Chapitre 8 : Révélations.

Disclaimer : Tout est à J.K Rowling sauf Asa et l'histoire. Merci pour vos reviews, j'espère que ce chapitre vous plaira… Vous allez enfin savoir qui est Asa !

Harry et Asa se trouvaient dans le parc, allongés par terre, profitant des derniers rayons du soleil d'automne. Après le cours de Soins aux créatures magiques, ils avaient quitté Hermione et Ron qui retournaient au château : elle pour travailler et lui pour faire semblant.

- Le temps est passé vite, remarqua Harry, cela fait déjà plus d'un mois que nous sommes rentrés.

- Oui, et à cette allure nous serons bientôt aux vacances de Noël et ensuite à la fin de l'année avec les Buses à passer…

- Je ne sais pas comment je vais faire, il va falloir beaucoup réviser pour réussir enfin je parle pour moi pas pour toi et Hermione… Au fait, tu vas faire quoi pour Noël ?

- Je reste au château, je suis enfin à Poudlard, je ne vais pas le quitter pour de simples fêtes de Noël, rigola-t-elle. Et pour les Buses, ne t'inquiète pas, si tu veux je t'aiderais et Hermione le fera également.

- Merci, tu es vraiment un ange, lui sourit-il. Et dire qu'il y a deux mois, je ne te connaissais pas !

- Mais moi, je te connaissais tellement, pensa Asa.

Pendant ce temps, Harry se remémorait tout ce qui s'était passé depuis qu'elle était arrivée à Poudlard : elle lui avait fait sortir de la tête la menace du retour de Voldemort, les attitudes des autres élèves… Il pensait moins à Cédric Diggory et il n'avait plus fait de cauchemar depuis celui en cours de Divination. Son arrivée lui avait été très bénéfique, bien sûr, il ne lui avait pas dit tout le bien qu'elle lui avait apport ; il réfléchit, pourquoi ne pourrait-il pas lui dire ce qu'il avait sur le cœur ?

- Asa, je voulais te dire, il la regarda dans les yeux, je t'aime…

Asa sourit.

- Je t'aime aussi, et elle l'embrassa. En regardant de nouveau le ciel, elle fit un grand sourire. C'est vraiment une belle journée…

Lorsqu'ils décidèrent de rentrer, Asa regarda Harry se lever, elle pensa avec douleur :

Il faut vraiment que je lui dise…

Ils retrouvèrent Hermione et Ron dans la salle commune. Ron se leva :

- Vous avez vu, demain, il y a une sortie à Pré-au-lard ? C'est pas trop tôt, je commençais à manquer de Chocogrenouilles…

Hermione leva les yeux au ciel à ces mots.

- On en profitera pour aller voir Sirius, non Harry ? demanda-t-elle.

- Oui, si ça ne vous gène pas…

- Mais bien sûr que non. Ça va être super, en plus ce sera le 18, lui murmura Asa à son oreille.

Il fronça les sourcils, il n'avait pas compris le sens de ses paroles. Tout d'un coup, il comprit : le lendemain, cela ferait un mois qu'ils sortiraient ensemble. Quel idiot, il avait oubli ! Devait-il lui faire un cadeau ? Pendant que Asa alla se doucher, il en profita pour en discuter avec ses deux amis.

- Bah, pourquoi ? Tu ne vas pas lui faire des cadeaux tous les mois quand même ? s'exclama Ron.

- Toi, tu es un vrai goujat, ce n'est pas un exemple à suivre ! Harry, je pense que ça lui fera plaisir, tu lui offres juste un petit cadeau et juste pour le premier mois, fit Hermione en lançant à Ron un regard noir.

Asa mit du temps à s'endormir, elle redoutait le lendemain car elle avait pris la décision de tout dire à Harry pendant la sortie à Pré-au-lard. Comment allait-il réagir ? Elle avait peur qu'il la rejette mais elle serait bientôt fixée …

Le lendemain matin après le déjeuner, les quatre amis partirent à Pré-au-lard. Sur les insistances de Ron, ils se rendirent chez Honeydukes pour qu'il puisse refaire le stock de gourmandises. En sortant du magasin, il remarqua les regards moqueurs des trois autres.

- Vous savez ce qu'il vous dit le goinfre ? leur dit-il ce qui les fit éclater de rire.

Ensuite, ils firent visiter le village à Asa qui n'y était jamais venue auparavant. Ils voulurent aller boire une Bièraubeurre mais Harry préféra d'abord voir Sirius. Celui-ci les accueillit avec joie.

- Vous avez bien fait de venir, sinon je me serais vexé et vous l'auriez regretté aux entraînements, rigola-t-il.

Il leur offrit des biscuits pendant le long moment où ils restèrent à discuter. Sirius les félicita pour leurs progrès remarqués durant le dernier entraînement. Hermione osa lui poser la question qui la tracassait.

- Je voulais savoir si vous avez l'intention de nous apprendre les autres sortilèges Impardonnables…

- Je ne pense pas, c'est vrai que nos adversaires ne se gênent pas pour les utiliser, il regarda un bref instant Harry, mais je ne sais pas si Dumbledore voudrait vous les faire apprendre. De plus, il faut certaines capacités pour lancer ces sortilèges…

Au moment de partir, Sirius retint Asa.

- Excuse-moi, heu, je voudrais te parler de certaines choses…

- Ne soyez pas gêné, l'interrompit-elle, je sais qui vous êtes, monsieur Black.

- Ha bon ?

- Oui, vous êtes le dangereux criminel que le ministère recherchait il y a deux ans après son évasion d'Azkaban.

- Heu, en sachant cela, tu n'as pas peur de moi ? demanda-t-il, ébahi par son indifférence à ce sujet.

- Vous êtes le parrain de Harry, et il vous fait confiance alors je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas pareil…

- Tu es quelqu'un de bien Asa, prends soin de Harry…

Elle retrouva Hermione et Ron qui l'attendaient à l'extérieur.

- Où est Harry ?

- Oh, il avait oublié d'acheter un truc, il nous rejoindra au Chaudron Buveur, lui expliqua Hermione.

Harry les rejoignit effectivement dix minutes plus tard, Hermione et Ron savaient très bien ce qu'il était parti acheter… Asa ne savait toujours pas quand elle pourrait parler à Harry juste tous les deux, elle ne se doutait pas que le destin l'aiderait…

Lorsqu'ils sortirent du bar, elle rentra dans quelqu'un. Les autres la regardèrent s'excuser à l'homme qui la reconnut.

- Mais c'est Asa !

- Ha, bonjour monsieur Anderson, vous allez bien ?

- Oui, mais je suis désolé, je ne peux pas rester, j'ai un rendez-vous. J'ai été content de te revoir, passe le bonjour à Albus. A bientôt !

- Au revoir… dit-elle d'un air résigné. Ça y était, elle allait devoir tout leur expliquer. En se retournant, elle vit qu'ils étaient perplexes. Heu, cet homme travaille au ministère…

- Et pourquoi t-a t-il dit de passer le bonjour à Dumbledore ? demanda Ron.

Voyant que Hermione allait lui répondre, Asa a devança.

- C'est bon Hermione, je vais leur dire. Heu, si ça ne vous dérange pas je préfèrerais parler dans un endroit plus discret…

C'est ainsi qu'ils allèrent près de la Cabane Hurlante. Asa les regarda, prit une grande inspiration et commença.

- Heu, donc voilà, en fait, je suis…

- La petite fille de Dumbledore, termina Hermione.

- QUOI ??? s'exclamèrent les deux autres ensemble.

- En fait, Hermione, je ne le suis pas véritablement, il m'a adopt

- Ce qui n'explique pas le fait qu'Hermione soit au courant et nous non ! dit Ron.

- Je ne lui ai pas dit, je vous le jure ! Je savais juste qu'elle l'avait deviné après la bourde de Rogue.

- J'ai adoré comment il s'est rattrapé en disant que le directeur t'avait convoqué mais j'ai quand même trouvé ça bizarre et puis, tout concordait : tu pouvais entrer sans difficulté en cinquième année à Poudlard si Dumbledore était ton grand-père…

- Mais ça fait plus d'un mois ! Tu aurais pu nous le dire quand même, dit Harry.

- Vous n'aviez qu'à deviner aussi, espèce de nigauds ! Je pensais que c'était à Asa de vous le dire, en plus peut-être que je me trompais…

- Ha, l'excuse, Hermione Granger qui se trompe !

- N'en parlons plus, lança Harry. Par contre, je ne comprends pas Asa, tu aurais pu nous le dire depuis le début, cela ne nous aurait rien fait…

- Heu, en fait, on pourrait dire que ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, soupira-t-elle. Harry, je voulais te le dire en privé car c'est très personnel mais maintenant c'est trop tard… Bon, donc je vais vous raconter ma vie : je me suis fait adopter par Dumbledore quand je n'étais qu'un bébé, j'ai toujours vécu chez lui, une nourrice venait me garder lors de ses nombreuses absences. Je n'ai jamais su qui j'étais véritablement, il n'a rien voulu me dire.

- De quoi veut-tu parler ? demanda Harry.

- Il n'a jamais voulu me dire pourquoi il m'avait adopté, qui étaient mes parents, s'ils étaient vivants ou non…

- C'est affreux ! s'exclama Hermione.

- On s'y habitue ; je le saurais un jour, j'en suis sûre. S'il n'y avait que ça… Depuis que je suis toute petite, je fais des rêves et des cauchemars, comme tout le monde bien sûr, mais en grandissant je me suis rendue compte que ce n'étaient pas les miens, je voyais souvent des éclairs de lumière verte.

Harry agrandit les yeux de surprise, il y avait un rapport avec lui, comme d'habitude, pensa-t-il avec lassitude. Asa le regarda mais elle continua.

- Quand j'ai appris à parler correctement, j'ai raconté à Dumbledore que lorsque je fermais les yeux, je voyais des choses, des choses qui arrivaient à un petit garçon brun aux yeux verts avec des lunettes et la même cicatrice au front que moi…

- QUOI ? Qu'est ce que tu racontes ? Tu n'as pas de cicatrice ! s'exclama Harry.

- Je la cache, lui répondit-elle avec un sourire d'excuse.

Sous sa cape, elle souleva son pull et tous les trois purent voir une cicatrice en forme d'éclair sur son ventre à droite de son nombril.

- Je ne comprends pas, lança Harry dans un soupir.

- Moi non plus. Ce jour-là, Dumbledore fut très surpris de mes propos mais il m'expliqua que le garçon que je voyais avait vaincu un puissant sorcier et qu'il était célèbre dans le monde entier. J'ai appris la légende d'Harry Potter mais je ne savais pas pourquoi j'avais un lien avec lui, il ne m'a jamais expliqué cela non plus.

- Tu veux dire que tu vois ce que je vois ? demanda un Harry perdu.

- Oui, en plus cela s'est amélioré en grandissant. Dumbledore ne me laissait pas sortir, alors je passais le temps à étudier la magie avec celle qui me gardait et voir ce que tu faisais. Avec de l'entraînement, j'ai pu te voir en gardant les yeux ouverts : je savais ce que tu faisais au moment même. Dumbledore demandait quelques fois ce que je voyais, il voulait savoir si son protégé allait bien, tant que je lui disais que tu étais vivant, c'était bon après que tu aies des problèmes avec ta famille, ce n'était pas important, il me répondait que toute famille avait des problèmes et quand je voyais celle que je formais avec lui, je ne pouvais pas le contredire. C'était le meilleur pour nous disait-il et il le dit toujours… Le jour de l'anniversaire de mes neuf ans, il n'était pas l ; alors je pense que c'était pour se faire pardonner qu'il a accepté que je sorte avec ma nourrice. Les seules autres fois où j'étais sortie auparavant, c'était avec lui à certains de ses rendez-vous. S'il avait su que je m'enfuirais pour aller te voir ! Je t'ai vu, tu étais sur le perron, tu regardais dans le vide et tu avais l'air triste ; je me suis approchée mais Dudley est arriv

Cela rappela quelque chose à Harry, un souvenir si lointain.

- C'était toi ? Je me rappelle que j'ai aperçu une petite fille mais d'un coup Dudley est arrivé derrière moi pour se moquer et quand je me suis retourné, elle avait disparu, j'ai cru que j'avais rêv

- Ma nourrice a fini par me retrouver grâce à un sort et Dumbledore n'a plus voulu que je sorte sans lui.

- Attends, cette journée, je me rappelle Dudley venait se moquer de moi car personne ne m'avait souhaité mon anniversaire ! Quand est-tu née ?

- Comme toi, le 31 juillet.

- Wah, c'est vraiment fou ! On pourrait croire que vous êtes jumeaux !

- Ne racontes pas de bêtises Ron ! Je pense que Albus me l'aurait dit quand même, s'exclama Asa.

- Oui, mais c'est vraiment bizarre, en fait il n'y avait pas un Survivant mais deux ! continua-t-il. Vous avez la même cicatrice.

- Je ne sais pas, vous savez, je suis autant perdue que vous à ce sujet…

- Tu nous l'aurais dit si on n'avait pas rencontré ce type du ministère ? demanda Harry.

- Je te promets que j'avais décidé de te le dire ici mais on n'a jamais été seul.

- Pourquoi tu ne nous l'as pas dit quand tu es arrivée ?

- Je ne me voyais pas me présenter en te disant : Ne réponds pas, je sais déjà ce que tu vas dire !

- Tu lis dans mes pensées ?

- Oui, je sais ce que tu penses, ce que tu fais… Tout.

- Et là, qu'est ce que je pense ? demanda-t-il en colère.

- Moi, je trouve dingue qu'en ayant Dumbledore comme grand-père, tu n'es pas venue à Poudlard en première année ! dit Hermione pour changer de sujet.

- Je n'ai pas menti le jour où je suis arrivée, c'est Dumbledore qui m'a empêchée de venir.

- QUOI ??? s'exclamèrent-ils.

- Ben oui, les vacances précédant votre rentrée, j'étais tout heureuse d'aller à Pourdlard, j'allais pouvoir voir Harry mais j'ai déchanté quand Albus m'a annoncé que je n'irais pas.

- Excuse-moi de t'interrompre mais des fois tu l'appelles Dumbledore et des fois Albus, dit Hermione.

- Je l'appelle Dumbledore car vous l'appelez ainsi mais normalement je l'appelle Albus depuis la dispute que nous avons eu cette fois-là pour lui montrer que nous ne sommes plus proches mais je recommence à l'appeler grand-père depuis que je suis ici, je n'aimerais pas qu'il me renvoie…

- Mais pourquoi ferait-il ça ? questionna Hermione.

- Il ne m'a pas expliqué pourquoi je devais rester à la maison au lieu de venir étudier ici et il ne l'a pas fait non plus pour cette année, mais je ne peux pas dire ça me gêne pour cette fois, sourit-elle. Je n'ai pas posé de questions cette fois-ci, j'avais peur qu'il ne change d'avis, je croyais que je rêvais après quatre ans à être restée chez moi. L'année de mes onze ans, c'était complètement différent : quand il me l'a annoncé, j'ai hurlé, pleuré mais ça n'a rien fait, il m'a juste dit que ça ne servirait à rien de m'enfuir… Après notre dispute, j'ai souvent eu envie de le faire mais je ne savais pas où j'irais. Pour me venger de lui, j'ai fait semblant de tomber malade, pendant des jours, je suis restée au lit mais il n'a pas changé d'avis. Quelqu'un venait chaque jour voir si j'étais levée, ce qui n'était pas souvent le cas. Quelques temps plus tard, j'ai dit à Albus que je pouvais me débrouiller seule : je passais mes journées à voir ce que vous faisiez, à étudier et à me promener.

- C'est pour ça que tu nous as dit que tu avais eu des professeurs qui venaient chez toi, dit Hermione.

- Oui, d'une certaine façon, c'était le cas.

- Qui sont au courant pour ton lien avec moi ? demanda Harry.

- McGonagall le sait, elle est venue chez nous quelques fois, je crois qu'il y a aussi d'autres professeurs : Lupin et Rogue.

- Rogue est au courant ? s'écria Harry.

- Je pense que oui, mais il ne faut pas vous inquiéter pour ça.

- Ouais, bien sûr.

- Bon, nous allons rentrer, Ron et moi, on va vous laisser, dit Hermione.

- Pourquoi on s'en va ? demanda Ron.

Hermione le poussa sans ménagement, il ne comprenait pas qu'ils voulaient parler tous les deux seuls…

- A tout à l'heure, lança Asa.

- Hermione a compris que je voulais te parler en tête-à-tête mais elle ne sait pas pourquoi. Le jour où tu es arrivée, j'ai été surpris quand j'ai vu ton comportement : tu n'as pas regardé ma cicatrice, tu m'as traité comme un sorcier normal maintenant je comprends pourquoi, tu t'es servie de ton don pour te faire accepter car tu nous connaissais déjà, tu savais donc ce que l'on appréciait ou pas, dit Harry.

- Oui, tu as raison, je sais bien que tu déteste qu'on regarde ta cicatrice.

- Et j'y pense, pour la fois dans la salle de bains des préfets, tu n'aurais pas fait quelque chose non plus ?

- J'étais là-bas et j'ai pensé que ça serait bien que tu viennes et après tu es arrivé, je ne pensais pas que ça marcherait…

- Je ne sais plus quoi penser Asa, Dumbledore t'a adopté, tu as la même cicatrice que moi et à toi, il te permet de la cacher, et moi par contre, je suis obligé de l'avoir pour que tout le monde puisse me reconnaître, c'est génial ! Il ne m'a jamais dit qu'il existait un sort capable de la changer d'endroit.

- Je pense qu'il a fait ça car toi, tout le monde sait que tu as une cicatrice alors que ça serait le scandale si l'on apprenait que quelqu'un avait la même que celle du Survivant… Je suis désolée pour tout, de t'avoir caché mon identité et mes capacités mais j'ai voulu attendre, j'avais peur que tu me rejettes…

- Ouais, c'est bizarre, je me sens trahi, j'avais confiance en toi et tu m'as menti.

Il allait partir quand il se souvint de quelque chose. Il mit sa main dans sa poche et en ressortit une petite boîte.

- Je te l'avais acheté pour te faire une surprise pour notre premier mois ensemble mais tu dois déjà le savoir et on peut dire que tu m'en as fais une plus grosse de surprise, toi ! dit-il avant de s'en aller.

Asa le laissa partir, elle savait qu'il avait besoin du temps pour comprendre et c'était normal. Elle regarda le paquet qu'elle avait à la main et l'ouvrit : c'était une petite figurine d'un magnifique cheval ailé. Elle savait déjà ce que c'était avant de l'ouvrir mais cela lui fit quand même très plaisir, il s'était souvenu de son Patronus. Elle soupira, elle lui donnerait son cadeau plus tard…

Après le dîner, Harry était monté dans son dortoir. Pendant le repas, les trois autres avaient accepté son silence. Harry avait attendu que Ron s'endorme pour redescendre sous sa cape d'invisibilité pour aller dans le parc. Il avait envie de réfléchir et cela l'aiderait d'aller dehors. Même sans son don, Asa n'aurait eu aucun mal à savoir où il était. Elle le retrouva près du lac, lui tournant le dos. Harry n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui c'était. Il sentit que des bras se refermaient autour de sa taille et il les laissa faire. Asa posa sa tête contre son omoplate et commença à s'excuser.

- Je comprends tout à fait ta réaction, c'est normal que tu réagisses ainsi, je t'ai caché la vérité sur moi et je me suis servie de mon don pour te plaire, je le reconnais. Mais ce que tu ne sais pas Harry, c'est pourquoi je l'ai fait : pendant toutes ces années, j'ai vu le petit garçon aux yeux verts grandir dans ma tête, et plus il grandissait, plus je me suis rendue compte que je l'aimais… Harry, je te connais mieux que quiconque mais toi, tu ne savais même pas que j'existais avant que j'arrive à Poudlard. C'est difficile à accepter, crois-moi. Quand Dumbledore m'a dit que je pouvais venir ici, j'ai eu peur que tu ne m'apprécies pas ; alors, lorsque le Choixpeau m'a envoyé dans ta maison, je me suis dit qu'il fallait que je me fasse accepter par tous les moyens, pardon.

- Alors, c'est vraiment le Choixpeau qui t'a envoyé à Gryffondor ?

- Oui, mais il a longuement hésité, bien plus que pour toi, il a commencé par me dire que Serdaigle serait bien pour moi car j'étais avide de connaissances mais il a vite changé d'avis, il m'a conseillé Serpentard, j'ai eu la peur de ma vie d'être envoyé là-bas, mais quand il a vu que je voulais vraiment aller à Gryfondor, il m'a envoyé dans ta maison. Je ne sais pas si c'est parce que je voulais absolument aller là-bas ou s'il a confondu avec ta personnalité puisque je ressens tout ce que tu ressens… Enfin bon, je ne sais pas si je n'aurais pas menti à Dumbledore si j'avais été envoyé dans une autre maison !

Pendant quelques minutes, le silence s'installa entre eux, jusqu'à ce que Harry le brise.

- J'ai compris pourquoi tu as fait ça, j'ai réagi comme un idiot…

Asa enleva ses mains autour de lui et se mit face à lui.

- Merci… Elle prit un paquet dans sa poche et lui tendit. Tiens, tu ne m'as pas laissé le temps tout à l'heure de te le donner, sourit-elle.

Harry l'ouvrit et y trouva une chaîne en argent au bout de laquelle était accroché une moitié de cœur. Asa porta la main à son cou et lui montra l'autre moitié du cœur pendue à sa chaîne.

- Merci, dit-il avant de la mettre autour de son cou. Bon, et si on rentrait ?

Ils se sourirent et rentrèrent main dans la main sous la cape d'invisibilité.

Voilà, j'espère que ça vous a plu et que ça n'a pas été trop difficile à comprendre… Bravo à flaviou-lily sur et à lola aimax sur TTWO qui avaient découvert qu'Asa était la petite fille de Dumbledore. Je comptais m'avancer d'au-moins un chapitre pendant les vacances mais je n'ai pas pu, je suis désolé, il vous faudra attendre pour le prochain chapitre Encore merci pour les reviews et de suivre cette fic !

Le 30/10/04.