Disclaimer : Aucun personnage de cette histoire ne m'appartient, pourtant j'aimerais ça avoir Snape (Rogue). Tout est propriété de son auteur J.K. Rowlings. Merci et amusez-vous bien.

Note de l'auteur : Je suis tellement désolée pour l'attente… mais l'inspiration n'avait fait faux bond… mais me revoilà avec un nouveau chapitre pour vous…

Encore une fois, merci beaucoup à toutes les personnes qui ont prit le temps de laisser une review, ça fait tellement plaisir de savoir que mon histoire est attendue et appréciée.

Alors, je ne vous fais plus attendre, voici le chapitre 6.

Chap. 6 : Les Mésaventures d'Harry

Flash back (dans la pensine, vue par Hermione et Sévérus)

Le combat était déjà commencé lorsqu'ils arrivèrent en scène. Dumbledore qui se tenait à leur gauche était aux prises avec Bellatrix Lestrange depuis maintenant un bon moment déjà et tout le reste du monde semblait en avoir plein les bras avec les MangeMorts.

On voyait Maugrey Fol'œil combattant deux personnes à la fois, Arthur Weasley aux prises avec Marcus Flint Senior, Mondingus Fletcher contre Macnair et plusieurs autres. Puis soudain, le silence.

Sévérus et Hermione, qui étaient absorbés par le combat en général, n'avaient pas remarqués l'échange de sorts entre le Directeur et Bellatrix. Et maintenant, tout ce qui restait du combat était cette femme étendue par terre, la tête ensanglantée et sa respiration de plus en plus saccadée. Lorsque la meurtrière de Sirius cessa de respirer, le combat reprit de plus belle, avec une nouvelle ardeur provenant du côté des partisans de Voldemort. Toutefois, la vengeance pour la mort d'un des leurs n'étant pas leur activité préférée, ils voulaient tout simplement en finir pour épargner leur peau.

C'est donc dans un spectacle de sons et lumières, causé par les sorts et les cris de douleur, que Sévérus et Hermione prient connaissance de leur sortie en douce. Ils étaient installés tout contre un arbre, à la lisière du domaine, Hermione toujours inconsciente et Sévérus cherchant à prendre contact avec Dumbledore. Lorsque ce dernier remarqua leurs signes, une lueur de joie et de soulagement naquit dans son regard.

Sachant que ces deux protégés étaient maintenant hors de danger, Dumbledore s'absenta quelques instants du combat afin de s'attarder sur l'identité de ses adversaires. Vous allez dire qu'il s'agit d'une tâche assez difficile, mais pas cette fois-ci, car habituellement vêtue d'une robe noir et d'un masque blanc (argenté), les Mange Morts avaient fait différent cette fois, on omettant de porter leur masque. Il était donc maintenant très évident pour Dumbledore qu'il y avait 2 grands absents, soit Lucius Malfoy et Peter Pettigrow, mais il n'y prêta pas une grande importance, s'imaginant qu'ils étaient à l'intérieur avec leur Maître.

Lorsque le temps fut venu, le directeur ordonna à ses troupes de « battre en retraite », non pas à cause du manque d'effectif ou de puissance, mais bien parce que l'objectif du combat avait été atteint. La libération d'Hermione!

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Les images du combat changèrent rapidement pour devenir celles du bureau de Dumbledore à Poudlard. Tous les membres de l'Ordre du Phénix étaient présents, à quelques exceptions faites à cause des blessés. Parmi ceux-ci on pouvait compter Tonks, Lupin et Mr Weasley, tous les trois ayant été atteint par un Doloris puissant.

Après quelques secondes, Dumbledore brisa le silence avec un raclement de gorge.

« Mm mm, Mesdames et Messieurs, félicitation, nous avons réussi notre mission! Hermione et Sévérus se sont enfuient sans trop de problèmes et ils devraient présentement être en sécurité et introuvable. » Dumbledore avait dit cela avec la plus grande joie.

« J'espère bien, car même si nous avons réussi à les faire sortir du Manoir, nous avons souffert de cette attaque. Plusieurs ont été blessés parmi les meilleurs de nos agents. Bien sûr, nous leur avons fait mal, surtout par la mort de Lestrange, mais je crains leur vengeance. Nous devrions nous attendre à une riposte bientôt. » Cette fois, Minerva McGonagall ne s'empêcha pas d'avouer ses inquiétudes. Le combat contre Voldemort avait marché selon le plan qu'ils s'étaient donnés, mais plusieurs choses avaient mis la puce à l'oreille de la directrice ajointe.

Après le discours de McGonagall, la majorité des personnes présente s'échangèrent des regards d'approbation. Ils étaient tous d'accord sur la possibilité d'une attaque surprise, et cette fois-ci, avec l'absence de Rogue, ils ne seraient pas prévenus.

« Je comprends votre réaction et c'est pour ça que je vais augmenter la surveillance sur les résidences Potter, Weasley et Londu … » Dumbledore n'eut pas l'occasion de continuer car il fut interrompu à ce moment là par un bruit sourd à la fenêtre. Il s'agissait de Fumseck. Tout d'abord surpris par l'intrusion de l'oiseau dans son bureau, Dumbledore changea rapidement d'humeur.

« Tout le monde,… euh,…je vous demanderai de bien vouloir sortir immédiatement. Une situation urgente vient de se présenter pour laquelle je dois m'absenter un court moment. Minerva, je vous demanderai de bien vouloir m'accompagner, je crois que votre aide serait nécessaire. »

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C'est donc sur cette note peu joyeuse que tout le monde sorti du bureau pour se rendre à leurs affaires, tandis que Minerva et Albus se dirigèrent vers les grilles limitant le terrain de Poudlard. Durant le trajet, Minerva remarqua qu'Albus semblait inquiet pour quelqu'un, mais il la laissait toujours dans le doute et malgré sa ferveur à découvrir les choses, elle n'osa pas poser ses questions. Elle le suivait à l'aveuglette jusqu'aux grilles et une fois arrivé au point de transplanage, elle se tourna vers le directeur et se décida à lui poser la seule et unique question pour laquelle elle redoutait la réponse.

« Albus, regardez-moi dans les yeux et dites-moi que Fumseck n'était pas le surveillant de la résidence Dudley, dites-moi qu'il n'ait rien arrivé à Harry. S'il vous plait, Albus, dites-moi que je me trompe! » Elle l'implorait. Elle voulait tellement que tout le scénario qu'elle s'imaginait soit faux.

« Malheureusement ma chère, je crains que ce ne soit le cas! Voyez-vous, j'avais chargé Fumseck de surveiller Harry de très près pour qu'il puisse venir m'avertir en cas de danger et lorsqu'il est arrivé tout à l'heure, j'ai su que quelque chose n'allait pas. Bien sûr Harry était au courant pour Fumseck, il avait d'ailleurs manifesté beaucoup de joie à l'idée d'avoir mon phénix à porter de main. Cela faisait aujourd'hui une semaine qu'ils étaient ensemble (brefs, depuis qu'il avait reçu la lettre d'Hermione) et rien d'inquiétant ne s'était produit jusqu'à maintenant. »

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Tout juste après cette discussion, Sévérus et Hermione furent projetés dans le temps encore une fois. Cette fois-ci, ils arrivèrent sur Privet Drive, devant la maison des Dursley. Ils pouvaient reconnaître les silhouettes de Dumbledore et de Minerva se dirigeant vers la porte entre ouverte de la maison.

Hermione, en prenant le temps de regarder par les fenêtres, découvrit des rayons de lumière verte et rouge traversant une pièce du deuxième étage et même si elle n'avait jamais mis les pieds chez Harry, elle était presque certaine qu'il s'agissait de sa chambre. Elle empoigna donc Sévérus par le bras pour l'emmener avec elle dans la demeure. Ils arrivèrent donc en courant, quelques secondes derrière Dumbledore, juste à temps pour voir l'étendue des dommages.

La porte d'entrée avait été arrachée de ses gonds et était maintenant en plusieurs morceaux sur le plancher, les fenêtres avaient éclatées et toutes les lumières semblaient avoir disparues. C'est donc dans la noirceur totale, mis à part le bout de leurs baguettes, que tout le monde s'aventura dans la maison, à la recherche d'Harry (en premier) et des autres par la suite. C'était rien de personnel, mais lorsque tout le monde connaissait la façon que les Dursley s'occupaient d'Harry durant les vacances et tout se qu'ils avaient fait pendant son enfance, l'envie de sauver leurs vies diminuaient un peu.

C'est donc sur cette lancée que Dumbledore et Minerva (suivit par Hermione et Sévérus) commencèrent par le deuxième étage, et par la chambre d'Harry en particulier. Lorsqu'ils ouvrirent la porte, ils furent tous les quatre saisit d'un haut-le-cœur par ce qu'ils voyaient. Harry était couché sur son lit, les bras en croix avec plusieurs coupures profondes sur son visage. Il était défiguré! Ils pouvaient facilement remarquer plusieurs hématomes se formant également sur le reste de son corps meurtris, causés par une multitude de sorts.

Dumbledore s'approcha maintenant tout doucement du corps d'Harry. À première vue, le jeune garçon ne semblait pas respirer, mais une fois à ses côtés, le directeur aperçu les très faibles mouvements de son torse. Aussitôt, Dumbledore échappa un soupir de soulagement et ordonna à Minerva de l'emmener à l'infirmerie de Poudlard.

Sans attendre une seconde de plus, McGonagall jeta un sort d'immobilisation sur Harry, suivit d'un Mobilicorpus. Elle le souleva et le tient par la main. POP… elle venait de disparaître en transplanant avec son protégé.

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Dès que McGonagall fut partie, Dumbledore se décida à faire le tour des autres chambres de l'étage à la recherche de la famille Dursley. Non pas dans l'espoir de les retrouver vivants, mais seulement dans le but d'obtenir une explication. Malheureusement pour lui, toutes les chambres étaient vides et sans signe de combat; il n'y avait aucune table renversée ni de lampes brisées, même les lits ne semblaient pas avoir été utilisés ce soir là. Bien sûr la famille aurait pu être absente, ce qui expliquerait l'état des pièces, mais tout ceci pouvait également n'être qu'une mise en scène pour le tromper.

Dumbledore était toutefois convaincu qu'il allait trouver un indice dans la maison afin d'éclaircir le mystère. Il continua donc son inspection des lieux. Il venait tout juste de descendre les escaliers et à se diriger vers la cuisine et la salle à manger, lorsqu'il entendit un bruit très faible qui provenait de l'armoire sous l'escalier.

« huummmmm, mmmmmmmm! »

« … »

Hermione et Sévérus se joignit à Dumbledore pour l'ouverture de la trappe sous l'escalier. Ils étaient tous les trois prêt à attaquer s'il s'agissait d'un piège, mais ils ne seraient qu'un seul à réellement créer un sort, puisque les deux autres n'étaient présents que dans l'esprit de Dumbledore, mais l'intention d'aider était là.

Dès que la trappe fut ouverte et qu'un minimum de lumière pénétra dans la pièce, Dumbledore aperçu Mme Dursley, bâillonnée et ligotée de la tête au pied, incapable de bouger le moindre muscle. Elle paraissait réellement fatiguée et exténuée. Tous ces vêtements était déchirés et ne couvrait que très peu de peau. Hermione pensa immédiatement qu'elle avait été violée, à voir l'état dans laquelle la pauvre femme se trouvait.

Dumbledore se dépêchait de la libérée de ses liens et de tout ce qui encombrait sa bouche afin de la laisser respirer. Elle devait se calmer avant qu'il ne lui pose la moindre question. Elle était visiblement sous le choc de quelque chose d'énorme et il ne voulait pas risquer de la perturber davantage. Après quelques minutes très silencieuses, Pétunia semblait avoir repris son calme, du moins le mieux qu'elle pouvait, et Dumbledore se risqua à lui poser quelques questions.

« Très chère, pouvez-vous m'expliquer ce qui s'est passé ici? Depuis combien de temps êtes-vous s'écluse dans cette armoire? Qui vous à fait toutes ces marques? » Demanda-t-il

« Où est-ce qu'il est ? »

« De qui parlez-vous? De votre mari? Votre fils? Harry? »

« Harrrrryy…. » Grimaça-t-elle, sous l'effet d'une douleur cuisante qui venait de lui parcourir le dos.

« Il ira mieux … nous l'avons retrouvé dans sa chambre et nous l'avons immédiatement transféré à l'école. » Dumbledore était triste. Il n'avait jamais vu quelque chose d'aussi déchirant. Harry, qu'il voyait comme son petit-fils, était maintenant méconnaissable et cette femme semblait avoir subi l'enfer. Il laissa quelques temps passer avant de continuer ses questions.

« Pétunia, je dois savoir qui vous a fait ça, à vous et Harry. Vous devez trouver la force de me le dire. » Implora-t-il

Mais elle ne répondit pas. Elle garda le silence et continuait de fixer le mur devant elle.

« Je vous en conjure! »

« Ils étaient trois… » Finit-elle par avouer. « Deux d'entre eux portaient une longue robe noire avec un masque. L'un d'eux avait une main artificielle et l'autre traînait avec lui un bâton à tête de serpent. » Mme Dursley cessa de répondre et ces yeux se voilèrent. Elle n'essaya même pas de les retenir et un torrent de larmes coulait maintenant librement sur ses joues.

« Qui est la troisième personne? » Dumbledore avait maintenant peur du nom qu'elle dirait, car s'il s'agissait de Vernon ou Dudley, il ne serait plus jamais certain de la garder en sécurité dans sa propre maison.

« Écoutez, je viens de voir mon mari et mon fils se faire tuer sous mes yeux, par les deux personnes que je vous ai parler tout à l'heure, et je ne sais même pas où sont leur corps. J'ai été dans cette armoire pendant presque cinq heures à essayer de sortir et sans pouvoir respirer convenablement. Et vous voulez savoir qui était la troisième personne!… Et bien, vous devriez le demander à Harry, il semblait le connaître personnellement car il l'a appelé Tom… » Sur ce, elle se leva et essaya tant bien que mal de se rendre à la cuisine pour boire de l'eau.

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Le silence qui suivit cette déclaration dura un très long moment. En fait, il ne s'arrêta pas. Hermione était complètement bouleversée par ce qu'elle venait d'entendre. Il n'y avait pas d'autre Tom que Harry connaissait « personnellement » autre que Voldemort lui-même. Cela voulait donc dire qu'il était venu ici avec Lucius Malfoy et Peter Pettigrow pendant la bataille qui faisait rage sur son terrain. Il avait profité du fait que Dumbledore était loin pour venir l'attaquer.

Sévérus de son côté tenait Hermione dans ses bras pour la rassurer, pendant qu'il essayait de comprendre les évènements de la soirée. Vernon et Dudley avaient été tués et Pétunia avait été maltraitée et emprisonnée dans sa propre maison. Mais pourquoi l'avoir épargné elle? Habituellement, ils ne laissaient jamais quelqu'un derrière, soit ils étaient tués, ou gardés comme esclaves de sexe au service des Mangemorts.

Soudainement un cri vint interrompre les pensées de tout le monde présent. Le cri provenait de la cuisine. Le vieux directeur se précipita alors auprès de Pétunia et fut surpris de la retrouver assise parterre et le regardant directement dans les yeux. Il lui demanda gentiment pourquoi elle avait crier comme ça et la seule réponse qu'il obtenu fut un signe de la main, lui indiquant de regarder derrière lui.

En se retournant, Dumbledore aperçu les corps de Vernon et Dudley attablés dans la salle à manger. Ils étaient visiblement morts par l'Avada Kedavra car ils avaient cette air surpris qu'on retrouvait sur toutes les victimes de ce sort. Mais le plus surprenant était le message affiché sur le mur de la cuisine. Il était écrit de la même façon que celui retrouvé sur le mur du couloir de l'École durant la deuxième année d'Harry, c'est-à-dire avec du sang et il disait ceci :

Méfiez-vous, je suis partout !

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Les images changèrent encore une fois à toute vitesse pour revenir à Poudlard, plus précisément dans l'infirmerie de Pompon. Hermione et Sévérus pouvaient apercevoir Harry allongé sur un lit situé au plus profond de la salle. Il semblait si serein vu de l'extérieur, mais il était évidant pour tout le monde présent autour de lui, qu'il était en train de vivre, encore et encore, les évènements des dernières heures. Autour de lui se trouvait l'infirmière, Dumbledore, McGonagall ainsi que Pétunia Dursley.

Celle-ci avait été ramener par Dumbledore à l'école afin qu'il puisse assurer sa sécurité ainsi que son bien-être. Elle dû donc passer une panoplie de test effectués par Mme Pomfrey pour s'assurer qu'elle n'avait pas subi trop de dommages et les résultats furent très encourageant. Elle avait évidemment subi un viol (ou plus), mais pour le reste de son corps, seulement quelques meurtrissures allaient apparaître. On pouvait donc dire qu'elle avait été très chanceuse de s'en tirer avec si peu.

D'un autre côté, Harry n'avait pas été aussi chanceux. Les multiples lésions qu'il avait sur son corps étaient très profondes et lui avaient fait perdre beaucoup de sang. Mme Pomfrey avait donc dû lui faire avaler plusieurs fioles contenant une potion régénératrice pour l'aider à reproduire la quantité manquante.

Pendant que son corps essayait de récupérer ses forces, Mme Pomfrey s'affairait à lui guérir ses plaies extérieures. Elles étaient multiples et souvent très difficiles à faire disparaître, à un point tel qu'il lui restera, après la guérison, plusieurs petites cicatrices mineures, rien d'aussi apparent que celle dans son front.

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Le retour de Sévérus et Hermione au manoir fut grandement apprécié par ceux-ci. Le fait de voyager comme ça dans les mémoires de quelqu'un pouvait s'avérer fatiguant, et encore plus lorsque les images que nous revivons sont aussi intenses.

Hermione s'effondra donc immédiatement sur la première chaise disponible et commença à pleurer doucement. Elle avait le visage enfoui dans ses mains. Sévérus savait qu'elle était inquiète pour son ami et qu'elle se croyait responsable de tout ce qui lui était arrivé.

« Si seulement je n'avais pas envoyer ce fichu hibou » se dit-elle.

Sévérus s'approcha doucement de sa belle et mis une main sur son épaule. Elle frissonna au premier contact, mais elle se détendit immédiatement après. Le simple geste de sa main lui faisait énormément de bien. Elle savait que, tant qu'elle était avec lui, rien ne pouvait lui arriver et maintenant, elle savait qu'Harry était en sécurité à Poudlard avec Dumbledore et McGonagall. Elle se laissa donc aller à la détente quelques instants avant de relever la tête.

« Je suis tellement fatiguée. Pourrais-tu m'accompagner jusqu'à ma chambre? » Son regard était lointain, il savait qu'elle voulait être au côté de son ami pour le réconforter et pour se donner bonne conscience à la fois.

« Aller viens, tu as besoin de ton repos de toute façon. Je n'aurais peut-être pas dû te faire subir ça tout de suite, tu es encore fragile de tes blessures. »

« Je ne crois pas que d'avoir vu tout ça aujourd'hui ou demain aurait fait une grande différence pour moi. Depuis maintenant 6 ans que j'essaie d'éviter qu'Harry se mettre dans de trop gros problèmes, et maintenant, c'est moi qui en est la cause. » Elle recommença à sangloter jusqu'à ce qu'ils soient arrivés à sa chambre à coucher.

« Reste avec moi ce soir! » Lui demanda-t-elle une fois rendu sous les couvertures.

« Je ne sais pas ma belle, c'est peut-être trop rapide, tu ne crois pas? »

« Peut-être, mais j'ai vraiment besoin d'une présence à côté de moi cette nuit. Je voudrais que tu restes avec moi. Je te promets de ne rien faire d'inapproprier, d'accord ? » Elle avait maintenant un mince sourire qui parcourait sa bouche. Elle était radieuse et mesquine à la fois. Elle savait comment le faire craquer, et cela ne faisait qu'une seule journée qu'ils étaient ensemble.

« D'accord j'accepte, mais je t'averti tout de suite, si jamais je me retrouves sur toi pendant la nuit, ne cherche pas pourquoi. Ça va bientôt faire 2 ans que je rêve à ce jour, mais je t'avouerais que je l'espérais dans d'autres circonstances.