i Résumé général : Harry est en 6e année à Poudlard, mais le mal règne maintenant à l'intérieur des murs de l'école des sorciers. Ses amis sont les victimes d'un mystérieux sort, le 'gellatus'.
Résumé du chapitre 27 : Harry a pu comprendre le sens de l'expression « Après la pluie, le beau temps ». Un de ses amis les plus proches, Dean Thomas est décédé des suites du Gellatus. Et curieusement, c'est après ces évènements tragiques que la vie lui fait un clin d'œil. Lui et Katie sont enfin ensemble !
Bonjour, bonjour ! Voilà, pour la fin de ce chapitre, je vous conseille vivement de vous remettre en mémoire ce quelques chansons qui seront mentionnées un peu dans cet ordre… Essayez de bien avoir les mélodies en tête, c'est tout ce que je vous demande !
- Marilyn (Indochine)
- Come what may (B.O. de Moulin rouge)
- Come away with me (Norah Jones)
- Je ne suis pas de celles (Bénabar)
- My immortal (Evanescence)
- Ironic (Alanis Morissette)
- Uninvited (Alanis Morissette)
- Je ne veux pas rester sage (Dolly)
- Je t'aime (Lara Fabian)
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Chapitre XXVIII
Valentins, Valentines
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Harry n'avait pas réussi à s'endormir tellement son cœur battait et c'est encore fatigué qu'il se réveilla aux premiers rayons de soleils de février. Il se redressa, se frotta les yeux et prit ses lunettes qu'il avait disposées sur sa table de chevet, comme d'habitude. Il n'y croyait toujours pas, il avait embrassé Katie hier, et elle avait répondu. Il l'avait serrée dans ses bras ! Encore maintenant, il pouvait sentir des fourmillements dans son estomac. Il balança ses jambes du lit et se leva en chantonnant puis se dirigea vers son coffre. Comme tous les matins, il en sortit un uniforme propre, sauf qu'aujourd'hui, il chantonnait une petite mélodie enjouée. Il se dirigeait vers la salle de bains quand il reçut tout à coup un énorme coussin sur la tête. Il se retourna et vit la tête de Seamus sortir des rideaux de son lit à baldaquins.
« La ferme Harry ! C'est pas parce que tu as fourré ta langue dans la bouche du fantasme de tous les mecs bien constitués de l'école que tu dois te la jouer ! » Puis il se recoucha.
Harry était resté muet mais décida de ne rien dire et reprit son chemin vers la salle de bains en chantonnant. Toutes les petits gestes quotidiens lui paraissaient si poétiques ce matin ! Il se sentait si léger et chanta toutes ses actions, éprouvant tout de même quelques difficultés à continuer en se brossant les dents. C'était si facile de se lever le matin quand on savait qu'on allait voir la personne dont on venait de rêver. Des milliers de questions lui trottaient dans la tête alors qui s'habillait : « Comment je lui dis bonjour ? Je l'embrasse sur la joue ou bien sur les lèvres ? Oui mais est-ce que je dois lui tenir la main dans les couloirs ? Et pendant le petit déjeuner ? Je reste à côté d'elle ou bien elle préfèrera rester avec ses amies ? ». Autant de questions auxquelles il ne pouvait répondre… Son cœur commençait à battre ! Il allait bientôt descendre pour l'attendre dans la Salle Commune. Il ne voulait pas avoir l'air de vraiment l'attendre et de la coller, mais il ne voulait pas non plus l'ignorer.
Il était enfin prêt et entra à nouveau dans le dortoir où les autres garçons commençaient à se réveiller. Harry continuait à chantonner en fourrant dans son sac tous les livres, plumes et parchemins dont il avait besoin pour sa journée. Ron, Seamus et Neville le regardaient avec des yeux ronds sans comprendre comment il était possible d'être de si bonne humeur le matin, même après un baiser fougueux et une nuit de doux rêves… Harry leur fit alors signe et quitta la pièce, son sac sur le dos puis descendit les escaliers quatre à quatre. Une fois en bas, il n'y avait personne dans la Salle Commune et il décida après maintes réflexions de s'asseoir dans un des fauteuils qui se trouvaient près du feu crépitant. Katie allait-elle descendre si tôt ? Ce n'est pas comme si ils avaient un rendez-vous. Ils avaient juste dit qu'ils ''se verraient demain''. Et demain, c'était pile poil ce matin !
Le cœur de Harry recommença à battre à une vitesse folle et il accélérait encore la cadence à chaque fois que des bruits parvenaient des différents escaliers en colimaçon. A chaque fois, Harry espérait voir apparaître Katie, et à chaque fois, c'était quelqu'un d'autre. Il posa sa tête sur ses poignets et fixa le feu. Il sentait ses yeux picoter et la chaleur lui rappelait qu'il n'avait dormi que deux ou trois heures cette nuit. Ses paupières s'abaissèrent d'elles mêmes mais n'eurent pas le temps de se fermer totalement parce que quelqu'un s'assit vivement à côté d'Harry et qu'il sursauta en voyant que c'était Katie. Il avait tout à coup la bouche sèche et était totalement incapable de ne prononcer ne fusse qu'un petit bonjour…
'Ca va Harry ? » Elle riait. « Remets toi ! Je vais pas te manger tu sais… » Il sourit doucement en ce disant que c'était bien dommage…
« Mhmh, ça va, c'est juste que tu m'as un peu fait peur ! Je ne t'ai pas entendu arriver… » Il baissa les yeux, tout à coup incapable de la regarder dans les yeux.
« Il faut que je te répète combien de fois que je ne suis pas la véritable et méchante fée Dodo ? » Elle éclata de rire et il ne put s'empêcher de faire de même.
« Une fois de plus ! J'ai besoin qu'on me rassure, moi ! «
« Oh ! Pauvre petit chou ! »
Katie lui ébouriffa les cheveux mais finit en laissant glisser sa main doucement. Harry sentit ses doigts fins passer le long de sa nuque puis de son dos et ne put empêcher un frisson. Il la regarda intensément et lui prit la main et elle l'entremêla à la sienne.
« On va manger ? » Harry s'était levé et Katie en fit de même.
« Ok chef ! En plus je meurs de faim ! » Et ils rejoignirent la Grande Salle main dans la main.
Cela semblait naturel pour Harry de tenir Katie par la main mais apparemment, cela ne l'était pas pour le reste du monde. Dans les couloirs, tous les élèves les regardaient passer avec des yeux ronds comme des abricots. Les garçons chuchotaient et les filles gloussaient. Harry n'entendait rien mais s'en fichait d'un autre côté. Tout ce qui importait, c'était que Katie lui souriait, là, maintenant.
« Tout le monde nous regarde Harry… » Elle semblait mal à l'aise.
« Je sais, je suis vraiment désolé… Si tu veux, on peut… enfin, t'es pas obligée de me tenir la main… J'ai l'habitude que tout le monde parle derrière moi. » Il sourit amèrement « J'ai pas pensé qu'ils feraient la même chose avec toi… » Il fit mine de retirer sa main mais Katie la serra un peu plus fort.
« Oh ! Te tracasse pas pour eux… Je m'en fiche un peu à vrai dire » Et elle haussa les épaules au moment où il entraient dans la Grande Salle.
Tous les regards se tournèrent vers eux jusqu'à ce qu'ils soient assis à table. Harry soupira en entendant les murmures s'étaler dans l'espace. Puis il croisa le regard de Dumbledore et il aurait juré le voir lui adresser un clin d'œil. Les amies de Katie étaient venues s'asseoir à côté d'elle et avaient salué Harry chaleureusement, le sourire aux lèvres alors que Katie rougissait doucement. Pourtant, ses voisines de chambre ne faisaient aucune remarque. Elles semblaient même aborder les mêmes sujets qu'à leur habitude. La petite blonde qui lui avait ouvert la porte la vieille soupira exagérément.
« Je ne sais pas comment je vais terminer mon année ! Je dois voir McGonagall cet après midi pour parler de mon EFAS ! Je n'ai pas la moindre idée de comment je pourrais le lui rendre à la fin du mois de mai ! En plus, on a nos ASPIC à préparer et je viens de me rendre compte que ça n'ira pas du tout ! » Et elle s'écroula à deux centimètres de son assiette de Porridge.
« On dit tous ça… Mais ça passera bien… Avec beaucoup de difficultés, mais ça passera bien ! » Katie avait un air rassurant et pour la première fois, Harry se rendit compte qu'elle terminait sa dernière année à Poudlard.
Ron et Hermione arrivèrent enfin, main dans la main, et Harry vit que rien ne subsistait de leur dispute de la veille. Ils dirent bonjour à tout le monde en s'asseyant, resplendissants et n'ayant d'yeux l'un que pour l'autre. Il fut bien vite temps de partir en cours, et d'un accord implicite, Katie, ses amies, Harry et ses amis se levèrent en même temps et se dirigèrent vers le hall d'entrée. Harry devait monter au premier étage et Katie devait descendre dans les donjons. Ils s'arrêtèrent avant de se séparer. Harry ne savait pas si il devait l'embrasser ou juste lui dire ''à tantôt''. Les filles de dernière année se dirigèrent vers le couloir et ceux de sixième avancèrent vers les escaliers. Harry s'arrêta et bredouilla un peu.
« P-passe une bonne journée… » Katie sourit.
« T'es mignon quand tu rougis… » Elle déposa un minuscule baiser sur les lèvres du jeune Gryffondor qu'il sentit brûler. « Passe une bonne journée… » Et elle rejoignit ses amies en lui faisant un clin d'œil.
Harry se ressaisit quelques secondes avant d'arriver à côté de Ron et Hermione. Il avait un sourire niais étalé sur le visage mais il ne put le garder bien longtemps car il entendit un sifflement derrière lui et il n'eut pas besoin de se retourner pour savoir de qui il provenait.
« Alors Potter ! Ta petite tête n'a pas compris ? » Harry fixa Malefoy dans les yeux « Ton cerveau est tellement atrophié que tu n'as pas saisi que si tes amis ne sont pas en sécurité, ta petite amie l'est encore moins ? » Harry serra les poings alors que le petit groupe de Serpentards s'approchait lentement d'eux.
« Mes amis son en sécurité ! Et Katie l'est aussi ! » Le Serpentard éclata de rire.
« Oh… » Il inclina la tête sur le côté et examina Harry, un rictus aux lèvres « C'est ce que tu crois… Si j'étais toi, je ferais attention à elle… Un malheur est si vite arrivé ! Surtout par les temps qui courent… »
Harry s'empressa de sortir sa baguette pour faire sortir tout le venin qui imbibait la salive de Malefoy mais la voix du professeur Rogue l'en empêcha.
« Encore en train de chercher des problèmes Potter ? » Harry le fusilla du regard « Oh… Ca m'en a tout l'air… Je retire dix points aux Gryffondors ! Allez ! Circulez ! Vous êtes censés avoir cours dans moins de cinq minutes ! »
Et Harry grimpa les escaliers avec Ron et Hermione qui avaient assisté à toute la scène. La rage bouillonnait dans ses veines et artères mais il ne pouvait rien faire, pour le moment. Tout ce qu'il pensait, c'est que si Malefoy avait le malheur de toucher à UN cheveu de Katie, UN SEUL, Harry l'enverrait en orbite de la planète Mars. En entrant dans la classe de métamorphose, il se promit de faire un saut à la bibliothèque pour trouver un sort d'envoi en orbite…
°0°
Les jours passaient et Harry n'était toujours pas retombé sur Terre. Il flottait la plupart du temps, avec ou sans Katie à côté de lui. Il ne s'était jamais senti aussi détendu, aussi normal. Katie le faisait se sentir normal… Il n'était plus Celui-Qui-A-Survécu, non. Il était juste Harry. Oh ! Les plus jeunes n'arrivaient toujours pas à prononcer son prénom de peur qu'il ne l'entende, et ça le faisait rire. Oui. Maintenant, il en riait. Harry passait son temps à être dans les nuages. Aux repas, pendant les cours, pendant ses sessions avec Tonks…
Au début, même le professeur McGonagall avait souri en voyant le visage détendu du jeune Gryffondor, puis elle avait soupiré, puis elle avait été un peu ennuyée. Les jours avaient passé et Harry ne se concentrait toujours pas sur ses cours. Oh ! Il faisait d'excellents devoirs, et il jetait les sorts corrects ! C'est juste que le sort de métamorphose qu'il devait jeter à Hedwige pour la transformer en lapin blanc, il l'avait fait en pointant accidentellement deux centimètres trop haut, et les étincelles blanches avaient heurté le professeur McGonagall en plein visage… A vrai dire, elle avait fait un magnifique petit lapin… à lunettes. Après être redevenue enfin elle-même, elle avait été à deux doigts de donner deux heures de retenue à Harry, mais s'était ravisée en se disant que si elle le faisait, c'est juste parce qu'elle s'était sentie un peu humiliée…
Harry s'arrangeait pour prendre les couloirs que Katie empruntait entre deux cours, juste pour la voir lui sourire en lui disant qu'il allait encore être en retard à son prochain cours. Elle l'embrassait alors sur la joue puis continuait son chemin. Une semaine avant la Saint Valentin, Harry lui avait demandé si elle était libre dans la soirée du 14. Elle avait rit puis confirmé qu'en effet, elle n'avait pas d'autre survivant à supporter ces temps-ci. Elle avait essayé d'extirper à Harry l'endroit où il l'emmènerait. En effet, aucune sortie pour Pré-Au-Lard n'avait été prévue et le jeune garçon avait du faire trotter son imagination et chercher un endroit discret à Poudlard, ce qui, pour ne rien vous cacher, n'avait rien de bien évident.
Harry était en train d'arranger les derniers détails. La Saint Valentin, c'était déjà vendredi soir, et tout n'était pas encore prêt. Il fit une petite pause dans la construction de ses plans machiavéliques pour aller rejoindre Tonks à leur session du mercredi soir. Ces temps-ci, ils n'avaient guère avancé. Ils avaient essayé des dizaines et des dizaines de combinaisons des deux contre sorts qu'ils devaient assembler. Rien n'avait marché et Harry avait suggéré d'utiliser des mots différents, mais néanmoins synonymes, ou des anagrammes. Comment faire quelque chose de convenable avec ''Spero Patronum'' et ''Bulla Sommae'' ? 'Spero Sommae', 'Spero Sommae in Bulla cum Patronum' ? Tous les deux étaient assis sur le sol en face de la cheminée du bureau du professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Ils avaient la tête entre les mains et étaient plongés dans d'exténuantes réflexions. De temps en temps, l'un d'entre eux prononçait une incantation en faisant le bon geste avec sa baguette magique, mais rien n'y faisait…
« Bon, Harry! Cherche un peu aussi... » Elle venait d'écrire les lettres des quatre mots dans les airs, faisant voyager les lettres dans tous les sens de façon à ce qu'elles forment des mots. Une nouvelle combinaison venait de se figer et elle la prononça à voix haute « U numbe opera sommus patrollaa » Rien ne se produisit et elle expira bruyamment.
« Tu sais, ça veut rien dire tout ça ensemble… » Elle lui jeta un regard meurtrier : « C'est comme ton ''nombre tuus pompare mallas o'' d'il y a cinq minutes… »
« Et bien je t'en prie, fait mieux ! »
« Je peux pas, on a déjà fait toutes les combinaisons possibles et imaginables ! On ne peut pas juste dire un mot opposé à ''Gellatus'' du genre ''Piri'' ou ''Calorus'' ! ».
Il avait fait le bon geste à chaque fois mais lorsqu'il avait prononcé le mot ''Calorus'', une énorme gerbe de flamme orange l'avait entouré et projeté Tonks à l'autre bout du bureau, contre le mur. Le feu ne le brûlait pas le moins du monde, au contraire, il semblait le protéger et envoyer tous les objets alentours à des mètres à la ronde. Complètement paniqué, Harry baissa sa baguette et couru vers son professeur, affalé sur le sol, les yeux exorbités. Tonks se releva péniblement avec l'aide du jeune garçon. Elle affichait un air paniqué mais bientôt un large sourire s'étala sur son visage.
'On l'a Harry ! On a trouvé le contre sort ! » Elle secoua la tête « TU as trouvé le contre sort ! » Et elle se mit à parcourir la pièce « Je dois aller prévenir Dumbledore, on doit convoquer une réunion de l'Ordre le plus tôt possible ! Calorus ! Mais c'était tellement évident ! On avait juste besoin de connaître les composantes de Gellatus pour trouver le bon geste ! Harry ! Tu te rends compte ! On l'a ! » Elle ralentit ses mouvements puis murmura en regardant le sol. « On l'a… »
« Oui Tonks, on l'a. » il avait parlé aussi bas qu'elle, juste un souffle.
Ils se regardèrent et tout ce qui devait se dire passa entre leurs regards. Plus personne ne serait touché par Gellatus si on l'apprenait aux membres de l'AD. Dean ne les aurait pas quitté en vain. Bien sur, connaître un contre sort ne voulait pas dire qu'on était capable d'éviter le sort. Il fallait de l'entraînement.
« Harry, je vais prévenir l'Ordre, toi, tu dois prévenir tes amis, le plus tôt possible… Ce soir même ! » Il acquiesça et fouilla au fin fond de sa poche pour en sortir sa pièce d'or.
Tonks était allée derrière son bureau et en avait sorti une large plume rouge et or. Et pendant qu'Harry changeait les chiffres affichant la date et l'heure de la prochaine réunion des membres de l'AD, son professeur de Défense Contre les Forces du Mal murmurait une incantation en faisant léviter la large plume de phoenix. Alors que la pièce d'Harry commençait à briller, la plume resplendissait d'une lumière dorée. Quelques instants plus tard, ils se quittaient en se serrant la main. Tonks partit vers le bureau de Dumbledore, et Harry vers la Salle sur Demande.
°0°
Harry avait été le premier arrivé. Normalement, à cette heure ci, plus personne n'avait cours mais il avait peur que les membres de l'AD ne sentent pas le changement de leur propre pièce dorée… Profitant des quelques minutes qu'il avait devant lui, Harry vida la Salle sur Demande de tous les objets qu'elle contenait. Bientôt, les deux premières personnes arrivèrent. Ginny et Luna étaient complètement essoufflées.
« Harry ! Qu'est-ce qui se passe ? » La rouquine essayait de reprendre son souffle et Luna continua.
« On était en train de s'entraîner avec McGo et j'ai senti la pièce ! Et juste en même temps, une plume rouge est tombée sur son bureau. Elle nous a dit qu'on avait fini pour aujourd'hui ! »
« Qui c'est Harry ? Qui c'est aujourd'hui ? » Ginny avait à peine osé chuchoter mais son timbre de voix n'en était pas pour le moins enragé.
« Personne Ginny… » Harry souriait comme un maniaque.
« Hein ? » Elles avaient dit ça toutes les deux en même temps.
« Tu te fous de nous ? Mais c'était quoi alors cette plume dans le bureau de McGo ? »
Harry n'eut pas le temps de lui répondre qu'un autre petit groupe arriva en trombe, puis un autre. Tous se précipitaient vers lui ou demandait aux autres ce qui s'était passé. Personne ne savait et bientôt un boucan impossible envahissait la Salle sur Demande. Harry fit alors jaillir des étincelles blanches de sa baguette pour les faire taire. Il souriait toujours, et était bien le seul. Il leur fit signe de se taire en plaçant son index en face de sa bouche. Ils s'assirent mais ne purent s'empêcher de parler à voix basse, se demandant si le pauvre Garçon-Qui-Avait-Survécu n'était pas devenu complètement gaga ! Hermione et Ron furent les derniers à arriver, les vêtements sans dessus dessous et les cheveux ébouriffés. Une fois assis, Harry marcha pour se positionner devant eux. Il leva sa baguette.
« Regardez bien ça ! Et regardez bien tout ce que je fais ! » Harry fit le geste qu'il avait travaillé avec Tonks depuis des semaines et prononça l'incantation « Calorus ! ».
La même gerbe de flammes rougeoyantes l'entoura et les flammes protectrices lui léchaient le corps. Des cris retentirent un peu partout. Certains se demandaient ce qu'Harry faisait. Les frères Crivey étaient persuadés qu'il tentait de mettre fin à ses jours. Neville et Seamus pensaient que leur ami avait du faire sauter un câble dans son cerveau à force de se triturer les méninges. Puis Harry s'arrêta et tous se turent à nouveau.
« Alors, vous avez bien tout retenu ? Parce que vous allez devoir être capables de faire exactement la même chose dès ce soir ! » Tous le regardèrent comme si il était devenu fou et ce fut Hermione qui osa dire la première ce que tous pensaient tout bas.
« Harry ? Tu es certain que tout va bien ? Tu pourrais peut être nous expliquer pourquoi tu nous a appelé tous ici en urgence, pourquoi tu viens de t'immoler, et pourquoi tu as un sourire de maniaque sur le visage, parce que là, je peux te jurer que tu me fais vraiment peur ! » Elle fronçait les sourcils.
« Ah la la ! C'est un des plus beaux jours depuis la rentrée, et vous faites tous des têtes d'enterrement ! A votre avis… Vous savez tous où j'étais avant d'arriver ici ! Et à votre avis, à quoi peut bien servir un sort qui s'appelle ''Calorus'' et qui nous entoure de sa chaleur protectrice ? ».
Il avait insisté sur ce dernier mot et quelques unes des personnes assises sursautèrent, comprenant d'un coup de quoi il parlait, puis la rumeur se répandit de plus en plus fort, puis tous éclatèrent. Ils éclatèrent de rire, en sanglots, en sautant dans tous les sens. Puis tous se retournèrent vers Harry et il fut assailli de questions.
« Comment ça s'appelle ? »
« C'est quoi le geste ? »
« Depuis quand tu l'as trouvé ? »
« Comment tu l'as trouvé ? »
« T'aurais pu nous le dire tout de suite ! »
« Montre le nous encore. »
Harry ne savait pas discerner de qui venait quoi et tout le monde parlait en même temps. Ce fut seulement quand Lavande cria à plein poumons : « La ferme ! » que chacun se tut et recula d'un pas.
« AH ! C'est mieux comme ça ! » Elle se tenait à côté d'Harry « Comment vous voulez qu'il nous explique quelque chose si vous occupez tout son espace et tout son air ! Laissez le respirer au nom de Merlin ! »
« Merci Lavande » Il lui sourit puis se tourna vers les autres avant de répondre à leurs questions.
Bientôt, ils formaient des groupes de deux personnes. L'un envoyait un quelconque sort réfrigérant pendant que l'autre essayait de le contrer par un ''Calorus''. Il fallut déjà plus d'une heure pour que tous maîtrisent le geste, et encore, personne n'avait encore réussi le sort. Harry avait beau passer derrière chacun, expliquant calmement chaque détails, c'était réellement difficile ! Il passa enfin près de Katie qui faisait équipe avec Ernie McMillan. C'était à son tour d'essayer le contre sort, mais depuis qu'Harry la regardait, elle n'y parvenait pas et se faisait à chaque fois refroidir par le sort réfrigérant d'Ernie. Elle baissa la tête et sourit tristement en sentant Harry derrière elle.
« Au moins, on peut dire que je suis douée dans mon genre… » Harry la regarda bizarrement « Ben oui ! Je suis une des meilleures mauvaises ! » Et elle sourit. Harry passa furtivement sa main le long du dos de son amoureuse.
« Je crois qu'il y a pire que toi… » Et il inclina la tête vers les frères Crivey qui avaient la peau presque bleue. « Allez ! On essaye ! Remontre moi le geste ! » Elle refit la boucle et maintint sa baguette comme Harry leur avait expliqué plus tôt « C'est malin ! Tu termines ton arc bien trop tôt ! Regarde, continue le un peu plus longtemps. Comme ça. Oui ! » Elle avait réussi le bon geste mais rien ne s'arrangeait quand elle prononçait l'incantation. « Ok, entraîne-toi encore un peu et pense bien à un feu, de cheminée ou n'importe, en prononçant ''Calorus''. Je reviens d'accord ? » Et il lui fit un minuscule baiser sur la joue.
« C'est pas bientôt fini vous deux ! » Ernie McMillan s'impatientait sérieusement en face et Katie se retourna vers lui pour lui lancer à son tour un sort réfrigérant, un peu plus fort que les précédents.
Lavande, Ron et Luna avaient été les premiers à esquisser un semblant de bouclier protecteur puis après deux heures d'entraînement intensif, tous parvenaient à faire apparaître ne fut-ce que quelques flammes. Malheureusement, personne n'y arrivait assez bien pour que le contre sort ait un effet réellement protecteur mais il était temps qu'ils retournent dans leurs dortoirs avant le couvre feu ! Ils partirent alors tous comme d'habitude, en petit groupes et désillusionnés. Katie et Harry étaient les deux derniers et quittèrent la Salle sur Demande sous la cape d'invisibilité du jeune homme, tout à coup conscients de l'étrange proximité qu'ils ressentaient sous le bout de tissus presque trop petit pour eux deux. Une fois dans la tour des Gryffondors, ils restèrent assis à plusieurs au bord de la cheminée. Ils parlaient de sujets gais, et cela n'était plus arrivé depuis très longtemps. Quand Katie monta se coucher, Harry lui rappela d'être prête le surlendemain juste après le repas du soir…
Le jeudi et la journée du vendredi avaient passé à une vitesse folle et dans un climat de bonne humeur contagieuse. Et pas que pour les membres de l'AD. Harry avait pu remarquer que ses professeurs étaient plus souriants ces derniers jours et de temps en temps, il les voyait le regarder avec des yeux pétillants, et à chaque fois, cela lui envoyait une étincelle de chaleur au plus profond de lui.
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Ma belle,
J'ai enfin trouvé un moyen de nous voir ce vendredi, je t'attendrai à l'endroit où nous nous réunissons d'habitude. Je t'ai réservé une belle surprise.
Avec tout mon amour.
Mon ange,
J'ai bien reçu ton message et je t'attendrai à l'endroit convenu.
Je t'embrasse.
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Vendredi, 18 heures. Harry était dans son dortoir, en train de regarder dans son miroir pour voir si il n'avait pas de taches sur le visage après ses derniers cours. Il voulait être impeccable pour son rendez vous de ce soir. Il venait de faire un saut à l'endroit où il avait prévu d'emmener Katie. Il avait demandé à Dobby d'arranger un petit quelque chose parce qu'avec ses cours qui avaient duré jusqu'à 17 heures, il n'avait pas eu le temps de faire les choses aussi bien que ce qu'il l'avait espéré… Et il avait été agréablement surpris, Dobby avait fait ça comme un chef ! Il vérifia dans sa poche. Oui, il l'avait bien, son cadeau. Il espérait juste que Katie l'aimerait… Il avait eu assez de mal à se le procurer, sans pouvoir sortir du château ! Harry descendit alors dans la Salle Commune où il devait retrouver son amoureuse. Harry pensait avoir tout prévu, pourtant, son cœur battait la chamade et son estomac faisait des petits nœuds aussi serrés les uns que les autres.
Et Katie était là. Oh ! Merlin ! Il ne pouvait que la voir ! Elle était magnifique ! Elle avait laissé tomber ses cheveux sans les resserrer dans son habituelle natte. Ils lui tombaient presque à la taille. Elle s'était même changée. Elle avait mis une jupe un petit peu plus courte, et avait enlevé le pull qu'elle portait habituellement au dessus de sa chemise blanche. Sa cravate rouge et or était un peu desserrée et elle n'avait pas rentré sa chemise dans sa jupe. Quand il arriva devant elle, Harry était rouge pivoine et ne pouvait que la regarder.
« Ca va Harry ? On dirait que tu viens de passer une heure dans le désert du Sahara ! Tu sais, t'as pas à prendre un teint pareil avec moi, j'avoue que je te préfère au naturel… » Elle sourit et il lui fit une grimace.
« Bon, ça commence bien ! Tu as l'art de me rendre plus mou qu'un flan à la vanille tu sais… » Elle éclata de rire et il lui prit la main : « Tu es magnifique Katie. » Il fit glisser sa main droite le long d'une de ses longues mèches de cheveux, elle frissonna et ce fut à son tour de rougir.
« Merci… T'es pas obligé de dire ça tu sais… »
« Je crois que si,… Tu es bien trop belle pour que quiconque passe à côté… » Elle s'avança et l'embrassa doucement puis un peu plus, avant qu'il ne recule pour reprendre un peu d'air « On devrait y aller, le repas va bientôt commencer… »
Ils quittèrent enfin la tour des Gryffondors pour se diriger vers la Grande Salle. Katie essaya d'extirper à Harry la moindre information à propos de ce qu'il lui réservait plus tard mais malgré plusieurs offres de pots de vin, menaces et coups, il ne vendit la moindre surprise. Ils s'assirent l'un à côté de l'autre sans se lâcher la main, ce qui leur causa quelques soucis au moment d'attaquer leurs assiettes. Le souper avait été succulent, comme à chaque occasion spéciale sous le toit de Poudlard! Et comme à chaque occasion spéciale, Dumbledore se leva de son siège, prêt à faire un petit discours dont il avait le secret. Il se racla la gorge et tous les élèves se turent.
« Bonsoir à tous ! Comme vous le savez, ce soir est un soir différent des autres et cette date célèbre les personnes qui ont trouvé l'amour. Mais pas seulement. Comme vous le savez, je suppose qu'une grande partie d'entre vous ne peut profiter de ce jour magnifique. C'est pourquoi j'ai prévu une petite attraction qui nous régalera tous en cette soirée grisante. » il leva sa baguette et prononça quelques runes « A partir de maintenant, et cela jusque minuit, vous vous sentirez d'une humeur de baryton. Et de temps à autres, vous pousserez la chansonnette. N'essayez pas de résister, sinon l'effet sera encore pire… » Il sourit alors comme un enfant en voyant les regards effarés de tous les élèves : « Ce charme prendra effet dès que vous quitterez la Grande Salle ! Je vous souhaite dès à présent une joyeuse Saint Valentin ! »
Harry n'en croyait pas ses oreilles et dévisagea Katie.
« J'y crois pas ! Il va nous faire chanter ! «
« Et oui mon grand ! Je l'adore ce vieux fou ! » Et elle s'apprêta à se lever mais Harry la tira vers le bas pour qu'elle se rasseye.
« Euh… Vaut mieux qu'on attende de voir ce que ça donne avant de se jeter dans la gueule du loup… » Ginny qui était presque en face de lui se leva d'un coup.
« Je veux voir ça ! » Et comme elle, des dizaines d'étudiants quittèrent leur place pour sortir de la Grande Salle.
Devant Harry, Ron était presque vert de peur et bredouillait quelque chose comme « Maisjesaispaschantermoi » et Hermione essayait de la calmer. Neville était dans le même état de terreur. Malheureusement pour Harry, ce n'était pas le cas de Katie qui s'était levée une dernière fois.
« Allez viens Harry » Il hésitait « Allez ! On n'est pas des Gryffondors pour rien que je sache ! » Et elle le tira un peu plus fort puis il céda enfin.
« D'accord, on sort d'ici, mais on ne traîne pas dans le hall d'entrée ! On doit aller dehors… » Elle le regarda avec des petits yeux malicieux.
« J'espère que vous ne comptez pas me faire rouler derrière un vulgaire buisson et abuser de moi monsieur Potter ! » Il rougit.
« Oh mais non ! Tu verras ! Il faut juste que quand on passe la porte de sortie, on se désillusionne… Je n'ai pas envie qu'on nous saute dessus ou qu'on nous attaque en plein milieu de la nuit ! » Et ce fut lui qui la tira par la main, pour terminer.
« J'aime vivre dangereusement ! »
« Mouais, mais on va faire en sorte que le danger ne nous ennuie pas trop ! »
Au moment où il entrèrent dans le hall d'entrée, ils entendirent une musique venir de partout et de nulle part en même temps. Harry reconnaissait un son de guitare plus ou moins électrique et faillit trébucher en voyant deux groupes rassemblés au milieu d'une cohue purement ''Poudlardienne'' ! Il y avait un coin rempli de filles, et un de garçons. Ce furent les demoiselles qui commencèrent à chanter. Parvati et Susan Bones en avant.
Embrasser un garçon sur la bouche, et puis se mouiller
L'emmener dans le fond du couloir, et puis se brûler
Etre blanc être pâle, se rechercher la vie, se faire mal
En se disant que juste après, juste après
On ne le regrettera sûrement pas, juste après
Moi je veux vivre, un peu plus fort
Puis elles reculèrent pour faire place aux garçons qui s'avançaient à leur tour vers le centre. Harry pouvait reconnaître Seamus et Ernie McMillan parmi eux. Ils continuèrent sur la même mélodie.
Embrasser une fille sur les lèvres, et puis dessiner
Descendre pas à pas, en bas de l'escalier, encore plus bas
Ne pas savoir qui l'on va trouver, dans le fond
Ce qu'est la nuit, ce que j'en sais, c'est qu'il fait froid
Moi je veux vivre, encore plus fort
Harry profita d'une accalmie passagère pour tirer Katie vers la porte de sortie. La jeune Gryffondor riait aux éclats et avait du mal à avancer tellement elle était secouée. Une fois dehors, le tohu-bohu avait diminué d'intensité et elle se reprenait enfin, au grand soulagement d'Harry. Il avait un air agacé, mais en vérité, il avait trouvé le petit récital assez original et drôle… Ce qui l'inquiétait le plus, c'est de s'imaginer chanter il ne savait quelle idiotie à Katie, et quelque chose au fond de son esprit lui disait qu'il n'y échapperait pas… Une fois dans leur état normal, Harry prit les deux mains de Katie et lui chuchota à l'oreille.
« Ne me lâche pas. On se désillusionne à trois. » Elle acquiesça, tout à coup un peu plus sérieuse. « Un. Deux. Trois » et ils devinrent tous les deux invisibles sous la faible lumière du clair de lune.
Harry se mit alors à marcher lentement en veillant à ne pas quitter la main de Katie. Elle était collée à lui et il était envahi par son doux parfum. Ils marchèrent ainsi quelques minutes en direction du terrain de Quidditch.
« Harry ! Qu'est-ce qu'on vient faire ici ? On est peut être vendredi soir mais il n'y a pas d'entraînement aujourd'hui… » Il la sentait sourire et il s'arrêta net. Si elle avait pu le voir, elle se serait moquée de lui en le voyant presque renoncer à continuer à avancer…
« Si tu veux vraiment ta surprise, arrête ! »
« Ok Harry… Mais tu sais, ce qu'il y a de drôle avec toi, c'est que tu marches pas, tu cours ! »
« Oui, bon, d'accord ! Allez viens ! » Et il la tira par la main, lui faisant graver les tribunes qui entourent le terrain. « On est bientôt arrivés. » ils montèrent encore quelques marches et elle vit enfin la surprise qu'il lui avait réservée.
« Oh ! Harry ! C'est magnifique ! »
Harry venait d'annuler le charme de désillusion pour lui et Katie et la vit presser ses mains sur sa bouche en signe de surprise. Elle s'avança vers les bancs des gradins qui avaient été recouverts de fleurs et de bougies. Il y avait aussi des fruits d'été (en plein mois de février se dit-elle !) et une bouteille fraîche de bièreaubeurre. Elle prit la main d'Harry pour qu'il vienne s'asseoir à côté d'elle et elle l'embrassa sans prévenir. Ils d'époumonèrent pendant de longues minutes avant qu'elle ne recule.
« Harry, je… Il fallait pas en faire autant tu sais… »
« J'en avais envie… » Un petit bisou « et puis je trouvais que c'était le meilleur endroit pour ça… »
« Merci Harry ! » Elle sourit « Et maintenant, je vais avoir l'air ridicule avec mon cadeau idiot ! »
Harry sursauta. Cadeau ! Elle avait dit cadeau ! Il avait l'expression d'un petit garçon de sept ans qui allait ouvrir ses cadeaux de noël. Katie fouillait dans la poche de sa cape et en sortit une petite boîte en velours rouge et elle la lui tendit doucement en baissant un peu la tête. Un peu mal à l'aise. Harry la prit et l'ouvrit lentement. Un minuscule vif d'or en sortit et vint voler à côté de la main du jeune homme. Il regarda Katie, un peu perdu.
« C'est un Vif d'or bleu. Il est plus petit et plus… docile que les Vifs d'or normaux. Quand il a vu que c'était toi qui ouvrais sa boîte, il a su qu'il était à toi, et il restera toujours à côté de toi, ou bien dans sa boîte. C'est comme un animal domestique… Il fait ce que tu lui demandes, bon, on sait tous les deux qu'il ne peut pas apporter de lettres ou quelque chose du genre, mais je le trouvais mignon… et je me suis dit que peut être tu aimerais bien… Enfin… » Elle n'osait pas regarder Harry qui avait rangé son cadeau dans sa boîte de velours rouge et il se pencha vers sa petite amie.
« Tu aurais pas pu mieux trouver… Je savais même pas que ça existait ! » Il redressa son menton « Merci Katie » il fouilla à son tour dans une de ses poches et en sortit une petite bourse faite en cuir pourpre et la tendit à Katie.
Elle desserra le cordon et fouilla à l'intérieur pour en sortir une chaîne extrêmement fine sur laquelle voyageait un minuscule pendentif doré. Elle le mit alors autour de son cou et sentit soudain un parfum si doux.
« Qu'est-ce que c'est Harry ? » Elle avait les yeux fermés et goûtait l'odeur.
« C'est un pendentif qui prend l'odeur de la personne qui le porte, et qui y ajoute un petit truc en plus. Ce qui sent si bon Katie, c'est ton odeur à toi… Juste un peu améliorée… » Et elle lui sauta au cou.
« Waouw ! On m'a jamais offert un truc pareil Harry ! Tu sais même pas à quel point je suis heureuse !
Et une légère mélodie commençait à résonner autour d'eux. Harry baissa la tête.
« Oh non ! Pitié ! Pas maintenant ! »
« Oh si ! Allez courage ! Dumbledore a dit que tout le monde allait y passer au moins une fois ! »
Katie resplendissait et la musique les enveloppait de plus en plus. Harry releva la tête et sentit quelque chose lui brûler la gorge et il se mit à chanter ce qu'il ressentait au plus profond de lui-même.
I never knew I could feel like this (Je n'ai jamais su que je pourrais ressentir ça)
Like I've never seen the sky before (Comme si je n'avais jamais vu le ciel auparavant)
I want to vanish inside your kiss (Je veux m'évaporer dans ton baiser)
Every day I love you more and more (Tous les jours je t'aime de plus en plus)
Listen to my heart can you hear it (Ecoute mon coeur, peux tu l'entendre)
Telling me to give you everything (Me dire de te donner tout)
Seasons may change winter to spring (Les saisons peuvent changer, d'hiver à été)
But I'll love you until the end of time (Mais je t'aimerai, jusqu'à la fin des temps)
Katie serrait si fort la main d'Harry qu'elle lui faisait presque mal. Elle pleurait presque et continua sur la même mélodie.
Suddenly the world seems such a perfect place (Soudain le monde semble un lieu si parfait)
Suddenly this move has such a perfect grace (Soudain ce geste est si gracieux)
Suddenly my life doesn't seem such a waste (Soudain ma vie n'a plus l'air d'un tel gachis)
And I leave my arms around you (Et je laisse mes bras autour de toi)
And there's no moutain too high, no river too wide (Et il n'y a ni montagne trop haute, ni rivière trop large)
Sing up this song and I'll be there by your side (Chante cette chanson et je serai à tes côtés)
Seasons may change winter to spring (Les saisons peuvent changer, d'hiver à été)
But I'll love you until the end of times (Mais je t'aimerai, jusqu'à la fin des temps)
Harry la serra alors de toutes ses forces dans ses bras. Et ils restèrent ainsi de longues heures avant de retourner dans la tour des Gryffondors.
°0°
Ron s'était arrangé avec Harry, Neville et Seamus pour qu'il puisse utiliser leur dortoir jusque minuit ce soir. Et le rouquin n'avait pas fait les choses à moitié. Il avait transfiguré tous les lits à baldaquin en grosses piles de coussins disposés par ci par là sur sol. Au début, il s'était demandé comment il allait faire pour récupérer les lits intacts mais son envie d'épater Hermione l'avait emporté. Ils s'étaient déjà échangés leurs cadeaux. Depuis plusieurs jours, ils ne savaient pas garder leurs mains loin l'un de l'autre et Ron avait espéré que ce soir, ils passeraient à un autre stade de leur relation. Bien sur, il savait qu'Hermione serait contre, et il ne voulait même pas essayer de lui faire changer d'avis. Il voulait juste qu'elle sache ce qu'il ressentait, et à quel point il avait besoin d'elle. Ils s'embrassaient doucement quand Ron lui expliqua ce qu'il ressentait et bien trop vite, il entendit le son d'un piano et continua en chantant.
Come away with me in the night (Viens avec moi, dans la nuit)
Come away with me, and I will write you a song (Viens avec moi, et je t'écrirai une chanson)
Come away with me on a bus (Viens avec moi, dans un bus)
Come away where they can't tempt us with their lies (Viens où il ne pourront nous tenter avec leurs mensonges)
I want to walk with you on a cloudy day (Je veux marcher avec toi, un jour de pluie)
In fields where the yellow grass grows knee-high (Dans des champs où l'herbe jaune nous arrive aux genoux)
So won't you try to come? (Alors, tu viendras?)
Hermione le poussa alors sur le sol, le faisant s'allonger et reprit le même air.
Come away with me and we'll kiss on a mountaintop (Viens avec moi, et on s'embrassera au sommet d'une montagne)
Come away with me and I'll never stop loving you (Viens avec moi, et je ne cesserai jamais de t'aimer)
And I want to wake up with the rain falling on a thin roof (J'ai envie de me réveiller au son de la pluie, tombant sur un toit fin)
While
I'm safe there in your arms (En étant en sécurité
dans tes bras)
So all I ask is for you to come away with me in the
night (Alors, tout ce que je te demande, c'est de venir avec moi
dans la nuit)
Come away with me (Viens avec moi)
Et elle l'embrassa en se penchant au dessus de lui. Ron était aux anges, et Hermione aussi.
°0°
Le sortilège que le professeur Dumbledore avait lancé ne marchait pas seulement sur les couples, mais aussi sur les célibataires qui s'étaient réunis au bord du feu crépitant de la tour des Gryffondors. Depuis le chambardement du hall d'entrée, tout le monde avait chanté un petit air et, sans le faire exprès, tous se succédaient.
Les garçons taquinaient la pauvre Parvati qui était verte de rage d'être seule en ce jour crucial pour toute bonne glousseuse qui se respecte. Un bruit de fond de piano commença et Parvati savait que son tour était venu de pousser la chansonnette.
Je n'étais pas de celles à qui l'on fait la cour
Moi j'étais de celles qui sont déjà d'accord
Vous veniez chez moi et dès le lendemain
Refusiez en public de me tenir la main
Et quand vous m'embrassiez à l'abri des regards
Je savais pourquoi, pour pas qu'on puisse nous voir
Je fermais les yeux, à m'en fendre les paupières
Pendant que pour guetter, vous les gardiez ouverts
Je me répétais : « Il faut pas que je m'attache »
Vous, vous pensiez : « Il faut pas que ça se sache »
Mais une fois dans mes bras, vos murmures essoufflés
C'est à moi, rien qu'à moi, qu'ils étaient destinés
Certaines tombent amoureuses, c'est pur, ça les élève
Moi je tombe amoureuse comme on tombe d'une chaise
Et elle disparut dans les escaliers en colimaçon qui menaient au dortoir des filles de sixième année. Lavande ne la suivit même pas. Elle n'avait pas passé une minute ces derniers jours sans penser à Dean. Si Dean avait tenu le coup quelques jours de plus, ils auraient fêté leur première Saint Valentin ensemble. Elle avait réellement essayé de s'amuser avec ses amis en regardant tout le monde chanter. Mais là, elle était assise en retrait des autres, sur un large appui de fenêtre et elle regardait le ciel et les étoiles, imaginant Dean parmi elles.
I'm so tired of being here,
suppressed by all my childish fears (J'en ai assez d'être
ici, opprimée par toutes mes peurs d'enfant)
And if you
had to leave, I wish that you would just leave (Et si tu devais
partir, pourquoi t'es pas simplement parti?)
'Cause your presence still lingers here, and it won't leave me alone (Parce que ta présence flotte toujours ici, et elle ne me laisse pas seule)
You used to captivate me by your resonating light (Tu avais l'habitude de me captiver par ton aura)
Now I'm bound by the life you left behind (Maintenant je suis prisonnière de la vie que tu as laissé derrière)
Your face it haunts my once pleasant dreams (Ton visage hante mes rêves les plus plaisants)
Your voice it chased away all the sanity in me (Ta voix a chassé toute raison en moi)
I've tried so hard to tell myself that you're gone (J'ai tant essayé de me dire que tu étais parti)
But though you're still with me and I've been alone all along (Mais tu es toujours ici avec moi, même si tout ce temps, je suis seule)
These wounds won't seem to
heal, this pain is just too real (Ces blessures n'ont pas l'air
de cicatriser, cette douleur est bien trop réelle)
There's
just too much that time cannot erase (Il y a bien trop de choses que
le temps ne puisse effacer)
When you cried I'd wipe away all of your tears (Quand tu pleurais, j'essuyais tes larmes)
When you'd scream I'd fight away all of your fears (Quand tu criais, je me battais contre tes peurs)
I held your hand through all of these years (J'ai tenu ta main tout ce temps)
But you still have all of me (Mais tu m'as toujours toute à toi)
Elle essuya ses larmes et rejoint Parvati dans leur dortoir. Il ne restait plus que Seamus, Neville, Ginny et Luna au bord du feu. Maintenant, ils étaient tous habitués à voir la Serdaigle dans leur tour. Au début, ils avaient eu du mal puis Ginny s'était énervée et leur avait demandé ce que son amie pourrait bien leur faire… Les deux filles allaient monter quand Seamus fit un clin d'œil au pauvre Neville qui sembla rapetisser de dix centimètres. Il acquiesça néanmoins et heureusement pour lui ce fut Seamus qui intervint d'abord.
« Ginny ? » Il la prit par le bras doucement et elle le regarda avec une pleine méfiance « Je peux te parler ? » il indiqua un coin sombre de la Salle Commune d'un signe de tête « En privé ».
« Euh… »
Elle le dévisagea puis se dit qu'une dernière chansonnette la mettrait de bonne humeur avant de s'endormir et elle le suivit en laissant Luna seule avec un Neville livide. A peine Ginny avait rejoint Seamus qu'il lui déclara de but en blanc des idioties qui la firent rire aux éclats… Elle ne s'attendait pas vraiment à cela ! Seamus venait de lui demander si cela l'intéressait de ''construire une relation plus profonde''. Déjà, le fait que ce soit Seamus qui lui propose cela était risible. Mais les mots qu'il avait choisis étaient bien pires et elle ne put retenir son fou rire. Même le jeune irlandais avait du mal à se contenir. Et elle lui dit LA phrase à ne pas lui dire : « Si tu m'avais dit ça l'année dernière, je me serais jetée dans tes bras ! A ce moment là tu me plaisais beaucoup… Mais maintenant, plus trop… Je sais que c'est ironique mais c'est comme ça… ». Une petite mélodie débarqua d'on ne sait où et Ginny se mit à chanter.
An old man turned ninety-eight, he won the lottery and died the next day (Un vieux monsieur venait d'avoir 98 ans, il a gagné au Loto et est mort le lendemain)
It's a black fly in your Chardonnay (C'est comme une mouche noire dans ton Chardonnay)
It's a death row pardon two minutes too late (C'est un pardon sur le lit de mort deux minutes trop tard)
And isn't it ironic...don't you think (Tu trouves pas ça ironique?)
Mr. Play
It Safe was afraid to fly, he packed his suitcase and kissed his kids
goodbye (Monsieur Je-Fais-Bien-Attention-A-Tout avait peur de
l'avion. Il embrassa ses enfants et leur dit au revoir)
He
waited his whole damn life to take that flight, and as the plane
crashed down he thought : "Well isn't this nice..." (Il
avait attendu toute sa fichue vie pour prendre cet avion, et quand il
s'est écrasé, il s'est dit : "Et bien n'est-ce
pas charmant?")
And isn't it ironic...dontcha
think (Tu trouves pas que c'est ironique?)
A traffic jam when
you're already late (Un embouteillage quand tu es déjà
en retard)
A no-smoking sign on your cigarette break (Une interdiction de fumer pendant ta pause cigarette)
It's like ten thousand spoons
when all you need is a knife (C'est comme 10000 fourchettes quand
tu n'as besoin que d'un couteau)
It's meeting the man of my
dreams, and then meeting his beautiful wife (C'est rencontrer
l'homme de ta vie, et puis recontrer sa magnifique épouse)
And isn't it ironic...don't you think, a little too ironic...and yeah I really do think... (Tu trouves pas ça ironique? Un peu trop ironique... Moi je le trouve en tout cas!)
Et tous les deux continuèrent à rire sans pouvoir s'arrêter. Seamus se sentait idiot mais au moins, il avait tenté le coup. Il espérait juste que son voisin de lit avait eu plus de chance avec Luna. En effet, pendant tout ce temps, Neville avait fait une déclaration plus ou moins similaire à la jeune Serdaigle. Heureusement pour lui, elle ne s'était pas moquée de lui mais elle était tout de même restée assez catégorique dans sa réponse. Elle aussi avait chantonné pour la dernière fois avant les douze coups de minuit.
Like anyone would be, I am flattered by your fascination with me (Comme tout le monde le serait, je suis flattée par ta fascination pour moi)
Like any uncharted territory I must seem greatly intriguing (Comme tout territoire vierge, je dois sembler très intriguante)
You speak of my love like you have experienced love like mine before (Tu parles de mon amour comme si tu avais déjà expérimenté un amour comme le mien auparavant)
But this is not allowed,
you're uninvited, an unfortunate slight (Mais je ne te le permets
pas, tu es désinvité, un résultat bien
malheureux)
I don't think you unworthy, I need a moment to
deliberate (Je ne te trouve pas indigne... J'ai besoin de temps
pour y penser)
Bizarrement, vers la fin du petit air, Luna avait tout de même laissé un minuscule espoir au jeune homme qui s'était avachi dans le canapé alors que les deux filles avaient quitté la Salle Commune. Seamus s'assit à côté de lui et fixa le feu en attendant minuit. Il avait promis à Ron de rester hors de la chambre jusqu'à cette heure là et il espérait simplement que sa soirée avec Hermione se soit mieux déroulée que la leur.
°0°
L'enchantement de Dumbledore vivait ses dernières minutes et, au plus profond des donjons, deux jeunes gens s'embrassaient fougueusement, à s'en faire mal. Le jeune garçon cessa et regarda sa dulcinée dans les yeux. La mélodie s'approchait déjà et elle les entoura.
Le mal est entré, meilleur ennemi
Il sait m'abandonner, me ramener près de lui
Je ne veux pas rester sage, j'aime souffler l'envie
Abuser de mon âge, je ne veux pas rester sage
Et il recommença à l'embrasser, mordant ses lèvres jusqu'à ce qu'elle saigne. Puis elle continua, pas du tout alertée par la douleur qu'elle ressentait. En fait, elle aimait cette douleur.
Le mal est ma lueur, son ombre est ma couleur
Le mal est ma lueur, mon parfum son odeur
Prend ton mal en douceur
Et elle le mordit à son tour, lui volant un gémissement qui traduisait autant la douleur que le plaisir qu'il éprouvait.
°0°
Le professeur Dumbledore avait dit que tout le monde pourrait profiter du sort d'euphorie chantante. Et par là, il voulait vraiment parler de tous ceux qui se trouvaient dans l'enceinte du château lors de cette soirée de Saint Valentin. Nous passerons sur les élans du professeur Rogue, de Mrs Pomfresh et de toute l'équipe professorale en même temps. Il n'y a plus qu'une rencontre musicale qui méritait vraiment d'être citée. Elle eut lieu dans une petite pièce du rez de chaussée qui était adjacente au Hall d'Entrée. A l'intérieur se trouvaient un homme, et son… chat. Et il lui avait chanté son amour indéfectible avec en fond une mélodie jouée par un orchestre symphonique.
Je t'aime ! Je t'aime, comme un fou, comme un roi, comme une star de cinéma…
Je t'aime ! Je t'aime, comme un loup, comme un soldat, comme un homme que je ne suis pas…
Tu vois, je t'aime comme ça…
Et Miss Teigne venait de sauter sur les genoux d'un Argus Rusard dont les joues étaient envahies de larmes d'émotions. Il lui avait enfin dit qu'il l'aimait !
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Dites moi ce que vous avez pensé de ce chapitre ! Il compte beaucoup pour moi vu que l'idée mijote depuis longtemps dans ma tête ! Laissez une ch'tite review !
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Encore un chapitre qui est venu bien vite… Sachez qu'il était bel et bien terminé même avant que je ne vous poste le précédent… L'idée des chansons pour la St Valentin me trottait en tête depuis des mois et des mois… Ca doit venir du jour où j'ai regardé Moulin Rouge… J'espère que ça vous a plu… Bon, j'ai du mal à écrire tout ce qui est sentiments amoureux… et il y en aura un peu moins dans les chapitres suivants, c'est juste que j'ai besoin d'avoir Harry sans Katie pour certaines scènes… Je vous laisse les références des chansons que j'ai utilisées et je me prépare à écrire mes DEUX derniers chapitres et mon épilogue…
- Filles/Garçons (dans les couloirs) : Marilyn (Indochine)
- Harry/Katie : Come what may (B.O. de Moulin rouge)
- Ron/Hermione : Come away with me (Norah Jones)
- Parvati : Je ne suis pas de celles (Bénabar)
- Lavande : My immortal (Evanescence)
- Ginny : Ironic (Alanis Morissette)
- Luna : Uninvited (Alanis Morissette)
- Méchants : Je ne veux pas rester sage (Dolly)
- Rusard : Je t'aime (Lara Fabian)
Donc, le chapitre suivant est déjà très très bien avancé, il s'intitulera « La peur au ventre – Interlude », Oh là là, c'est affreux de sentir la fin si proche… Ca fait comme à l'approche du blocus… Enfin…
Dites moi ce que vous avez pensé de ce chapitre ! Il compte beaucoup pour moi vu que l'idée mijote depuis longtemps, en tout cas merci à tous ceux qui m'ont laissé un 'ti mot !
Mondingus Fletcher : donc on dit que je t'appelle Ding'. Je te dis meerci beaucoup pour tes longues reviews et tes théories plus ou moins bien ficelées… Je me rends compte que vous vous torturez tous pour savoir qui sont les deux méchants… le garçon est assez évident, mais la fille, je persiste ! Je dis rien, et pour le moment, une seule personne m'a donné les bons arguments en me disant qui était la méchante sans procéder par élimination ! Allez courage ! Dis moi ce que t'en penses ! Bisous !
Bastet : Bon ben voilà, tu as perdu ton avantage sur les autres. Vous en êtes tous au même niveau… En tout cas, merci de lire mes divagations et de te triturer l'esprit (et oui ! toi aussi !)… N'empêche que j'aime mieux communiquer par MP que par note en fin de chapitre -
Daimadoshi :Merci pour cette première review… Et continue à chercher, tu es sur la bonne voie !
Flo92 : décidément, tu es fragile et tu es touché par toutes les amourettes ! Tracasse, Ron et Hermione sont bien ensemble… Et Harry et Katie, il était temps que je le fasse vu que j'approche dangereusement de la fin !
Ron94 : Je suis vraiment contente d'avoir un tout nouveau lecteur… Yesssss. Continue !
Galaad : Je sais pas si je t'avais répondu, si je crois… Enfin, tu t'approches bien de la bonne méchante. Encore une victime des triturations des neurones dues au couple de méchants ! Allez bisous bisous ! Donne moi de tes news…
Titedioune : dis j'ai mis ton adresse dans ma mailing list mais à chaque fois, hotmail rejette ton adresse, redonne la moi un peu, on sait jamais, il y a peut etre eu une erreur qq part ! Sinon, c'est vrai que je fais dans le rose bonbon, et ce chapitre ci est encore pire !
Gwladys Evans : Ah, je suis contente que mon couple Harry/Katie plaise, je connais personne d'autre qui l'a trouvé fière de moimais ici, tu vas retrouver un peu de rose bonbon !
Lily : ben oui, c'est dommage pour Dean, mais je devais le faire, je l'avais prévu depuis le début… Gros bisous à toi poulette !
Seblucky : Ah je sens des sentiments agressifs envers ma méchante ;) J'aime bien susciter ça ! Et voui, Dean est pu là, mis bon, on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut, et je me sentais d'une humeur sadique…. Non sérieusement, je l'avais prévu depuis le début dc fallait que je le fasse… Poutouxes !
Seili : Et vouiiii ! Harry et Katie font un beau couple hein ?
Phoenix : Merci je rougis là j'irais pas jusque là mais c'est vrai qu'elle m'aura pris du temps !
Rocky91 : Ah oui ? et ça vient d'où tabula rasa pour toi ? Moi ça vient de mes cours de latin de quand j'étais jeune… ;)
Hermy Weasley : ben le chapitre c'est pour maintenant, et le prochain dans deux semaines ? enfin je crois !
La rousse du 83 : Ouh la la ! La question délicate de la fic… Bon, je me vois mal faire la suite des deux armées alors que le vrai tome 6 sort en juillet… J'aurai pas le courrage je crois… Mais ce qui est bien possible, c'est que je fasse quelques one-shot basés sur ma fic des deux armées… Enfin, je sais pas encore, je peux changer d'avis ! Qui vivra verra comme dirait l'autre ! Bisous ;)
Sassy : Et voui ! une nouvelle ! une nouvelle ! Il y a un truc bizarre, j'ai comme l'impression que mes anciens lecteurs me lachent et que j'en ai des nouveaux… Mais pourquoiiiiiiiiiiiii ! Sinon, tabula rasa vient pas de buffy, j'y avais jamais pensé… Mais bizarrement, je suis une vraie fan de BTVS et surtout de Spike… A chaque fois que je le vois, je fonds littéralement… Je suis tombée sur des photos de lui qui sont… -… enfin tu comprends ! Allez ! Continue à lire hein ! Et je te fais plein de bisous !
Bartimeus : T'es stressé aussi choucou ? Moi je le suis à en mourir ! Je fais un vrai blocage, mon doc' veut que je prenne des médicaments mais je veux pas moi ! Sinon tu viens faire quoi de bon en Belgique ? Tu viens voir de la famille ? Pas en vacances, ça j'aurais du mal à comprendre… Sinon, je suis contente que le chapitre t'ait plu et j'espère que tu auras aimé celui-ci aussi (moi c'est un de mes préférés…). En tout cas, je suis TOUJOURS heureuse d'avoir de tes nouvelles ! Je te fais de gros bisous ;)
Juliette Subervie : Ah donc je t'ai surprise ? Ah j'aime bien surprendre les gens moi ! Et ben là je suis impressionnée ! Une fan du couple Harry/Ginny soit contente de ce qui se passe entre Harry et Katie ! Ouf ! Dis, tu sais que Gh()st, celui qui les défendaient et ben il me donne plus de nouvelles ! Je suis triiiiiiiisteuuuuuuh ! En plus je sais pas, j'aimais bien ses reviews moi…
Patmolcornedrue : ça va comme ça le délai ;) j'espère que tu aimes… Bisous à toi !
Feawing : Merci tout plein pour ton petit commentaire ! Gros bisous !
Laurence :Donc merci pour ton mail et tout et tout… J'attend de tes news ;)
Bussy :ah la la ! Je vais pas m'étaler en long et en large sur le fait que je t'adore et tout et tout. Allez, je te fais plein de groooos bisous et je te souhaite une bonne lecture pour les fics que je t'ai recommandées… hum hum…
