parties.

J'hochais la tête pour lui montrer que j'étais d'accord et pour lui enjoindre de continuer.

-Bien !dit il. En public, nous ne devons absolument pas changer nos relations. Donc, continuer les regards haineux et les hostilités verbales. Personne ne doit se douter de quelque chose ! Même pas tes amis Granger et Weasley.

Je vis qu'il se retint de rajouter quelques qualificatifs à leurs noms en voyant mon regard noir.

-Ni Crabbe et Goyle, complétais je.

-Comment veux tu qu'ils devinent ? Au moins, Granger a une once d'intelligence, bien que cela reste à prouver pour Weasley. Crabbe et Goyle n'ont rien dans la tête.

-Je croyais qu'ils étaient tes amis...remarquais je, suspicieux et ignorant la remarque sur Ron. -Là n'est pas la question ! Personne ne doit savoir !

Draco avait un magnifique talent pour détourner la conversation.

-Je te sais pleinement capable de cette prouesse, Malfoy, avançais je. Malheureusement, je ne peux pas en dire autant de moi. Je n'ai aucun talent d'acteur.

Il me regarda des pieds à la tête, ce qui me mit dans un profond état de gêne. En voyant mon visage s'empourprer, il me sourit.

-C'est vrai que ça va être dur ! On voit toutes tes émotions sur ton visage. C'est enfantin de savoir à quoi tu penses !

Il me lança un regard espiègle avec un sourire renversant.

-Maieuh ! C'est pas de ma faute !

-Mais ça fait aussi partie de ton charisme et de ton charme...rajouta t'il doucement, comme pour lui-même.

Il partit dans un grand fou rire incompréhensible. Moi qui ne l'avait jamais vu que ricaner ! Là, son expression avait totalement changé. « Il était même très beau », pensais je en rougissant. Son rire transformait très agréablement son visage, dévoilant ses dents blanches épargnées par les Chocogrenouilles.

-On dirait un gamin !se moqua le blond secoué de rire. Arrête de faire la gueule ! T'es trop bête !

En l'entendant, je boudais encore plus. Quand allait il arrêter de se foutre de moi ?

-Bon, c'est bon, calme toi !

Il parut reprendre un peu de son sérieux mais son sourire lui arrivait encore jusqu'aux oreilles. Le problème de la rentrée résolu, la conversation tourna vers des sujets plus généraux, ce qui nous permit de parler assez calmement.

Il commençait à se faire tard et j'arrivais de moins en moins à réprimer mes bâillements. Nous parlâmes de plus en plus rarement, puis plus du tout.

A suivre !!!

Voila !! Vont-ils réussir à s'éviter à Poudlard ??