Disclaimer : Aucun personnage de cette histoire ne m'appartient, pourtant j'aimerais ça avoir Snape (Rogue). Tout est propriété de son auteur J.K. Rowlings. Merci et amusez-vous bien.

Chapitre 2 : Un mince espoir

Alors que le sort coulait dans ses veines comme une décharge électrique, Hermione se sentait partir dans les pénombres, comme aspirée par une force invisible. Elle retrouvait peu à peu une sensation de bien être, lorsque, tout à coup, le sort s'arrêta. Le choc du retour à la réalité fut tel que tout son corps tremblait comme une feuille secouée par le vent. Ses muscles étaient meurtris par la douleur et son âme était déchirée par la fatigue. Depuis combien de temps se trouvait-elle ici, couchée par terre, sans nourriture? C'était la question qu'elle se posait alors qu'elle tombait endormie pour calmer son mal.

Après quelques minutes dans les bras de Morphée, Hermione rouvrit les yeux pour apercevoir une silhouette tapit dans un coin, attendant son réveil. Lorsque cette personne aperçue les yeux ouverts de sa victime, il s'approcha d'elle et se pencha à son niveau. D'un geste vif, il enleva son capuchon, laissant voir son visage dur et vieilli probablement par l'expérience d'être un Mangemort. Il avait le teint blanc laiteux, manquant de soleil, les lèvres sèches et le nez toujours aussi crochu. Le Professeur Sévérus Rogue, Maître des potions à Poudlard, se tenait devant elle, une expression de dégoût dans les yeux. Il s'approcha encore plus de la jeune femme, pour s'apercevoir que les blessures qu'elle avait reçues il y a de cela deux semaines, n'avaient toujours pas commencé à se refermer à cause des Doloris constants qu'elle recevait. L'expression de la douleur sur le visage d'Hermione était tel, qu'il ne pu la regarder plus longtemps, sachant qu'il était une des raisons de cette situation.

« Vous devez souffrir maintenant Miss Granger? Soyez sûre que je suis désolé de vous voir dans cet accoutrement ridicule. » Le Professeur Rogue avait dit cela sur le même ton que lorsqu'il dictait les ingrédients d'une potion.

Hermione figée, par la froideur habituelle de son Professeur, était sûre qu'elle passerait un mauvais quart d'heure. Comme pour la rassurer, Sévérus continua sur un ton plus léger, mais tout aussi distant.

« Je vous prie de m'excuser pour ce que je vous ai fait subir, il y a de ça une quinzaine de minutes. Je n'aurais pas dû vous faire souffrir à ce point, mais je LE savais en train de m'espionner. Je me devais donc de faire quelque chose, pour ne pas éveiller de nouveaux soupçons à mon égard. J'ai d'ailleurs diminué ma puissance puisque je savais depuis le début qui vous étiez. » Murmura-t-il

« Pourquoi me dites-vous ça? Je ne vous ai jamais demandé de pitié! Ne vous rappelez-vous pas que je suis une Griffondor, Sang de bourbe, meilleure amie d'Harry Potter et que vous nous détestez depuis notre première année à Poudlard? Votre maître ne sera pas content s'il vous prend en train d'essayer de me consoler! » Lui dit-elle avec le peu d'énergie qu'il lui restait.

« C'est vrai que j'ai une rancœur exceptionnelle envers Potter, mais je ne serais jamais capable de torturer un ou une de mes élèves pour mon simple plaisir! Croyez-vous vraiment que je sois comme ça dans la vie de tous les jours, Miss Granger? Et bien, je peux vous avouer que non, je ne suis pas un bourreau et encore moins un fidèle Serviteur de cette personne imbue de pouvoir. Je suis dans ce cachot car je suis de corvée, celle de vous surveiller! »

« Oh!! C'est donc ça la raison de votre présence ici. Et à voir l'expression sur votre visage je suis certaine que cette situation ne vous est pas particulièrement agréable. Car pour vous, surveiller une étudiante, enfermée dans les cachots du pire monstre jamais connu sur cette terre, doit vous paraître comme une insulte à votre rang! » Répliqua» répliqua-t- elle avec une pointe d'ironie dans la voix.

À ce moment là, Sévérus avait juste le goût de laisser la jeune femme à son destin et non d'accomplir la mission que Dumbledore lui avait confiée. Celui-ci ayant été mis au courant de la disparition d'Hermione par les membres de l'Ordre qui surveillaient sa maison de près, avait demandé à Rogue de veiller sur elle le temps de trouver le moyen de la faire sortir sans vendre sa couverture d'espion. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il s'était proposé auprès de Voldemort pour être son surveillant attitré. De cette façon, il pouvait avoir le contrôle sur l'étendue des dommages causés par les sorts impardonnables et à la demande de Dumbledore, tenir compagnie à la prisonnière, pour éviter qu'elle ne sombre dans la dépression. Toutefois, il ne pouvait pas lui révéler la vraie raison de sa présence dans ce cachot car elle ne devait tout simplement pas fonder de faux espoirs de libération. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de croire que la vérité ne pouvait lui faire de tort.

« Sachez, petite insolente, que je ne suis pas ici pour la raison que vous croyez! C'est vrai que je suis de corvée» avait-il avoué dans un souffle, « mais je suis ici pour le compte de l'Ordre et vous êtes sous ma responsabilité, alors pour ce qui est de votre sarcasme de tout à l'heure, ayez l'obligeance de vous excuser. » Il venait de baisser le ton de sa voix pour ne pas se faire entendre depuis l'autre côté de la porte.

« Je vous demande pardon Professeur! » soupira-t-elle, contrainte devant le regard meurtrier de son interlocuteur, mais en le croyant qu'à moitié.

« Soulagez-vous de ne pas être à Poudlard Miss car croyez-moi, j'aurais eu un malin plaisir à vous enlever des points et à vous donner une série de retenue avec moi, disons pour trois mois, à cause de l'insolence de vos propos ultérieurs. Mais aujourd'hui, je me contenterai d'une simple excuse 'sincère'. » Le tout dit avec un dédain, comme pour prouver qu'il aurait aimé mieux enlever des points à la maison adverse que d'exiger une plate excuse.

« Vous croyez sincèrement que Dumbledore vous aurait laissé donner cette punition à votre guise! Non mais, croyez moi, j'aurais été voir le Directeur et j'aurais demandé réparation pour cette injustice. Mais comme nous ne sommes pas à Poudlard présentement, et que je suis enfermée dans la maison d'un malade mental avec vous comme garde du corps, je ... »

À cet instant leurs regards se croisèrent, ce qui eut pour conséquence de faire mourir le reste de l'idée qu'elle voulait exprimée. Comme figés dans la glace, les yeux d'Hermione ne pouvaient plus bouger, ils étaient enfermés dans ceux du professeur Rogue, aussi profonds et noirs que l'abysse. Hermione se surprit alors à penser que les yeux du Professeur n'étaient pas aussi impressionnants et effrayants qu'elle l'avait cru auparavant durant les cours de potions. Ils restèrent ainsi quelques instant jusqu'à ce que le professeur coupe le lien en se levant pour aller jusqu'au fond de la cellule prendre un plateau rempli de pain et de soupe chaude qu'il avait emmené avec lui à son arrivée dans la pièce.

« Tenez, mangez un peu, vous en avez besoin » Dit-il, un peu ébranlé par ce qui venait de se passer. « Vous êtes ici depuis maintenant deux semaines et vous n'avez rien mangée depuis. Si vous avez l'intention de partir d'ici, vous devez manger un peu... et je vous conseille la soupe! Elle est excellente pour guérir toutes sortes de blessures intérieures! » Sévérus regardait Hermione d'un air signifiant qu'il y avait dans la soupe quelque chose à ne pas manquer.

« Merci, j'ai très faim! Je vais même commencer par votre soupe, elle a l'air très appétissante je dois dire, contrairement à toutes les potions que nous devons tester lors de vos cours! » Dit-elle de façon à lui montrer qu'elle avait compris l'allusion à la potion qu'il avait sûrement ajouté à l'intérieur.

Malgré le fait que le bouillon donnait tout juste l'apparence d'avoir bon goût (en effet, il goûtait pratiquement la même chose que les potions faites à base de bave de serpent), ça ne prit pas plus de cinq minutes après l'avoir terminée qu'elle sentie une agréable chaleur l'envahir. Ses muscles, si tendus depuis son enlèvement, étaient maintenant capables de bouger sans provoquer de grimaces sur le visage de la jeune femme. Sévérus lui avait décrit que les effets de la potion n'étaient ressentis que de l'intérieur. Les blessures extérieures devaient rester à leur place pour ne pas éveiller de soupçons. Elle fut donc reconnaissante envers Rogue de lui avoir donné une potion lui permettant de dormir plus aisément. Toutefois, elle gardait une crainte face à l'action posée par son Professeur.

« Et s'il venait à savoir ce que vous avez fait pour moi? » demanda-t-elle inquiète. « Nous serions en danger de mort tous les deux. Ne devrions nous pas nous enfuir maintenant avant que les choses ne deviennent pires qu'elles ne le sont présentement? Je sais que je peux vous paraître négative et j'en suis désolée, mais je doute fort que Voldemort se laisse berner par vos actions encore longtemps. Car même s'il est cruel, fou et morbide, je crains qu'il soit resté un génie dans son art.»

Un long silence suivit l'opinion d'Hermione, car Sévérus avait déjà pensé à ce problème avant qu'elle lui indique les faits de cette façon. Il avait depuis plusieurs mois anticiper le moment où il aurait à s'enfuir devant Voldemort, et jamais il ne l'aurait cru si proche. Il se devait de retourner à Poudlard pour parler avec Dumbledore de ce problème grandissant.

« Je crois que vous avez raison et ce qui me dérange présentement c'est que votre vie serait encore plus en danger à cause de moi. Donnez-moi jusqu'à demain pour discuter de ça avec Dumbledore et je vous avertirai de la solution qui aura été retenue. » Dit-il en sortant de la pièce.

Quelques instants plus tard, dans une chambre somptueuse, un homme à la tête de serpent, assis dans un grand fauteuil de style victorien, attendait l'entrée de son Serviteur.

« Mon Maître, je dois partir pour le reste de la journée afin de préparer mes cours à Poudlard. Vous n'êtes pas sans savoir que les élèves reviennent dans 7 jours, et rien n'est prêt! » Déclara Sévérus à Voldemort, après s'être agenouillé devant lui. « De plus, je profiterai de cette journée pour savoir ce que Dumbledore veut faire au sujet d'Hermione Granger car je suis certain qu'en ce moment il est déjà au courant de sa disparition. »

« Très bien, mais je te veux de retour le plus vite possible, tu m'entends! Je ne peux pas me permettre de t'avoir à l'extérieur d'ici trop longtemps, car qui sait ce qui pourrait arriver à la Sang de bourbe dont tu es responsable durant ton absence! » Répondit-il avant de partir dans son rire démoniaque de plusieurs minutes.

Sévérus attendit d'avoir le signe de Voldemort pour se permettre de sortir de la pièce. Une fois sorti, il redoutait que quelque chose puisse arriver à Hermione, alors il passa devant la pièce où elle était prisonnière et jeta un sort sur la porte de façon à ce qu'il soit le seul à l'ouvrir. Bien entendu, il devra s'expliquer devant Voldemort à son retour si quelqu'un avait essayé d'entrer dans la pièce, mais il verrait tout ça plus tard. Pour l'instant, il devait se rendre le plus tôt possible à Poudlard pour parler avec Dumbledore.

De retour à Poudlard, Sévérus fit son entrée dans le bureau directorial et à sa grande surprise, il trouva Dumbledore confortablement installé sur son fauteuil et parlant avec sa directrice ajointe, Minerva McGonagall comme si rien de grave ne s'était passé durant le dernier mois. Il resta donc planté au milieu du bureau comme un piquet, trop éblouis par le calme de la pièce, jusqu'à ce que Dumbledore l'invite à s'asseoir avec eux. La discussion qui semblait si anodine aux yeux de Sévérus était en fait sur la lettre que Harry avait envoyée au directeur.

« Il semblerait qu'Harry ait reçu la lettre d'Hermione deux semaines après sa disparition! » dit Dumbledore, à l'adresse de Minerva.

« En effet... Mais moi ce que je ne comprends toujours pas dans tout ça, c'est comment Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a réussi à prendre Hermione aussi facilement chez elle, alors qu'elle était surveillée jours et nuits par les membres de l'Ordre? » En disant cela, Minerva fixait Rogue avec un regard accusateur.

Celui-ci fit mine de ne pas avoir entendu le scepticisme dans la phrase de la directrice adjointe et se tourna vers Albus Dumbledore. Il savait que le directeur avait une totale confiance en lui, mais est-ce qu'il lui pardonnerait cette situation. C'était un risque qu'il devait prendre en ce moment, il se devait d'expliquer ce qui c'était passé la journée de la disparition d'Hermione Granger. Il se mit alors debout et commença à faire les cent pas pour déterminer la meilleure façon d'amener le sujet. Pendant près de deux minutes, il ne disait rien, perdu dans ses pensées.

« Sévérus, mais qu'est-ce que vous faites à marcher comme ça depuis tout à l'heure? » s'énerva McGonagall.

« Tout est de ma faute, tout est de ma faute!! » Dit-il enfin. « Je devais créer une diversion ce soir là. Les membres de l'Ordre qui assuraient la sécurité du quartier ne devaient pas rester à leurs postes, afin que les Mangemorts aillent capturer Hermione Granger. J'étais donc le candidat idéal pour cette mission !! » Lança-t-il furieux de lui-même et surtout de ses actions.

« Calmez-vous Sévérus! Je comprends votre désespoir, mais dans votre situation il fallait que vous agissiez ainsi. Si vous aviez refusé de le faire, plusieurs personnes auraient pu douter de vous, surtout Voldemort. Sachez que je ne vous en veux pas, puisque vous êtes maintenant responsable de sa sécurité... mais au fait, qu'est-ce qui me vaut votre visite aujourd'hui? On ne devait pas se revoir avant vendredi. » Déclara Dumbledore, toujours aussi calme.

« Pardonnez-moi, mais avec les nouvelles informations que j'avais à vous donner je n'ai pas pu attendre plus longtemps. J'ai donc dit au Maître que je devais m'absenter pour préparer mes cours et que j'en profiterais pour savoir vos intentions face à la disparition d'Hermione. Mais la situation étant ce qu'elle est maintenant, il fallait que je vous voie aujourd'hui sans faute, car il en va de ma vie et celle de Miss Granger. Vous savez Professeur, je m'en voulais tellement d'être le responsable de toute sa douleur que je lui ai administré une potion régénératrice dans sa soupe pour guérir ses blessures internes. Elle va maintenant beaucoup mieux sans pour autant donner l'impression qu'elle a été guérit. » Il stoppa net dans ses explications et regarda Dumbledore dans les yeux. Il su alors par le regard vif du directeur, que ces paroles venaient de faire germer une idée.

« Je crois avoir trouvé la solution à notre problème pour la rentrée des classes Minerva!! » Devant les airs interrogateurs de ses deux interlocuteurs, Dumbledore souriait béatement et continua ces explications.

« Je pense qu'Hermione pourra être présente pour la première journée d'école en tant que Préfète en chef comme prévu. Car voyez-vous Sévérus, lorsque vous retournerez chez Voldemort, dites lui que j'ai l'intention d'attaquer son manoir demain pour récupérer Miss Granger et que vous vous portez volontaire (encore une fois) pour la surveiller, mais dans un endroit secret de tout le monde. En espérant, qu'il vous laisse partir sans problèmes des cachots, accompagné d'Hermione, nous aurons gagnés plus de temps pour vous couvrir! »

« C'est bien beau tout ça, mais où devrais-je l'amener après notre sortie? » demanda le concerner

« Et bien, ce sera à vous de juger mais je vous déconseille toutefois votre maison et des endroits bien connus de vos collègues, car si Voldemort veut vous retrouver un jour, ces places seront les premières sur sa liste. » Le tout dit avec le plus grand sérieux. Dumbledore pris toutefois un malin plaisir à ajouter : « Cependant, si vous voulez Sévérus, je peux toujours vous donner les clefs de mon chalet au bord du Loch Ness. Il est très confortable, mais le seul inconvénient s'appelle Nessy, l'habitante du lac. Elle est tellement amicale qu'elle pourrait vous inviter chez elle, dans le fond du lac... alors prenez un peu de branchiflore avant d'aller sur le bord de l'eau! » Dumbledore avait maintenant les yeux pétillants d'une lueur espiègle. Il venait d'avoir Sévérus et celui-ci était resté subjugué par la naïveté du directeur.

« Je crois que c'est un plan judicieux, Professeur Dumbledore! » Minerva venait de prendre la parole pour la première fois en quinze minutes. «Mais, je crois que le Professeur Rogue devrait trouver tout seul l'endroit où il amènera la jeune Hermione, car comme vous l'avez dit juste à l'instant, personne ne doit savoir où ils vont, même pas nous! »

C'est donc à la suite de cette discussion que Sévérus reparti pour le manoir Jedusor, espérant le convaincre de le laisser partir.

Pendant que Sévérus expliquait le plan d'action à Voldemort, Dumbledore de son côté venait de convoquer tous les membres de l'Ordre pour leur faire part de son intention d'attaquer Voldemort.

« Mais vous êtes fou ma parole... Vous croyez sincèrement que nous allons réussir à faire sortir Miss Granger de cette forteresse? Nous serons sûrement moins qu'eux maintenant que nous avons perdu notre élément de surprise! » Commenta un jeune nouveau tout juste sorti de l'école d'Aurors.

« Du calme, du calme » demanda Dumbledore « Je n'ai jamais dit que nous réussirions à faire sortir Miss Granger de ces cachots...Voyez-vous, Sévérus aura convaincu Voldemort de le laisser partir seul avec la jeune fille pour empêcher que nous la reprenions. Il aura expliqué à Vous-savez-qui, notre discussion d'aujourd'hui, laissant croire que l'Ordre allait faire une attaque surprise au manoir Jedusor demain! Or, nous allons attaquer superficiellement le manoir afin de rendre l'histoire du Professeur Rogue encore plus crédible aux yeux de Voldemort mais nous essayerons de ne pas avoir de blessés graves et encore moins de pertes en restant un peu en retrait. »

« Je suis d'accord avec vous Sévérus, mais je ne peux pas vous laisser partir maintenant... je ne peux pas risquer de me faire berner par ce vieux fou! Vous partirez donc après le début de l'attaque, s'il y a lieu, je resterai non loin des cachots et je vous donnerai le signal de votre départ. » Disait l'un petit homme confortablement assis dans son fauteuil royal et qui caressait son serpent Nagini.

« Je vous remercie de votre confiance, mon Maître. Et soyez certain que personne ne nous trouvera durant cette semaine. Toutefois, lorsque les cours recommenceront, je devrai retourner à Poudlard, et j'amènerai la jeune Granger avec moi... mais sous Imperium, elle serait donc encore ma prisonnière. » Confia le Professeur Rogue

« Très bonne idée Sévérus, de cette façon tu pourrais manipuler Potter et il n'en saurait rien. Sa meilleure amie le trahira et c'est moi qui vais en bénéficier!!! » S'exclama le Seigneur des Ténèbres avant de faire sortir de sa bouche un son ressemblant à un rire démoniaque.

Et voilà, un autre chapitre de terminé... le prochain portera sur l'attaque du manoir par les membres de l'Ordre et la fuite de Sévérus avec Hermione vers une place encore secrète.