La sœur de mon meilleur ami
Petit mot : Désoler pour le petit retard, j'étais très occupée et je n'ai pas eu le temps de mettre ce chapitre avant aujourd'hui et en plus j'ai commencer une nouvelle histoire basée encore une fois a propos d'un livre fantastique, mais que je ne posterais pas avant un bon petit bout de temps.
Réponses aux reviews :
Miss-Tania : Je suis d'accords avec toi, M.Malefoy est trop méchant. Mais attends de lire la fin de l'histoire, tu vas le détester encore plus!!! Il est presque gentil comparé à plus tard. Merci!!! Voilà la suite!!! Bizous!!!
Petite fée : Merci, j'espère que tu vas aimé la suite!!! Bizous!!!
Lisandra : J'espère que tu vas continué à adorer!!! Bizous!!
Kritari : Merci!!! Continue à te réjouir, ça me fait plaisir!!! Bizous!
Chapitre 4 La visite de grand-père 1930
Quand mon grand-père, le père de ma mère, venait à la maison, ma mère devenait surexcitée. Il était vendeur et il voyageait à travers le pays pour vendre sa marchandise qui faisait sa fortune. Lorsqu'il passait en ville, il interrompait son voyage pour venir nous rendre visite, mais grand- père s'annonçait toujours par une carte postale.
Dès qu'une de ses fameuses visites était annoncée par l'arrivée d'une lettre à l'écriture soignée, Maman faisait le ménage de tout l'appartement, essuyait de la poussière là où il n'y en avait pas et achetait un paquet de bon café avec ses dernières économies. Elle brossait mes mains avec une brosse de chiendent jusqu'à ce qu'elles soient rouges, après elles me faisaient si mal que je ne pouvais plus rien prendre dans mes mains. Et mes cheveux aussi, ils étaient habituellement désordonnés, mais le jour de la visite, elle me les plaquait sur le sommet du crâne. Vêtu de mon plus bel habit, j'attendais à côté de la porte que grand-père arrive.
Il sonnait, j'ouvrais la porte et je m'inclinais bien bas en disant :
Bienvenu, cher grand-père, nous vous souhaitons la bienvenue parmi nous.
Grand-père passait devant moi sans un mot et inspectait toutes les pièces du logement, ne s'arrêtant que dans le salon. Je devais lui montrer mes mains –elles étaient propres-, il me fallait ensuite lui montrer si l'espace compris entre la semelle et le talon de mes chaussures était enduit de cirage. Nous connaissions cette drôle d'habitude et, là aussi, par chance, il ne trouva rien à redire. J'ai toujours cru que cette manie venait d'un traumatisme dans son enfance. D'ailleurs, je le crois toujours. Peut-être qu'un de ses anciens professeurs, lorsqu'il était jeune, lui a tapé sur les mains avec une règle parce que ses chaussures n'étaient pas bien cirées? Toujours est-il que ce n'était qu'après cet examen minutieux de mon apparence que nous pouvions le saluer. Puis, il s'assisait, bien droit, sur la chaise qui lui était réservé, mon père en face de lui et ma mère se tenait debout derrière sa chaise prête à devancer ses moindres désirs. Moi, je me tenais seul dans mon coin, mes mains sur mes genoux et j'attendais. Dès que j'amorçais le début d'un mouvement, Maman me regardait d'un air suppliant et mettait un doigt sur ses lèvres pour m'intimer à garder le silence.
Comme à toutes ses visites, grand-père reprochait à Papa de ne pas se forcer pour trouver du travail, de n'être qu'un fainéant. Et comme d'habitude, Papa pliait sous le poids des insultes et ne disait rien pour se défendre. Maman aussi ne disait rien comme si pour eux, grand-père avait toujours raison même quand moi, je pouvais comprendre qu'il avait tord alors que je n'avais que cinq ans. Grand-père finit toujours ses longues tirades par une phrase du genre :
Si tu étais allé travail dans les chemins de fer, ta famille ne manquerait pas d'autant d'argent.
Papa hochait de la tête en signe d'accord puis, grand-père rajoutait toujours :
Le petit, lui, y rentrera. J'en ferais mon affaire, il doit avoir un métier sûr et une belle retraite au bout du compte.
Papa approuva, il l'approuve dans tous les domaines car grand-père lui vient en aide financièrement. S'il ne nous aidait pas nous n'aurions pas assez d'argent pour pouvoir manger tous les jours à notre faim. Boum! Un bruit sourd c'était fait entendre à l'étage supérieur, ébranlant le plafond.
C'est Sirius, dis-je.
Grand-père me regardait en fronçant les sourcils. Il n'aimait pas ne pas être au courant de certaines choses qui ne le regardent pas.
Qui est Sirius?
Mon père s'est dépêché de lui expliquer qu'une famille juive vivait au- dessus de chez nous, les Black. Qu'ils avaient un fils de mon âge avec qui je m'entends bien et une fille aussi, un peu plus jeune. Grand-père toussota tout en disant :
Des Juifs, dis-tu?
Il avait dit ça avec son petit air méchant et cruel. Il s'apprêtait à nous dire quelque chose contre la famille de Sirius et à nous ordonner de faire quelque chose dont nous n'avions certainement pas envie. Il allait nous parler d'un effroyable souvenir de jeunesse. Maman hocha de la tête pour signifier qu'il avait bien entendu. Il commença alors une petite tirade :
J'ai eu autrefois un directeur, le conseiller Cohn. C'était un Juif. Personne ne l'aimait, il souriait toujours, même en nous faisant une remarque. Ceux qu'il prenait en faute, il les invitait aimablement à venir dans son bureau et là il leur expliquait en quoi il avait mal fait, comme à des écoliers, mais toujours avec amabilité. Un jour d'été, il avait sa chemise entrouverte et j'ai vu qu'il portait sur la peau un morceau de tissu rectangulaire... un châle de prière à franges! Il n'ôtait jamais son chapeau. Je n'aime pas repenser au conseiller Cohn.
Personnellement, je trouvais que le conseiller Cohn n'avait rien fait de mal. En fait, j'ai cherché très longtemps pourquoi grand-père ne l'aimait pas et, puis, un jour je me suis rendu compte qu'il n'avait aucune raison de le détester. Moi, j'aurais aimé l'avoir comme professeur. Papa et Maman restèrent sans voix après ce discourt. Grand-père, lui, nous observait tous attentivement et déclara d'une voix forte et nette :
Nous sommes chrétiens. Il ne faut pas oublier que se sont les Juifs qui ont mis le Christ en croix.
Mon père pris alors le risque de donner une petite réflexion :
Pas les Black, tout de même.
Maman pâlît brusquement, on aurait dit qu'elle venait de voir un fantôme. Grand-père dit alors d'un ton sec :
J'entends que cet enfant n'ait plus aucun lien avec ce Juif.
Suite à ses paroles, un lourd silence régnait dans le salon qui fut troublé par un coup de sonnette. Maman se précipitait sur la porte et j'entendis Sirius demander si je pouvais aller jouer avec lui. Elle chuchota par l'entrebâillement de la porte .
Non, son grand-père est là. Désoler!
J'entendis les pas de Sirius dans la cage d'escalier, il remontait chez lui. C'est dommage, j'aurait bien aimé jouer avec lui au lieu d'écouter les discussions d'adultes. Grand-père demanda à Maman qui était à la porte d'une voix sèche. Elle répondit précipitamment :
Un petit voisin. Tu veux un autre café?
----------------------------------------------------- J'espère que vous avez aimé parce que j'ai finis de l'écrire à 3h du mat et que je suis crevée. Dready -XX-
Petit mot : Désoler pour le petit retard, j'étais très occupée et je n'ai pas eu le temps de mettre ce chapitre avant aujourd'hui et en plus j'ai commencer une nouvelle histoire basée encore une fois a propos d'un livre fantastique, mais que je ne posterais pas avant un bon petit bout de temps.
Réponses aux reviews :
Miss-Tania : Je suis d'accords avec toi, M.Malefoy est trop méchant. Mais attends de lire la fin de l'histoire, tu vas le détester encore plus!!! Il est presque gentil comparé à plus tard. Merci!!! Voilà la suite!!! Bizous!!!
Petite fée : Merci, j'espère que tu vas aimé la suite!!! Bizous!!!
Lisandra : J'espère que tu vas continué à adorer!!! Bizous!!
Kritari : Merci!!! Continue à te réjouir, ça me fait plaisir!!! Bizous!
Chapitre 4 La visite de grand-père 1930
Quand mon grand-père, le père de ma mère, venait à la maison, ma mère devenait surexcitée. Il était vendeur et il voyageait à travers le pays pour vendre sa marchandise qui faisait sa fortune. Lorsqu'il passait en ville, il interrompait son voyage pour venir nous rendre visite, mais grand- père s'annonçait toujours par une carte postale.
Dès qu'une de ses fameuses visites était annoncée par l'arrivée d'une lettre à l'écriture soignée, Maman faisait le ménage de tout l'appartement, essuyait de la poussière là où il n'y en avait pas et achetait un paquet de bon café avec ses dernières économies. Elle brossait mes mains avec une brosse de chiendent jusqu'à ce qu'elles soient rouges, après elles me faisaient si mal que je ne pouvais plus rien prendre dans mes mains. Et mes cheveux aussi, ils étaient habituellement désordonnés, mais le jour de la visite, elle me les plaquait sur le sommet du crâne. Vêtu de mon plus bel habit, j'attendais à côté de la porte que grand-père arrive.
Il sonnait, j'ouvrais la porte et je m'inclinais bien bas en disant :
Bienvenu, cher grand-père, nous vous souhaitons la bienvenue parmi nous.
Grand-père passait devant moi sans un mot et inspectait toutes les pièces du logement, ne s'arrêtant que dans le salon. Je devais lui montrer mes mains –elles étaient propres-, il me fallait ensuite lui montrer si l'espace compris entre la semelle et le talon de mes chaussures était enduit de cirage. Nous connaissions cette drôle d'habitude et, là aussi, par chance, il ne trouva rien à redire. J'ai toujours cru que cette manie venait d'un traumatisme dans son enfance. D'ailleurs, je le crois toujours. Peut-être qu'un de ses anciens professeurs, lorsqu'il était jeune, lui a tapé sur les mains avec une règle parce que ses chaussures n'étaient pas bien cirées? Toujours est-il que ce n'était qu'après cet examen minutieux de mon apparence que nous pouvions le saluer. Puis, il s'assisait, bien droit, sur la chaise qui lui était réservé, mon père en face de lui et ma mère se tenait debout derrière sa chaise prête à devancer ses moindres désirs. Moi, je me tenais seul dans mon coin, mes mains sur mes genoux et j'attendais. Dès que j'amorçais le début d'un mouvement, Maman me regardait d'un air suppliant et mettait un doigt sur ses lèvres pour m'intimer à garder le silence.
Comme à toutes ses visites, grand-père reprochait à Papa de ne pas se forcer pour trouver du travail, de n'être qu'un fainéant. Et comme d'habitude, Papa pliait sous le poids des insultes et ne disait rien pour se défendre. Maman aussi ne disait rien comme si pour eux, grand-père avait toujours raison même quand moi, je pouvais comprendre qu'il avait tord alors que je n'avais que cinq ans. Grand-père finit toujours ses longues tirades par une phrase du genre :
Si tu étais allé travail dans les chemins de fer, ta famille ne manquerait pas d'autant d'argent.
Papa hochait de la tête en signe d'accord puis, grand-père rajoutait toujours :
Le petit, lui, y rentrera. J'en ferais mon affaire, il doit avoir un métier sûr et une belle retraite au bout du compte.
Papa approuva, il l'approuve dans tous les domaines car grand-père lui vient en aide financièrement. S'il ne nous aidait pas nous n'aurions pas assez d'argent pour pouvoir manger tous les jours à notre faim. Boum! Un bruit sourd c'était fait entendre à l'étage supérieur, ébranlant le plafond.
C'est Sirius, dis-je.
Grand-père me regardait en fronçant les sourcils. Il n'aimait pas ne pas être au courant de certaines choses qui ne le regardent pas.
Qui est Sirius?
Mon père s'est dépêché de lui expliquer qu'une famille juive vivait au- dessus de chez nous, les Black. Qu'ils avaient un fils de mon âge avec qui je m'entends bien et une fille aussi, un peu plus jeune. Grand-père toussota tout en disant :
Des Juifs, dis-tu?
Il avait dit ça avec son petit air méchant et cruel. Il s'apprêtait à nous dire quelque chose contre la famille de Sirius et à nous ordonner de faire quelque chose dont nous n'avions certainement pas envie. Il allait nous parler d'un effroyable souvenir de jeunesse. Maman hocha de la tête pour signifier qu'il avait bien entendu. Il commença alors une petite tirade :
J'ai eu autrefois un directeur, le conseiller Cohn. C'était un Juif. Personne ne l'aimait, il souriait toujours, même en nous faisant une remarque. Ceux qu'il prenait en faute, il les invitait aimablement à venir dans son bureau et là il leur expliquait en quoi il avait mal fait, comme à des écoliers, mais toujours avec amabilité. Un jour d'été, il avait sa chemise entrouverte et j'ai vu qu'il portait sur la peau un morceau de tissu rectangulaire... un châle de prière à franges! Il n'ôtait jamais son chapeau. Je n'aime pas repenser au conseiller Cohn.
Personnellement, je trouvais que le conseiller Cohn n'avait rien fait de mal. En fait, j'ai cherché très longtemps pourquoi grand-père ne l'aimait pas et, puis, un jour je me suis rendu compte qu'il n'avait aucune raison de le détester. Moi, j'aurais aimé l'avoir comme professeur. Papa et Maman restèrent sans voix après ce discourt. Grand-père, lui, nous observait tous attentivement et déclara d'une voix forte et nette :
Nous sommes chrétiens. Il ne faut pas oublier que se sont les Juifs qui ont mis le Christ en croix.
Mon père pris alors le risque de donner une petite réflexion :
Pas les Black, tout de même.
Maman pâlît brusquement, on aurait dit qu'elle venait de voir un fantôme. Grand-père dit alors d'un ton sec :
J'entends que cet enfant n'ait plus aucun lien avec ce Juif.
Suite à ses paroles, un lourd silence régnait dans le salon qui fut troublé par un coup de sonnette. Maman se précipitait sur la porte et j'entendis Sirius demander si je pouvais aller jouer avec lui. Elle chuchota par l'entrebâillement de la porte .
Non, son grand-père est là. Désoler!
J'entendis les pas de Sirius dans la cage d'escalier, il remontait chez lui. C'est dommage, j'aurait bien aimé jouer avec lui au lieu d'écouter les discussions d'adultes. Grand-père demanda à Maman qui était à la porte d'une voix sèche. Elle répondit précipitamment :
Un petit voisin. Tu veux un autre café?
----------------------------------------------------- J'espère que vous avez aimé parce que j'ai finis de l'écrire à 3h du mat et que je suis crevée. Dready -XX-
