Genre : Traduction d'une fic de Clarysage.
Rating : Rating G pour le moment, évoluera jusqu'au NC-17. Uh, j'ai pas encore absorbé les nouveaux ratings, mais ça viendra.
Disclaimer : GW ne m'appartient pas ...pas vrai ? L'histoire non plus, elle revient entièrement à Clarysage, je ne fais que traduire.
Notes: Il s'agit de la séquelle de " Blue Bottled Belly Dancers and other fine myths " . Il y aura 12 chapitres aussi. Mieux vaut sans doute relire la première partie pour se remettre dans l'histoire. On découvre donc ici la nouvelle vie de Duo en tant de Djiinn.
Fin de la première partie :
Vous vous demandez probablement comment toutes mes questions eurent leurs réponses, ou ce que c'était d'être soudain à moitié Djiinn.Vous devez vous demander comment je pouvais lui pardonner si facilement, si nous nous sommes jamais dit notre amour. Il n'y a qu'une seule réponse à vos questions .
Ce n'est pas encore fini.
Seeing Love Dogs
Part 1
Nous décidâmes après deux jours de repos, et moi essayant d'apprendre quelques techniques de Djiinn, qu'il était temps de partir.Cependant nous n'avions pas encore décidé de notre destination. C'était juste un besoin de partir de cette chambre d'hôtel, peut être juste pour changer de scène.
Je réussis à rentrer ma dernière chemise dans la valise que j'étais en train de faire et je la fermai, la jettant sur le sol près de mon sac à dos. Où diable était passé Heero ? Je vérifiai la salle de bains, puis sous le lit, dans l'armoire, et puis j'ouvris la porte pour jetter un coup dans le couloir. Pas de fichu Djiin nulle part en vue . Je décidai de laisser tomber et de revérifier la salle de bain pour être sûr que je n'avais rien oublié, et il était là .
"Comment es-tu entré ici ? J'étais là il y a cinq secondes." Je suis lançai un regard curieux, et me reposai contre le comptoir de l'évier où il était assis.
"Je vérifiais quelque chose."
"Comme?"
"Mon bagage."
Je parcourai la salle de bain du regard. A part quelques serviettes et des produits de bain, il n'y avait jamais rien eu là dedans si ce n'était mes affaires. " Ton bagage?"
Il hocha la tête, retirant un petit sac noir de son pantalon. Le tenant par un petit cordon, il le secoua et me le tendit.
Il était étrangement lourd, malgré sa petite taille. Il était à peu près de la taille d'un sac à bijoux , le tissu dont il était fait avait une texture étrange, c'était presque caoutchouteux, mais aussi velouté. " Puis-je l'ouvrir ? "
"Oui. Mais fait attention." Il regarda alors que je déserrai le cordon et jettai un coup d'oeil à l'intérieur. Il était vide.
Je haussai un sourcil et commençai à le retourner au dessus de ma paume pour voir si quelque chose en tomberait.
"Ne fais pas ça !" Heero saisit ma main et après prudence il le remit à l'endroit. " Là." Il prit le tout petit sac et me releva pour que je me tienne en face de lui. " C'est un sac ensorcelé, quand tu l'ouvres tu dois dire les bons mots pour voir son contenu."
Je penchai la tête, observant alors qu'il fermait le sac et puis qu'il tirait les cordons pour l'ouvrir à nouveau. Il dit un mot doucement dans cette langue étrangère fluide que je l'avais entendu utiliser avant, et soudain des cordons brillamment colorés apparurent autour du bord du sac, pendant dans la noirceur de ce dernier. " Qu'est ce que c'est? Il n'étaient pas là avant."
Je le sentis hocher de la tête derrière moi. " Ce sont des marqueurs, pour que tu puisses trouver ce que tu as mis dans le sac."
" Des marqueurs? Quoi, est ce que c'est comme un puit sans fond ? "
Il tira un des cordons, le sortant lentement. " C'est plus comme ce qu'il y avait dans ma bouteille. Le néant." Il continua de tirer ce fil vivement coloré, encore et encore. Je mis la main sur le bord du sac et essayai de voir à l'intérieur. Je ne voyais toujours rien. Et puis, il y eut quelque chose sortant de l'obscurité du sac, une forme, alors qu'elle s'approchait, je realisai qu'elle était immense. Je reculai, me heurtant contre Heero et me cachait derrière lui pour regarder à ses côtés. " Qu'est ce que c'est ?"
Il sourit, tirant un peu plus fort." Ma garde-robe."
Je me mis à rire." Tu plaisantes pas vrai ? Pas une garde-robe comme dans ' Le lion, la sorcière et la garde-robe' ? "
" Qu'est ce que c'est que ça ? " Il me jetta un coup d'oeil par dessus son épaule.
" Un livre, mais, tu ne veux pas réellement dire une garde-robe comme une grosse armoire, lourde, et probablement en bois, n'est ce pas ?"
" Oui, une comme ça." Il fit un large sourire, " Tu voudras peut être sortir de la pièce, c'est une pièce de fourniture assez large."
Je bougeai, m'écartant, marchant nerveusement tout le long . " Ne casse rien d'accord ? "
Il hocha la tête d'un air absent, tirant encore sur le fil. Je me tins près de la porte de la salle de bain observant, alors qu'il tirait du petit sac armoire en bois géante, et le posait avec précaution sur le sol. C'était définitivement une antiquité, même si je ne pouvais dire de quel genre ou de quelle époque elle était. Elle était belle malgré tout, tout à fait le genre de chose que vous penseriez que C.S Lewis aurait eu en tête. Heero l'ouvrit et recula, et je penchai en avant pour jetter un coup d'oeil.
Il y avait une tonne de différents types de vêtements à l'intérieur, des costumes et des chemises, des cravates, des pantalons, même quelques robes. " Tu avais ça avec toi depuis le début ? "
"Oui, je trouve utile de la garder près de moi." Il se tint à côté de moi et enfouis sa main à l'intérieur, cherchant quelque chose.
" Est-ce que ce sac contient d'autres choses ? Et comment sais-tu quel fil mène à quoi ? " Je m'assis sur le sol, le regardant chercher parmi les vêtements.
"Le sac contient beaucoup d'objets que je trouve utile. Et les fils te disent à quoi ils sont attachés." Il souleva deux longues robes grises, elles avaient un étrange éclat. Il me tendit l'une d'entre elles.
"Qu'est ce que c'est ? Je veux dire, je vois que c'est une robe, mais pourquoi en aurai-je une ? " Je me relevai et enfilai la robe par dessus ma tête, notant qu'elle avait une capuche. Puis je haussai les épaules, et la retirai, le pliant sur mon bras.
"C'est pour voyager."
" Je voulais te le demander, comment allons-nous voyager ? Par avion ? En bateau ? Et où allons-nous ? "
"Avec un tapis, et nous allons visiter un vieil ami."
Je cillai des yeux un moment, pensant que j'avais mal entendu. " Un tapis ? Et est ce que ..umm, est ce que tes amis ne seraient pas un peu vieux maintenant ? " Il était après tout, en vie depuis plusieurs millénaires, j'imaginai que tous ceux qu'il avait connu devaient être morts depuis lontemps.
" Oui, un tapis. C'est à ça que serviront les robes. Et oui, un vieil ami." Il ferma les portes de la garde-robe, et tient levé le sac, le fil brillant pendant toujours à l'extérieur.
"Comment fais-tu pour faire rentrer cette chose ? " Je demandai, tappotant la lourde pièce de fourniture en bois.
"Comme ça ." Il souleva le sac un peu plus haut, murmura un autre mot dans cette étrange langue et la garde-robe se réduisit jusqu'à atteindre la taille d'un pois. Je m'agenouillai, pour la prendre. C'était une miniscule, parfaite réplique . Heero tendit sa main, et je lui passai la miniscule petite chose. Il l'attacha au fil et la jetta dans le sac, et le fil vola à l'intérieur avec elle.
Je me frottais la tête un moment, et puis je lui fis un grand sourire. " Est-ce que cette chose peut contenir mes sacs ? "
"Oui."
"Bien." J'allai retirer mes sacs, et les lui tendis, regardant alors qu'il les réduisait et les attachait à des fils . Ils suivirent la garde-robe dans les profondeurs sombres du sac. " Alors, où est le tapis et quand partons-nous ? "
Il ne dit rien pendant un temps. "Heero ? "
Il soupira, se reposant contre le bord de l'évier et regardant partout sauf dans ma direction. " Nous devons en acheter un."
"Ne peux-tu pas juste en créer un ? N'en as-tu pas dans ton sac ? " Je m'assis à côté de lui à nouveau, pliant mes jambes et entourant mes bras autour d'eux.
"Les choses crées par magie ne sont pas bonnes pour être ensorcelées ensuite. Et non, le sac ne contient pas de tapis."
"Pourquoi pas ? "
"Le dernier tapis est vieux, il a des trous, et ..." Il me regarda et devint quelque peu rouge. " Et je n'arrive pas à le trouver."
"Ah, bien alors, je suppose que c'est une bonne chose qu'on soit à Istambul. Il me semble que la Turquie soit bien connue pour ses tapis." Je souris, saisissant sa main et sautant sur mes pieds. " Allons-y. Nous avons besoin d'un tapis grand comment ? "
Il fourra le petit sac dans sa poche une nouvelle fois, et me suivit hors de la salle de bains. " Assez grand pour contenir un groupe de personnes confortablement."
Je m'arrêtai, me retournant et haussant un sourcil , ma main cherchant toujours la porte qui mène hors de la chambre d'hôtel. " Un groupe de personne ? Tu as l'intention de faire une fête ou quoi ? "
Son sourire était lent et malicieux, et il me fit rougir jusqu'à la pointe de mes orteils. " Ne veux-tu pas pouvoir t'allonger dessus ? "
"Oohh." Je ne dis rien et ouvris la porte, jettant un dernier coup d'oeil à la chambre d'hôtel; ça avait été un endroit où avait eu lieu beaucoup de changement dans ma vie. Mais je ne pensais pas qu'elle allait me manquer. " S'allonger c'est bien." Je dis alors que je refermai la porte derrière nous. " Même si j'aime bien m'asseoir aussi."
Heero m'avait mentionné auparavent qu'il parlait toutes les langues. Il ne plaisantait pas, il les parlait avec aisance. Je regardais avec un étonnement absolu alors qu'il marchandait avec un vendeur, en turque. Apparemment, Heero n'était pas enthousiasmé par le prix que l'infortunué vendeur de tapis demandait.
Vous auriez pu penser qu'un Djiinn ne serait pas aussi soucieux de choses comme du prix, mais le mien l'était. Il était aussi chipoteur quand il s'agissait du type de tapis qu'il fallait acheter. Il voulait de la soie, de la soie persanne pour être exact. Si vous n'avez aucune idée du prix que ça pouvait coûter, je vous suggère d'essayer d'en acheter un une fois .
Après 15 minutes passés à les écouter marchander, je décidai de m'échapper et d'aller prendre un bon et fort café turc à un étal plus bas sur le chemin. Quand je revins, Heero se tenait devant l'étal des tapis avec un large tapis enroulé sous le bras.
"Alors tu as finalement arrêter de marchander et tu en as acheté un ?" Je lui avais laissé une carte de crédit, étonné de découvrir qu'on pouvait payer ainsi dans un étal vendant des tapis.
"Oui."
"Heero, pourquoi sembles-tu si...content de toi ?" Il avait un regard suffisant sur le visage, et n'arrêtait pas de lancer des regards vers l'entrée de la baraque.
" Je n'aimais pas cet homme." dit-il, ricanant vers l'étal.
"Tu n'as pas, uh, fait quelque chose? N'est ce pas ? " J'allais vers l'entrée et jettais un coup d'oeil à l'intérieur. Pas de vendeur de tapis en vue. " Oh non, qu'est ce que tu as fait de lui ? "
" Je lui ai donné une leçon pour avoir essayer de me tromper." Il croisa les bras, se penchant contre le tapis qu'il avait acheté.
J'attendis patiemment.
" Je l'ai transformé en cafard."
"Tu quoi ? " Plusieurs personnes se détournèrent de leurs achats pour me regarder, je saisis le bras d'Heero et le pressai à l'intérieur de l'étal. " Pourquoi as-tu fait ça ? Tu ne peux pas te promener comme ça et transformer les gens en des choses. Il avait peut être une famille ou autre. Peux-tu le retransformer ? Où est-il ? "
Il fit un geste vague vers les tapis et moquettes empilés à l'intérieur de l'étal. " Il est quelque part par là, ou il l'était il y a quelques minutes Je ne vois pas vraiment quel est le problème." Il semblait véritablement intrigué, il se posa sur une pile de tapis en laine coloré près de la caisse.
" Heero," Je soupirai et m'assis près de lui. " Tu ne peux pas juste faire des choses comme ça aux gens de nos jours. Il y a la police, et les gouvernements qui recherchent ces gens. Ils le notent quand quelqu'un disparait, et puis ils commencent à chercher qui l'a fait. Tu aurais pu tout aussi bien le tuer."
"Bien," Il sembla penaud pendant un moment. " Je peux le retransformer, mais il ne va pas aimer ça."
"Pourquoi pas ? Au moins il sera humain . Pas vrai ? "
" Il sera humain, mais il n'aura pas oublié avoir été un cafard ."
"Oh." Ca pouvait être un petit problème. Je me demandai si la police avait déjà entendu une telle plainte. ' Je le jure monsieur l'officier, il m'a transformé en cafard' Je secouai la tête à l'image mentale, souriant malgré moi." Alors retransforme le et partons d'ici."
Je me relevai et allai dehors pour m'assurer que notre tapis n'avais pas disparu. Il n'avait pas disparu, alors je le déroulai un peu et regardai le dessin en attendant. Quelques secondes passèrent et puis j'entendis un cri perçant aigu suivi d'un bruit sourd. Heero sortit avec un air suffisant.
" Tu ne l'as pas tué n'est ce pas ? " Je demandai avec inquiétude, jettant un coup d'oeil derrière lui.
"Non, il s'est évanoui."
"Ah." Je haussai un sourcil." Est-ce vraiment si mal d'être un cafard ? "
"Veux tu vraiment le découvrir?" Il se pencha vers moi, en souriant et en montrant un peu trop ses dents.
" Um, non. Merci. Pouvons-nous y aller ? "
"Ouvre le chemin et je te suivrais." Dit-il, lançant son bras avec magnanité en direction du chemin entre les étals et les baraques.
" Tu es affreusement de bonne humeur tout d'un coup." Je m'écartai de son chemin alors qu'il balançait le tapis sur son épaule et commençai à marcher.
" Ca fait trop longtemps que je n'avais pas fait ça à quelqu'un ." Il sourit.
"Pourrais-tu essayer de ne pas le faire trop souvent ? " Je demandai, me battant pour ne pas lui sourire en retour.
" Ton souhait est mon..."
"Heero!"
Il gloussa de rire, et prit ma main alors que nous continuions de marcher.
A suivre ...
