¯--¯L'expédition de Ron¯--¯

-BON ANNIVERSAIRE LUNA !
Luna souffla son gâteau.
-Merci ! Marietta n'est pas là ?
-Elle a un horrible mal de ventre et a envi de vomir, répondit Cho.
-Tout cela donne faim ! Qui veut du gâteau ?
Tout le monde donna son assiette.

Marietta était dans son lit en pyjama avec des motifs de nounours et les écouta.
-J'ai trop pas envie de faire la fête.
Elle se retourna dans son lit.

-Harry j'y vais. Je peux les prendre ?
-Oui mais tu veux faire quoi ? demanda Harry tandis qu'il passait à Ron la cape d'invisibilité de son père et la carte du maraudeur.
-Prendre des gâteaux aux cuisines. En ce moment j'ai trop faim.
-T'en ramènes alors.
-Ok. A tout à l'heure.
-Ouais.
Ron mit la cape et partit des dortoirs des garçons et de la salle commune des Gryffondor.
-Qui est là ? demanda la Grosse Dame à moitié endormie.
-Le vent, répondit Ron.
-Ah. Et elle se rendormit.
Il prit sa baguette et tapota la carte du maraudeur en disant :
-Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.
Aussitôt apparut une inscription :
Messieurs Lunard, Patmol, Queudver et Cornedrue vous présentent la carte du maraudeur.
Ron ouvrit la carte et la regarda.
-Rusard est dans la tour des Poufsouffle. Ok. Peeves encore dans la salle des Trophées comme d'habitude. Et personne sur mon chemin. Parfait.
Il marcha en direction des Serdaigle.
10 minutes plus tard il regarda la carte.
-Oh non! Rogue arrive vers moi !
Il se plaqua contre le mur en attendant que Rogue passe.
Personne.
Ron regarda la carte. Rogue avait tournait à droite et était loin à présent. Le rouquin souffla un bon coup et continua son chemin.

Marietta fit un cauchemar où elle était devant un crapaud rose géant qui souriait.

Arrivé devant le tableau du poète sous son arbre Ron regarda la carte du maraudeur.
-Oh non! Tous les Serdaigle sont dans leur salle commune. Non!
Il regarda mieux et sourit.
-C'est comme si.
Il regarda le tableau et prononça "Licorne". Alors le poète prononça :
-Qui que vous soyez bienvenue à Serdaigle jeune inconnu.

Le tableau s'ouvrit sur une entrée.
Tous les Serdaigle étaient regroupés dans leur salle commune pour fêter l'anniversaire de Luna. Ils rigolaient, danser sur une musique qui venaient de nulle part, mangeaient du gâteau...Ron put se glisser avec facilité sans toucher un Serdaigle jusqu'à l'entrée d'un dortoir qui, contrairement aux dortoirs des Gryffondor ne montaient pas mais descendaient. Il posa un pied sur la première marche de l'escalier et commença à descendre mais s'arrêta et se colla contre le mur car un Serdaigle descendit dans son dortoir pour aller chercher quelque chose.
-Pff.
Il remonta les marches car cet escalier menait au dortoir des garçons.
Il alla donc à l'autre dortoir et le descendit. Il croisa Cho qui montait vers la salle commune dans l'escalier et dû donc se coller encore contre le mur pour ne pas se faire repérer.
Arrivé au pied de l'escalier et regarda à droite et à gauche d'un long couloir bleu argenté qui était éclairé par des flambeaux. Il comportait 8 portes.
-Oh non! C'est bien mon soir !
Il réfléchit. Et ouvrit la porte qui se trouvait tout au bout à sa gauche. C'était la salle de bain des filles de Serdaigle. Elle était composée de grand miroir avec des douches en marbre et le pommeau de douche en saphir qui se fermait par des portes en bois d'acacia.
Une immense armoire incrustée dans le mur abritait les soins de beauté, les savons, shampooings et autres des jeunes filles.
Les lavabos étaient en turquoise avec le robinet en topaze bleu clair. Le parterre était en azurite avec des tapis de bain brodé en argent.
-Ouah ! C'est vachement bleuté !
Ron ferma la porte et regarda de plus près les autres portes. A chaques portes étaient écrit l'année d'entrée à Poudlard.
-Marietta a un an d'année scolaire que moi. Ok.
Il trouva rapidement la porte du dortoir de Marietta. Il respira un coup et regarda la carte du maraudeur. Personne ne venait ici et le garçon qui était descendu dans son dortoir le remontait. Ron décida alors de rentrer dans le dortoir de Marietta mais avant il devait effacer la carte. Il posa sa baguette sur la carte et prononça doucement :
-Méfait accompli.
Il la mit la carte dans sa poche et ouvrit d'une main tremblotante la porte du dortoir de sa bien-aimée.