Et non! Je n'ai toujours pas abandonné!
Thealie> J'ai appelé Martial ainsi car c'est un Black: j'ai donc voulu lui donner un nom d'étoile. Ou plutôt de planète. Son prénom est donc une référence à la planète Mars, mais aussi au Dieu de la guerre. Et puis l'adjectif "martial" lui convient plutôt bien!
Chapitre 10: le rêve
Harry passa la journée du dimanche à recorriger certains de ses devoirs, mais plus par manque d'activité que par réelle nécessité. Il n'avait toujours pas parlé de Martial à ses amis.
Hermione elle, ne bougea quasiment pas de son fauteuil, le nez plongé dans divers parchemins, et Ron, qui avait promis à son amie de finir tout son travail, lisait un quelconque roman, caché derrière son manuel de Métamorphose...
Mais Hermione semblait bien trop préoccupée par sa lecture pour s'apercevoir de la supercherie. Elle semblait toujours boulversée depuis leur discussion avec Hagrid.
Craignant qu'elle ne veuille l'embarquer dans une autre association du genre de la SALE, Harry préféra la laisser à son occupation.
Le soir venu, Harry alla se coucher tôt. Il était presque parvenu à ne pas penser à Martial et Dumbledore de la journée, et espèrait bien pouvoir s'endormir rapidement, même s'il n'y comptait pas trop, d'autant plus qu'il n'était pas vraiment fatigué...
Pourtant, alors qu'il s'asseyait dans son lit avec l'intention de réfléchir aux sélections qui auraient lieu le lendemain après les cours, une sorte de brume sembla se former autour de lui et l'engloutir peu à peu.
Harry se sentait sombrer, sans pouvoir réagir, comme paralysé par cette brume qui s'intensifiait. Si au départ la sensation qu'il avait perçue était plutôt apaisante, il sentait désormais la douleur s'insinuer dans son sang, comme si ses veines palpitaient d'une terreur trop contenue.
Tandis qu'il s'habituait à cette sensation qui l'étourdissait, il s'aperçu que des ombres se dessinaient devant lui.
Malgré sa nausée, il reconnu devant lui un couloir sombre, entecoupé de colonnes. Des torsades grimpaient le long de la pierre, telles de petits serpents. Alors qu'il observait le couloir, tentant de maitriser sa panique, il entendit quelqu'un parler.
Tout d'abord, il ne comprit rien, la voix était trop lointaine, pourtant, elle semblait se rapprocher.
Harry aurait pu jurer que la personne qui parlait se trouvait dans la pièce sur sa gauche, mais après réflexion, il convint que les paroles émanaient de tous les murs, de chaque tapisserie, de chaques motif des colonnes...
Puis tout s'arrêta brusquement, mais la voix repris d'une manière beaucoup plus distincte:
"La haine doit s'abolir d'elle même pour que puisse règner la paix. Malgré ce que l'on croit la guerre est dans Poudlard. Pour que la couleur revienne, il te faut la VÉRITÉ!"
Harry eu l'impression que son corp éclatait, et poussa un long cri alors que tout autour de lui devenait noir...