Disclaimer : Aucun personnage de cette histoire ne m'appartient, pourtant j'aimerais ça avoir Snape (Rogue). Tout est propriété de son auteur J.K. Rowlings. Merci et amusez-vous bien.
Note de l'auteur : Un gros merci à tous les reviewers, je ne m'attendais pas à autant de réponses. Je suis extrêmement flattée de savoir que mon histoire vous plais. SVP ne me tuer pas pour le délai... j'attendais pour la correction, mais elle n'est toujours pas arrivé, alors pour ne pas vous faire attendre encore plus, je vous donne le chapitre 5 maintenant.
Bonne lecture, et n'oublié pas, vos commentaires sont les bienvenus.
Chap. 5 : Vacances interrompues
Il était maintenant 8h du matin lorsqu'elle se réveilla. Tout semblait si beau et irréel à ses yeux. Le souvenir de la journée d'avant revenant en mémoire, elle ne pu que soupirer de contentement. Elle était maintenant avec quelqu'un qui l'aimait et qu'elle aimait par-dessus tout. Le seul problème en vue était qu'il ne restait pas beaucoup de temps pour eux tous seuls. Ils devraient retourner à l'école dans moins d'une semaine et pour la première fois de sa vie, elle aurait voulu rester loin de celle-ci. Au moins, dans cet endroit ils étaient libre de faire se qu'ils voulaient, lorsqu'ils le voulaient, tandis qu'à l'école ils auront à se cacher de tout le monde.
Jusqu'à présent elle n'avait vu de cette maison que la chambre dans laquelle elle était cloîtrée, à cause de ses jambes, et elle aimait déjà l'atmosphère qui y régnait. Elle ne pouvait imaginer une maison plus belle pour élever des enfants, leurs enfants. Eh oui, elle voulait des enfants avec lui, mais seulement après sa graduation.
Perdue dans ses pensées elle n'entendit pas le bruit dans le couloir indiquant l'arrivée de quelqu'un. Elle fit donc le saut lorsqu'elle sentie le lit bouger à côté d'elle et elle était sur le point de crier lorsqu'elle rencontra les yeux noirs de son professeur.
« Bonjour, mon amour. Désolé de t'avoir fait peur » dit-il sur un ton moqueur.
« Ce n'est rien, j'étais perdue dans mes pensées concernant la journée d'hier et je ne t'ai pas entendu arriver » expliqua-t-elle.
« À quoi pensais-tu exactement? À notre petit entretient ou à ce qui s'était passé dans le Manoir Jedusor? » Demanda-t-il avec une pointe d'inquiétude dans la voix. Il espérait tellement qu'elle ne regrette rien de ce qu'ils avaient fait et avoués.
Se rendant compte du malaise chez Sévérus, Hermione tenta un rapprochement et appuya sa tête dans le creux de son épaule. Elle approcha alors sa bouche de son oreille et lui souffla doucement :
« Je ne regrette rien, même que je le referais tout de suite. » Elle fit alors glisser sa bouche dans le cou de son professeur et l'effleura souvent de petits baisers. Elle était maintenant rendu près de ses lèvres et commença à l'embrasser. Pour commencer, le baiser était tendre et timide, mais il changea rapidement en un baiser enflammer. Leurs bouches s'accueillerent avec avidité, en demandant plus à chaque minute. Sévérus fut le premier à vouloir explorer l'intérieur de la bouche de sa compagne avec sa langue et elle ne se laissa pas prier. Leurs langues s'entremêlèrent souvent, jusqu'à ce qu'ils ne peuvent plus respirer convenablement. Hermione brisa donc le lien et se recula pour regarder Sévérus dans les yeux.
« Pour répondre à ta question, j'étais en train de penser qu'il serait beau de voir des enfants courir dans cette maison à nouveau. » Ne sachant pas trop comment il était pour réagir face à sa déclaration, elle ajouta précipitamment. « Nos enfants, Sévérus... mais pas avant que j'ai finie l'école bien sûre. Toutefois, si tu n'en désires pas, reste certain que je vais t'aimer pour la vie et que je respecterai ton souhait.»
Pendant de longues minutes, ils restèrent ainsi, assis sur le lit, sans dire mots. Ils étaient tous les deux dans leurs pensées sur leur futur qui pourrait être commun, lorsque Hermione sentie l'homme à côté d'elle se lever. Il était parti s'installer à côté de la même fenêtre qu'hier lorsqu'ils avaient découvert leurs sentiments, et commença à parler sur un ton presque mélancolique.
« Tu sais Hermione, j'avais jamais rêvé qu'un jour j'aurais une famille, ni même une femme qui m'aimerait pour qui je suis réellement. Hier, ce fut un choc de découvrir qu'un de mes rêves allait se réaliser. J'ai à mes côtés une jeune femme qui m'aime et que j'aime. Aujourd'hui par contre, je dois avouer que je ne m'attendais pas à cet aveu de ta part. Je ne sais pas si je devrais être heureux ou nerveux à l'idée de fonder une famille, mais pour l'instant j'aimerais vivre notre première semaine ensemble... et ce, pas seulement dans ta chambre. C'est pourquoi je vais te demander de boire cette potion que je t'ai préparé hier pour guérir ta jambe. L'effet ne devrait pas tarder à ce faire sentir et d'ici quelques minutes tu pourras me suivre jusqu'à l'extérieur de la maison, où il y a quelque chose que tu adoras. »
Hermione prit la fiole et avala le contenu d'un coup. Le goût était manifestement horrible comme toutes les autres, mais elle ne dit rien. Elle voulait tellement sortir de sa chambre et explorer le reste de la maison au bras de Sévérus, qu'elle aurait avaler n'importe quoi, pourvu que sa jambe soit guérie.
Au bout de deux minutes, elle sentie une décharge électrique passer tout au long de sa jambe et un lourd CRAC fut entendu. Elle hurla de douleur sous l'effet des os qui se replaçaient au bon endroit et Sévérus vint lui tenir la main en signe de réconfort. Toutefois, Hermione serra tellement forte la main du professeur, qu'elle faillit la briser.
Une fois l'effet dissipée et sa jambe prête à marcher, elle prit le risque de mettre les pieds à terre. Elle commença par le gauche puisque celui-ci n'était pas trop fragile, et ensuite mis le pied droit sur le sol. Une appréhension sans mesure venait de prendre possession d'Hermione au moment où elle allait se mettre debout. Sévérus se tenait très prêt, de façon à l'attraper jusque au cas où la potion n'aurait pas fait tout le travail. Lorsqu'elle fut debout et hors de danger de chute, elle fit le plus beau des sourires qu'il n'avait jamais vus. Elle se précipita dans ses bras et l'embrassa fougueusement.
« Merci, merci, merci! Mes jambes sont maintenant assez solides pour que je puisse marcher à tes côtés. Bien certainement, j'ai encore un peu de misère à bouger mais si je me retiens à ton bras, tout devrait aller comme sur des roulettes. »
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C'est ainsi qu'ils partirent pour l'extérieur de la maison tout en parcourant très rapidement l'intérieur car Sévérus voulait lui montrer la chute et le bassin le plus tôt possible. Il savait qu'elle aimerait le paysage et lui mourait d'envie d'aller se baigner avec elle, dans l'eau tiède du bassin que ces parents avaient charmé il y a de cela très longtemps pour que l'eau reste à la température respectable de 80 degré F.
Sur le point de franchir la porte donnant sur le jardin, Sévérus s'arrêta brusquement et sorti un foulard de sa poche intérieure. Il s'approcha alors d'Hermione par derrière et lui passa le foulard sur les yeux. Il adorait faire languir le monde et habituellement s'était pour leur faire peur (comme pour ses élèves par exemple) mais pour elle, il voulait que tout soit parfait.
Lorsqu'il ouvrit la porte française, un bruit assourdissant vint envahir les oreilles d'Hermione et ce fut assez pour la figer sur place. Elle était certaine qu'il s'agissait de plusieurs sorts envoyés ici et là, dans le jardin. Elle s'accrocha au bras de Sévérus de façon à être le plus proche possible et ainsi se sentir en sécurité. Elle resta silencieuse et attendait que son amour lui parle, qu'il la rassure.
« Ne t'en fait pas mon amour, tout est correct, il n'y a personne ici à part nous. Le bruit que tu entends est la surprise que j'ai pour toi. La seule raison pour laquelle tu ne pouvais rien entendre de l'intérieur est que cette maison est isolée » expliqua-t-il. « Depuis sa fabrication, cette maison a été isolée de façon à ce qu'aucun bruit ne passe ces portes et fenêtres. J'aurais d'ailleurs eu du mal à vivre ici avec ce bruit s'il n'y avait pas un endroit tranquille dans ce paradis. »
Tout en expliquant les autres détails de fabrication de la maison, Sévérus amena Hermione jusqu'à un coin très près de la chute. Il la fit s'asseoir sur un banc et alla s'installer derrière elle à nouveau. Il se pencha tout doucement vers son oreille et commença à lui murmurer des mots doux, tout en lui enlevant son bandeau.
« WOW!! » fût le seul mot qu'elle trouva pour décrire cet endroit superbe.
« Je suis content que ça te plaise. Je constate donc que ma surprise est agréable! » Il se dirigea tranquillement de l'autre côté du banc afin de venir accompagner sa bien-aimée qui était absorbée dans la contemplation du paysage tout entier.
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Quelques minutes plus tard, Korry leur apporta leurs déjeuner ainsi qu'une couverture, pour leur permettre de faire un pique-nique sur le bord du bassin. Il fallait dire que le temps était idéal pour ce genre d'activité. Le soleil était déjà très haut dans le ciel et réchauffait considérablement nos deux amoureux. Il y avait également quelques petits nuages voyageurs mais rien qui pouvait prédire de la pluie.
Le temps passa à une vitesse surprenante. Ils avaient passés la majorité de la journée assit sur la couverture ou marchant dans le merveilleux jardin qui contenait plusieurs variétés de plantes servant pour des potions ou pour la cuisine de Korry. Pendant tout ce temps à l'extérieur, ils parlèrent de leur enfance et de leur présent. Sévérus avoua plusieurs choses à Hermione qu'il n'aurait jamais cru dire à haute voix, tel que les meurtres et agressions qu'il avait fait en tant que Mangemort, que même Dumbledore n'était pas au courant. Il voulait que tout soit clair entre Hermione et lui s'ils étaient pour être ensemble. Il ne voulait pas lui cacher une seule facette de sa vie, aussi affreuse qu'elle soit.
Hermione de son côté, lui parla de ses parents, de leur métier de dentiste et même de ses nombreux amis qu'elle avait laissée derrière elle à son entrée à Poudlard, il y a de ça 7 ans déjà. Elle lui expliqua combien ça lui manquait d'être avec eux, et que c'était différent d'avec Harry et Ron. Bien sûre, elle lui parla de ses mésaventures avec Malfoy et ses acolytes. Sévérus de son côté se promit intérieurement de faire savoir à son neveu, que s'il touchait encore une fois Hermione, il aurait à faire à lui.
Leur discussion ne fut interrompue qu'une seule fois, et c'était par Korry qui venait les invités pour le souper, puisqu'ils avaient « oublié » le dîner. Ils étaient donc entré dans la maison pour prendre le temps de manger et lorsqu'ils eurent finit, Hermione n'avait plus trop envie d'aller se balader. Ils se dirigèrent donc vers sa chambre, où elle se débarrassa de sa jupe et sa chemise pour laisser place à une jolie chemise de nuit bleu azur.
Sévérus en attendant la sortie d'Hermione de la salle de bain s'était assis sur une chaise proche du lit et lorsqu'il la vit sortir il ne pu faire autrement que de la regarder attentivement et la détailler du regard. Elle était parfaite à ses yeux et aux yeux de plusieurs autres d'ailleurs. Elle avait les cheveux attachés grossièrement pour former une queue de cheval avec quelques mèches qui tombaient de chaque côté de son visage. Avec cette chemise de nuit sur le dos, on pouvait très bien voir les moindres petits détails de son corps, de ses seins à ses fesses, en passant par les épaules et les jambes, tous semblait lui plaire. Il s'attarda toutefois un peu plus sur les traits de son visage. Ses yeux noisette avaient une lueur de complicité et ses lèvres roses et humides semblaient prêtes à donner de nombreux baisers.
Lorsqu'il sorti de sa contemplation, Hermione se tenait déjà très proche de lui et se penchait tout doucement pour l'embrasser. À ce moment, tout le reste autour de lui semblait avoir disparu, il était au paradis.
Plusieurs baisers plus tard, Sévérus se releva et entraîna Hermione à sa suite, jusqu'au lit. Il lui fit signe de s'asseoir et lorsqu'elle fut confortablement installée, il vint la rejoindre et recommença à embrasser sa bien-aimée, tout en s'allongeant sur le lit douillet. Les mains commencèrent à se balader furtivement de haut en bas, sur l'un et l'autre.
Au fur et à mesure que le temps passait sous les nombreuses caresses, l'excitation du moment devenait de plus en plus dure à contrôler. N'y tenant plus, Sévérus entreprit d'enlever la chemise de nuit d'Hermione et celle-ci ne résista même pas, elle l'aida !
Se retrouvant maintenant en simples sous-vêtements, Hermione prit l'initiative d'inverser les rôles. Elle coupa le baiser et se leva, offrant une meilleure vue à son amant. Elle sentait son regard percent sur tout son corps et elle voulait lui rendre la pareille. Sévérus, maintenant placé sur le bord du lit appréhendait le moment suivant. Il savait que bientôt ils seraient nus tous les deux... collés l'un à l'autre.
Mais au moment où tout semblait atteindre le paroxysmique, Hermione et Sévérus entendirent un bruit derrière la porte.
« Maître! Maître! Korry a été chercher la poste sur le chemin de Traverse et vous avez reçu message du vieux monsieur avec une boîte. Il est écrit urgent. » Cria-t-elle au travers de la porte.
Rogue, dans un geste de frustration, pris sa baguette, qu'il avait déposée sur la table de chevet, en disant à Hermione qu'il était désolé mais qu'il devait remettre le tout pour plus tard. Il fit aussitôt un sort qui les habilla et fit descendre leur niveau d'excitation en de ça de la ceinture. Il fit ensuite entrer Korry qui portait un grand paquet avec une enveloppe. Sévérus prit l'enveloppe et la lu pour lui-même.
« Hermione, je crois que Harry est en danger... »
« Pourquoi dis-tu ça? De qui vient cette lettre? » Le coupa-t-elle avec inquiétude.
Sévérus en voyant l'air accablé d'Hermione, ne pouvait lui cacher la vérité. Il prit donc sur lui d'expliquer les faits et par la suite, ils détermineraient la bonne marche à suivre.
« Vois-tu Chérie, ce matin j'avais chargé Korry d'aller chercher le courrier au bureau de poste, principalement pour la Gazette du Sorcier, mais il semblerait que Dumbledore nous ait écrit à notre adresse fictive. Il m'indique dans sa lettre que Harry a été attaqué chez les Dursley la journée même du combat au manoir Jedusor. Nous ignorons encore comment ils ont pu trouver son refuge, et c'est pour cette raison que nous allons devoir retourner à Poudlard samedi matin, au lieu de dimanche soir. »
« C'est bien beau tout ça, mais pour Harry... est-ce qu'il est encore vivant, ou est-il prisonnier à son tour? » Cette fois-ci Hermione paraissait, non seulement inquiète, mais également coupable. Elle repensait à la lettre qu'elle avait envoyée à Harry, juste avant son enlèvement, et elle commençait à croire que tout ceci était de sa faute. Jamais de la vie elle n'aurait voulue mettre la vie de ses parents et amis en danger, et pourtant c'était exactement cela qui arrivait présentement.
Ne remarquant pas la détresse de sa bien-aimée, Sévérus continua son explication, tout en déballant le paquet qui était arrivé en même temps que la lettre.
« Dumbledore a réussi à le sauver de justesse, grâce au sortilège de protection qu'il avait employé sur la maison. Mais lorsqu'il est arrivé au 4 Privet Drive, il avait un spectacle si horrible devant les yeux qu'il ne peut même pas le décrire... c'est pourquoi il nous envoie sa pensine. » Sévérus prit un certain temps avant de continuer. « Je ne sais pas si tu es prête pour tout ça, mais si tu y tiens, nous allons y aller tout les deux ensemble. Qu'est-ce que tu en dis mon amour? »
« Je crois que je ne serais jamais prête pour ce genre de chose, mais je tiens à voir ce qui c'est passé là-bas, surtout si c'est de ma faute! »
« Pourquoi serait-ce de ta faute N'amour? »
« En bien, je crois qu'ils ont retrouvés Harry grâce à la lettre que je lui ai envoyée tout juste avant mon enlèvement... Je me demande même s'il l'a reçue. »
« Je peux te garantir que Potter a reçu ta lettre, il était très inquiet d'ailleurs. Jamais il aurait pensé que Hermione Granger briserait les règlements établis par le directeur. C'est pourquoi il lui avait écrit une lettre demandant d'augmenter la surveillance sur ta maison. Le seul problème c'est, que ta lettre et sa chouette sont arrivées avec une semaine de retard et plutôt mal en point. Donc, je ne voudrais pas faire office d'oiseau de malheur, mais il se peut que ta théorie soit la bonne! » Sur ce, il s'avança vers elle avec la pensine dans la main droite et prit sa main dans la sienne pour l'accompagner jusqu'à la salle à manger.
Une fois arrivés dans la salle, Sévérus déposa la pensine sur la table et recula une chaise pour permettre à Hermione de s'asseoir. Au début, elle n'osait pas trop s'avancer, par peur de découvrir quelque chose d'épouvantable, mais au bout de quelques instants, et avec l'aide de son amant, elle s'approcha de la chaise et prit place avec Sévérus à sa gauche.
« Prête? » Demanda-t-il, une fois confortablement installés sur les chaises.
« Pas vraiment, mais je veux savoir, alors allons-y! »
Ils penchèrent alors leur tête simultanément vers la pensine et fut absorbés dans le souvenir de Dumbledore en cette journée mémorable.
