Note de l'auteur : Quand on commence, on s'arrête plus. Voilà mon deuxième one shot citronné à base de jeunes bruns rebelles et petit blond au corps de rêve … Une suite arrivera très vite, sans doute avec le point de vue de Harry, ou bien un « Comme d'habitude » selon Hermione, Ron, Blaise ou Pansy … L'avenir nous le dira lol. Je me suis vraiment amusée à écrire ce petit texte, j'espère qu'il vous plaira. La suite de Sens affolés ne va pas tarder, elle est déjà bien entamée. Désolé à ceux qui voulaient un deuxième HPDM mais ce sera un HPSS.La deuxième partie, Touche moi, devait être un Harry/Severus selon moi, ça donnait mieux. Pour me faire pardonner Comme d'habitude est là

Ce one shot est beaucoup plus court que Regarde moi, je m'en excuse mais pour l'histoire, il le fallait. Madame l'inspiration est avec moi en ce moment, je ne vais pas m'en plaindre. Et je crois que je vais vite adopter les HPDM. Sachez d'ailleurs que je prévois de publier une fic avec ce couple, les premiers chapitres sont déjà écrits, ce sera un POV Drago : J'te hais Potter.

Résumé : Comme d'habitude, Potter ne me regardait pas, Comme d'habitude, il ne me désirait pas. Comme d'habitude, il ne me haïssait pas, bien au contraire, il s'en foutait de moi. Et comme d'habitude, Potter est devenu Harry pour moi. HPDM

Rating : M

Warning : Relations sexuelles entre deux hommes, homophobes, vous pouvez vous barrer …

Dislaimer : Mon magnifique petit Dragon qui souffre ici n'est pas à moi (ce qui ne m'empêchera pas de le réconforter dès fois qu'il tombe malade …), le beau Harry aux yeux verts n'est pas à moi non plus, je ne m'appelle pas J.K Rowling, par contre, l'histoire est à moi. Gare à vous petits voleurs ;)

Bonne lecture à tous !

POV Drago

¤ Ière Partie : Comme d'habitude ¤

Je rêve mon ancien coeur de pierre

Comme d'habitude, Potter était assis à la table de ces « Si bons, si courageux » Gryffondor.

Comme d'habitude, Potter était avec ses « si chers » abrutis d'amis.

Comme d'habitude, Potter riait aux blagues potiches de Weasel.

Comme d'habitude, Potter faisait le noble au grand cœur, on l'entendait d'ici, « Non, ce n'est pas moi qui est repoussé Voldemort sans vous, je ne serais arrivé à rien ».

Comme d'habitude, la dernière des Weasley bavait devant Potter et ce con ne s'en apercevait pas.

Comme d'habitude, la table de Serdaigle et celle de Poufsouffle semblaient pendues à celle de Gryffondor.

Comme d'habitude, Dumbledore avait son sourire bienveillant et remercier Potter de les avoir tous sauvé.

Comme d'habitude, Mc Gonnagal, bien que timorée, droite et sérieuse, avait une lueur de fierté dans les yeux en regardant le « Trio invincible ».

Et comme d'habitude, Potter ne me regardait pas.

Comme d'habitude, il était indifférent, il s'en foutait de moi.

Et comme d'habitude, j'attendais chacune de nos rencontres, j'attendais de rencontrer ses yeux et d'entendre sa voix, même si c'était pour m'insulter.

Comme d'habitude, je rêvais de pouvoir l'embrasser, de toucher sa joue, de l'avoir pour moi.

Comme d'habitude, j'espérais pouvoir lui dire que je l'aimais, et je rêvais de l'entendre me dire ces trois mots.

Et comme d'habitude, j'avais envi de vomir rien que d'y penser.

Comme d'habitude, je n'étais rien pour lui. Potter n'en avait rien à foutre de moi, de mes pensées, de mon amour, de mon avenir.

Comme d'habitude, j'avais encore rêver de lui cette nuit, j'avais rêvé de son corps, de ses lèvres mais j'avais rêvé de bien plus, j'avais rêvé de la fusion de nos âmes, j'avais rêvé de ne faire plus qu'un avec lui, j'avais rêvé de le haïr pour ne plus avoir mal, j'avais rêvé de le détester pour ne plus qu'il m'ignore.

Comme d'habitude, je me suis avancé vers lui, je l'ai insulté.

Comme d'habitude, j'ai traité Granger de « Sang de Bourbe », et comme d'habitude, j'ai insulté la famille de Weasley.

Comme d'habitude, il m'a jeté un regard méprisant. Comme j'aurais aimé un regard doux, tendre. Il a mordu ses lèvres si douces. Merlin que j'aurais aimé qu'il morde les miennes pour pouvoir glisser sa langue dans ma bouche. Il a fermé ses poings. Comme j'aurais aimé avoir ses mains sur moi, caressant mon torse, se perdant sur mes hanches, touchant mon désir qui ne brûler que pour lui.

Comme d'habitude, Weasley est devenu rouge et a commencé à baragouiner je ne sais quelle sottise, comme d'habitude Granger lui a dit de se calmer, et comme d'habitude, je suis parti sans me retourner.

Comme d'habitude, mon visage était froid, cruel, comme d'habitude mon sourire était sournois, méprisant, comme d'habitude j'ai ricané.

Et comme d'habitude, mon cœur s'est brisé encore une fois, Potter m'a cassé en deux. J'ai espéré, comme j'espère à chaque fois que je le vois. Et je me suis fourvoyé, encore une fois, je l'aime tellement que j'en mourrais, je l'aime tellement que je me satisferais de sa haine, si seulement il me touchait, si seulement il me parlait.

Et comme d'habitude, cette nuit, j'ai rêvé de lui. Il était là, beau, nu tout simplement. Il me regardait avec ses yeux émeraudes, et je l'aimais. Je l'approchais doucement, j'avais tellement peur qu'il s'en aille mais non, il me souriais, tendrement. Mes lèvres glissaient sur les siennes, et je l'embrassais, enfin ! Ma langue s'insinuait dans sa bouche, et le ballet le plus doux, le plus somptueux commençait. Nos langues se caressaient, elles faisaient l'amour et j'étais heureux. Mes doigts se perdaient dans ses cheveux, si indomptables, tellement comme lui. Ses mains, impatientes, fiévreuses me déshabillaient et je sentais enfin sa peau nue contre la mienne. Je me frottais à lui tandis que ses mains descendaient sur mon dos pour caresser sensuellement mes fesses. Je l'allongeais, sur le sol, j'embrassais son torse, dessinant de ma langue un cœur, mon cœur, celui qui lui appartenait à jamais. Ma langue se perdait dans son nombril et mes doigts caressaient son visage alors qu'il se cambrait déjà sous moi … Ma langue touchait alors légèrement son gland rougi, et descendait sur sa verge, lentement, si lentement qu'il tremblait. Ma bouche a ensuite pris son membre en entier, descendant d'abord doucement puis plus rapidement alors que j'insinuais un doigt en lui. Il se cambrait, ses hanches bougeant, ondulant. Il gémissait, il gémissait des « Drago » et surtout, il gémissait des « Je t'aime … » Alors que j'accentuais les vas et viens de ma bouche, un deuxième doigt rejoignait l'autre, entrant, ressortant, frappant sa prostate. Harry voyait les étoiles et moi je ne voyais que lui. J'arrêtais les mouvements de mes lèvres sur son sexe, et alors qu'un son frustré, si magique, s'échappait de ses lèvres si magnifiques, mon sexe tendu pour lui, entrer sans douceur dans son fourreau de chair. Il n'avait pas mal, seul le plaisir était là, il s'accrochait à moi, resserrant ses jambes autour de mon bassin pour mieux sentir mon sexe en lui. Je l'embrassais à en perdre haleine, j'entrais, je sortais, arrachant des gemissements à mon amant, à mon amour. Je frappais encore plus fort sa prostate, et je sentais ses muscles se resseraient autour de moi. Si chaud, si étroit, si brûlant, si parfait … Il jouissait sous moi, quelle vue magnifique, celle de Potter se laissant aller, montrant toute son humanité, tous ses sentiments, lâchant un long râle, ses yeux se perdant dans les nuages, et moi, je le rejoignais ; en libérant tout mon amour pour lui, en lui, avec lui.

Comme d'habitude, je me réveillais en sursaut, seul, dans mon lit froid et mouillé.

Comme d'habitude, j'éclate en sanglot, je ne l'aurais jamais.

Comme d'habitude, je répète inlassablement que j'aime ce petit con de Potter.

Comme d'habitude, je me rendors calmement, me disant que Potter était bien vite devenu Harry pour moi.

Comme d'habitude, le lendemain, je l'insulterais pour pouvoir mieux me réveiller en pleine nuit, luisant de sueur, déversant mon désir pour lui sans qu'il le sache.

Comme d'habitude, je pleurerais mon amour impossible, mon cœur détesté.

Comme d'habitude, une autre personne était réveillée, laissant couler les larmes …

Voilà ma petite contribution au magnifique couple qu'est Harry et Drago ... Bon, c'est vrai qu'ils n'en sont pas vraiment un là, mais c'est pareil

Merci à ma cousine qui m'a inspiré ce texte en écoutant Comme d'habitude de Claude François en boucle l'autre jour ... J'ai peut être une idée pour un one shot mais qui arrivera dans un petit moment ... Ecrire quelque chose avec le couple Blaise/Ginny, qu'en pensez vous ?

J'espère que vous avez aimé ! Gros bisous

Lila Flow