Hello, how are you ? Tout d'abord, je vous le dis tout de suite : Je n'ai pas répondu aux reviews je suis vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment désolée ! Ne m'en voulez pas, je vous en supplie ! J'ai à peine le temps de poster le chapitre alors prendre le temps de répondre à tout le monde, je n'imagine même pas ! Mais je vous remercie tous pour vos reviews qui me font très plaisir !
Ensuite, vous me faites remarqué que « Jean », je l'écrit « gin ». Je sais pas pourquoi je fais cette erreur parce que j'ai toujours su que « jean » c'était « jean » alors pour ceux qui auraient des doutes, non, je ne suis pas alcoolique ! Du moins, pas encore…je plaisante bien sûr ! Moi ? Alcoolique !

Après…Est-ce que vous avez vu le trailer d'HP4 ? Moi oui, ça donne envi de voir le film, non ? Mais dommage qu'il ne montre pas plus d'image…mais bon, on peut pas tout avoir…

Enfin bref, j'arrête de vous ennuyer et voilà le chapitre 6 ! Bonne Lecture !

CHAPITRE VI : DESTINATION LONDRES

LE DRESSEUR DE LEZARD NOUVEAU VOLDEMORT ?

« Ma première attaque n'a pas été une réussite, il est vrai. Mais la seconde sera bien plus spectaculaire que vous en tremblerez tous les soirs ! J'attaquerai aussi bien le monde des sorciers que le monde des moldus. La nuit, vous n'oserez même plus sortir par crainte de tomber sur les créatures les plus horribles. Même Poudlard ne serait plus un endroit sûr pour vous tous ! Vous tremblerez en prononçant mon nom, vous pleurerez à ma vue et vous n'oserez jamais vous opposer à moi sous peine d'être tué. Personne ne pourra me vaincre, pas même Potter et son petit bout de bois ridicule. Même les plus Grandes créatures seront sous mon contrôle, la plus légendaire sera ma monture et votre deuxième terreur. Il vous guettera tous les jours, vous scrutera du regard, vous êtes ses proies et il vous chassera, ses yeux sont mille fois plus perçant que ceux d'un faucon. Ses oreilles la capacité d'entendre même le bruit d'une fourmi. Alors n'essayez pas de l'échapper. Vous voilà prévenu.

Signé ? »

Draco fronça les sourcils et posa la Gazette du Sorcier sur la table. Cette fois, il était pratiquement sûr que ce « dresseur de lézards » surveillait Ashley. Comment cette lettre a-t-elle été autorisé à paraître dans le journal ? C'était la meilleure solution pour affoler le peuple et satisfaire l'auteur de la lettre. De plus, n'importe qui pouvait lire le journal et comment réagirait Ashley si elle tombait là-dessus ? Les autres professeurs assis à la table lisaient également le journal et ne cessaient de jeter des coups d'œil à Ashley qui était sagement assise à la table des Gryffondor en compagnie de Toya.

Regarde ça, dit Draco en passant la Gazette du Sorcier à Hermione.

Celle-ci le repoussa et regarda Draco.

Je suis déjà au courant…murmura-t-elle.

Draco plia le journal et la dévisagea longuement. Quand elle prenait un air distrait comme ça, c'est qu'elle cachait quelque chose qui devait être important.

Comment ça tu es déjà au courant ? murmura-t-il pour que personne ne les entende. De quoi tu parles ?

Hier, Ginny m'a donné rendez-vous pour parler de ça…Ils ont reçu la lettre hier matin…Mais Pourquoi Ginny a fait publier cette lettre ? Elle devait rester…

Vous voulez de la boisson ? proposa Clide.

Oui, oui, dit aussitôt Hermione avec un sourire gêné. Draco, ajouta-t-elle d'une voix très basse tandis que Clide remplissait son ver et celui de Draco, il faudra qu'on se rende au ministère pour parler de cela à Mr Weasley. Je ne veux pas qu'Ashley…

Chut ! s'exclama Draco en plaquant une main devant sa bouche.

Il désigna Clide d'un signe de tête discret. Lorsque ce dernier s'en alla, il enleva sa main de la bouche d'Hermione.

Je disais donc…qu'il faudra aller au ministère.

Hermione, si ça se trouve, Ashley a déjà lu le journal. Et puis ce n'est pas la peine d'aller au ministère, Dumbledor réunit aujourd'hui l'Ordre. On pourra leur parler de tout ça.

Quoi ? Je suis toujours la dernière au courant !

Il l'a dit lorsque tu étais avec Ginny. C'est sans importance, mais il faut trouver ce type rapidement avant que ça ne cause de vrai problème.

Il but d'une traite son ver, bientôt imité par Hermione.

Il faudra se méfier de tout, dit Hermione en regardant Ashley. Comme avant…

Elle regarda Ashley qui parlait gaiement à Toya. Bientôt, Triver les rejoignit et s'installa à côté d' elles avec un air renfrogné.

Elle est déjà inquiète par rapport au rêve de Steven, dit Hermione en continuant de la regarder, alors je n'imagine pas lorsqu'elle va être au courant…

Draco passa un bras autour de ses épaules et l'attira à lui. Triver semblait parler à Ashley très sérieusement et il se demanda si ce n'était pas à propos de cette lettre. D'un bond, elle se leva et s'en alla à grand pas en prenant avec elle un exemplaire de la Gazette du Sorcier. Triver se leva à son tour et parti à sa recherche. Hermione regarda tristement Draco.

Et voilà, murmura-t-elle.

°°°°°°°°

Ashley marchait rageusement dans le parc de Poudlard, la pluie tombant à drue, déchirant en mille morceau le journal que Triver lui avait fait lire quelques minutes plus tôt. Elle prit ensuite sa baguette magique et fit brûler le papier qui se transforma rapidement en un petit tas de cendre. Elle donna rageusement un coup de pied dedans, et tenta de se calmer mais sans succès. Pourquoi la vie s'acharnait-elle ainsi sur elle ? Elle ne pouvait pas contenir sa colère, il fallait absolument qu'elle se défoule mais pour cela, elle ne pouvait pas rester dans le parc. Alors qu'elle allait s'en aller, la voix de Triver l'interpella, celui-ci prenait un air profondément inquiet.

Tu vas bien ? demanda-t-il.

Oh, oui ! Merveilleusement bien ! s'écria-t-elle en lui lançant un regard noir. Qu'est-ce que tu viens faire ? Tu veux profiter du spectacle ? Tu tombes bien parce qu'il va bientôt commencer !

Elle était dans une colère indescriptible, bien plus supérieur à ce qu'un humain serait capable de supporter. Il le voyait dans son regard qui s'assombrissait progressivement.

Je…Je ne suis pas là pour ça…balbutia-t-il en approchant.

Mais elle recula brutalement, les yeux noirs remplis de colère.

Je te défends de m'approcher ! hurla-t-elle. Va-t'en !

Tu…tu sais très bien que tu ne peux pas faire ça…tu le sais…

Ah ouais ? Depuis quand est-ce que tu me surveilles ? Je ne t'ai rien demandé ! Laisse-moi en paix.

Elle recula de plusieurs pas et Triver vit avec horreur qu'une longue queue lui était poussée. Il voulu l'approcher mais son regard était si différent du sien qu'il évita toute approche.

Je suis désolée…bredouilla-t-il tandis qu'Ashley semblait avoir du mal à retenir ses cris de douleur.

Elle ne répondit rien, occupée à regarder son corps se métamorphoser douloureusement. De puissantes serres lui poussèrent suivit d'immenses ailes au plumage noir aux reflets bleus, comme l'aile d'un corbeau. Son visage s'allongea et prit petit à petit celui d'un aigle. Son corps s'élargit et devint plus souple, devenant celui d'un lion.

Le Griffon fit claquer rageusement son bec et fixa Triver de ses yeux noirs. Triver resta parfaitement immobile, contemplant la magnifique créature qui déploya vivement ses ailes et qui prit son envole. Traversant la pluie qui tombait toujours, la créature volait en direction de la forêt interdite, poussant des cris assourdissant qui raisonnaient à des mètres à la ronde. Triver le vit fondre en piqué, montrant qu'il venait de trouver une proie. La chasse était ouverte…

°°°°°°

Où est-elle ? demanda Toya lorsqu'il revint dans la Grande Salle.

Triver s'installa machinalement en face d'elle et la fixa.

Je n'aurais jamais du lui montrer cet article, avoua-t-il, la voix tremblante. Voilà où ça mène lorsqu'on veut partager les moindres choses avec une personne qu'on…qu'on…aime.

Triver, où est-elle ?

La terreur se lisait sur le visage de Toya et elle devait imaginer le pire.

Elle…elle est partie chasser.

Toya ouvrit puis ferma plusieurs fois la bouche, incapable de prononcer un mot. Cette attitude vexa profondément Triver. A présent, il avait encore plus de remord qu'il n'en avait jusqu'à maintenant. Pourquoi lui avait-il montré le journal ? Pour mieux la protéger ? Ou pour se venger d'elle ? Il ne savait plus. Il était quelqu'un d'ignoble…

Elle…tu…OH MON DIEU !

Toya réalisa à peine ce qu'il pouvait se passer si quelqu'un apercevait le Griffon dans toute sa splendeur.

Tu la laissé faire ça ? Mais quel genre d'ami es-tu ? Qu'est-ce qu'on va faire, maintenant ? Si quelqu'un la voyait ? Si quelqu'un de malhonnête la voyait ? Pourquoi tu ne l'as pas calmé ?

Excuse-moi mais c'est quelque peu préoccupant quand tu vois ce genre de chose ! Je suis Vraiment désolé si elle s'est mise en colère ! Je voulais juste l'aider, moi ! Elle m'a pratiquement rejeté quand je suis allé la voir !

Il avait hurlé en disant ça et Toya réalisa que ce qu'elle venait de lui dire n'était pas très réconfortant.

Je suis désolée, marmonna-t-elle. Ce n'est pas de ta faute…

Si, tout est de ma faute.

Bien sûr que non.

Bien sûr que si.

Toya avait raison. Quel genre d'ami était-il pour lui montrer une lettre de menace ?

Tu sais, dit Toya d'une voix réconfortante, si ça n'aurait pas été toi, ça aurait été quelqu'un d'autre. Qui sait, peut-être moi ?

Toi ? Tu sais toujours ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas. Est-ce que tu lui aurais montré la lettre ?

Oui. Tu te souviens de notre première année à Poudlard ? On s'était juré de rester loyal et de tout partager, le moindre secret. Même si il aurait mieux fallu ne rien lui dire, tu aurais trahi cette confiance…et puis tu…

Je l'aime.

Oui.

Triver soupira et regarda Toya en lui souriant.

Comment je ferais si tu n'étais pas là ?

Eh bien…euh…Tu ferais n'importe quoi.

Ils rirent doucement et regardèrent la louve qui arrivait dans la Grande Salle. Elle se dressa sur ses deux pattes arrières et regarda curieusement ce qu'il y avait sur le table. Triver lui donna un morceau viande qu'elle lui arracha des mains, affamée.

J'espère qu'elle ne se fera pas remarquer, soupira Toya.

°°°°°°°

Professeur Dumbledor, dit Hermione en rattrapant le vieil homme. Je…Je crois que c'est une TRES mauvaise idée d'aller à Londres. Depuis qu'il y a cette lettre dans le journal, celui qui l'a écrite peut très bien mettre ses menaces à exécutions et…

Hermione, la coupa-t-il avec un sourire. Ne t'en fait pas pour cela. Les élèves seront bien surveillé et c'est pour cela que j'ai fait appel à l'Ordre. De toute façon, se rendre dans le monde moldus fait parti du programme.

Mais…Et pour Ashley ?

Elle ne risque rien. Tant que sa louve reste avec elle et qu'elle est en possession de son saphir…Il n'y a pas de quoi s'inquiéter.

Hermione fixa le directeur à travers ses lunettes en demi-lune. Elle n'avait jamais comprit à quoi servait ce saphir dont il ne fallait jamais qu'elle se sépare.

Professeur, à quoi sert ce saphir ?

Dumbledor lui sourit de nouveau.

Je préfèrerais ne pas te le dire. Mais tant qu'elle le possède, elle ne craint absolument rien. C'est pour ça que Voldemort n'a jamais put mettre la main sur elle. Ce saphir est…mystérieux. Si tu veux en savoir plus, demande à Ashley de te raconter la légende des Walkyries. ( Pour ceux qui ont lu QSAL I, vous vous souvenez qu'Ashley en parlait souvent à Hermione ?).

Les Walkyries ? Professeur…

Evidemment, l'interrompit Dumbledor, même si elle te raconte cette légende sur les femmes guerrières, tu n'auras pas toute l'explication mais tu auras une petite idée, je pense.

Comment Ashley connaît cette légende ?

Ca mère la lui racontait pour l'endormir le soir…

Sur ceux, il lui fit un au revoir de la main et s'en alla. Hermione resta perplexe un long moment.

°°°°°°°°

Alors ? commença Ginny tandis qu'ils entraient tous dans le château, trempés jusqu'aux os à cause de la pluie. Des nouvelles ? Je pari que stupides comme vous l'êtes, vous n'avez rien trouvé !

Harry la regarda, dérangé par la fait de l'avoir traité de « stupides » lui et ces compagnons. Ginny arbora un sourire innocent, presque ironique.

Non, répondit-il. Si tu penses que l'affaire est simple…c'est loin d'être le cas ! On a aucun indice à part cette lettre qui est parue dans le journal. On a fouillé partout mais aucune trace, niet, nada.

Je continues à dire que c'est un animagus, dit Parvati qui enlevait son manteau bleu marine tout mouillé. Un animal est beaucoup plus discret qu'un homme et beaucoup plus habile en ce qui concerne la camouflage. Il est encore plus difficile de l'attraper si c'est un oiseau.

Ginny leva les yeux au ciel.

Ca vous arrive de réfléchir ? Franchement ! L'auteur de la lettre veut qu'on le voit, qu'on ait peur de lui alors vous croyez vraiment qu'il va se transformer en truc bizarre ?

Ginny, ma chérie, tu devrais aller chercher Hermione et Draco, d'accord ?

Harry et Parvati éclatèrent de rire tandis que Ginny ouvrait la bouche en grand et s'empourprait.

Mike ! s'indigna-t-elle. Ne m'appelle pas chérie devant tout le monde !

Elle tourna les talons et s'en alla en vitesse.

Complètement timbrés, ceux-là, marmonna-t-elle.

Alors que Ginny s'en allait, Rémus, Tonks et Sirius arrivèrent à leur tour dans le château, tous mouillés à cause de la pluie qui ne cessait de tomber. Bientôt, les professeurs arrivèrent et les conduisirent dans le bureau de Dumbledor. Ginny, Hermione et Draco arrivèrent quelques minutes en retard, faute à Ginny qui avait décidé de faire la tête à tout le monde, en particulier à Mike.

Bonjour, Ginny, dit aimablement Dumbledor. Molly se porte bien ?

Oui, bien sûr, répondit la concernée avec un sourire forcée, elle est enceinte.

Ils tournèrent tous un regard ébahi vers elle, choqué de cette nouvelle. Sauf Hermione qui se méfiait un peu. Pourquoi Ginny ne lui avait-elle rien dit ?

Quoi ? Vous m'avez cru ?

Plusieurs personnes soupirèrent de soulagement et certain éclatèrent même de rire.

Si je peux me permettre, dit Hermione en se mettant au centre du cercle que formaient les professeurs et les membres de l'Ordre, je voudrais éclaircir un petit détail.

Vas-y, Hermione, lui dit Dumbledor en hochant la tête.

Alors voilà.

Hermione se tourna vers Ginny et celle-ci prit un air immédiatement surpris.

J'ai encore rien fait, grommela-t-elle.

Je voulais savoir pourquoi tu as publié cette lettre, Ginny ? Je pensais qu'il était évident qu'il fallait qu'elle reste confidentielle !

Ginny arbora alors un sourire triomphant.

Hermione, c'est justement pour ça que je suis à Poudlard.

Elle s'adressa à Dumbledor en prenant un air sérieux et inquiet qu'Hermione lui connaissait bien lorsqu'elle avait un doute ou qu'elle ne comprenait pas quelque chose.

Je n'avais aucunement l'intention de publier cette lettre pour protéger au maximum Ashley. C'est pourquoi nous l'avons mit dans un lieu où elle était sensée brûler. Or, elle ne l'a pas été. Ce matin, lorsque mon père, le ministre de la magie en personne a reçu le journal du matin, il a eu la surprise de voir la lettre publié et à porté de tout le monde. On pense que quelqu'un s'est introduit dans le ministère cette nuit et a récupéré la lettre pour la publier dans le prochain numéro de la Gazette du Sorcier.

Il y eut un silence lourd pendant lequel tout le monde fixait Ginny qui prenait un air de plus en plus douteux.

Pourtant, poursuivit-elle, les portes n'ont pas été forcées ou cassées. Il n'y a aucun détail qui puisse nous dire que quelqu'un est entré dans le ministère. On suppose que c'est un membre du personnel qui a récupéré la lettre avant qu'elle ne brûle ou tout simplement l'auteur de la lettre lui-même qui est doué en magie noire. Dans les deux cas, ça ne sont que des hypothèses et on ne peut donc pas en être sûr. Il y a une troisième possibilité. En réalité, je viens tout juste de la trouver. L'auteur de la lettre à un allié qui travaille au ministère. Il peut donc être au courant de tout ce qu'il se passe.

Tout le monde resta silencieux.

Vous avez tous comprit que le dresseur de lézard visait Ashley ? demanda Hermione. Dans ce cas, pourquoi aurait-il besoin d'information concernant les problèmes d'Angleterre du côté du monde magique ?

Pour trouver une occasion de la piéger, répondit Dumbledor en s'installant derrière son bureau.

De quelle façon ? demanda Draco. Ashley ne quitte pas Poudlard.

Non, non, il ne cherche pas un endroit pour la piéger mais plutôt ses origines. On est peu nombreux à savoir qui était ses parents, sa nationalité Irlandaise et tout le reste. Je pense qu'il n'est pas tout à fait sûr de sa cible alors il cherche des preuves qu'Ashley est bien celle qui…qui est l'unique Griffon. Pour cela, il a besoin d'archives qui se trouvent dans le ministère. Des papiers d'où est inscrit sa date et lieu de naissance. Evidemment, tous ses papiers ont été aménagé à Poudlard dans une salle…très spéciale.

Dumbledor échangea un sourire avec Harry.

Dans la salle sur commande, évidemment.

Il y a quelque chose qui doit avoir choqué l'auteur pour qu'il puisse croire que c'est Ashley, dit Sirius, l'air songeur.

Attendez ! s'exclama Hermione. Vous vous souvenez ? Ashley nous a avoué qu'elle avait montré le saphir aux lézards ! Soit l'auteur de la lettre était présent et a tout vu, soit il était l'un de ces lézards ou soit les lézards sont allés le lui raconter puisqu'on le surnomme le dresseur de lézard.

Non, l'une des tes hypothèses est fausse, répliqua Ginny, l'air très concentré. Les stagiaires nous ont affirmés qu'il n'y avait personne donc Voldemort II n'était pas là.

Moi, intervint Parvati, je continues à dire que c'est un animagus et que c'est pour ça qu'on arrive pas à mettre la main dessus !

Voldemort II, murmura Hermione.

Ben quoi ? rétorqua Ginny. Faut bien lui donner un nom ! J'ai aussi Voldy II, si tu veux ? Ou alors, Voldemort et ses descendants, non, celui-là il est nul. Voldemort et sa nouvelle vie ! Ah non, ça c'est vraiment nul. Voldemort : la revanche. Ah ouais, ça le fait !

Non, non, Ginny ! Tu m'as donné une idée !

Ah oui ?

Ecoutez, l'auteur de la lettre se permet de faire des recherches sur Ashley alors pourquoi est-ce qu'on ne se permettrait pas d'en faire autant ? Il faudrait faire des recherches sur toute la famille de Voldemort et sur les personnes qui l'entouraient. Ses amis, ses mangemorts, tout !

Ses amis ? répéta Ginny. Il en avait ?

On a rien à perdre, poursuivit Hermione. Cela pourra peut-être nous mené sur une piste qui nous dévoilera qui est le fameux dresseur de lézards.

Tout le monde approuva aussitôt l'idée. Ange, qui avait été silencieuse, éclata soudain en sanglot…

°°°°°°°°°°

La Grande Salle, toujours aussi surchargée en nombre d'élève, rendait Ashley malade. Tout le monde qui parlait en même temps, ça lui faisait tourner la tête. Tout raisonnait et elle se demandait s'il ne valait pas mieux retourner dehors, dans le nuit qui tombait petit à petit, sous la tempête. Elle était à peine arrivée dans le hall que sa tête menaçait d'exploser. Son cœur battant fortement dans sa poitrine, ses yeux embués de larmes de colère, le corps recouvert d'un sang qui n'était pas le sien. Elle avait beaucoup de mal à marcher, épuisée et accablée de douleur. Alors qu'elle se dirigeait d'une lenteur inquiétante vers la Grande Salle, elle trébucha brusquement et vint s'écraser contre le sol froid, la respiration haletante.

Triver se leva d'un bond. Ashley était passée devant les grandes portes de le Grandes Salle et s'était soudainement effondrée. Ignorant les regards interrogateurs qu'on lui lançait, il courut vers Ashley qui tentait tant bien que mal à se relever. Il découvrit avec horreur que ses vêtement étaient déchirés et que sa peau nue était recouverte d'un sang presque noir, qui n'était pas du tout le sien. Ses lèvres saignaient abondamment ainsi que son nez d'où s'échappait un petit filet de sang.

Ashley…

Elle s'agrippa à lui, tentant de se relever mais ses jambes ne pouvaient plus supporter son poids. Il la souleva dans ses bras et s'en alla à grand pas en direction de l'infirmerie. Elle était cramponnée à ses épaules et Triver se demanda s'il allait pouvoir la maintenir encore longtemps. Pas qu'elle était lourde, loin de là, elle était tellement fatiguée qu'elle alourdissait son poids. Arrivée à l'infirmerie, il l'allongea sans plus tarder sur un lit blanc qui se recouvrit un peu de sang. Elle pleurait…elle pleurait et ça lui déchira le cœur.

Ca va aller, murmura-t-il. On va te soigner…

Je…je ne voulais pas que ça arrive…, dit-elle d'une voix tremblante et enrouée. Mais quand…je suis en colère comme ça…c'est lui qui contrôle tout !

D'autres larmes coulèrent le long de sa joue. Triver enleva quelques mèches de ses cheveux blonds qui s'étaient perdus sur son visage recouvert de sang et de poussière. Même ainsi il réussissait à la trouver très belle.

Tu n'y est pour rien, lui répondit-il.

Malgré tout, elle lui fit un sourire qui lui réchauffa le cœur. Fleur arriva à ce moment là, épouvanté de voir Ashley en si mauvais état. Elle apporta des bandages ainsi que du désinfectant puis se précipita sur Ashley. Triver s'écarta légèrement pour pouvoir laisser Fleur la soigner. Alors qu'elle commençait à lui retirer son T-shirt tout déchiré et recouvert de sang, il avala une grande goulée d'oxygène.

Qu'est-ce que vous faites ? demanda-t-il.

Je vérifie qu'elle ne soit pas blessé ou…qu'elle n'est pas une pneumonie.

Pneumonie ? Ashley lui avait raconté qu'un jour, lorsqu'elle s'était transformée en un jour de pluie comme celui-ci, elle avait attrapé une terrible pneumonie qui avait failli causer sa perte. Elle s'était transformée sous un coup de colère, comme aujourd'hui. Il espéra qu'elle n'avait pas de nouveau cette maladie.

J'espère que ce n'est pas ça, dit Fleur qui faisait des gestes compliqués. Elle…elle a de la fièvre, déjà…Son état avait été très critique…plus son état s'empirait, plus elle se transformait et s'affaiblissait.

Triver ressentit une angoisse grandissante au fur et à mesure que Fleur s'occupait d'Ashley. La jeune fille avait fermé les yeux et tourné la tête. Il voyait encore des larmes glisser le long de ses joues et s'écraser sur l'oreiller. Fleur se détendit en poussant un long et profond soupir.

Elle n'est pas malade.

Ashley ouvrit d'un coup ses yeux et le soulagement se lut sur son visage. Elle regarda Triver qui la fixait puis lui sourit tristement. Fleur était à présent occupée à soigner ses lèvres et son nez puis lui nettoya le visage.

J'espère que c'est la dernière fois que tu me fais ce coup là, dit Fleur en s'éloignant du lit. Tu as eu énormément de chance !

C'est promis, lui répondit Ashley de sa voix enrouée.

Bien, repose-toi.

Fleur s'en alla, les laissant seuls. Triver s'approcha de son lit blanc et la regarda enfiler une chemise de nuit propre que Fleur lui avait laissé. Elle avait tiré les rideaux blancs mais il voyait à travers son ombre et ses formes. Il avala de nouveau une grande goulée d'oxygène lorsqu'il vit la forme de sa poitrine et celle de ses hanches. Lorsqu'elle tira le rideau, elle semblait plus rayonnante et tranquille. Elle s'allongea dans les couvertures et le regarda.

Euh…nous…nous allons à Londres, commença-t-il, intimidé.

Ah oui ? Quand ?

On part demain…matin.

Ashley ouvrit la bouche de surprise.

Demain matin ? Mais est-ce que je serai rétabli, au moins ? Oh, ça tombe toujours au mauvais moment, j'en ai marre !

D'un mouvement brusque, elle se redressa sur son lit et le prit dans ses bras. Surpris mais enchanté, il renforça l'étreinte. Elle calla sa tête contre son épaule tandis qu'il lui caressait doucement le dos du bout des doigts, la serrant amoureusement contre lui.

Tu restes avec moi, n'est-ce pas ? hésita-t-elle.

Bien sûr.

C'était une occasion inespéré pour tout lui avouer, songea-t-il, le cœur battant la chamade. Il fallait qu'il lui dise, il le fallait. Il doit le lui dire. Alors il prit une profonde inspiration.

J'aimerais te dire quelque chose, dit-il.

Oui ? murmura-t-elle en le regardant dans les yeux.

Eh bien…ce que je voulais te dire c'est que je…euh…je…j'espère que tu te rétabliras…

Elle lui sourit en l'embrassa sur la joue.

Merci, répondit-elle.

Ashley…c'est pas ce je voulais dire !

Ah non ? Alors tu espères que j'irai mal ?

Elle le prenait sur le ton de la plaisanterie mais il n'était pas du tout amusé.

Non…Ashley je…je veux que tu saches que je…jeveuxquetusachesquejetaime…

Je…Je n'ai pas comprit ce que tu as dit, désolée.

Alors qu'il prenait une grande inspiration et s'apprêtait à tout lui dire, quelqu'un entra dans l'infirmerie, Briyan. Triver se renfrogna et s'éloigna un peu du lit tandis que le futur Auror se précipitait sur elle, inquiet. Il était dégoûté ! Au moment où il allait tout lui dire, il fallait que cet imbécile vienne ! La scène qui défila sous ses yeux le dégoûta encore plus. Briyan venait de presser ses lèvres contre les siennes et l'embrassait langoureusement. Il détourna les yeux, les poings serrés. Il devait garder son sang froid s'il ne voulait pas lui sauter à la gorge et le démolir sur-le-champ.

Alors qu'il continuait d'embrasser Ashley, il tourna les talons et s'en alla. Au moment où il passait devant la porte, la voix d'Ashley l'interpella :

Triver…Qu'est-ce tu voulais me dire ?

Rien, marmonna-t-il, évitant son regard. Ce n'était pas important. Bonne nuit.

Et il partit.

Ashley regarda Briyan qui la contemplait rêveusement, arborant un petit sourire.

Comment as-tu su que j'étais là ?

Son sourire s'élargit et il sorti de sa poche l'unique plume blanche qu'Ashley prit entre ses mains, stupéfaite.

Je l'ai juste suivi, murmura-t-il avant de l'embrasser amoureusement.

°°°°°°°°°°

Il était plus de minuit et c'était le moment préféré de la louve. Il n'y avait personne dans les couloirs et elle pouvait circuler à son aise. Cette nuit-là, elle se dirigea vers l'infirmerie où sa protégée y passait la nuit. Elle sauta sur le lit d'un bond bien calculé et regarda Ashley qui s'était redressé d'un bond, surprise. Mais elle sourit lorsqu'elle vit Neige. La louve l'approcha et lui lécha la joue, lui montrant à quel point elle avait été inquiète de ne pas l'avoir vu de la journée. Le sourire de la jeune fille s'élargit et elle étreignit affectueusement Neige.

Je t'aime, ma louve, murmura-t-elle.

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Et voilà, C'est fini. Il était important que je mette le passage avec « je t'aime ma louve » car c'est important pour la suite de l'histoire. Evidemment, je ne vous dirais pas pourquoi. Enfin bref, désolée de ne pas pouvoir répondre aux reviews cette fois-ci, j'essaierai pour le prochain chapitre. A bientôt !