Voila le chapitre 5, mais j'aimerais quand même bien savoir si j'ai des lecteurs et si mon histoire plait ou non, alors même si vous n'aimez pas trop, laissez une chtite review!
Chapitre 5: le miroir
Il avança dans la pièce, et s'assit sur un des lits, avec eux.
- Je crois savoir que Harry vient de vous mettre au courant d'une certaine prophétie...
- Mais comment... commença Harry, surprit.
- La question n'est pas de savoir comment je le sais, reprit Dumbledore, mais plutôt où s'est arrêtée votre conversation, car ce que j'ai a vous dire est en rapport direct avec la prophétie, et ce qu'elle annonce.
Ginny prit la parole.
- Harry nous a rapporté ce que vous lui aviez dit, ainsi que le texte de la prophétie et... Elle semblait ne pas savoir si elle devait ou non continuer. Dumbledore l'encouragea du regard. Et... je me demandais quel était le pouvoir dont parlait Trelawney.
- Je suppose que Harry ne vous l'a pas encore expliqué, n'est-ce pas?
Harry ne répondit pas, mais sentit les regards interrogateurs de ses amis se poser sur lui.
- Ce pouvoir n'est pas vraiment issu de la magie, il en est plutôt la source. Avant d'entrer à Poudlard, tout au long de votre enfance, votre magie s'exprimait à travers vos sentiments, le plus souvent lorsque vous étiez en colère. Maintenant que vous avez appris à utiliser la magie, vos sentiments peuvent vous permettre d'améliorer vos compétences. Et c'est une des raisons pour lesquelles Voldemort est aussi puissant: il se sert de la colère, de la terreur qu'il inspire, ainsi que de la cruauté de ses Mangemorts, pour fortifier son pouvoir. Ces sentiments sont les plus faciles à utiliser, mais les plus durs à maîtriser.
- C'est pour ça que vous êtes autant hostile à la magie noire, murmura Hermione après un moment de réflexion, pas parce qu'elle est violente, après tout, les sortilèges de magie noire ont des équivalents en magie blanche, mais parce qu'elle exploite le sentiment de haine?
- Exactement, Hermione, continua le directeur. Il est beaucoup plus facile de haïr que d'aimer. Il me semble Harry, qu'on t'a dit un jour que "porter ton coeur en bandoulière" faisait de toi un être faible, mais je crois au contraire que c'est ta force.
Harry ne pouvait cependant s'empêcher de penser que c'était sa trop grande sensibilité qui avait entraîné la mort de Sirius. Comment Dumbledore pouvait considérer cela comme une force?
- Je sais ce que tu penses, Harry, mais crois-moi, c'est bien une force, et non une faiblesse. Comme je te l'ai déjà dit, le pouvoir dont parle la prophétie, c'est ton coeur, et à mon avis, pour vaincre Voldemort, c'est le sentiment le plus fort de tous, que tu devras utiliser: l'amour... C'est l'amour qui a permis à ta mère de te sauver, et Voldemort n'a rien pu faire contre ça. Je ne pense pas me tromper en affirmant qu'il n'a jamais aimé. Je pense donc que si tu parviens à maîtriser ce pouvoir, tu seras amène de l'affronter.
Harry se demandait comment il pourrait allier amour et magie. Cependant il ne posa aucune question. Dumbledore reprit donc la parole.
- Je crois que vous aimeriez avoir quelques précisions sur les évènements actuels. Vous n'êtes pas sans savoir que le ministère acccepte à présent le retour de Voldemort, mais la confusion est telle qu'à mon humble avis, rien de productif ne sera fait avant l'éléction d'un nouveau ministre. Mais cela a au moins permit à de nombreuses personnes d'ouvrir les yeux, et l'Ordre du Phénix a donc acceuilli de nouveaux membres, dont quelques élèves ayant quitté l'école cette année, et je crois Harry, que c'est ton interview qui les a poussé à faire ce choix...
Harry et Hermione esquissèrent un sourire.
- Mais nous ne savons pas vraiment ce que prépare Voldemort. Je pense qu'il a abandonné l'idée de découvrir la prophétie, puisqu'il la croit détruite. Notre principal problème en ce moment est que Fudge a tenu à ce que les Mangemorts arrêtés soient envoyés à Azkaban. Il ne veux pas croire que les détraqueurs ne soient plus du tout sous son contrôle, il pense les avoir rallié pour de bon ces dernières semaines... Il semble peu probable que les Mangemorts restent très longtemps en prison. La seule chose quelque peu rassurante est que désormais, Lucius Malefoy ne pourra plus mettre son nez dans nos affaires.
- Que fait l'Ordre, alors? demanda Harry.
- Son travail actuel est de rassembler le plus d'élèments possibles sur ce que fait, et ce que veux Voldemort. Il faut être très vigilant. Puisque la population est au courant de son retour, il va sans-doute vouloir montrer qu'il a retrouvé sa puissance.
Le silence retomba. Après quelques minutes, Dumbledore se leva.
- Je dois partir, mais si vous avez la moindre question à l'avenir, surtout toi Harry, n'hésitez pas à me la poser.
Avant de passer la porte, il leur lança un paquet, qui se révèla être des chocogrenouilles.
- J'en ai acheté quelques paquets, histoire de m'assurer qu'il n'avaient pas supprimer ma carte...
"Il ne m'a toujours pas dit qu'elle était sa nouvelle importante", pensa Harry.
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Les jours se succèdaient au Square Grimmaurd, et la rentrée s'approchait à grands pas. Harry avait reçu la lettre de Poudlard, lui annonçant la date du départ du Poudlard Express, et contenant la liste des manuels scolaires qui lui faudrait se procurer, selon les matières qu'il aurait choisit. Harry avait donc envoyé un hibou à l'école pour préciser ce qu'il souhaitait continuer d'étudier; il avait décidé de suivre tous les cours nécessaires pour entreprendre des études d'Auror, s'il parvenait, bien sûr, à décrocher ses ASPIC, mais il avait également ajouté à la liste le cours de Soins aux Créatures Magiques, décidé à ne pas abandonner Hagrid.
Comme le lui avait apprit Lupin, Hagrid réintègrerait son poste d'enseignant dès le mois de septembre, mais il ne s'occuperait que des sixièmes et septièmes années, laissant au professeur Gobe-Planche le soin d'enseigner aux autres classes. Son rôle au sein de l'Ordre durant l'année à venir lui prendrait sans doute beaucoup de temps.
Des réunions avaient toujours lieu dans la maison des Blacks, une fois par semaine, mais Harry ne savait toujours pas ce qui s'y passait. Il n'avait pas non plus reparlé avec le professeur Dumbledore.
Entre les réunions, l'ambience était plutôt calme. Mme Weasley avait d'emblée refusé l'idée que "les enfants" -comme elle les appelait- aillent faire leurs achats sur le Chemin de Traverse, jugeant les risques beaucoup trop grands. Les jumeaux étaient donc arrivés un samedi soir, les bras chargés de livres, de robes, et de diverses choses nécessaires à Ginny, Hermione, Ron et Harry, pour leur année scolaire.
La seule occupation en perspective devait avoir lieu le lendemain.
En effet, Lupin avait décidé, avec la bénédiction de Harry, de s'installer définitivement au Square Grimmaurd, et par conséquent de vendre l'ancienne maison de ses parents.
Le dimanche matin, donc, Lupin appela Harry et Hermione -qui avaient accepté de l'aider à ranger- dans la chambre qui lui était réservée. Lorsqu'ils entrèrent dans la pièce, Rémus s'affairait autour de quelques cartons.
- Ha! Salut, vous deux, dit-il d'un ton enjoué. Je pense que ce devrait être plutôt rapide, je n'ai amené que le nécessaire.
Ils passèrent l'heure qui suivit à déplacer les meubles, épousseter les objets qu'ils sortaient des cartons, et remplire les placards. Finalement, il ne resetait plus qu'une vieille malle; Harry interrogea Lupin sur son contenu.
- Oh, ce sont des souvenirs, divers objets qui datent du temps où j'étais à Poudlard. Des bribes de ce qu'étaient les Maraudeurs, en quelque sorte...
Son sourire s'affaissa, mais il fit comme si de rien n'était, et reprit:
- Je n'ai pas ouvert cette malle depuis une éternité!
Pendant que Hermione passait en revue les livres de la bibliothèque, Harry et Rémus détaillaient le contenu de la malle. Ils s'attardèrent, mélancoliques, sur quelques vieilles photographies de classe, où Sirius et les parents de Harry leur faisaient signe.
Lupin sortit en souriant une robe usagée, aux couleurs de Gryffondor, sur laquelle était encore épinglée une insigne de préfet. Il y avait également de vieux manuels scolaires, des plumes froissée et une boite chaussures remplie de ce qui avait dû faire l'adolescence de Rémus: on y trouvait un jeu d'échec, un Rapeltout fendu, un petit carnet qui semblait être un journal intime, et...
Harry poussa un petit cri d'étonnement: en soulevant le plateau du jeu d'échec, il vit un petit miroir, semblable à celui que lui avait offert Sirius, et dont les morceaux jonchaient encore le fond de sa propre valise.
- Ah, chuchota Lupin sur le ton de la confidence, tu viens de percer un des secrets des Maraudeurs...
- Quoi? s'exclama Harry. Il savait que son père et Sirius utilisaient ce genre de miroir, mais il ignorait que Lupin en connaissait lui aussi l'existence...
Hermione s'était rapprochée d'eux.
- Il s'agit là de notre moyen de communication, pour lorsque nous étions séparés, par exemple pendant les vacances. Ton père en a offert un à chacun des Maraudeurs, quand nous étions en deuxième année. Il nous suffisait de prononcer le nom de celui à qui nous voulions parler, pour que cette personne apparaisse dans le miroir.
Lupin, perdu dans ses souvenirs, alla poser la boite sur une étagère, tout en racontant des anecdotes, et ne sembla pas remarquer que Harry ne l'écoutait plus. Seule Hermione avait perçu le brusque changement dans le comportement de son ami, mais elle ne comprenait pas quelle en était la cause...
- Bien, je crois que nous avons finit, leur dit Rémus, et merci encore!
Harry se leva et quitta la pièce. Alors qu'il s'apprètait à rejoindre sa chambre, il s'aperçu que Hermione le suivait, et s'arrêta.
- Harry, murmura-t-elle lorsqu'elle arriva près de lui, qu'est-ce qui se passe?
Avant d'avoir pu dire quoi que ce soit, il fondit en larmes, se jetant dans les bras d'Hermione. Ne sachant quoi faire, elle se contenta de lui caresser les cheveux, puis après quelques minutes, elle l'entraîna vers sa chambre. Harry alla s'asseoir de lui même sur le lit, regardant d'un oeil distrait la toile vide dont il n'avait toujours pas rencontré l'occupant.
- C'est le fait d'avoir vu toutes ces photos, qui t'a mit dans cet état? commença-t-elle.
- Non, non... c'est à cause du miroir...
Hermione s'assit à ses cotés, légèrement surprise, attendant qu'il s'explique.
- Pendant les vacances de Noël, l'année dernière, Sirius m'a donné le miroir qui avait appartenu à mon père, pour que je puisse le contacter si j'avais un problème. Si seulement... Si seulement je l'avais utiliser, plutôt que de croire Kreattur... Ses larmes se remirent à couler. Les minutes passaient et Harry ne pouvait s'empêcher de pleurer.
Hermione chercha son regard.
- Tu sais qu'il ne sert à rien de revenir sans cesse sur le passé. Nos actions sont bien trop complexes pour... Mais elle ne finît pas sa phrase. Le moment était très mal choisi pour donner une leçon de morale. Elle attira donc Harry contre elle, et tira la couverture sur lui. Il se calmait lentement, et commençait à sombrer dans le sommeil. Il entendit seulement la voix lointaine d'hermione lui dire qu'elle le reveillerait à l'heure du déjeuner. Mais elle finît elle aussi par s'endormir, serrant toujours Harry contre son coeur...
Il était près de treize heure, lorsque Ron, qui cherchait ses amis pour qu'ils viennent manger, poussa la porte de la chambre, et les découvrit, toujours endormis et enlassés.
La rage apparut sur son visage, et, après quelques secondes, il s'enfuît vers les escaliers, sans même prendre la peine de refermer la porte.
Ce fut Ginny, qui, un quart d'heure plus tard, les réveilla, le sourire aux lèvres.
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