Chp 1
Retour prématuré
Voilà un mois que Harry Potter était enfermé dans sa chambre. Ceci n'était pas dut comme auparavant aux Dursley désireux de ne lui apporter le moindre bonheur, mais au fait qu'il avait fini sa cinquième année à Poudlard et pouvait ainsi exercer la magie comme il le voulait. Bien sûr, il était obligé de se cacher des moldus et sa chambre lui offrait cette possibilité. Durant ce premier mois, qui ,maintenant il le savait, était obligé de passer chez son oncle et sa tante, il n'avait pas perdu son temps. Tous les sorts de l'encyclopédie de défense que lui avait offerte Lupin le Noël dernier étaient métrisé.
Il n'avait évidemment reçu aucunes informations importantes par hiboux mais ne s'emportait plus à cette idée. D'ailleurs depuis la mort de son parrain, il avait réussi à contrôler toutes ces envies et sentiments. Il s'était aperçu que cela lui rendait la réflexion beaucoup plus objective. L'événement le plus révélateur fut lorsque Cho lui envoya une lettre pour lui présenter ses excuses et lui demander quels sentiments pouvait-il lui resté. Il aurait voulu rappelé que ces amis était mal choisi, mais il pensa qu'il valait mieux la ménager et avait simplement répondu qu'à l'heure actuelle il n'était plus sûr de ses sentiments.
Les informations les plus importantes qu'il ait reçu par courrier étaient ces résultats aux Buses il avait reçu 4 Optimals dans les quatre matières dont il avait besoin de poursuivre pour devenir Auror. Il n'accorda aucune importance aux autres où il n'avait pas de très bonne note bien qu'acceptable certaines fois.
Lors de son anniversaire, il avait reçu de la part de ses amis et admirateurs suffisamment de desserts pour l'année, seul l'Ordre, Hermione et Mc Gonnagall en avait pensé autrement. Hermione lui avait envoyé une sorte de poupée gonflable qu'elle avait ensorcelé pour l'entraînement au combat, ce que avait trouvé Harry très utile pour simuler des duels. Mc Gonnagall lui avait envoyé des livres sur les matières que les Aurors étudiaient après Poudlard. Il avait testé quelques techniques et sortilèges y figurant, mais n'avait obtenu que peu de résultats. L'ordre quand à lui, avait envoyé une Glace a L'ennemi qui tenait dans la poche.
Mais aujourd'hui Harry attendait bien autre chose. Il savait que quelqu'un se manifesterait. Il y avait exactement un mois qu'il était à Privet Drive. Ces valises étaient déjà faites. Il attendait tout en réfléchissant à l'attitude qu'avait eu sa tante durant ce mois. Par rapport à son habitude elle s'était conduite comme si elle voulait remercier Harry de la protection qu'il lui apportait. Elle faisait attention que ni son fils ni son mari ne la voie faire, de la même manière que s'il n'avait pas été au courant de la protection que le sang de Harry leur apportait, ce qui devait être apparemment vrai. Il pensa donc qu'en échange, il devait peut-être lui parler de son possible départ aujourd'hui.
Il épia donc à la fenêtre, le moment où sa tante serait seul, puis descendit lui parler. A sa grande surprise, ils discutèrent pendant presque une heure et lui révèla qu'elle avait décidé d'ignorer la magie le jour où Voldemort avait tué sont fiancé. Elle lui avoua que c'était la cause qu'il l'avait décidé à le garder et à accepter la protection de Dumbledore. Ca explique sont attitude l'année dernière avait soudain réagit Harry. La conversation vu coupé par l'apparition et disparition instantané d'une forme rouge et or. C'est ce qu'attendait Harry. Il déclara : "C'est l'heure, à l'année prochaine". Puis pour la première fois de sa vie sa tante l'embrassa.
Arrivé dans sa chambre, il vit Fumseck encore petit mais déjà prêt à soulever un poids très élevé. Il prit la lettre que lui tendait Fumseck et la lit. Dumbledore lui avait envoyé son phénix pour qu'il parte là où il le souhaitait et que son phénix lui transmettrait le nom de ce lieu.
Harry réfléchissait, il pensa tout d'abord au Terrier mais décida qu'il ne voulait pas mettre la maison des Weasley sous le coup d'une attaque de mangemorts, puis il pensa au quartier général mais cela lui fit tellement mal qu'il n'imaginait pas retourné dans la maison de son parrain. Il n'y avait qu'un endroit où il serait à l'abrit et heureux malgré le peu de personne qui y serait à cette époque de l'année. Il se tourna vers Fumseck prit ces bagages et tendit la main vers la patte du phénix et dit " Je crois que Poudlard sera le meilleur endroit".
Tout disparu en un instant et ils réapparurent dans son dortoir. Une voix s'éleva derrière lui :
"- J'étais sûr que tu ferais ce choix. Fumseck, va prévenir Molly et dit lui que Harry ne voulait pas les mettre en danger. Fumseck disparu. Il se retourna et vit Dumbledore assis sur son lit, visiblement il l'attendait.
- Bonjour, dit Harry d'une voix rayonnante.
- Bonjour. Je suis heureux de constater au ton de ta voix que tu n'es plus fâché contre moi. Ca tombe bien, j'ai pensé qu'il serait utile que nous travaillions tous les deux maintenant que tu es ici. Que dirais tu de le faire tous les matins, disons que deux heures devrait suffir.
- Pourquoi pas tout le matin, répondit Harry enthousiasmé.
- Parce que j'ai trop d'obligations avec l'ordre du phénix, mais ...
- Quels sont les nouveaux plans de Voldemort ? l'interrompit Harry
- Justement, j'y travail. Harry le regarda d'un air soupçonneux. Mais je te promet que dorénavant je te préviendrais de toutes informations importantes qui te concerne, reprit-il, mais pour l'instant j'ai bien peur que Voldemort est changé d'objectif premier. Il a repris ses anciennes recherches. Elles ont pour objectif de vaincre la mort.
- Et cela ne me concerne pas ? la voix légèrement moins chaleureuse. Il se concentrait à contrôlé ses pulsions.
- Du moins pas pour l'instant. Mon premier objectif à moi, dans l'immédiat, est que tu puisses apprendre des actes magiques qui dépasse de loin les ASPIC et te permettent de pouvoir te défendre, sans le facteur chance. Pour cela je te demande d'aménager une salle que j'ai réservé pour toi. »
C'est seulement à ce moment que Harry se rendit compte que quelque chose dans le regard de Dumbledore avait changé. Il voyait que son regard perçant qui habituellement lui donnait l'impression d'être scanner lui procurait une autre sensation.
« Je tiens aussi à te féliciter pour le contrôle que tu arrive à exercé sur toi-même. Et pour ta magnifique progression en occlumentie, reprit-il.
- Comment savez vous que j'ai progressé ?
- Je ne vois plus aucunes images sortir de ton esprit, tout simplement.
- Dites plutôt merci à Sirius, au moins il n'est pas mort pour rien. Il ressentit un pincement au coeur. J'ai du apprendre à contrôler mes envies pour éviter de partir à la recherche de Bellatrix.
Ils restèrent silencieux, puis, Dumbledore se leva.
- Tu devrais te dépêcher d'arrangement la salle, le programme risque d'être chargé après.
- Je croyais que vous ne pouviez rester que deux heures par jours ?
- Ah, j'ai oublié de te précisé que Minerva, a insisté pour que tu passe tous tes après midi avec elle, elle n'a pas voulu me donner d'autres explications que : c'est à cause d'Ombrage. Et Lupin veux te voir le reste de la matinée, la dernière fois il a ajouté qu'il aurait adoré connaître quel animal avait toutes tes qualités. Nous verrons le 1er septembre quand est-ce que nous pourrons nous voir, parce qu'avec l'AD et le ...
- Vous voulez que je continue l'AD? Mais on aura un professeur de défense contre les forces du mal non ? Il n'y en aura pas besoin n'est ce pas?
- Oui, vous aurez des professeurs corrects, Lupin va reprendre les cours et Maugrey assurera ses absences, mais rien de mieux que la pratique supplémentaire pour consolider les cours, maintenant je ne t'y force pas ...
- Vous voulez que je fasse un cours supplémentaire?
- C'est toi qui voie. Où en étais-je ? Ah oui, parce qu'avec l'AD, si tu veux bien sûr, et tes responsabilités de capitaine tu n'aura plus beaucoup de temps."
Harry n'avait écouté qu'à moitié, il était déjà en train de se voir dans une pièce enseignant les sortilèges qu'il avait appris cet été, puis; lentement les paroles de Dumbledore arrivaient à son cerveau. Le temps que Harry se rende compte de ce qu'il avait dit, Dumbledore passait la porte en lui conseillant de se dépêcher de préparé la salle ou peut-être d'attendre le professeur Mc Gonnagall.
Il était déjà l'heure du déjeuné, et, toujours dans ces pensées il laissa ses jambes le porté vers la Grande Salle sans y prêté attention. Lorsqu'il arriva, il s'aperçut que les quartes tables n'étaient pas là, seul la table des professeurs tronait. Il s'immobilisa et se demanda s'il convenait d'aller s'asseoir parmi eux, bien qu'il trouvait cette idée un peu déplacée. D'un autre coté il n'allait pas mangé parterre. Il resta là, attendant que quelqu'un s'aperçoivent de sa présence, mais personne ne leva la tête. Plusieurs minutes s'écoulèrent, pendant lesquelles il scrutait les présents. Il remarqua que Mme Maxime occupait l'habituel place de Rogue. Elle avait les yeux s'en cesse dirigé vers Hagrid qui lui répondait en souriant. Il remarqua plusieurs personne qu'il ne connaissait pas. Il y avait, par exemple, un homme au bouc décoiffé, penché délicatement tel un amant sur le professeur Chourave. D'autres minutes s'écoulèrent. Finalement, lassé, il prit la route de la salle que lui avait indiqué Dumbledore.
Quand il ouvrit la porte, il ressenti la percution caractéristique de Dobby qui se jetait sur lui pour le serrer à la taille.
« - Oh monsieur, Dobby attendait impatiemment votre retour. Dobby voulait vous félicitez, il a entendu parler de vos actes de la fin d'année dernière. Dobby a demandé au professeur Dumbledore d'aller vous voir, mais il a refusé. Le professeur Dumbledore m'a consolé en me disant que vous seriez bientôt de retour.
- Merci Dobby. Dis moi, pourrais-tu me trouver quelque chose à manger.
- Le professeur Dumbledore m'a demandé de m'occuper exclusivement de vous jusqu'au retour des autres élèves et Dobby a déjà préparé votre repas. »
En effet, derrière lui, Harry vît une table recouvert de ses mets préférés. La pièce ne contenait rien d'autre, elle était totalement vierge. Dobby reprit :
« - Le professeur ne voulait pas que je décore la pièce, il voulait que vous le faisiez vous même, il a autorisé Dobby à ne faire apparaître qu'une table pour poser le repas.
- Pourquoi a-t-il fait cela ?
- Dobby ne sais pas monsieur, mais il croit que le professeur veux que vous le fassiez vous-même.
- Mais je ne sais pas ! L'année dernière McGonnagall nous appris mais que pour de petites choses mais même une chaise je ne saurais pas faire.
- Dobby sais que vous pouvez le faire, il vous a vu faire de grandes choses, si Dobby peux le faire alors vous pouvez le faire.
- Mais ...
- Vous n'avez pas essayer, vous ne pouvez pas savoir, monsieur. Allez-y, essayez.
- Dobby, je ne peux pas, je suis incapable de faire apparaître une chaise, comme ça. Même Hermione qui est la plus doué en métamorphose n'a pas encore réussi.
- Dobby sais que vous pouvez, mais tanpis, vous serez obligé de manger par terre.
- Bon d'accord je vais essayer mais je te paris une paire de chaussettes que je n'y arriverais pas.
Harry avait pensé aux deux paires qu'il lui restait de son oncle et dont il cherchait à se débarrasser. Il pensa qu'il fallait plus jouer le jeu, faire au moins semblant de jeter le sort d'apparition. Il reprit :
- Tu m'as dit que tu savais le faire ? Explique moi comment je peux y arriver.
- Pour débuter, il vous faut penser fortement à l'idée de l'objet que vous voulez faire apparaître, monsieur, plus vous métrisez et plus vous pouvez penser à des spécificités de l'objet. Dans un premier temps, penser simplement à vous asseoir puis si vous y arrivez, et Dobby sais que vous y arriverez, penser à la couleur ou au matériau. Allez y, essayez.
- Penser à m'asseoir, répéta Harry comme s'il apprenait.
- Si vous ne pensé pas y parvenir ainsi, dites-vous que vous métamorphosez simplement un grain de poussière. »
Harry le regarda intrigué. Il pensa que si c'était simplement métamorphosé une poussière se serait plus simple. Il leva sa baguette, et tout en pensant à s'asseoir et à la poussière, l'agita en prononçant la formule qu'il avait apprise l'année dernière. Un jet sorti et vint frapper le sol. Comme surgissant de nul part, un tabouret à trois pieds apparu.
« - Bravo monsieur, hurla Dobby qui sautillait sur place
- Dobby, je te dois un fière chandelle, pour ton aide je te donnerais deux paires de chaussettes.
- Oh, vous n'êtes pas obligé, monsieur. »
Harry agita sa baguette une nouvelle fois en pensant à la forme d'une chaise et fit apparaître une chaise identique à celles des salles de classes.
« - Aller, vient manger avec moi Dobby.
Dobby se recroquevillait et s'éloignait de Harry. On pouvait voir des larmes se former sur ses yeux.
- Oh non, monsieur. Dobby ne peux pas, monsieur. Monsieur est trop bon, mais les elfes de maison ne peuvent pas manger à la table de leurs maîtres, monsieur.
- Aller, Dobby vient.
- Non, monsieur, Dobby ne s'assoira pas à votre table. »
Il avait dit cela d'une voix si ferme que Harry ne préféra pas insister.
Harry mangea aussi bien que s'il était à un banquet. Lorsqu'il eut fini, le professeur Mc Gonnagall fit irruption dans la pièce, elle tourna son regard sévère vers Dobby
« - Je croyais que le professeur Dumbledore vous avait interdit de faire apparaître autre chose qu'une table.
- Dobby n'a rien fait apparaître que le professeur lui est interdit, madame.
- Vous voulez dire qu... C'est vous qui l'avez fait ! Poursuivit-elle en se tournant vers Harry. Dumbledore m'avait dit que vous auriez progressé au cours de l'été mais à ce point.
- Oh, je n'aurais pas réussi si Dobby ne m'avait pas aidé.
- Dobby, reprit McGonnagall, maintenant veuillez nous laisser.
Dobby s'inclina et sorti.
- Avant que nous entamions ces cours j'aurais différentes choses à vous dire. Premièrement, tous vos amis ayant participé aux exploits du ministère auront besoin eux aussi de se protéger, ils suivront donc, avec vous, les cours de Lupin. Deuxièmement, je préférerais que lorsque vous retrouverez les autres élèves, ils ne soient pas au courant de ces cours. D'accord, Potter.
- Oui, professeur.
En allant se coucher, Harry se sentait épuisé, il avait entre autre réussi à force de concentration, à faire apparaître une armoire. Comme lui avait fait remarquer le professeur, il s'agissait toujours de choses inanimées mais c'était déjà pas mal. Après ses habituels entraînements d'occlumentie, il s'endormi d'un sommeil sans rêve.
