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Chapitre 6

Severus s'assit sur sa chaise derrière son bureau. Il ne pourrait pas aider Harry cette fois-ci. Peu importe ce qui était arrivé pendant que Harry était partit, Harry pensait qu'il y avait été impliqué. Harry ne lui ferait probablement jamais plus confiance. Et probablement qu'il ne ferait plus jamais confiance à qui que ce soit.

« Severus, Harry a besoin de vous. »

Severus leva son regard. Bien sûr, le directeur insisterait pour que ce soit lui qui aide Harry, comme il avait été celui qui avait été capable de le faire dans le passé.

« Albus il est terrifié de me voir. Je ne peux pas imaginer la manière dont je pourrais l'aider. Ce serait mieux s'il parlait à ses amis ou à Remus. Il peut y parvenir sans mon aide, moi, le terrible mangemort. »

« Il ne le peut pas. Et vous non plus d'ailleurs. Il ne comprend plus son environnement, maintenant, mais lorsqu'il le comprendra, je crois que vous saisirez qu'il n'est pas vraiment effrayé de vous. Il est effrayé de ce que vous pouvez représenter. »

« Je ne suis d'aucune aide pour lui. J'étais un mangemort. Et peu importe ce qu'il croit être vrai. »

« Severus, je sais que vous avez tenté, dans le passé, de vous soustraire à la tâche d'aider Harry, et vous n'y êtes jamais parvenu. Vous n'y parviendrez pas cette fois-là non plus. Il a besoin de vous. »

« Pourquoi a-t-il besoin de moi ? Tout le monde de la population magique doit s'échiner à cogner à votre porte pour pouvoir l'aider. »

« C'est vria. Mais vous êtes le seul qui pourra vraiment le comprendre. »

« Très bien, Albus, je vais essayer. Je n'ai jamais abandonné avec lui, vous le savez. Je pensais seulement que ce serait mieux pour lui s'il était avec ses amis. Alors, comment va-t-il ? »

« Il ne va pas bien du tout, Severus. Il ne réagit à personne. Il fait comme si nous n'étions pas présents. Il ne veut pas parler. Il ne mange pas. Il ne bouge même pas. J'ai bien peur que ce qui a pu lui arriver l'a traumatisé beaucoup plus que ce que nous pouvons imaginer. Je ne veux pas l'envoyer à Ste-Mangouste. Il ne se sentira pas bien, là. Il mourra probablement s'il s'y rend. C'est la raison pour laquelle il a besoin de toi. Il vous remarquera au moins.»

« Foutrement bien. Il me remarque seulement parce qu'il est effrayé de moi. Quelle sorte de thérapie est-ce ? »

« Et bien, Severus, puisque vous n'allez pas le blesser et que vous le compreniez plus que quiconque, je crois que vous devriez utiliser cette réaction à votre avantage. Vous pouvez l'aider à aller mieux. »

Severus suivit le directeur à l'infirmerie. Remus et madame Pomfresh se tenait autour du lit de Harry en tentant de lui donner une potion nutritive, mais il ne voulait pas coopérer. Madame Pomfresh leva la tête lorsque Rogue, qui était encore à l'extérieur du champ de vison de Harry, entra.

« Nous ne sommes pas parvenu à le faire manger la moindre chose. Remus et moi avons tenté de le nourrir pendant une heure. Nous ne voulons pas le nourrir de force, mais il doit manger. Voudriez-vous essayer. »

« J'imagine, répondit Rogue, mais je doute obtenir une réaction différente de la vôtre. »

Severus et le directeur suivirent Mme Pomfresh jusqu'au lit d'Harry. Dès que Harry vit Rogue, il se débattit pour se lever, mais Remus le tenait couché.

« Harry, vous êtes trop faible pour sortir du lit. Le professeur Rogue est venu vous rendre visite. Vous n'avez pas besoin de te lever. »

Harry fit comme si elle n'avait rien dit et continua à se débattre de toutes ses forces.

« Harry, s'il vous plait, demeurez au lit. Je ne vais pas vous blesser, dit Rogue. »

Immédiatement, Harry cessa de se débattre. Remus et Mme Pomfresh regardèrent Severus, perplexes. Puis, Mme Pomfresh lui tendit un verre de la potion qu'ils avaient tenté de lui faire boire.

« Harry, je vais vous donner une potion nutritive, est-ce correct ? »

« Oui, monsieur, répondit Harry en recommençant à se débattre pour se lever. »

« Vous n'avez pas besoin de vous lever, dit Rogue. »

Il porta la bouteille aux lèvres de Harry et l'adolescent bu le contenu dans problème. Rogue déposa la bouteille sur la table de chevet de Harry et regarda les visages choqués qui l'entouraient.

« Voudriez-vous tous quitter pour me donner une chance de m'entretenir seul avec Harry, demanda Severus ? »

Il devait trouver la source des réactions de Harry. Ils acceptèrent tous.

« Je serai dans mon bureau si vous avez besoin de quelque chose. Ne le tenez pas réveillé trop longtemps, dit Mme Pomfresh. »

Lorsque toutes les autres personnes furent sorties de la pièce, Sever5us s'assit sur la chaise près du lit de Harry.

« Savez-vous où vous êtes, demanda Severus ? »

Harry leregarda avec une expression vide, malgré que Severus constatait qu'il tentait désespérément de trouver une réponse.

« Vous pouvez répondre par oui ou non, simplement. Je ne vais pas vous blesser d'après ce que vous répondrez. Savez-vous où vous êtes ? »

« Non, monsieur, dit finalement Harry. »

Puis Harry tressaillit et il attendit avec anticipation, mais rien n'arriva.

« J'ai dit que je n'allais pas vous blesser, et je ne le ferai pas. Pourquoi pensiez-vous que je le ferais ? »

« Parce que je n'ai pas suivit mes leçons, répondit Harry. »

« Quelles leçons ? »

« Les leçons que vous m'avez enseignées, répondit Harry. »

« Qu'elles sont ces leçons, demanda Rogue ? »

Harry tenta encore de se redresser.

« Vous devez rester au lit, Harry. Dites-moi seulement les leçons. »

Harry fut silencieux.

« Dites-moi ce que sont ces leçons, dit Rogue. »

Encore une fois, Harry restait silencieux.

Il était temps d'adopter une autre méthode. Severus ramassa le serpent argenté qui était sur la table de chevet de Harry.

« Savez-vous ce que c'Est, Harry ? »

Rogue tenait le serpent de telle sorte que Harry puisse le voir.

« Oui, monsieur, répondit Harry. »

« Élaborez, s'il vous plait. Dites-moi ce que c'est. »

« C'est un portoloin, monsieur. »

'Ha', pensa Rogue, 'Harry ne connaît pas ses autres propriétés.'

« Où est-ce que ce portoloin vous a mené ? »

« À Voldemort, monsieur. »

« Où l'avez-vous obtenu ? »

« Le professeur Rogue me l'a donné pour mon anniversaire, monsieur. »

'Umm', peut-être que Harry le confondait avec quelqu'un d'autre, Un des autres mangemorts, peut-être.

« Savez-vous qui je sui, demanda Rogue ? »

« Vous êtes le professeur Rogue, monsieur. »

« Alors c'était moi qui vous a donné ce portoloin ? »

Harry ne répondit pas immédiatement.

« Je l'ignore, monsieur, fit Harry en reculant encore par peur. »

« Je crois que vous devriez vous reposer un peu. Avez-vous des cauchemars ? »

« Non, monsieur. »

« Très bien. Je vais demeurer ici jusqu'à ce que vous vous endormiez. »

Harry sembla inconfortable, mais il n'argumenta pas et il ferma ses yeux. Rogue retourna près du bord du lit et remarqua que son livre potions lui avait été amené en guise de lecture.

Severus surveilla le garçon pendant au moins une heure avant que ce dernier tombe finalement endormi. Severus remarqua que Harry ne bougea pas, pas plus qu'il ne se retourna avant de tomber endormi. En fait, il n'avait pas bougé. Du tout. La seule manière que Severus su que Harry était endormi c'était que sa respiration était devenue plus profonde. Tout cela ne sentait rien de bon.

Rogue se leva et se dirigea vers le bureau de Mme Pomfresh.

« Alors, qu'est-il survenu, demanda Mme Pomfresh ? »

« Je ne peux le dire. Je suspecte que quelqu'un me ressemblant l'a torturé pendant qu'il était disparu. Je ne peux pas être celui qui l'aide. Il va faire ce que je lui dis de faire par peur, mais il ne me fera pas confiance et il a besoin de faire confiance à quelqu'un pour parler. Je suggère Lupin. Il connaît très bien Harry et il est assez patient pour gérer cette situation. »

« Mais… »

« Mais rien. Je retourne travailler. »

Severus retourna directement à ses appartements. Cette fois-ci, il passa directement à son lit. Il ignorait si Harry passerait au travers de ceci. Remus était patient, oui, mais il ne comprendrait pas. Il ne pouvait pas comprendre. Dumbledore avait raison sur ce point, Severus pourrait le comprendre. Mais comprendre quelqu'un n'était pas suffisant. Il ne serait pas capable de venir à bout de ce que Harry a vécu, si Harry lui répondait de la manière qu'il lui avait répondu, de la manière qu'il avait été entraîné à répondre. Quelqu'un d'autre aurait à passer au travers de cela. C'était la seule manière, si toutefois cela Était possible.

Severus fut réveillé par le bruit de coups portés à sa porte. Il tenta de l'ignorer pour quelques temps. Les gens frappaient rarement à sa porte. Il n'avait pas beaucoup de visiteurs et la plupart d'entres eux ne s'embêtaient pas à cogner.

Les coups reprirent avec la voix du directeur.

« Severus, pouvez-vous, s'il vous plait, ouvrir la porte ? »

C'était étrange. Severus ne se souvenait pas que le directeur est jamais cogné à sa porte. Severus se leva et ouvrit la porte, mais voulu la fermer brusquement lorsqu'il vit qui était de l'autre côté. Se tentant derrière le directeur, se trouvait Remus qui portait un Harry Potter endormi dans ses bras.

« Que fait-il ici, demanda Rogue ? Vous savez que je ne peux pas l'aider. »

« Vous devez l'aider, Severus. Vous êtes le seul qui peut le faire. Vous êtes le seul qui peut voir en lui, fit Remus. Il vous fait confiance, même s'il a eu de mauvaises expériences avec quelqu'un vous ressemblant, il réalisera rapidement que vous n'êtes pas lui. Severus, s'il vous plait. »

Severus leur fit seulement signe d'entrer. Tout avait été orchestré et il n'avait aucun moyen de refuser. Remus amena Harry dans la chambre où ce dernier avait couché avant. Elle contenait encore les choses de Harry. Dumbledore guida Severus vers le divan.

« Je suis désolé de mettre ce trouble sur vous, Severus. »

« Harry n'est pas du trouble, répondit Severus. »

« Bien sûr que non, mais avec tout ce que vous avez dû vivre, amis cela sera sans doute difficile pour vous de vous rappeler que vous avez déjà été un mangemort et que vous auriez pu faire des choses similaires à ce qu'il a vécu. »

« Ce n'est pas le problème. Je pourrais lui demander de faire n'importe quoi et il le ferait. Je pourrais lui dire de sauter en bas de la tour d'Astronomie et il le ferait en courant. »

« Je sais que ce sera une très grosse responsabilité pour vous, mais je vous fait confiance et je sais que vous pouvez le faire. Nous vous aiderons tous, de la manière que nous pourrons. Voilà la baguette de Harry. Mme Pomfresh suggère que vous lui fassiez faire de la magie le plus rapidement possible. Cela pourrait l'aider à passer au travers et à se rendre compte qu'il n'est plus en captivité. Ils ne lui ont certainement pas permis de faire de la magie là-bas. »

« Je vais tenter de ne pas le décevoir, dit Severus. »

« Vous êtes ce que Harry a de plus proche de l'image d'un gardien pour le moment. Vous avez toujours veillé à ses meilleurs intérêts, même lorsque tous les autres ne le faisaient pas. Vous ne le décevrez pas. »

Onarluca : Merci à toi et à la prochaine.

Vif d'or : Oui, c'est bien triste ! Merci et à toi et à bientôt !

Edge: Merci pour ton appui ! Pour ce qui est des traductions, moi, de la manière dont je procède, j'écris à l'auteur et je lui demande si je peux traduire sa fic, simplement, un email et le tour est joué. Et généralement les auteurs sont ravis de faire traduire leurs fics. Voilà ! À la prochaine !

Lady 22 : je crois que le serpent s'active lorsqu'il est commandé pour s'activer, et lorsque Severus l'a touché. Il dégageait encore une certaine énergie car il venait de fonctionner. Je ne suis pas certaine de vraiment comprendre ta question, mais de la manière que je l'ai comprise, c'est-ce que je pourrais te répondre. Merci de lire et à la prochaine.

Lunenoire : Merci à toi et à bientôt !

Mamieboubou: Lol…je te remercie pour ta review ! À la prochaine !

Jenni944 : Merci beaucoup et à bientôt !

IthiIsilwen: (ça me prend toujours plein de temps à écrire ton nom, mais ce qui est prie, c'est lorsque je j'essais de le lire…lol, je me fais mal à la langue et aux joues ! ) lol. J'ignore si le chapitre précédent était effectivement plus court que les autres, comme je ne suis pas l'auteur, je ne remarque pas vraiment, mais ça se peut fort bien. Je te remercie pour ton soutien ! À la prochaine.

Satya: Voilà, c'était la suite ! À lundi prochain !