Disclaimer: Je ne possède pas Naruto, j'en possède juste quelques exemplaires de la version française. Je remercie son créateur et dessinateur, Kishimoto-sensei.

Un chapitre que j'aime beaucoup, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire.

Attention, ce chapitre contient une scène chaude entre mâles consentants, je l'ai donc fait passer à la catégorie déconseillé aux moins de 17 ans!

Bonne lecture!

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Chapitre 10 : Le rival

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Les gémissements montaient vers le plafond dans l'air chaud de l'après-midi d'été.

"Nnnnnnon... Ah Arrête... Ah..."

"J'ai pas l'impression que ton corps soit de cet avis..."

La voix était rauque et sensuelle contre son oreille. Un nouveau gémissement lui échappa tandis qu'il sentait cette main chaude descendre le long de son ventre et ces dents indécentes lui travailler adorablement le cou.

"Les... Les enfants..."

"Les enfants sont tranquillement dans leurs lits en train de faire la sieste."

Une bouche avide emprisonna son mamelon et le lécha lentement avant de le relâcher.

"Il n'y a personne pour te sauver, Iruka."

Et sa main plongea sous son pantalon ouvert, sous le tissu doux de son caleçon, à la recherche de cette chair tremblant de désir qui n'attendait que lui.

Les mains d'Iruka se crispèrent sur son dos quand il toucha enfin sa cible, envoyant de délicieux frissons dans tout le corps du jeune homme. Appuyé contre le mur, le visage rejeté en arrière, le cou couvert de petites morsures, les yeux voilés par le désir, le souffle court, le chuunin était le plus délicieux spectacle qu'il ait jamais contemplé. Et maintenant il allait emmener ce charmant petit ange au septième ciel...

DING-DONG!

"La... La porte..."

Iruka essaya de se rebeller, mais une savante caresse réduisit ses genoux à de la gelée tremblotante.

DING-DONG!

"Il faut que j'aille... Ah... la porte..."

Mais il ne pouvait toujours pas bouger, maintenu fermement contre le mur, caressé langoureusement par des mains et une langue experte...

DING-DONG!

Puisant dans ses dernières réserves, Iruka se libéra de l'étreinte passionnée de Kakashi.

"Il faut que j'aille ouvrir!" dit-il, essoufflé.

Kakashi s'appuya sur le mur, le regard sombre. La prochaine fois il faudrait mettre des pièges autour de la maison pour empêcher les intrus de gaspiller le peu de temps qu'il passait avec son Iruka.

En quatrième vitesse, Le chuunin se rhabilla et tenta de cacher la douloureuse érection qui tendait le tissu de son pantalon.

DING-DONG!

"J'arrive!"

Il ouvrit la porte à toute volée.

"Bonj..."

Le mot mourut sur ses lèvres quand il contempla ce qui lui faisait face.

"Kakashi! Mon éternel rival! Te voilà enfin!"

Un... homme? vêtu d'une tunique moulante verte dans une position qui rappelait un croisement entre la théière et la grue bicéphale, lui souriait à l'en éblouir.

"Oh! Mais vous n'êtes pas Kakashi!"

Ok! En plus il avait des sourcils si fournis qu'ils pourraient cacher une armée entière de guérilleros et une coupe au bol d'un goût tout à fait discutable...

"N... Non. E... Entrez je vais l'appeler."

Raide comme un automate, Iruka se retourna vers le jounin.

"Que... Quelqu'un pour toi."

"Kakashi, mon éternel rival! Enfin nous nous retrouvons!"

Est-ce qu'il était obligé de prendre cette pose dans la maison?

"Yo, Gai!" fut la réponse minimaliste du jounin encore furieux de l'interruption de sa séance de câlins coquins.

"Aha! Tu croyais peut-être m'échapper en changeant d'adresse sans m'en avertir! Mais un véritable duelliste sait toujours retrouver son rival, même par delà les mers! C'est ça l'esprit brûlant de la jeunesse!"

Iruka cligna des yeux, refusant de les croire. Est-ce qu'une flamme venait d'apparaître dans ceux du type bizarre?

"Pardon, tu disais?"

Kakashi leva la tête de son nouveau bouquin, un truc nommé Le paradis du flirt ou quelque chose comme ça.

"Ah! Tu m'as encore eu! Je reconnais bien là mon rival!"

L'homme à la combi verte serra les poings.

La parfaite hôtesse qui sommeillait en Iruka se demanda s'il fallait lui proposer du thé...

"Kakashi, il est temps d'en finir!"

Gai posa sous un souffle de vent venu selon toute vraisemblance du jardin, le doigt pointé avec défi sur son éternel rival.

"Puisque c'est à moi de choisir, nous allons organiser un combat de taijutsu pour nous départager! Rendez-vous maintenant dans ce jardin!" et il désigna l'innocent jardin qu'Iruka avait passé des heures à réaménager.

"Oy! Kakashi, tu m'écoute!"

"J'ai entendu, taijutsu dans le jardin, maintenant..."

Il rangea son bouquin et sortit dans le jardin.

Désespéré à l'avance pour ses fleurs, mais refusant d'approcher l'étrange shinobi plus que nécessaire, Iruka s'assit pour regarder le combat.

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"Ah, je reconnais bien là mon adversaire de toujours! J'abandonne!"

Même à terre, Gai gardait cet incroyable énergie positive qui le caractérisait.

"Bravo Kakashi! Dis, tu nous apprendras ce mouvement que t'as fait avec tes bras tout à l'heure?" demanda un Naruto surexcité par le combat.

Réveillé par le vacarme, les enfants étaient descendus vers le début du combat et avaient regardé avec Iruka, commentant parfois les actions d'éclat. Enfin, quand ils avaient pu les voir, parce que les déplacements des deux hommes étaient tellement rapides que parfois on ne voyait que des formes floues.

"Pourquoi pas..."

Sasuke tendit une bouteille de jus d'orange au vainqueur.

"Merci."

Il ébouriffa les cheveux de son petit garçon.

"Kakashi, mon rival, qui sont ces enfants?"

Le jounin se tourna vers Gai qui s'était enfin relevé.

"Ce sont mes enfants," laissa-t-il tomber en toute simplicité.

Théâtral jusqu'au bout, Gai recula d'un pas, la bouche ouverte sur un O immense et ses mains au dessus de sa tête comme un acteur de sentai de série B.

"Kakashi, mon rival de toujours! Une fois de plus tu m'as devancé! Profitant de ta fougueuse jeunesse tu as donné le jour à deux jeunes fauves!"

"Je les ai adopté..."

"Ahhhhh! Mon sempiternel rival! Tu as profité de la merveilleuse force de ta jeunesse pour recueillir ces deux innocents enfants et leur donner une enfance heureuse sous le signe de la brûlante jeunesse!"

Une fois de plus ses yeux étaient illuminés par une flamme.

"Je ne peux rester en reste! A très bientôt, mon rival!"

Et dans un tourbillon de feuilles il disparut.

"Iruka, il est bizarre le monsieur, il a d'énormes sourcils..."

"Je sais, Naruto, je sais."

Sasuke ne dit rien, mais il n'en pensait pas moins.

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"Comment ça vous voulez adopter un enfant?"

La directrice de l'orphelinat le regarda avec des yeux agrandis par la peur et l'incompréhension.

"Je veux mettre toute la fougue de ma jeunesse pour faire d'un jeune enfant un merveilleux adulte empli de la fierté et de l'amour du shinobi!"

Un coucher de soleil apparut dans le bureau de la directrice.

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"Aaaaaah..."

Il était une fois de plus délicieusement prisonnier, entre le mur et ce corps chaud. Il avait réussi à échapper à ses mains jusque là, mais ces mains semblaient vouloir prendre leur revanche maintenant, déboutonnant sa veste, remontant son T-shirt, caressant sa peau, titillant ses tétons, pétrissant ses fesses, des mains qui semblaient être partout sur son corps, le faisant vibrer.

"Gémit encore pour moi." souffla la voix chaude contre son oreille.

Et il s'empressa de lui obéir, laissant s'exhaler les râles de plaisir qui remontaient de son pelvis.

Sa langue était en train de glisser le long de son cou, suivie par de petites dents qui le martyrisaient avec tendresse, le poussant à lever des yeux extatiques vers le ciel.

"Ohoh!"

Les mains glissaient sur son pantalon et plus précisément sur une partie de son anatomie qui n'attendait que ça. Ses mains s'agrippèrent désespérément à lui, tandis que ses jambes perdaient toute force. Son pantalon était ouvert, laissant libre toutes sortes de possibilités.

"Regarde-moi."

Il obéit et plongea son regard dans les yeux dépareillés. Il reçut un sourire et un léger baiser, ce fut le seul avertissement qui lui fut donné avant qu'une main que le maniement des armes avait rendue calleuse ne s'empare avec avidité de sa verge.

Sous les yeux affamés, son visage se transforma en masque de désir et de douleur, il se mordit les lèvres pour essayer de retenir les cris qui surgissaient à chaque délicieuse friction.

Deux doigts se présentèrent sur ses lèvres et instinctivement il les laissa entrer, les léchant et les suçant au rythme qui bouleversait son corps, rythme délicieux donné par cette main chaude qui le torturait avec douceur.

Sa respiration se faisait de plus en plus saccadée, son coeur s'emballait et des étoiles commençaient à danser devant ses yeux, il s'accrocha avec plus de forces encore à son gentil bourreaux sans cesser une seconde de caresser ces doigts, frères de ceux qui l'emmenaient chaque fois plus proche du soleil.

"Laisse moi te regarder jouir."

Ces mots furent suffisants pour le faire tomber dans un abîme de plaisir et de tremblements, le laissant pantelant, accroché au cou de Kakashi, le visage rouge, les jambes en compote, le coeur battant comme les ailes d'un colibri.

Avec douceur, Kakashi rhabilla son petit ami, souriant de le voir si timide. Iruka regardait le sol avec fascination. Kakashi attrapa son menton et le força à le regarder. Iruka rougit mais lui adressa un sourire fatigué. Ils s'embrassèrent tendrement.

Ce fut ce moment que choisit la porte d'entrée pour aller s'écraser bruyamment sur le mur.

"Kakashi, mon éternel rival!"

Gai se tenait dans l'entrée, monté sur une tortue, avec une nouvelle pose qui devait être le croisement entre un albatros et un chihuahua.

"Tu croyais m'avoir aisément vaincu, mais tu avais tort! Tel le légendaire phénix, je renaîtrai toujours de mes cendres pour te surpasser!"

Il changea de pose sur le dos de sa tortue.

"Tu vas dépenser la vigueur de ta jeunesse à élever des enfants! Voilà qui est noble de ta part! Mais moi, Maito Gai, je ne saurais être moins fougueux que toi! Viens, Rock Lee, mon fidèle fils adoptif!"

"Oui, Gai-toosan!"

Une miniature de Gai apparut à ses côtés.

"J'ai affronté mille défis pour pouvoir devenir le père de cet orphelin malheureux! J'ai dû combattre de terribles kunoichis aux pouvoirs effrayants, mais rien n'aurait su arrêter le sang brûlant de la jeunesse qui coule dans mes veines!"

"Oh! Gai-toosan!"

Le petit clone leva des yeux admiratifs vers son père d'adoption.

"Lee, mon fils!"

A genoux, Gai serra son fils contre lui à en faire craquer toutes ses vertèbres.

"Vois, Kakashi, La force de l'amour vrai qui unit un père et son fils!"

Et il regarda vraiment Kakashi pour la première fois depuis qu'il était entré dans la maison.

Surpris par le discours et l'apparition du jounin, ni Kakashi ni Iruka n'avaient bougés, toujours enlacés l'un à l'autre, le visage de Kakashi à découvert.

"Kakashi, mon éternel rival! Tu m'as une fois de plus dépassé! Non seulement tu as décidé de guider sur la voie des shinobis deux orphelins, mais en plus tu leur as donné un foyer rempli de l'amour et de la chaleur de la jeunesse! Ah! Tu m'as vaincu!"

Sans autre préambule, tortue, mini-Gai et Gai disparurent dans un cyclone de feuilles.

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"Mizuki-sensei, voulez-vous bien partager avec moi la fougue de la jeunesse et élever un enfant dans un foyer rempli de l'amour et la chaleur de la jeunesse?"

Mizuki ferma la porte au nez de l'intrus et serra les poings. Un jour ce maudit village et ce fichu Iruka payeraient pour tous leurs crimes (harcèlement sexuel par une faute de goût ambulante, honte publique lorsque cette même personne essayait de le séduire au super-marché...), il le jurait ils le paieraient tous très cher!

En effet, plus tard, Mizuki-sensei essaya de dérober un rouleau de techniques secrètes et de faire accuser le protégé d'Iruka... Mais cela n'a rien à voir avec notre histoire...

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Revenons donc dans la maison de notre étrange famille où Kakashi attend que le sommeil l'emporte, un sourire de pervers sur les lèvres alors qu'il repense au visage de son professeur préféré alors qu'il le conduisait aux portes du ciel.