Titre: On voit bien Mars ce soir

Disclaimer: tout est à JK Rowling, comme vous deviez vous en douter... Sauf quelques personnages que vous reconnaitrez! Je n'ai aucun droit d'auteur et ne touche pas d'argent pour cette histoire!

Résumé: Harry rentre en 6ème année, perturbé par la mort de son parrain. Mais à qui appartient cet esprit qu'il rencontre pendant ses rêves? Quelle est "la vérité" qu'il doit retrouver pour venir en aide à Poudlard? Qui est ce mystérieux Serpentard avec lequel il devra lutter contre Voldemort? Et dans quelles romances vont ils tous être entrainé?

Reviews SVP!

Chapitre 1:

"Non, Sirius, NON!"

Harry ouvrit les yeux. Il était 4h37 au 4 Privet Drive.

Bizzarement, le cri poussé par Harry ne semblait avoir réveillé personne. Aucune lumière ne s'était allumée dans le couloir, et les ronflements de Dudley suivaient leur cours, ce qui fit douter Harry de la réalité de son cri : peut-être n'était-il présent que dans son rêve.

Le rêve... C'était le même rêve qui réveillait Harry chaque nuit depuis maintenant un peu plus d'une semaine, depuis qu'il avait quitté Poudlard. Ce n'était plus le cadavre de Cédric qu'il voyait. Celui-ci n'avait désormais plus beaucoup d'importance, maintenant qu'à chaque seconde apparaissait Ce sourire, avant de disparaitre, comme l'avait fait son propriétaire...

En effet, la douleur qu'il avait ressenti lors de la disparition de son parrain ne s'était pas atténuée le moins du monde. Les Dursley ne semblaient pas avoir compris exactement d'où venait ce brusque changement, pourtant, fait étonnant, ils l'acceptaient. Harry, qui ne leur avait pas adressé plus de trois mots depuis son retour, doutait que cette réaction fusse naturelle chez les Dursley, mais peut-être le deuil qu'il portait sur son visage sufisait à les tenir à distance.

Son oncle et sa tante tenaient sans doute également compte des remarques que leur avaient adressé certains membres de l'Ordre à la descente du train...

Harry n'allait certainement pas se plaindre du changement de comportement des Dursley, mais à vrai dire, il n'y songeait même pas. Une seule et unique pensée l'occupait. Sirius était mort. Mort à cause de lui. Dumbledore avait beau le nier, Harry savait que tout était arrivé par sa faute...

Dans les rares moments où sa tristesse morbide s'éloignait quelque peu de lui, la prophétie reprenait sa place... "L'un devra mourir de la main de l'autre, car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit..." Pourtant, Harry n'était pas mort, mais les personnes auxquelles il tenait le plus, elles, oui.

Il avait d'ailleurs beaucoup de mal à ne pas laisser éclater sa colère, et par conséquent sa magie. Depuis son retour à Privet Drive, les objets avaient tendance à exploser, ou à tomber malencontreusement, sans pour autant qu'un message du ministère de la magie n'arrive, bien que Harry soit toujours un sorcier de premier cycle, du moins jusqu'aux résultats de ses BUSE. Le ministère devait probabalement avoir des problèmes plus importants à régler, maintenant qu'il avait reconnu le retour de Voldemort.

Voldemort... Harry avait même presque chassé le mage noir de ses pensées, pour ne garder qu'une seul image... Celle de Sirius.

Ron et Hermione lui avient déjà envoyé une lettre, assez longue d'ailleurs, mais qui ne lui apprenait pas grand chose sur les activités de l'Ordre. Ses amis, espérant lui changer les idées, lui donnaient des nouvelles des Weasley, s'attardant sur la réussite de Fred et Georges, mais également de tous ceux qu'ils voyaient passer au quartier général. Cette lettre confirmait d'ailleurs à Harry que Ron et Hermione étaient bien ensemble au siège de l'Ordre. Visiblement, cette année encore, on voulait le tenir éloigné des évènements, mais contrairement à l'été précédent, il ne s'en plaignait pas, et la solitude ne le dérangeaeit pas. La mort de son parrain aurait pu le pousser à tout faire pour se préparer à affronter le Seigneur des Ténèbres, mais celle-ci ne faisait que le plonger dans la léthargie la plus totale... Cette fois, il n'avait plus d'espoir. Depuis sa discussion avec Nik Quasi Sans Tête à la fin du trimestre, il avait définitivement perdu l'illusion folle de pouvoir un jour revoir Sirius.

Il était désormais 5h00 et Harry ne dormait toujours pas. Le fait d'avoir rêvé une nouvelle fois des derniers moments de son parrain l'avait plongé dans une tristesse imprégnée d'une profonde impuissance.

Mais il sentit alors quelque chose exploser en lui, bien que son visage resta impassible. Son corps n'était même plus capable de traduire ce qu'il ressentait au fond de lui. Sa détresse bouillonait, là, sous a peau, faisant trembler chaque partie de son organisme. Mais, l'espace de quelques secondes il eut l'impression que tout, autour de lui, était parcouru de soubresauts...

Ceci cessa rapidement, lorsque l'attention de Harry fut attirée par l'arrivée d'une chouette par la fenêtre ouverte. Elle avait un plumage blanc tacheté de noir, et l'enveloppe qu'elle amenait ne portait ni nom, ni adresse. Au moment où Harry détacha la lettre, la chouette le regarda de son regard bleu transparent avant de s'envoler.

Lorsqu'il regarda l'enveloppe, Harry s'aperçu qu'elle s'était ouverte toute seule, au simple contact de ses doigts. Elle contenait un morceau de parchemin, ainsi qu'un lacet de chaussure. Harry lut le bref message:

"Harry, pout ta propre sécurité, tu dois nous rejoindre. Tiens toi prêt à 6h00 tapantes avec tous tes bagages. Utilise, le lacet, il s'agit d'un porteloin. Dumbledore "

Harry ne sembla même pas surpris. Faire ses valises ne lui prit pas plus de trois minutes: en une semaine, il n'avait quasiment rien sortit de sa malle. Il descendit ensuite dans la cuisine pour laisser un mot aux Dursley, bien en évidence sur la table:

" Je suis parti, Harry."

Il remonta alors dans sa chambre, s'assit sur le rebord du lit, Hedwige coincée entre ses jambes dans sa cage, sa valise dans une main et le lacet dans l'autre. Sa tête se baissa d'elle même, et Harry ne bougea qu'à peine, durant le long moment qui précèda le "pop" qui l'enleva à Privet Drive.