Chapitre 3 : Entrée à Poudlard

Les diligences s'arrêtèrent une à une devant un grand escalier de pierres. Ron ouvrit la portière et sauta à terre suivit de Harry, Hermione et Vanessa. Tous quatre montèrent les marches de l'escalier et se retrouvèrent dans le hall d'entrée brillemment éclairé où se tenait un magnifique escalier de marbre.

Miss Undomiel, appela une voix.

Vanessa se retourna et vit une femme de taille moyenne, les cheveux attachés en un chignon très serré, portant des lunettes carrés et a l'air plutôt sévère. La jeune fille s'approcha d'elle.

Vous allez devoir passer l'épreuve du Choixpeau Magique pour savoir dans quelle maison il faudra vous rendre, indiqua la femme. Vous entrerez dans la salle en même temps que moi.

Bien, professeur...

McGonagall.

Vanessa acquiesça et attendit près de son professeur. Harry, Ron et Hermione passèrent devant elle en lui murmurant des " Bonne chance ! " précipités avant de se diriger dans la Grande Salle. Quand Drago Malefoy arriva, en compagnie de la fille nommée Pansy qui ne cessait de glousser et de deux garçons à l'allure de gorilles, il lui lança un sourire discret.

Enfin, après une longue attente, les élèves de première année arrivèrent et McGonagall leur expliqua les régles de l'école.

Bien, suivez moi, maintenant, dit McGongall. Vous aussi, Miss Undomiel.

Vanessa se posta à côté de McGonagall et entra dans la Grande Salle, les premières années derrière elle.

" C'est magnifique ! pensa-t-elle avec enthousiasme. "

Quatre longue tables s'alignaient dans la salle, recouvertes de couverts en or et entourées de centaines d'élèves. Des bougies flottaient dans les airs et le plafond magique représentait parfaitement le ciel étoilé du dehors. Sans même s'en apercevoir, Vanessa se retrouva devant une cinquième table, faisant face aux quatre autres, où se tenaient ses professeurs. Au centre trônait le directeur, Albus Dumbledore qu'elle reconnut à sa longue barbe d'argent et ses lunettes en demi-lune. Elle n'en fut pas certaine mais elle se serait jurée qu'il lui avait fait un très discret sourire.

Rassemblez-vous ici, clama McGonagall. Miss Undomiel, venez près de moi.

Un peu timidement, Vanessa se détacha des premières années et se plaça à côté de McGonagall face aux autres élèves. Derrière elle, Dumbledore se leva.

Bienvenu à tous, dit-il avec un sourire bienveillant. Avant que la répartission commence, j'aimerais vous donner quelques informations au sujet de Miss Undomiel ici présente.

Il montra Vanessa d'une main et celle-ci sentit son coeur chaviré à cause de l'angoisse.

Miss Undomiel est une jeune fille mi-elfe mi-sorcière, expliqua Dumbledore. Mais j'espère que cela ne changera en rien votre jugement.

Vanessa ferma les yeux pour ne pas voir l'expression des visages des élèves assis devant elle. Cependant,elle entendit de nombreux murmures précipités.

De plus, elle n'a jamais mis les pieds dans un lieu comme Poudlard, ajouta Dumbledore, pour les raisons de ses origines d'elfe qui ne lui permettait pas d'y entrer avant aujourd'hui. Mais à présent, après avoir passé ses examens de Buses avec brio, elle est parfaitement apte à entrer en sixième année. Je vous remercie de m'avoir écouté.

Et il se rassit.

McGonagall alla chercher un tabouret à trois pieds et y déposa dessus un vieux chapeau rapiécé:le Choixpeau Magique.

Le chapeau remua légèrement puis une déchirure, semblable à une bouche s'ouvrit en grand et le Choixpeaux commença sa chanson :

Il ya bien longtemps

Les quatre sorciers les plus vayants

Décidèrent un jour

De fonder un établissement

Où naîtrait l'amour

Et les sentiments

Tous quatre avaient le même souhait

Conduire leurs élèves vers le savoir

Et quand le temps arriva pour eux de disparaître

Godric Gryffondor me délogea de sa tête

Et me donna le pouvoir

De sentir au plus profond de vous

Quel est votre meilleur atout.

Gryffondor voulait des élèves au coeur d'or

Remplis de courage et non de peur

Serdaigle les aimait intelligents

Mais en aucun cas malfaisants

Poufsouffle préférait le travail bien fait

Jusqu'au dernier souffle, elle travaillait

Quant à Serpentard, ses élèves devaient être des renards

Avides de puissance et de gloire.

Mais ces derniers temps, je me trouve en pleine confusion

Pourquoi vous répartir dans plusieurs maisons ?

Car ce n'est qu'ensemble que nous réussirons

A repousser le mal qui nous morfond

Prenez conscience de cela et rappelez vous

Que mieux vaut l'union que la division

Pour que demain

Toujours nous serons là.

Le chapeau redevint immobile et la salle éclata enapplaudissements ponctués de quelques murmures soucieux.

" Il devait parler de Voldemort, songea Vanessa. Il a vraiment l'air effrayant..."

Miss Undomiel, veuillez vous avancer s'il vous plait, demanda McGonagall.

Vanessa s'approcha, s'assit sur le tabouret et se coiffa du Choixpeau Magique.

Hum, difficile, murmura une petite voix dans sa tête. Une grande pureté et une aire de sagesse autour de toi. Serdaigle aimait cela. Poufsouffle ne te conviendrait pas...Serpentard, en aucun cas je te placerais dans cette maison. Et tu ne manques pas de courage et de générosité tout comme le hardi Gryffondor. J'hésite...

Dans la Grande Salle, tout le monde retenait son souffle.

- Gryffondor ! annonça le Choixpeau.

Vanessa retira le chapeau de sa tête, sous les applaudissements de la salle, et accourut jusqu'à sa table où elle s'installa à côté d'Hermione qu'elle avait repérée, un grand sourire aux lèvres.

C'était la maison de sa mère.

C'est super ! s'exclama Hermione.

Vanessa jetta un regard vers la table des Serpentard. Drago avait les yeux fixés sur le tabouret qu'elle venait de quitter et il ne se tourna pas vers elle pour lui faire un quelconque signe.

Quand le silence fut revenu, McGonagall déroula un long parchemin et commença à appeler les noms figurants sur sa liste.

Astin, Mackenzy.

Serdaigle !

Berdy, Loïc.

Gryffondor !

Peu à peu, la longue file des premières années diminua et quand le dernier élève - Ziren, Romuald, Serpentard - eut regagné sa table et que McGonagall eut renmené le tabouret et le Choixpeau Magique, Dumbledore se leva de nouveau.

Il n'y a pas d'orage dehors - il tendit l'oreille - pourtant j'entends un bruit semblable à moins que mes oreilles ne m'abusent, dit-il joyeusement. Bon appétit !

Des éclats de rires appréciateurs retentirent dans la salle et les discussions reprirent mêlées aux raclements des couverts.

Vanessa fut éblouie par la grande variété de plats qui se présentaient devant elle.

Vous saviez que les élèves vont être répartis selon leurs matières cette année ? demanda Hermione après quelques minutes.

Qu'est-ce que tu veux dire par là ? interrogea Harry.

Je me suis renseignée l'an passé auprès des sixièmes années, répondit Hermione. D'après leurs informations, on risque de se retrouver tout au long de l'année avec les mêmes élèves. On sera mélangés à des Poufsouffle, des Serdaigle et des Serpentard.

Quoi ? s'exclama Ron. Et si jamais Malefoy tombait avec nous ?

Il nous faudra le supporter à chaque cours toute l'année, répondit Hermione.

Ce n'est pas possible ! s'écrièrent Harry et Ron à l'unisson.

Malheureusement si, reprit Hermione. Mais d'abord, espérons que nous serons ensemble.

Il ne manquerait plus que ça, grogna Ron. Que l'on soit séparé.

Que vous a-t-il fait Malefoy ? demanda Vanessa.

C'est mon ennemi depuis la première année, répondit Harry d'une voix morne. Enfin notre, à Ron, Hermione et moi.

Il voulait être ami avec Harry, intervint Ron. Et il disait qu'ils valait mieux ne pas me fréquenter parce que je faisais partis des gens douteux.

Mais pourquoi ? questionna Vanessa.

Parce qu'il est riche et moi pauvre, s'indigna Ron.

Vanessa paraissait stupéfaite.

Eh oui, dit Harry en l'observant. Donc moi, il m'a toujours détesté pour ma "célébrité" et parce que je suis le "chouchou" de Dumbledore. Ron, tout simplement pour sa situation et sa famille puis Hermione, il l'insulte toujours pour ses origines de Moldue.

Il fait vraiment tout cela ? demanda Vanessa qui semblait ne pas y croire.

Tu sembles surprise, remarqua Hermione. Tu le connais ?

Plus ou moins, répondit Vanessa. Je l'ai rencontré dans le train et il m'a parlé d'une manière très polie.

Attend toi à ce que ça change, avertit Ron. Maintenant que tu es à Gryffondor.

Gryffondor et Serpentard ont toujours été des maisons opposées, ajouta Hermione. Je ne pense pas que cela va changer même avec le discours du Choixpeau Magique.

Vanessa ne répondit rien et jetta un regard à la table des Serpentard. Drago Malefoy était en grande discussion avec les deux même garçons semblables à des gorilles. Pansy, quant à elle, le regardait avec passion.

Vanessa soupira et s'attaqua aux desserts qui venaient d'apparaître sur les tables.

Quand les dernières miettes eurent disparues des assiettes, le silence revint dans la salle et Dumbledore se leva de nouveau et regarda ses élèves d'un air grave derrière ses lunettes en demi-lune.

Maintenant que nous sommes rassasiés et hydratés, j'aimerais avoir toute votre attention, dit-il. Ces derniers temps, Lord Voldemort - tremblements presque général de la salle - devient de plus en plus puissant comme l'a enfin anoncé la gazette du sorcier. Donc, le réglement devra encore mieux être respecté. Ne vous rendez en aucun cas dans la Forêt interdite sans un adulte qualifié et ne faites rien de dangereux.

Il fit une pause de quelques secondes.

D'autre part, je vous présente votre nouveau professeur de défense contre les forces du mal, Emy Sloane.

Des applaudissements polies envahirent la Grande Salle et leur nouveau professeur y répondit par un sourire. Elle était jeune, environ vingt-cinq ans et avait un visage aux traits fins, des yeux noisettes et des cheveux d'un noir de jais qui lui tombaient élégamment jusqu'en bas du dos en de fines mèches ondulées.

BIen, les cours commencent tôt demain, rappela Dumbledore. Allez, tout le monde au lit !

Des raclements de chaises et de bancs retentirent de parts et d'autres dans la salle et un flot d'élèves se dirigea vers les double portes de la Grande Salle.

Les premières années, suivez moi ! dit Hermione d'un ton catégorique. Ron, pars vite devant et place toi devant la salle commune pour donner le mot de passe aux autres Gryffondor.

D'accord, souffla Ron.

Et il partit à vive allure.

Je vous rejoins plus tard, indiqua Hermione à Harry et à Vanessa. Le nouveau mot de passe est Orchideus.

Ok, à plus tard, dit Harry.

Il fit signe à Vanessa de la suivre et tous deux se mêlèrent à la foule rassemblée à l'entrée de la salle. Vanessa se retrouva proche de Drago et leur regard se croisèrent mais elle ne pu y lire quoique ce soit avant de se faire emporter par une vague d'élèves.

Elle monta les marches de l'escalier de marbre et suivit Harry à travers plusieurs couloirs et passages secrets pour en arriver devant un portrait d'une grosse dame vêtue d'une robe rose.

Le mot de passe ? demanda-t-elle.

Orchideus, répondit Harry.

Où est Ron ? interrogea Vanessa en entrant dans la salle commune.

Aucune idée, répondit Harry.

Vanessa observa la pièce dans les moindres détails.

C'est très beau ici ! s'exclama-t-elle.

Harry esquissa un sourire et se laissa tomber dans un fauteuil défoncé et regarda la cheminée d'un air sombre. Vanessa vint s'asseoir près de lui et s'aperçut qu'un bon nombre des élèves présents lui jettaient des regards.

Il y a un problème ? demanda-t-elle d'une voix dégagée.

Certains élèves s'approchèrent.

C'est la première fois que l'on voit une elfe, dit une fille de quatrième année. C'est pour ça...On sait que ce n'est pas très polie de regarder les gens de cette façon mais...

Pas n'importe quelle elfe en plus ! l'interrompit un garçon de septième année. C'est la petite fille d'Arwen et une princesse !

Une princesse ? s'exclamèrent plusieurs voix.

Vanessa devint écarlate.

Euh oui, bon, c'est vrai, avoua-t-elle.

Elle leur raconta alors qui était Arwen et ce qu'elle avait fait. Puis elle leur décrivit son village, Fondcombe et quand elle eut terimné, des murmures enthousiastes se firent entendre.

Ne les cache pas ! conseilla une fille de cinquième année à Vanessa alors qu'elle lissait ses cheveux devant ses oreilles. Au contraire, montre les avec fierté.

Vanessa acquiesça en souriant et se retourna vers Harry.

Tu peux être sûre que tout ce que tu viens de dire aura fait le tour du château demain à l'heure du déjeuner, prévint-il.

Vanessa haussa les épaules alors que Ron entrait précipitemment dans la pièce en compagnie d'une dizaine d'élèves.

Où étais-tu ? demanda Harry en se levant à moitié.

C'est Peeves ! s'écria-t-il avec fureur. Il m'a poursuivit dans tous les couloirs en me jettant des cailloux dessus ! J'ai réussi à le semer dans un passage secret et j'ai courru jusqu'ici.

Il s'effondra dans le fauteuil voisin à celui de Vanessa.

Peeves, c'est l'esprit frapeur ? demanda-t-elle à Harry.

Eh oui, affirma-t-il.

Quelques minutes plus tard, Hermione arriva, suivit de près par les premières années et pas mal d'autres élèves plus âgés.

Rassemblez vous ici, indiqua-t-elle aux premières années. Le dortoir des garçons se trouve en haut à gauche de l'escalier derrière moi et celui des filles à droite. Vos affaires sont déjà là haut. Si vous avez perdu quelque chose, mettez un mot sur le mûr d'affichage pour qu'on vous le rapporte. Mais surtout, n'oubliez pas le mot de passe ! Orchideus ! Sur ce, passez une bonne nuit.

Les premières années acquiescèrent et montèrent directement dans leur dortoir tandis qu'Hermione se rapprochait dangeureusement de Ron.

Ronald Weasley, quand est-ce que tu vas te décider à prendre ton rôle de préfet au sérieux ? demanda-t-elle avec colère.

Mais c'est Peeves, riposta Ron. Il m'a...

Toujours une excuse pour te défiler, coupa Hermione.

Je te dis que Peeves m'a poursuivit dans tous les couloirs ! s'écria Ron.

Ne t'inquiètes pas, chuchota Harry à Vanessa voyant l'expression de son visage, plus ils se disputent plus ils s'adorent.

Elle tourna les yeux vers lui et pouffa de rire.

Quand ils eurent terminés de hurler, Ron et Hermione se laissèrent tomber dans des fauteuils en poussant des grognements.

Euh, si on allait dormir ? proposa timidement Vanessa.

Oui, une bonne nuit de sommeil nous fera le plus grand bien approuva Harry. Viens, Ron.

Ce dernier se leva et suivit Harry dans l'escalier en colimaçon.

Vanessa lança un regard à Hermione et s'aperçut que ses yeux étaient humides.

Hermione, qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle avec douceur en se plaçant face à elle.

Hermione leva les yeux vers elle.

C'est vrai que l'on se dispute souvent, Ron et moi, et que le lendemain, c'est oublié, confia-t-elle. Mais ça commence à me fatiguer. J'en ai assez !

Des larmes commencèrent à couler sur ses joues.

Vanessa n'aurait pas eut de coeur en lui disant que c'était elle qui avait commencé les histoires avec Ron sans écouter les raisons de son abscence à ses devoirs de préfet mais elle ne savait rien de leur passé commun et Ron avait peut être eut plus ouvent tort qu'Hermione. Elle se contenta de poser une main appaisante sur le bras d'Hermione.

Vous devriez peut être en parler, suggéra-t-elle.

Hermione agita la tête en signe de dénégation.

Il ne comprendrait pas...

Elle s'essuya le visage avec la manche de sa robe.

Montons nous coucher, conseilla Vanessa. Demain, ça ira mieux.

Hermione approuva et se leva.

On est dans le même dortoir, précisa-t-elle à Vanessa. Suis moi.

Elles se dirigèrent alors vers l'escalier, en montèrent les marches et Hermione ouvrit une porte où un panneau indiquait : Sixième année.

Salut, dit Hermione en entrant.

Salut, Hermione, répondirent les deux jeunes filles présentes.

Je vous présente Vanessa, reprit Hermione. Enfin, vous le savez déjà !

Oui, en effet, confirma l'une des filles.

Elle contourna son lit et s'approcha de Vanessa.

Moi, c'est Parvati Patil, dit-elle.

Enchanté, répondit Vanessa.

Parvati esquissa un sourire. Elle avait le tein mâte, des yeux marrons presque noirs et une cascade de cheveux bruns lui tombaient sur les épaules. Elle était légèrement plus grande que Vanessa.

Et moi, c'est Lavande Brown, annonça son amie.

Elle était très différente de Parvati. Elle avait le visage couleur crème, de beaux yeux bleus clairs et des cheveux chatains foncés.

Heureuse de vous connaître, dit Vanessa en souriant. Oh !

Elle sentit quelque chose qui lui frottait sa jambe.

Damocles ! s'exclama-t-elle en se baissant pour le prendre dans ses bras.

Ah, il est à toi ce chat ? demanda Parvati.

Oui, en effet, répondit Vanessa.

Elles sont fatiguantes ces filles, se plaignit le chat. Parvati a faillit faire une crise tout à l'heure parce qu'elle a soi-disant oublié son rouge à lèvre préféré.

Chut ! l'interrompit Vanessa.

Hermione, Parvati et Lavande la regardèrent d'un air étonné.

Pourquoi dis-tu chut ? interrogea Lavande. Personne n'a rien dit...Il n'y a que ton chat qui miaule un peu mais...

C'était à mon chat que je parlais, la coupa Vanessa.

A ton chat ? s'étonna Hermione. Mais un chat ne peut pas...

Ah oui, j'oubliais ! reprit Vanessa en riant. En fait, grâce à mes origines d'elfe, je peux lui parler comme à l'une de vous et il me comprend.

Mais alors, tu parles avec tous les animaux ? demanda Lavande avide de savoir.

Oh non, assura Vanessa. Juste avec mon chat parce que depuis qu'il est né, je me suis occupé de lui.

Mais c'est impossible ! clama Parvati.

Je peux te le prouver si tu veux, déclara Vanessa sans perdre son sourire.

Elle posa son chat par terre.

Damocles, Parvati me demande de lui prouver que je peux te parler et toi me comprendre, dit Vanessa, alors peux-tu grimper sur mon lit et te cacher sous les couvertures s'il te plait ?

Les trois jeunes filles retinrent leur souffle. Le chat courrut jusqu'au lit de sa maîtresse, sauta dessus et se glissa sous les couvertures.

Bravo ! s'exclamèrent Hermione et Lavande en applaudissant.

Je crois que c'est une preuve suffisante, ajouta Hermione. N'est-ce pas, Parvati ?

Oui, c'est vrai, admit-elle. Eh bien, Vanessa, bienvenu parmi nous.

Merci, dit Vanessa en voyant l'air sincère de Parvati qui lui fit très plaisir. Merci beaucoup, les filles.

Bon moi, je vais aller me coucher, indiqua Hermione.

Ok, nous aussi, dit Lavande.

Chacune s'approcha de son lit puis sortirent de leur valise des objets personnels qu'elles mirent dans les tiroirs de leur table de nuit et des photos qu'elles affichèrent aux mûrs.

Tu as une photo d'Arwen, Vanessa ? demanda Hermione en s'approchant d'elle.

Oui, regarde.

Vanessa tendit une photo à Hermione qui s'assit sur le bord de son lit pour la regarder.

Tu lui ressembles beaucoup, fit remarquer Hermione. Seulement elle est brune et toi blonde.

Elle rendit la photo à Vanessa qui la remercia par un sourire.

Quand elles eurent terminé, elles enfilèrent pyjama et chemise de nuit puis se glissèrent dans leurs draps.

Bonne nuit, les filles, souhaita Vanessa.

Bonne nuit, Vanessa, répondirent Hermione, Parvati et Lavande.

Dans le noir, Vanessa sentit son chat s'allonger auprès d'elle. Elle observa les rideaux de son lit à baldaquin. Elle avait réussi àse faire des amis en très peu de temps. Alors qu'un sourire se dessinait sur sonvisage, elle se rappela de Drago. Elle espérait que son manque d'attention vis à vis d'elle lors du festin n'était qu'un effet de son imagination. Elle ne le connaissait pas beaucoup mais sans vraiment savoir pourquoi, elle aimerait que cela change. Décidant de laisser ses reflexions de côté, elle se retourna dans ses draps et ne tarda pas à s'endormir.