Un énorme merci pour les reviews, ça me fait vraiment super plaisir ! Je réponds à la fin du chapitre, en attendant… bonne lecture !
Chapitre 4 : Nouvelle Mission
— Quand on est nouveau, on ne connaît personne. Alors comment ça se fait que tu ais réagi quand Pansy a dit les noms des deux Préfets en Chef ?
La peur se répandait dans tout son corps, mais Draco ne tremblait plus. Il savait qu'il allait devoir trouver un argument irréfutable pour justifier sa réaction… et que Sean allait devoir être à surveiller de très, très près.
Mais alors que les rouages de son cerveau fonctionnaient à une vitesse insoupçonnée, même chez lui, un nouvel élément apparut dans l'équation du problème particulièrement compliqué auquel il était confronté.
— C'est moi qui lui en ai parlé tout à l'heure, avant que vous arriviez, murmura Pansy, sa voix légèrement rauque.
La jeune fille sembla soudain prendre de l'assurance, et précisa :
— Quand j'ai rencontré Alex, Mandelstan passait juste devant nous, en hurlant comme à son habitude. Osborne m'a demandé qui était ce débile, ce qui est très compréhensible, et parfaitement légitime, je crois ! Quant à Granger…
Pansy hésita un instant. Mais Draco avait déjà repris la parole.
— Je l'ai vue à la gare, avec ses deux… amis. Et j'ai incidemment entendu son prénom. Alors ? Satisfait ? persifla-t-il après une légère pause, un sourire moqueur aux lèvres.
Un silence de plomb s'était abattu sur le compartiment après l'intervention de Pansy. Sean se tortilla sur sa chaise, vaguement gêné. Cependant, son silence démontrait son scepticisme face à cet enchaînement d'événements. Après quelques longues secondes, le Serpentard sembla finalement se résigner et tendit une main qui paraissait franche au nouveau venu.
— Sean Caldwell, Serpentard.
— Alexander Osborne, enchanté.
— Moi de même, marmonna Caldwell.
Après l'accolade, l'atmosphère au sein du groupe s'était subitement réchauffée. Sans plus parler de l'incident, les élèves se levèrent et commencèrent à ranger leurs affaires en prévision de l'arrivée. Mais les idées les plus folles fourmillaient dans l'esprit de Draco. Que pouvait bien justifier l'attitude de Pansy ? Draco avait beau être conscient de sa beauté, il n'était pas assez prétentieux pour imaginer un seul instant que la Serpentarde avait pris sa défense à la suite d'un coup de foudre récent de deux heures. La jeune fille était bien trop pragmatique pour cela. Quant à la prétendue amitié de Sean, il n'y croyait pas une seconde. Le garçon avait été ridiculisé devant ses amis, et Draco réalisa qu'il venait de s'être fait un ennemi mortel.
Mais Alexander Osborne se devait d'être gentil avec ses nouveaux amis. Et il ne fallait pas l'oublier, Sean détestait Mandelstan, tout comme lui. Ils étaient donc alliés sur ce point.
Malefoy repoussa ses pensées le plus loin possible dans sa tête, et se concentra sur son rôle. Tout allait se jouer dans les prochaines heures. Ou bien la répartition se déroulait à merveille, ainsi que la « rencontre » avec les autres Serpentards, ou bien… ou bien il était reconnu dès les premières minutes, n'ayant pas été assez convaincant dans son rôle de jeune premier.
Or la maison des Serpentards était réputée pour sa méfiance, Sean en avait déjà fourni en bon exemple. Et si le garçon s'avisait de raconter l'incident à toutes ses connaissances… Mais non ! se morigéna Draco silencieusement. Caldwell n'est pas fou, il n'a pas envie d'être la cible des moqueries de tout Poudlard, et se fera au contraire le plus discret possible. Quant aux autres… Draco sourit discrètement. Les autres étaient déjà subjugués et Draco était certain qu'ils ne tenteraient jamais rien contre lui.
Le ralentissement perceptible du train l'amena à la fenêtre, et Draco feignit l'émerveillement devant la petite gare de Pré-au-Lard, symbole du monde sorcier en Angleterre. Pansy se joignit aussitôt à ses louanges, ainsi qu'une petite boulotte, Sylvia s'il se souvenait bien. Oui, Pré-au-Lard était vraiment une des villes les plus excitantes qui soient ! Il fallait qu'il sache d'ailleurs que le bourg était hantée, ce qui ajoutait beaucoup à son charme. Et puis il y avait le pub de Mme Rosemerta, avec sa célèbre Bièraubeurre… Et avait-il entendu parler de Zonko à Durmstrang ? Et aussi… Et puis encore… Draco n'en pouvait plus au bout de deux minutes trente-sept. Sa bouche lui faisait mal, à cause du sourire figé sur ses lèvres, et il se promettait d'étrangler le prochain qui lui ferait une remarque.
— Osborne, il faudrait que tu songes à descendre ta valise. Les calèches ne t'attendront pas pour partir, remarqua Sean d'une voix acerbe.
Draco eut envie de hurler. Celui-là même qu'il se devait de ménager, celui-là avait la capacité de le faire enrager aussi facilement que Potter ou Weasley ! Après une longue inspiration, Malefoy se tourna vers l'importun, et articula lentement :
— Des calèches ? Première nouvelle.
— Oui, oui ! réagit immédiatement Parkinson. De vraies voitures tirées par des cheveux invisibles !
Son enthousiasme forcé faisait peine à voir et Draco dissimula une grimace. Mais il se reprit aussitôt : Pansy n'avait-elle pas été une alliée, jusqu'à présent ?
— J'imagine que ça doit avoir son charme… murmura-t-il, ironique.
Sylvia glissa un coup d'œil anxieux vers Caldwell, mais ce dernier ne réagit pas devant la pique de Draco. Cependant, Malefoy ne manqua pas la lueur sournoise qui brillait derrière ses paupières baissées. Message reçu, Caldwell, adressa-t-il silencieusement au Serpentard. Ce n'est plus qu'une question de temps entre toi et moi. Mais ce que tu ne sais pas… c'est que ce sera moi qui décidera quand ce temps-là sera venu. Et tout son entrain retrouvé, Osborne lança joyeusement :
— Eh bien, allons-y alors ! Ces calèches m'intriguent, à vrai dire…
Le grognement étouffé de Sean ne réussit pas à se faire entendre au milieu de l'agitation créée par l'arrêt du train et la déclaration de Draco, mais Malefoy aperçut distinctement son visage défiguré par la colère. Et il s'autorisa alors un petit sourire victorieux.
— Allez, Hermione, raconte !
—Pour nous ! Tu ne veux pas nous faire plaisir ?…
Hermione rit aux éclats devant la moue suppliante de Ginny, entourée de ses amies de cinquième année. Comme tous les autres Gryffondors présents dans le wagon, la sœur de Ron tenait absolument à ce que Hermione lui raconte en détail son entrevue avec Stefan Mandelstan. L'histoire de leur affrontement s'était répandue comme une traînée de poudre parmi les élèves, et la Gryffondor n'avait pas eu une minute de répit depuis son retour dans son compartiment. Les robes bleues, rouges et jaunes s'étaient succédées sans interruption dans le compartiment, et Hermione avait la gorge sèche à force de parler.
— Plus tard, Ginny, je te promets que tu sauras tout. Mais là… demande plutôt à Harry, tu veux bien ?
La jeune Gryffondor rougit aussitôt en coulant un regard vers son idole de toujours et ne répondit rien. Quant à Hermione, son fou rire la reprit en apercevant la mine de Ron, dégoûté devant l'admiration manifeste de sa sœur pour son meilleur ami. Mais son calme revint rapidement quand elle réalisa que le Poudlard Express était arrivé à destination. Son naturel reprit le dessus, et elle commença à diriger le rangement des valises et sacs de chacun, sourde aux protestations de ses amis persuadés qu' ils étaient assez grands pour s'en occuper eux-mêmes.
— Je vous rappelle que je suis Préfète en Chef, et qu'à ce titre vous êtes sous ma responsabilité pendant toute la durée du trajet, ce qui signifie… jusqu'à ce que vous ayez franchi la porte de Poudlard. Compris ?
Une approbation bruyante retentit depuis le couloir. Hermione se leva, intriguée, et découvrit trois jeunes sorciers, dont la robe dépourvue de tout ornement indiquait qu'ils n'avaient pas encore subi la cérémonie de la Répartition. La Gryffondor dissimula un sourire devant l'éperdue adoration qu'elle lisait dans les yeux d'un petit rouquin, et se pencha à la hauteur de la jeune bande.
— C'est bien toi celle dont on parle depuis tout à l'heure ? demanda immédiatement la petite fille. Celle qui a tenu tête à l'un des pires Serpentards de tout Poudlard ?
— Oui, c'est moi. Mais Mandelstan n'est pas l'un des pires Serpentards de Poudlard…
—Tu penses à Malefoy, pas vrai ?
Hermione ne put s'empêcher de comparer la hardiesse de la jeune sorcière avec sa propre attitude, au même âge. Le groupe lui faisait étrangement penser à celui qu'elle constituait avec Ron et Harry.
— Exactement.
— Et c'est toi qui vas t'occuper de nous jusqu'à Poudlard, conclut la petite fille avec un sourire satisfait.
— A vrai dire… pas précisément, répondit Hermione avec un sourire d'excuse. J'avoue que j'ai été un peu rapide tout à l'heure dans mes déclarations. Mais vous allez rencontrer Hagrid, et croyez-moi, vous ne perdrez pas au change !
L'air de déception profonde des trois sorciers ne semblait pas confirmer ses dires, et Hermione regretta une fois de plus ses paroles. Mais le temps pressait à présent, et ils se devaient de partir du train rapidement.
— Ecoutez, je vous promets d'aller vous voir à Poudlard. Vous n'aurez qu'à demander la Préfète en Chef. Et pressez-vous de descendre sur le quai, maintenant !
Les trois silhouettes disparurent rapidement après un sourire ravi et un mot d'au revoir, et Hermione se retourna, épuisée, pour découvrir le visage goguenard de Mandelstan.
— On fait dans les bonnes œuvres, maintenant, Granger ? ricana-t-il.
— C'est même pour ça que je refuse de te parler.
Et la robe d'Hermione disparut avant que Stefan ait pu répondre quoi que ce soit.
— Osborne, Alexander !
La voix de MacGonagall avait résonné à travers la Grande Salle, et Draco se leva lentement, sachant que le moment était venu de faire ses preuves. Les autres élèves le regardèrent avec étonnement, intrigués par ce jeune homme de dix-sept ans au milieu de la masse des nouveaux. Le Choixpeau paraissait à une distance infinie, et le Serpentard fut infiniment soulagé quand il parvint sans encombre au tabouret. Il posa délicatement le couvre-chef sur sa chevelure, et attendit anxieusement la réponse. Celle-ci arriva immédiatement.
— Malefoy ? Mais ne t'ai-je pas déjà rencontré ?
— Il y a sept ans, oui. Cependant… j'aurais besoin d'un deuxième avis.
— Mmh… oui, je vois en effet que ton caractère a bien évolué.
— Que voulez-vous dire ? pensa Draco, paniqué.
— Tout simplement que Gryffondor me paraît être dorénavant plus approprié que… SERPENTARD !
Un soupir de soulagement souleva la poitrine de Draco quand il réalisa que le Choixpeau l'avait envoyé dans son ancienne maison. Mais contre son gré ! Dumbledore avait donc tout pouvoir sur cet instrument… pas si objectif que ça. Les acclamations de la table vert et argent le tirèrent de ses pensées, et il se dirigea sans enthousiasme vers ses compagnons de train. Et s'il avait été envoyé à Gryffondor ?… Non, Draco, pas de ça maintenant ! La voix de la raison avait évidemment… raison, mais Malefoy se plut à imaginer quelques instants ce qu'aurait pu être son existence chez les rouges et or. S'il n'y avait pas eu cette mission…
— Bienvenue parmi nous, Alex ! hurla Parkinson dès qu'il s'approcha de la table. J'étais sûre que tu nous rejoindrais !
Moi aussi… pensa ironiquement Draco.
La mine rébarbative de Caldwell laissait entendre que l'enthousiasme de Pansy n'était pas partagé par tous, mais Draco n'en avait cure. La Répartition s'était bien déroulée, et pour l'instant personne n'avait soupçonné quoi que ce soit. Et surtout pas cette chère Pansy, qui continuait de présenter Osborne à toutes ses connaissances…
— SERPENTARD !
— On s'en serait doutés… maugréa Hermione, secrètement déçue toutefois de voir ses appréhensions confirmées.
Ron détourna quelques instants son attention de la conversation qu'il menait avec Lavande Brown et se tourna vers elle, légèrement étonné.
— On se serait doutés de quoi ?
— Eh bien, que cet individu se retrouve à Serpentard !
Puis, devant l'air d'incompréhension de Ron, elle laissa échapper, furieuse :
— L'inconnu du train !
— Ah, lui, répondit Ron distraitement. Et il replongea dans sa conversation.
— Les hommes sont des monstres d'égoïsme, Hermione. Tu le sais pourtant, intervint doucement Ginny, un sourire amusé aux lèvres.
— Oh oui, je le sais ! gémit Hermione. Mais il pourrait réagir, quand même !
— Je crois que Ron est un cas désespéré, répondit Ginny avec un air de confidence. Mais peut-être pas Alex…
— Alex ? réagit immédiatement Hermione. Qui est-ce ?
— Allons, ne me dis pas que tu n'en as pas entendu parler ! D'ailleurs, c'est de lui dont tu discutais il y a cinq minutes !
— Alex ? L'inconnu du train ? balbutia Hermione.
— Mm Mm. Alexander Osborne…
— Mandelstan ? Le professeur Rogue ne m'en avait pas tenu informé…
— Oui, monsieur le directeur. Et il est véritablement…
— Cela suffira comme ça, Miss Granger. J'ai saisi votre point de vue.
Le professeur Dumbledore joua distraitement avec une balle de couleur violacée présente sur son bureau, et posa finalement sur Hermione son habituel regard perçant. La Gryffondor avait demandé à être reçue dans le bureau du directeur immédiatement après le dîner. La possibilité que Mandelstan reste Préfet en Chef était pour elle parfaitement inconcevable.
— En fait, Miss Granger… j'ai en tête le nom d'un jeune homme qui pourrait faire l'affaire.
— A la place de Mandelstan ? demanda fébrilement Hermione.
— Oui, mais…
— Dans ce cas, c'est parfait, l'interrompit la sorcière. Peu m'importe le nom de son remplaçant, pourvu que ce ne soit pas Mandelstan.
— Très bien, conclut finalement le directeur après quelques secondes de silence.
— Dans ce cas, monsieur le directeur, au revo…
— Non, Miss Granger, ne partez pas tout de suite ! l'arrêta le directeur. J'ai à vous parler d'un sujet de la plus haute importance.
— Oui ?…
— Un de nos élèves réalise pour l'Ordre une mission… d'espionnage.
Le cœur d'Hermione fit un bond dans sa poitrine. De l'espionnage à Poudlard !
— C'est un sorte d'agent double, c'est cela ? demanda-t-elle, les yeux brillants, repensant à tous les James Bond qu'elle avait pu voir.
— C'est cela même. Et vous serez celle qui recueillerez ses informations.
La joie d'Hermione ne connut plus de bornes. Enfin quelque chose de passionnant allait se dérouler dans sa vie ! Et la Pierre Philosophale ? La Chambre des Secrets ? Sirius, la Coupe… tu en fais quoi ? ricana sa petite voix. Oui, mais c'était toujours Harry qui avait mené la danse…
— Monsieur Potter vous accompagnera dans votre mission.
Non !
— Mais il sera sous vos ordres, bien entendu…
L'ego meurtri d'Hermione repansa ses blessures.
— Et… comment s'appelle-t-il ? demanda Hermione.
— Alexander Osborne…
— Tu te rends compte, Harry ! Un Serpentard !
— Oui, tu as raison. Il y a quelque chose qui cloche dans cette affaire. Les Serpentards ne sont pas censés travailler pour nous, mais plutôt contre nous…
Les deux Gryffondors discutaient sur le canapé de leur salle commune, devant le feu ronflant dans la cheminée. Hermione avait mis immédiatement Harry au courant concernant sa nouvelle mission, et ils essayaient de comprendre les motivations de leur directeur, persuadés que celui-ci faisait fausse route en accordant sa confiance à un de leurs pires ennemis.
— Tu sais, je me demande si… commença Hermione.
— Si quoi ? la pressa de continuer Harry.
— Je me demande si Dumbledore était en pleine possession de ses moyens lorsqu'il a confié cette mission à Osborne.
— Ce type ne m'inspire pas confiance, grommela Harry.
— Moi non plus, bien sûr, mais écoute-moi jusqu'au bout. Imagine que Dumbledore ait été… ensorcelé, par Osborne ou par un autre. Qu'il ait bu une potion ou subi un sortilège quelconque, et qu'alors…
— Il ait confié la mission à Osborne, termina lentement Harry.
Le Gryffondor secoua la tête.
— Ça ne tient pas debout, Hermione. Dumbledore est l'un des sorciers les mieux protégés de Grande-Bretagne ! Jamais il n'aurait pu être ainsi abusé !
Hermione hocha la tête, inflexible.
— Si, je suis sûre que j'ai raison.
— Et il serait toujours sous l'effet de cette potion aujourd'hui ? demanda sarcastiquement Harry.
— Bien sûr !
— Tu es désespérante, parfois, Mione, soupira le jeune homme.
Avant qu'Hermione ait pu répliquer vertement, une tête rousse apparut devant elle.
— Moi, je dirais qu'elle est surtout désespérée… rit joyeusement la jeune fille.
— Arrête, Ginny ! la réprimanda Hermione. Bon, si vous ne comprenez rien à rien, moi, je vais me coucher !
— C'est ça, Hermione, répondit Harry malicieusement. Fais de beaux rêves !
Il échappa de justesse au coussin que lui envoya Hermione de toute ses forces.
Draco poussa silencieusement la porte qui menait au bureau de Dumbledore. La nuit était tombée depuis longtemps, et l'heure — minuit— lui semblait assez incongrue pour un rendez-vous.
— Vous m'avez demandé, professeur ?
Le directeur releva la tête de ses papiers et sourit au jeune homme, presque paternellement.
— Je ne vous aurais jamais reconnu, monsieur Malefoy. Vous êtes véritablement métamorphosé.
— Oui, Tonks a fait du bon travail.
— C'est ce que je vois.
Le directeur resta silencieux quelques instants. Puis il reprit :
— Miss Granger a été mise au courant de sa mission.
— Mmfh, grogna le Serpentard, repensant à la manière dont s'était passée leur première entrevue.
— Je n'ai pas l'impression qu'elle vous porte beaucoup dans son cœur ?… commença le directeur, interrogateur.
— Euh… je crois qu'elle n'a pas encore pris conscience de ma personnalité profonde.
— Ah, répondit platement le directeur. Espérons que cet état de faits changera rapidement. Car dans tous les cas, vous devrez collaborer.
— Mais comment ? Granger est Préfète en Chef, je sais, mais elle doit s'occuper équitablement de tous les élèves, et je…
— Vous ne serez pas un élève ordinaire, monsieur Malefoy, l'interrompit Dumbledore. Vous serez son coéquipier. Félicitations, monsieur le Préfet en Chef.
Fin du quatrième chapitre.
Ouf ! Fini ! Et maintenant, j'attends vos reviews, bien sûr !
Réponses aux reviews :
Moony ! & Jess : mais j'ADORE couper là où il faut pas ! c'est bien ça qui donne envie de lire la suite, non ? lol, et à bientôt j'espère !
Isaure : ça m'a fait super plaisir d'avoir une review, mme esiton cahier d'espagnol a bcp souffert…lol. Et pr répondre à tes questions, je fais surtt le week end, APRES avoir fait mon boulot ! ah… t'es rassurée, là ?
Claire : que de compliments ! très heureuse que tu apprécies ma fic, en tt cas, tu sais que ton avis compte bcp ! ps : draco n'est PAS schizophrène !
Ttazz : en fait, c'est assez difficile à quelle fréquence je poste, parce que ça dépend bcp de mon boulot (je suis en 1ère), et les profs pour ça st assez irréguliers… mais j'essaye de ne pas dépasser les deux semaines entre chaque chapitre ! et merci pour tes encouragements !
Laeti ; tt comme pr claire, je te rassure : draco n'est pas schizophrène… allez, tu peux respirer, mtnt ! lol et merci !
Lily Evans 2004 : ta jalousie m'écœure… comment peux-tu m'écrire de telles atrocités ? un mot de plus et ma lame te transperce la gorge, toute palpitante encore de l'effroi ressenti… mmmh, j'ai pas mal d'imagination, non ? en tt cas merci pr ta review, c tro sympa ! ps : ma menace est très sérieuse, fais attention à toi…
Zeeve lelula : comme demandé, voilà la suite ! tes reviews me font tjs super plaisir, à chaque fois j'oublie de te mettre ds mon author alert, je vais aller régler cet oubli de ce pas !
Bloodymelou : non, stefan n'était décidément pas destiné à rester préfet… espérons qu'alex remplira mieux la tâche que lui !
Clombe : m'inspirer de françois ? eurk ça va pas ? non, dsl franchou je rigole, c'est juste que je ne pensais pas du tt à toi en créant alexander osborne… ce qui ne veut pas dire bien sûr que… bref je vais arrêter là de dire des conneries, et effectivement colombe, ce serait bien que tu ne baves pas devt l'ordi, lol !
Dragonia ; merci pr ta compréhension, lol ! j'espère que tu as aimé la suite, merci encore pr ta
review ! bisous
Gaelle : hermione n'est pas une allumeuse ! elle a juste… euh… grandi, et a un petit peu… changé ! allez merci pr ta review, et à bientôt !
Et un grand merci pour leurs encouragements, à bloomy19, lady22, Lunder, Imaginarynight, Pupuce2a, jay, dd, ari, Kathy Magda, Bridgess-the-fantastic, Isa-Syn, slydawn, Jalexa Uchiwa, Jorahjo, ayuluna, Elissia et Arwenajane !
