Auteur : Alita 19

Dislaimer : les personnages appartiennent à JK Rowling.

Rating R

Pairing HP/DM

Note de l'auteur : Bon ce sera en deux trois chapitre seulement c un peu comme un one shot sauf que g pa le temps de l'écrire en entier aujourdui et que je sui pressé que vous commenciez à le lire donc voilà et oubliez pa les reviews ! siiilvouuuplaaaiiit (tirage de langue comique)

Titre : Je t'entends, parles-moi

Des pleurs. Juste des pleurs. Des hoquets de douleur. C'est tout ce que Harry pouvait entendre, l'oreille colée contre la porte qui ouvrait sur le sommet de la tour d'astronomie. Il venait là tous les dimanche soirs depuis quelques semaines déjà et il écoutait. Toujours les mêmes sons de souffrance. Il n'avait jamais osé ouvrir la porte. Il attendait juste, le temps que le bruit s'estompe peu à peu. Et puis il s'en allait sans faire de bruit. Et tout recommençait à chaque fois.

Harry avait dix sept ans, il était un sex symbol et souriait à tous ses fans, surtout aux jolies filles. Il paraissait heureux, comblé en tout, et semblait prêt à combattre n'importe qui en compagnie de ses amis. Il était le héros de tous, le modèle. Non, il n'avait pas exterminé Voldemort. Oui, il y arriverait. Voilà, c'était comme ça et ça ne pouvait pas en être autrement.

Mais ce soir-là, il n'osait pas pousser cette porte. Et, comme toujours, il restait là, à écouter, sans bouger, sentant son cœur se serrer, lui faire mal. Il savait qui était là, derrière, accroupi dans l'ombre et pleurant de toute son âme. Et c'est parce qu'il savait à qui appartenait cette douleur qu'il ne se manifestait pas. Il y a des choses qui font peur, même lorsqu'on a réussit à devenir le héros du monde sorcier.

Ce soir-là, comme les autres, Harry entendit les pleurs s'estomper doucement pour ne laisser place qu'à de vagues hoquets, restes d'un moment de douleur. Et, comme tous les autres soirs, il s'éloigna lentement, les mains dans les poches, les yeux brillants, les dents serrées, plus tout à fait heureux. Et les mêmes questions revenaient toujours le hanter, des questions sans réponse, des questions qui jamais n'étaient exprimées.

Le jour arrivait alors, le bonheur se montrait, chassant de sa chaleur les questions qui restaient secrètes. Pourtant, il le voyait tous les jours, il avait parfois cours avec lui. Mais jamais un regard, jamais une parole, jamais. Juste un pincement, ici, à la poitrine, quelque part par là, à l'endroit où ça faisait si mal. Un pincement qui ne l'empêchait pas de sourire, de rire, de paraître toujours plus joyeux. Mais il le sentait, au même endroit, semblant s'être incrusté dans sa chair, ce pincement.

Les jours avaient passés depuis la première fois où il avait entendu ce déchirement, cette blessure, ces pleurs, derrière cette porte. Dès le début, il avait su à qui appartenaient ces larmes. Dès le début… Il ne savait pas comment, mais c'était ainsi, il avait deviné. Et jamais il n'avait trouvé le courage de demander, de parler… de voir. Regarder, passer juste la tête, une seconde, ne pas déranger, un instant, il en rêvait la nuit. Il s'imaginait apercevant un ange recroquevillé dans un coin sombre, le visage caché derrière des mains aussi pâles que la lune. Et les larmes… Oh ! oui, comme il les imaginait bien ces larmes. D'abord cachées par les doigts, puis apparaissant au bas de la joue, s'arrêtant un peu, hésitantes, puis se laissant tomber doucement sur les vêtements, laissant de légères traces humides.

Et le matin, il se réveillait, ne se rappelait plus de ses rêves, et se levait en riant avec ses amis.

Ce jour-là, il avait entraînement de Quidditch après les cours. Son équipe était la meilleure et ce d'autant plus que l'attrapeur des serpentards avait démissionné de sa fonction de capitaine et avait laissé sa place au sein de l'équipe. Il ne voulait plus jouer au Quidditch.

Harry gagnait toujours, avec une facilité et une grâce appréciée et applaudies. Mais il n'avait plus le goût de la victoire. Il aimait jouer mais il gardait toujours un goût amer lorsqu'il sortait des vestiaires le dernier, à la fin des matchs.

Aujourd'hui, il avait deux heures d'entraînement de 18h00 à 20h00. Il fut impatient toute la journée. Il trépignait et ses amis se moquaient de lui. Cela faisait environ deux semaines qu'il n'était pas monté sur un balai pour un entraînement, pour jouer au Quidditch, et ça lui avait manqué. Mais tout à l'heure, bientôt. Il était pressé que les cours se terminent et ne le remarqua pas, ne vit pas ces yeux gris encore marqué par la triste nuit qu'ils avaient passé ; il ne sentit pas ce pincement dans sa poitrine, n'y pensa même pas.

La journée passa lentement pour le jeune griffondor. Il vit les heures, les minutes, les secondes défiler. Il était attiré par le terrain et avait du mal à contrôler son impatience. Mais enfin l'heure arriva. Enfin il se dirigea vers les vestiaires à travers le parc. Enfin il pu caresser son balai, avec cette joie profonde qu'il éprouvait toujours en s'imaginant dessus, volant à toute vitesse dans les airs sans avoir à se préoccuper de rien. Enfin…

Une fois sur le terrain, il l'enfourcha et monta à la verticale, regardant la couleur éclatante du ciel bleu droit devant lui. Et alors, une onde de bonheur parcourut ses veines à la vitesse du vent sur sa peau. Rien de plus beau. Oui, il lui sembla à ce moment qu'il ne pouvait rien exister de plus beau que cette sensation de liberté qu'il avait en volant dans l'air tiède de ce début de mois de mai. Il voyait tout le terrain et le parc de là-haut. Pourtant, il finit par redescendre un peu pour que l'entraînement puisse commencer.

Durant les deux heures qui suivirent, Harry se sentit de plus en plus léger, de plus en plus à l'aise, le soleil déclinant laissant un vague parfum de douce chaleur derrière lui, éclairant les joueurs d'une lumière orangée et belle qui faisait briller leurs regards. Ils finirent leur séance par un petit duel. Ils formèrent deux équipes et jouèrent, riant à en perdre haleine, vacillant parfois sur leur balai, agrippant le manche d'une main et se tenant les côtes de l'autre.

Finalement, leurs jeux prirent fin et ils durent se changer pour ensuite aller manger. Il faisait presque nuit lorsqu'ils entrèrent enfin dans la Grande Salle. La table des griffondors fut particulièrement joyeuse, ce soir-là : les joueurs racontaient à tous le déroulement de leur précédent entraînement. Harry riait aux éclats.

Mais le dîner se termina et il n'avait pas envie de monter à la salle commune des griffondors. Il laissa donc là ses amis et sortit. La nuit était tiède, souvenir d'une belle et chaude journée. Il se dirigea vers le terrain de Quidditch lorsqu'une ombre immobile dans les gradins le fit s'arrêter. La lune éclairait un peu le monde dans lequel se trouvait Harry et il pu apercevoir un jeune homme assis sur un banc, regardant le terrain, semblant être ailleurs.

Harry s'approcha irrésistiblement des gradins. Il ne voulait pas y aller. Il… ne… voulait… pas… y… aller. Et pourtant, ses pas l'entraînaient malgré lui de ce côté. Il posa un pied sur le terrain. Un rayon de lune se posait sur les cheveux dorés du jeune homme assis et glissait jusqu'à la tempe, éclairant une partie du beau visage douloureux, du beau visage qui se tourna vers lui.

Harry s'arrêta, mal à l'aise. Mais qu'est-ce qui lui prenait de se montrer, d'aller à sa rencontre ? Parce que c'était exactement ce qu'il faisait, il allait à sa rencontre. Mais Drago l'avait vu et s'était redressé. Pourtant, il ne se leva pas et observa Harry qui se remit à marcher tranquillement vers ce côté des gradins.

Il les atteignit enfin et monta au niveau où se trouvait le serpentard. Il alla alors s'asseoir à côté de lui et regarda droit devant lui. Il croisait les mains, serrant ses paumes l'une contre l'autre, attendant. Drago n'imitait pas Harry et ne regardait pas devant lui. Si son père était là, il lui aurait hurlé de se lever et de dire dignement à cet avorton de bien vouloir se trouver un autre endroit pour regarder les étoiles.

Mais il continuait d'observer Harry, fixant sur lui un regard lourd. La lune se reflétait sur le bord de des yeux vert, qui jetaient un éclat émeraude. Ses lèvres étaient pincées, ses mains crispées. Des questions tournaient dans la tête de Drago et pendant un instant il oublia pourquoi il était venu ici, pourquoi il avait ressenti le besoin de s'isoler.

Pendant un instant seulement, parce qu'un simple détail, un pli sur le sourcil du griffondor, rappela toute la douleur qu'il ressentait depuis plusieurs mois à présent.

La nuit était tiède et Drago avait l'impression que son cœur se consumait sous les lumineuses étoiles. Il détourna les yeux. La forêt interdite au loin semblait endormie, se reposant par cette belle nuit d'été.

"Pourquoi es-tu venu ?"

"Je voulais prendre l'air."

"Non. Pourquoi es-tu venu t'asseoir ici ?"

"Oh. Je… je ne sais pas trop."

Drago baissa la tête et regarda ses chaussures. Il reçu un choc en voyant à quel point ses jambes étaient proches de celles du griffondor. Et il ramassa vivement les siennes, prêt à ce moment là à changer de place.

"Malfoy…"

Drago tressailli. Harry avait employé son nom comme Blaise aurait employé son prénom. Il n'y avait pas cette distance qu'ils mettaient toujours tous les deux quand ils s'interpellaient. Ca n'était pas un « Malfoy » méprisant ni haineux. Non, c'était un « Malfoy » qui ressemblait plus à un « Drago ».

"Oui ?"

Harry tenta de mettre ses idées en ordre. Tout tournait dans sa tête et il avait l'impression qu'il ne réussirait jamais à aligner deux mots. Pourtant, ce fut ce qu'il ne voulait pas dire qu'il dit alors. C'était ce qu'il tentait de cacher depuis qu'il s'était assis quelques minutes plus tôt qu'il avoua.

"Je t'ai entendu."

Drago fronça les sourcils. « Demeuré. » fut sa seule pensée. Il ne savait absolument pas de quoi parlait Harry. Et cela commença même à l'agacer que cet intrus vienne troubler le cours de ses pensées et s'immisce ainsi dans ce qu'il avait réussi à garder d'intimité.

De quoi tu parles, Potter.

Et voilà, pensa Drago, les hostilité sont rouvertes. Mais Harry ne comptait pas en rester là. Parce que si dire qu'il avait entendu lui avait été pénible, ces quelques mots lui avaient donné le courage de continuer.

Il se tourna vers Drago qui détourna aussitôt les yeux, mu par un pressentiment qui lui était désagréable. Il ne savait pas ce que voulait lui dire Harry mais il sentait que cela avait un rapport direct avec lui, avec le prince des serpentards, qui devait rester digne quoi qu'il arrive.

"J'étais en haut des escaliers de la tour d'astronomie, dimanche soir."

"Qu…Quoi ?"

Drago se figea. Non, ça n'était pas possible, pas ça. Non, non, non, tout sauf ça. Alors il le saurait ? Alors il serait au courant ? Il avait posé ses mains sur ses genoux et il serrait le tissu de son jean entre ses doigts. Il n'osait pas se retourner vers le survivant.

"Je… Ca n'était pas délibéré. Il y a quelques semaines je voulais…"

"Il y a quelques semaines ? s'exclama Drago en se tournant vivement vers Harry, les yeux agrandis par la terreur. Mais alors tu… depuis… Je…"

Drago se tu et referma sa bouche qu'il avait indécemment laissé ouverte sous le coup de l'étonnement. Comment était-ce possible ? Et il ne s'était rendu compte de rien.

"Je suis désolé, vraiment", fit Harry en tournant ses yeux vers la forêt interdite. "Je suis monté une fois, je voulais être au calme quelques instants. Et j'ai entendu… un… un bruit. J'ai écouté. Mais je te jure que je ne voulais pas ! Ce… C'était plus fort que moi."

"Mais alors tu sais… Et je suppose que tout le monde le sait à présent", fit Drago, se ressaisissant et devenant dur.

Ne jamais montré sa faiblesse. Et si quelqu'un la découvre, faire comme si ça lui était égal. Les principes de son père devaient être appliqués à la lettre et c'était exactement ce qu'il faisait en ce moment même.

"Non !"

Drago sentait ses barrières tomber les unes après les autres au fur et à mesure que Harry parlait, qu'il s'exclamait, qu'il avouait.

"Comment ça, non ?" fit-il durement.

"Personne n'est au courant. Je… Je ne l'ai dit à personne."

Drago ne pu se retenir de hausser un sourcil de véritable étonnement. Le soulagement transparaissait très clairement sur son visage.

Harry continua comme s'il n'avait par remarqué l'air ébahis de son ennemi.

"Je ne l'ai dit à personne."

Et avant même que Drago ne puisse répliquer, il ajouta :

"Et je ne le dirais jamais à personne."

Drago ne comprenait pas. Il était totalement perdu.

Voilàààààààà ! la suite au prochain épisode nan pasqe là fol avouer c pire que les feu de lamour nan je rigole je trouve que c 10 foi mieu dailleuir ya pa de mal pasqe qan on regarde une foi les feu de lamour on es degouté de lamour à tou jamais expdrrr bye à tous