Bonjour ! Bon alors je suis désolée pour le petit retard. Seulement j'avais plein de chose à faire et g complètement zappé que je devais poster le chapitre VIII. Mais bon, le voilà noir sur blanc rien que pour vous. Bonne lecture !
CHAPITRE VIII : Etrange Halloween.
Les élèves passaient la nuit dans un immense hôtel moldu, partageant une chambre à deux ou à quatre. La plupart des élèves s'étaient regroupés, déjà, à peine arrivée, à la piscine souterraine chauffée automatiquement. D'autres s'étaient retrouvés dans une salle ou ils découvrirent pour la première fois de leur vie les jeux vidéo. Il y avait une salle principale aussi grande que la Grande Salle à Poudlard. C'était la salle des bals. Il y avait un orchestre qui jouait dans un coin, face au publique. L'un d'eux jouait du violon, Ashley le regarda un long moment. Il devait être plus âgé qu'elle que de quelques années. Certainement, il devait avoir dix-sept, dix-huit ans. Cela faisait plus d'une demi-heure qu'elle restait plantée au milieu de la salle de bal, regardant l'orchestre jouer l'une de leur balade enchanteresse. Elle tenait dans ses mains son violon et de l'autre, son archet. Le garçon de l'orchestre la remarqua et s'arrêta de jouer, vite imité par les autres.
Tu es une nouvelle violoniste ? demanda-t-il.
Heu…eh bien…
Peux-tu nous jouer une de tes musiques ?
Cela posera-t-il un problème si je joues une mélodie celtique, traditionnelle Irlandaise ?
Les musiciens s'échangèrent un regard puis lui sourirent gentiment.
Non, aucun, dit l'un d'entre eux.
Les musiciens descendirent de la scène pour laisser place à Ashley, arborant un large sourire, le cœur battant à tout rompre. Elle positionna son violon contre son cou, posa ses doigts agiles sur les cordes et fit glisser l'archet sur les cordes à toutes vitesse. Elle jouait l'une de ses gigues où les notes, très nombreuses et complexes, s'enchaînaient à une vitesse folle. Les musiciens semblaient impressionnés par sa performance et son talent. C'était la première fois qu'elle jouait face à de vrais professionnels – à part sa mère – et elle se sentait un peu nerveuse.
Tandis qu'elle continuait de jouer son air entraînant, la salle de bal se remplissait petit à petit de clients, intrigués par une telle mélodie inhabituelle. Ashley eut un sourire discret en voyant que tous les regards étaient braqués sur elle et son violon. Si c'était ça qui arrivait chaque fois que sa mère jouait du violon face à son publique, elle était prête à poursuivre sa carrière pour éprouver les mêmes choses. Tout le monde semblait fasciné par ses gestes et hypnotisé par sa musique. Elle joua la dernière note en faisant un vibrato et tout le monde l'acclama joyeusement. Le publique l'acclamait ! C'était une sensation extraordinaire. Ils aimaient donc sa manière de jouer ? Elle repéra Hermione et Draco qui applaudissait bruyamment au fond de la salle, le sourire jusqu'aux oreilles.
°°°°°°°°°°
J'aime beaucoup cet hôtel, commenta Dumbledor avec un petit sourire malicieux. Surtout leur bonbons qu'ils posent sur les buffets, ils sont très bons. Comment ça s'appelle, déjà ?
Les marshmallows, lui répondit Hermione.
Ah…les marshmallows…
Dumbledor se dirigea vers les buffets et prit entre les doigts un marshmallows onctueux qu'il mit rapidement dans la bouche.
Prodigieux, dit-il en prenant un deuxième.
Hermione eut un sourire amusé à la vue du directeur qui mangeait tous les bonbons sans même en laisser aux autres. Ginny arriva en compagnie d'une jeune fille qui devait avoir une quinzaine d'année. Elle était habillée d'une longue robe noire, moulante qui épousait toutes ses formes. Elle avait un regard timide et suivait Ginny d'un air presque apeuré.
Ah, Hermione ! s'exclama Ginny. Je te présente Johanna, ma nouvelle secrétaire. C'est elle qui a organisé la sortie et elle s'est très bien débrouillée, non ? Elle a réservé toutes les chambres pour les élèves. Enfin, la moitié des chambres…
Enchantée, dit Hermione en lui serrant la main.
Johanna rougit mais sourit timidement à Hermione. Celle-ci fut surpris de voir que les yeux de la jeune fille étaient violet clair, surprenants mais ravissants. Elle se demanda ce qu'une jeune fille comme elle faisait au ministère de la magie. Ne devait-elle pas plutôt faire ses études ? Johanna était une fille ravissante, mais tout ce qui avait de plus timide. Elle avait de longs cheveux noirs bouclés descendant en cascade jusqu'à ses hanches. Elle avait deux anneaux en or accrochés à ses oreilles ainsi que des anneaux en argent pendus à ses poignets qui s'entrechoquaient à chacun de ses mouvement.
Johanna, dit Ginny. Peux-tu vérifier que tous les élèves ne soient pas sorti de l'hôtel ?
Elle hocha doucement la tête puis s'en alla précipitamment. Hermione en profita pour lui demander plus d'information sur cette fille.
N'était-elle pas jeune pour être au ministère ?
Si mais elle a insisté pour être ma secrétaire. En fait, la vraie raison…c'est qu'elle est orpheline et qu'elle ne peut pas se payer les études à Poudlard. Il faut bien qu'elle gagne de l'argent pour vivre alors je l'ai engagé malgré tout.
Je vois. Elle a l'age d'Ashley, non ?
Oui. Johanna vient tout droit d'Amérique. Je ne sais même pas comment elle a réussi à venir en Angleterre…Elle ne veut pas me le dire. Remarque, ça ne me regarde pas non plus.
Ginny fixa alors le directeur qui mangeait toujours les marshmallows.
Qu'est-ce qu'il lui prend ?
Hermione haussa les épaules puis sourit.
Tu sais comment il est…
°°°°°°°°°°
Hermione entra dans la chambre d'hôtel, dont le numéro 312 était inscrit sur sa porte. La chambre n'était pas aussi luxueuse que la salle commune des Préfets en chef qu'elle avait en souvenir mais la pièce semblait aussi chaleureuse et accueillante. Elle entra dans la chambre où Draco était assis sur le bord du lit, enlevant ses chaussures. Il était torse nu et Hermione eut un sourire coquin aux lèvres.
Draco sourit lorsqu'il sentit deux mains remonter le long de son corps, le faisant délicieusement trembler. Son sourire s'élargit tandis que les lèvres d'Hermione se posait sur son cou. Il sentait derrière lui qu'Hermione n'avait pas perdu de temps pour ôter ses affaires car il sentait bien la présence de ses seins contre son dos. Ses caresses se firent tout d'un coup beaucoup plus exigeante et il ne s'en plaignait vraiment pas.
Cela faisait maintenant deux jours qu'ils étaient tous les deux en transe lorsque la lune se pointait dans le ciel. Chaque nuit, ils avaient à présent besoin l'un de l'autre comme jamais ça n'était arrivé. Ils ne pensaient plus à rien, leur corps décidant eux même leur geste. La nuit dernière, ils s'étaient tout deux retrouvés dans la salle de bain le lendemain matin, leur vêtements éparpillé par tout. Lui nuit encore d'avant, ils s'étaient réveillés dans une salle de classe isolée. Ni l'un ni l'autre ne savaient pas comment est-ce qu'ils se retrouvaient dans de telle situation. Draco ne s'en plaignait pas, évidemment, mais il se posait plusieurs fois la question par jour.
Ils s'allongèrent sur le lit, fortement enlacés, s'embrassant sauvagement tout en parcourant le corps de l'autre. C'était comme si quelque chose ensorcelait leur corps et qu'ils ne pouvaient pas résister. Chaque fois que la nuit tombait, un désir ardent s'emparait d'eux aussitôt, oubliant à quoi il pensait juste avant et abandonnant ce qu'ils étaient en train de faire. Un seul regard vers l'autre et ça suffisait pour emmener leur corps en une danse langoureuse. Mais quand l'aube revenait, il n'y avait plus de trace de ce désir brûlant. Seulement les interrogations et le doute. Ils reprenaient tout deux le contrôle de leur corps…
Hermione se cramponna aux épaules de Draco tandis qu'il bougeait de plus en plus vite en elle. Malgré les baiser brûlants qu'il la recouvrait, elle parvint à parler, gémissant lorsqu'elle atteignait la jouissance.
Je…Je…crois que…on est…ensorcelé…
Chut…
Il l'embrassa presque aussitôt, mêlant sa langue à la sienne, bougeant encore contre ses hanches. Même avec de la bonne volonté, Hermione ne parvenait pas à arrêter le mouvement de ses hanches. Au contraire, plus elle essayait, plus son corps accélérait la cadence, cognant les hanches de Draco, les menant tous les deux à la jouissance. Il émit un grognement lorsqu'elle enroula ses jambes autour de son bassin, sans arrêter ses hanches qui entrechoquaient les siennes. Hermione le rapprocha à elle sans même qu'elle s'en aperçoive. Il appuya son torse contre elle lui embrassa le cou, la clavicule, les seins puis ses lèvres gonflées.
°°°°°°°°°°
Clide parcourait tranquillement les couloirs de l'hôtel, cherchant des réponses à ses questions, des solutions à ses problèmes. Il n'avait jamais été aussi tourmenté ! Il détestait William plus que tout ! Il le répugnait. Rien que d'y penser, il en avait presque la nausée. Comment pouvait-il manquer à Ange ? Il avait été facile de bannir William loin d'eux ! Il avait juste fallu un bon sortilège qui l'avait fait fuir presque aussitôt. William était faible, lui fort. L'un contre l'autre, il était sûr de gagner. Mais pourquoi s'inquiétait-il au retour de ce garçon ? Il avait été banni, sans défense, quelque part…Il ne pouvait pas revenir. Il avait un doute. Ange le connaissait bien. Elle pouvait le retrouver…
Non, elle peut pas, marmonna-t-il à voix haute. Je veillerait personnellement à ce qu'il ne revienne pas ici.
Le véritable problème, c'était Ashley. Il savait parfaitement à quel point William serait heureux de la revoir. Puis ce violon. Si seulement il pouvait le voir. Il y pensait tellement fort qu'il entendait même les cordes grinçantes. Il devenait fou ! Depuis qu'il était arrivé en Angleterre, tous les soirs, il entendait la même mélodie, il voyait les mêmes souvenirs et il en faisait même des cauchemars. Il se voyait dans un cachot, suppliant son père de ne pas sortir du manoir.
Les mêmes cauchemars toutes les nuits après avoir été bercé par le violon.
Je suis fou. Comment peut-on entendre un violon dans sa tête alors que personne n'en joue ?
Personne ? Il n'en était plus très sûr tandis qu'il marchait dans les couloirs. Plus il avançait, plus la musique s'amplifiait. C'était toujours le même refrain qu'il entendait chaque nuit. Le morceau de musique que William aimait le plus, se souvint-il avec dégoût. Il tourna à un angle de mur et fit face à une porte entrouverte, d'où provenait la musique. Il déglutit et approcha lentement de la porte. Regardant discrètement à l'entrebâillement, il vit Ashley debout au milieu de la chambre, jouant de son violon tandis que Triver, Toya, Briyan, Ryley, Stan et Stéphanie étaient assis par-terre et la regardaient jouer.
C'était exactement la même musique qu'il entendait dans sa tête. Clide regarda le violon et eut un léger sursaut lorsqu'il vit S.B au dos du violon. Son cœur battait tellement fort qu'il crut que tout le monde pouvait l'entendre. Précipitamment, il se retourna et s'en alla à grand pas. Il bouscula Ange au passage qui l'attrapa par le bras.
Excuse-moi mais aucun élève n'a le droit de traîner dans les couloirs à cette heure. Puis-je savoir ce que tu fais ?
Clide, d'une grimace de dégoût, dégagea son bras de sa poigne. Mais il sourit tristement à Ange qui attendait une réponse.
S.B, dit-il. Tu te souviens de cette tragique histoire ?
Ange resta un instant bouche bée tant la conversation la prenait au dépourvu.
Oui…oui.
J'ai besoin d'air.
Et il partit.
°°°°°°°°°°
Triver laissa Ashley et Briyan à contre cœur. Il ne savait pas exactement ce qu'ils allaient faire ensemble mais il éprouvait en ce moment une rage indescriptible. Il devenait fou à voir Ashley embrasser ce garçon. Si Toya ne l'avait pas empoigné par le bras, il se serait rué sur lui et en finir une bonne fois pour toute.
Les couloirs étaient plongés dans l'obscurité, il devait être proche de minuit. La fenêtre au bout du couloir laissait passer la lumière de la lune qui lui donna une idée de l'endroit où il était. En fait, il n'en savait rien du tout. Il ne savait pas où était sa chambre ni encore moins comment il allait faire pour la retrouver dans un labyrinthe pareille. Il tourna à un angle de mur et fut de nouveau dans un noir complet. Ses yeux s'habituèrent rapidement au noir et put distinguer les murs étroits qui l'encadraient. Alors qu'il avançait prudemment, il heurta quelque chose. Ou quelqu'un…
Aïe ! s'exclama une voix féminine. Tu ne peux pas faire attention ?
Désolé, marmonna Triver. Lumos.
Sa baguette magique éclaira faiblement le couloir ainsi que la personne qui était tombée à cause de leur collision. Elle était assez mince dans sa robe noire en soie. Elle avait des yeux très surprenants : violets clairs. Elle avait de longs cheveux qui formaient de parfaites boucles, descendants illogiquement jusqu'à ses hanches. Il remarqua qu'elle était particulièrement mignonne.
Tu es fou ! s'exclama-t-elle, scandalisée.
Moi ?
Il ne voyait vraiment pas en quoi il était fou mais il laissa passer cette réflexion.
Oui, comment oses-tu te servir de ta baguette magique alors qu'il y a des moldus ici ? Eteint-la, vite !
Quel idiot ! Elle aurait pu être une moldue ! Quelle catastrophe si ça avait été le cas ! Il rangea précipitamment sa baguette magique et regarda ailleurs, honteux de n'avoir pas été prudent. Il sentit que la jeune fille se relevait à côté de lui et lui pincer violemment le bras.
Aïe ! Qu'est-ce que tu fais, ça va pas non ?
Ca t'apprendra ! Un élève n'a pas le droit de traîner dans les couloirs à cet heure tardive.
Triver éclata d'un rire silencieux.
Oui, alors je suppose que tu étais somnambule et tu n'étais pas consciente que tu étais dans les couloirs aussi.
Il y eut un long moment de silence et il se demanda si elle n'était pas partie. Elle était encore là mais avait avancé dans le couloir.
Je ne suis pas une élève, dit-elle. Tu me dois le respect, je fais parti du ministère de la magie !
A bien y réfléchir, il se demanda si ce n'était pas elle qui était folle.
Vraiment ?
Absolument. Bon, je crois qu'il faut qu'on tourne là.
On ?
Oui, on va retrouver ta chambre. Tu es bien Triver Carter ? Alors ta chambre est la chambre numéro 428. Je pense que c'est par là.
Triver resta bouche bée.
Comment le sais-tu ?
C'est moi qui ai tout organisé, je me souviens de chaque chambre que j'ai attribué aux élèves.
Non, non, comment sais-tu que je suis Triver Carter ?
Parce que je possède une photo de chaque élève. Tu manques de logique ! A ton avis, comment je pouvais le savoir ?
Il l'entendit soupirer d'exaspération et avancer dans le couloir. Il la rattrapa rapidement.
Et toi, tu t'appelles comment ?
Johanna.
Johanna comment ?
Johanna et c'est tout.
Ils avancèrent silencieusement dans les couloirs. Triver avait un vague sourire satisfait à être en la compagnie de Johanna. Elle était vraiment mignonne mais semblait avoir un sal caractère. Ils montèrent un escalier qui grinça sous leur poids.
Tu ne peux pas faire attention ? s'exclama-t-elle, horrifiée. Tu as vu tout le bruit que tu fais ? Tu veux qu'on se fasse repérer ou quoi ?
Je te signal que tu fais du bruit aussi, répliqua-t-il.
Moi ? Non.
Elle monta l'escalier et il s'arrêta pour la regarder d'un air incrédule. Elle ne faisait aucun bruit quand elle avançait. C'était comme si elle flottait dans les airs. D'un air renfrogné et stupéfait, il monta l'escalier qui grinça de nouveau. Ils arrivèrent dans un autre couloir qui était lui aussi plongé dans l'obscurité.
Je crois que je me suis trompée, avoua-t-elle en se positionnant devant une porte.
Ah, c'est malin ! Comment on fait maintenant, hein ?
Silence ! Tu as de la chance que je te dénonces pas aux professeurs alors…alors je te pris de ne pas faire de commentaire lorsque je réfléchis, ok ?
Sans vouloir être indiscret, tu étais toi aussi dans les couloirs. Puis-je savoir ce que tu faisais ?
Je te le répète je suis pas une élève et ce que je faisais ne te regarde vraiment pas. Si tu continues, je te laisse tout seul ici et tu devras de débrouiller.
De toute façon, ça ne pas être pire que maintenant ! On est perdu dans un hôtel à cause de toi et de ton sens de l'orientation inouï !
Très bien alors je peux aller me coucher au lieu de m'occuper d'un cas désespéré ?
Un cas…Fais attention, je ne suis pas n'importe qui ! Tu vas entendre parler de moi si tu continues comme ça ! Demain, tu…Tu es toujours là ? Ah, tu as peur maintenant ! C'est bizarre, tu ne dis plus rien ! Alors, qui est le plus….
Une main se plaqua sur sa bouche.
Bon sang, tu vas la boucler, oui ? Je…Je suis désolée.
Triver retira sa main et la fixa à travers l'obscurité. Elle semblait réellement désolée et même apeurée.
Bon, je suppose qu'on ne voulait pas en arriver là…tu es pardonnée. Tu as de la chance parce que je ne pardonne pas facilement.
Mais ferme-la à la fin !
Triver la regarda de travers. Il ne comprenait pas cette fille étrange qui le poussait de force au bout du couloir. Elle avait une force incroyable en plus.
Qu'est-ce que tu fais ? murmura-t-il tandis qu'ils atteignaient un mur qui délimitait le couloir. Puis-je savoir…
Chut ! Tu es sourd ? CHUT ! Il…il arrive…
Qui ? De quoi tu parles ?
Pour réponse, il se reçu une gifle qui lui brûla la joue tellement elle était violente. Elle avait vraiment de la force pour quelqu'un qui semblait fragile comme elle. Il frotta sa joue en feu et la dévisagea.
Mais tu es folle, ma parole !
Mon Dieu, je vais le tuer ! Est-ce que tu comprends quand on te parle ? Tu vas te taire, oui ?
Elle s'approcha de lui et posa ses lèvres sur les siennes quelques secondes. Quand elle s'éloigna, il semblait dans une profonde concentration. Il ne comprenait plus rien. Elle était la personne la plus folle qu'il n'eut jamais connu. Alors qu'il allait parler, il remarqua que…qu'il ne pouvait plus ouvrir la bouche ! Un baiser ensorcelé ! Elle lui avait jeté un sort en posant ses lèvres contre les siennes ! Johanna eut un sourire qu'elle perdit rapidement lorsque les escalier à l'autre bout du couloir se mirent à grincer.
Il arrive, répéta-t-elle.
Triver fronça les sourcils lorsqu'il la vie se frotter les mains vigoureusement et les tendre tout d'un coup en avant tandis qu'une silhouette sombre surgissait dans le couloir et avançait vers eux. Ils étaient fichu…cela devait-être un professeur et ils allaient avoir de sérieux problèmes ! La personne avançait vers eux mais se tourna vers la porte qui se dressait sur le mur de leur droite, sans même les regarder. Ils étaient à un mètre de la personne. Johanna maintenait toujours ses mains en avant, fixant la personne qui rentrait dans sa chambre sans même les voir. Elle laissa ses bras tomber le long de son corps et poussa un soupir de soulagement.
C'était moins une, murmura-t-elle.
Elle se tourna ensuite vers Triver et lui fit un immense sourire et lui empoigna le poignet. Avec force, elle l'emmena au bout du couloir où ils descendirent rapidement les escaliers. Une fois dans un coin sombre, elle posa un doigt sur ses lèvres puis sourit.
Tu vois, ce n'était pas si dure de tenir ta langue ?
Triver la regarda furieusement.
Pour qui tu te prends ? s'exclama-t-il, indigné. Et qu'est-ce qu'il s'est passé dans le couloir ? Pourquoi la personne ne nous a pas vu ? Qui…Qui es-tu ?
Johanna éclata de rire.
Chacun a ses secrets. La magie a plein de forme. Je n'ai pas besoin de baguette magique.
Mais quand même ! Là c'était…Qui es-tu ?
Johanna perdit son sourire et le regarda gravement.
Si je te le disais, tu me promets de ne le répéter à personne ?
Je te le promets.
Tu as déjà entendu parler de la poussière de Fée ?
Oui évidemment…quoi, tu es une Fée ? Ah non, là, je ne te crois pas. Il faudra que tu me le prouves.
Très bien.
Elle commença alors à enlever sa robe d'un mouvement lent. Lorsque sa robe tomba au niveau de ses hanches, elle la retint pour qu'elle ne puisse pas tomber plus bas. Triver vit alors avec stupéfaction deux ailes immenses et transparentes qui battaient légèrement.
Ca alors…
Ses yeux ne purent s'empêcher de se tourner vers sa poitrine généreuse soutenue d'un soutien-gorge noire. Pour la deuxième fois de la nuit, il se reçu une violente gifle.
Tu étais censé regarder mes ailes, pas ça ! s'exclama-t-elle en remettant vivement sa robe. Pour qui te prends-tu ?
Désolé, murmura-t-il, intimidé. Une Fée…
Tu ne le répètes à personne, d'accord ?
Pas de problème…heu…je suis le seul au courant ?
Oui…et non…La personne que nous avons croisé est au courant…
Qui est-ce ? Pourquoi cette personne ne nous a-t-elle pas vu ?
Johanna détourna le regard puis se laissa tomber le long du mur pour s'asseoir par-terre.
C'est Clide, un des futurs Aurors. Il est le seul au courant, à part toi, maintenant. Il ne nous a pas vu parce que j'ai usé de ma magie en nous protégeant d'un bouclier qui nous a rendu invisible.
Triver vint s'assoire à côté d'elle et la fixa.
Clide… ? Tu le connais ?
Oui. Il dit qu'il m'aime mais je sais que ce n'est pas vrai…Il se sert de moi…
°°°°°°°°°°
Le soleil la réveilla doucement. Lorsqu'elle ouvrit les yeux elle fut éblouie et du refermer les yeux. Elle sentait que quelqu'un était blotti contre elle et se demanda qui ça pouvait être. Ah oui, elle se souvenait. Une nuit bizarre elle avait passé. Elle se releva et la personne qui se maintenait contre elle tomba au sol, la réveillant aussitôt.
Allez, debout ! s'exclama Johanna. Il est déjà tard !
J'espérais un réveil plus doux, marmonna Triver en se relevant.
Quel genre de réveil ? Tu espérais peut-être que j'allais t'embrasser encore une fois ? Non, j'en garde un mauvais souvenir. Ce n'était pas très agréable, tu sais ? Je me suis vraiment forcé pour que tu puisses te taire !
Triver haussa les sourcils puis secoua la tête comme pour se moquer d'elle.
Si tu le dis.
Bon, il faut que je retrouve Ginny, elle aura besoin de mes services.
Ginny ? Tu…connais Ginny ? Oh, ma pauvre !
Je suis sa secrétaire. Bon, salut.
Attends, je viens avec toi !
°°°°°°°°°°°
La salle de bal était bondée d'élèves qui se précipitaient déjà sur la piste de danse. Les moldus et les sorciers étaient totalement confondus, on y voyait plus la différence. Le professeur Dumbledor était à côté des buffets, dévorant avec appétit tous les marshmallows qu'il trouvait, sans en laisser aux autres. Cette attitude de la par du directeur étonna beaucoup d'élève mais cela ne semblait pas le gêner. Après tout, il avait déjà la réputation d'un vrai fou très intelligent. Alors il pouvait se permettre la réputation d'un grand gourmand. Toya avait rejoint Stan, très élégant dans son costume noir. Sa cavalière portait une longue robe rouge à jupons, possédant même un corser. Lorsqu'il l'avait vu arriver vers lui, il avait faillit lâcher son ver de champagne tant il était fasciné par elle. Stéphanie portait une robe orange très courte, un chapeau de cow-boy assorti. Dans son costume noir, Ryley lui tenait la main et la faisait rire de quelques blagues improvisées.
Ashley arriva à son tour dans la salle de bal, vêtue d'une robe d'un bleue saphir, en soie, qui se rapprochait beaucoup de ses yeux. Son saphir était un parfait assortiment. Ses cheveux blonds dressaient en un chignon dégageait son regard scintillant et charmeur. Elle tenait dans sa main son violon et son archet. Bien qu'elle réservait une gigue pour la fin de la soirée, elle confia son instrument à l'orchestre qui jouait. Elle chercha Briyan du regard et l'aperçu près du buffet, regardant les couples qui dansaient. Elle eut un sourire et alla le rejoindre. D'un geste précipité, il posa le ver qu'il tenait et la regarda avec stupéfaction. Elle était encore plus belle qu'il n'avait osé l'imaginer. Il rougit violemment et détourna le regard, très intimidé. Il ne pouvait même plus contrôler les battements affolés de son cœur.
Tu ne m'as pas attendu trop longtemps ? demanda-t-elle, hésitante.
Non…grommela-t-il en regardant ailleurs, s'empourprant encore plus.
Pourquoi était-il toujours aussi timide ? C'était casse-pied, à la fin !
Tu es très…jolie, dit-il en la regardant à peine, gênée.
Merci. Tu es bien aussi.
Ce simple compliment le fit rougir de plus belle. Comme pour masquer son embarras, il empoigna son ver et avala une grande gorgée de champagne.
Et si on allait danser ? proposa-t-elle.
Non ! s'exclama-t-il un peu trop précipitamment. Je…je ne peux pas…
Pourquoi ?
Je…je ne sais pas danser…
Quel honte, songea-t-il. Comment allait-elle le regarder, maintenant ?
Vraiment ? Ce n'est pas grave, je vais t'apprendre !
Heu…
Avant qu'il ne put protester, elle lui prit la main et l'emmena sur la piste de danse.
°°°
Pourquoi est-ce que vous n'en prenez pas un, Mr Carter ? C'est vraiment délicieux. Avez-vous déjà goûté aux marshmallows ?
Non, professeur, jamais, répondit Triver, écœuré en voyant Dumbledor avaler tant de bonbons d'un coup.
Vous n'en voulez pas un ?
Non…non merci…
Tans pis. Oh, Johanna ! Vous êtes ravissante !
La concernée rougit violemment et marmonna un vague « merci » à l'adresse du directeur. Elle portait une longue robe d'un violet foncé et ses cheveux étaient recouverts de paillette. Triver la regarda de haut en bas, la bouche légèrement ouverte. Ses yeux s'attardèrent sur son profond décolleté et elle le remarqua presque aussitôt. Etant à côté de lui, elle lui écrasa volontairement le pieds avec son talon aiguille. Triver retint un cri de douleur tandis que la jeune fille faisait un immense sourire au directeur.
Le ministère, cela vous plaît toujours ? demanda Dumbledor
Oui, répondit Johanna en lançant un regard triomphant à Triver qui s'était assis pour éviter de se faire de nouveau écraser les pieds. Oui, ça me plaît toujours. Ginny est…exceptionnelle.
Vous ne voulez pas un marshmallows ?
Non merci.
Bon eh bien, je crois que je vais arrêter. Je vais rejoindre les professeurs. Bonne soirée.
Dumbledor s'éloigna du buffet (enfin) pour retrouver Ange et les autre professeurs. Johanna se tourna vers Triver et lui lança un regard noir.
Je peux savoir de quel droit tu oses me regarder comme ça ? Pour qui tu…
Quoi ? Tous les garçons le font, c'est pas ma faute si tu es…
Non, ne me dis pas ce que je suis, je ne veux pas le savoir ! Toi et tes petites manières ! Je me demandais pourquoi tu n'avais pas de petite copine. Je sais maintenant !
Un sourire espiègle étira les lèvres de Triver. Ah, si elle savait quel genre de séducteur il était…
Je viens juste d'en larguer une, dit-il. Elle s'appelait Olivia. Alors ne viens pas me dire que….
Oh, toutes mes félicitations ! Tu as perdu ta première copine !
Non, avant elle, il y avait Jessy. Et encore avant il y avait Angélique. Et encore avant…
Je vois le genre de garçon que tu es. C'est…horrible ! Dis-moi, combien ont eu la chance de venir dans ton lit ?
Toutes, répondit-il avec un sourire amusé.
°°°°°°°°
C'est pas une bonne idée…grommela Briyan alors qu'Ashley et lui se dirigeaient vers la piste de danse.
Il avait une boule au ventre à l'idée de danser avec elle. Il allait sûrement paraître ridicule ! La danse avait toujours était une catastrophe !
Mais si, répondit Ashley.
Au milieu de la foule qui dansait gaiement, Ashley fit face à Briyan qui inspirait et expirait profondément, souriant maladroitement aux gens qui les regardaient. Lorsque Stan et Toya passèrent à côté d'eux, il détourna aussitôt le regard tout en rougissant. Ashley était occupée à placer ses mains correctement sur son corps. L'une était posée sur sa hanche et l'autre était serrée fortement dans la sienne.
Ensuite…heu…je vais te guider.
Heu…d'accord mais on va doucement…
Briyan fixait ses pieds, de peur d'écraser ceux d'Ashley. Pour l'instant, il ne s'en sortait pas trop mal, songea-t-il avec soulagement. Ashley savait exactement comment s'y prendre et c'était parfait. Son angoisse disparaissait peu à peu, mit en confiance. Au bout d'un certain temps, un peu avant la fin du morceau, ce fut lui qui menait la danse avec les instructions précis de la jeune fille qui la fixait.
Tu vois, dit-elle. C'est facile.
Non.
Non ?
Non.
Elle eut un rire qui le fit légèrement rougir. Depuis le début de la soirée, il n'avait toujours pas réussi à trouver un rythme cardiaque à peu près normal. Son cœur faisait toujours d'aussi grand bon dans sa poitrine et il avait cette affreuse sensation d'être vulnérable à tout.
On…on devrait s'arrêter là, marmonna-t-il en la lâchant et en commençant à s'éloigner de la piste.
Oh non ! Tu ne vas pas me refuser un slow…n'est-ce pas ?
Briyan s'arrêta et se tourna vers elle. La musique avait complètement changé. Elle était devenue douce, calme et très romantique. Briyan se sentit obligée de retourner auprès d'elle. Elle lui sourit et posa ses bras autour de son cou tandis qu'il posait les siennes maladroitement autour de sa taille. Le slow était beaucoup plus simple à danser. Cela consistait à tourner en rond comme des imbéciles au milieu de la piste de danse. C'était peut-être une danse lente et sans aucun intérêt, elle restait tout de même très langoureuse et excitante. Au moins, il avait la satisfaction de la tenir quelques minutes dans ses bras, ignorant les autres, se laissant porter par la douce mélodie.
Tu es plus alaise ?
Non.
Non ?
Non.
Bon…
Elle ne dit plus rien et resserra son étreinte, posant sa tête sur son épaule. Bien sûr qu'il était plus alaise. Mais chaque fois qu'il était en sa présence, il racontait toujours n' importe quoi. Elle devait certainement le prendre pour un demeuré. Mais si c'était le cas, pourquoi restait-elle avec lui ? Vraiment, pourquoi restait-t-elle avec lui ? Il n'avait rien d'intéressant. La plupart des filles qui lui couraient après, c'était juste pour avoir une occasion de voir ses muscles…Il savait qu'Ashley n'était pas comme ça et que c'était pour autre chose. Mais…quoi ? Il vit Triver, près des buffets, poursuivre une jeune fille en furie qui se dirigeait vers l'immense parc de l'hôtel. Ryley et Triver se ressemblaient beaucoup. Tout deux aimaient la présence des filles et faisaient tout pour en avoir une à dominer. Mais il semblait que Ryley ait enfin trouvé celle qu'il lui fallait. La jeune fille se tourna vivement vers Triver et celui-ci sursauta de surprise. Ils semblaient tous les deux se disputer mais la musique lui empêchait d'entendre ce qu'ils se disaient. Briyan remarqua que la dispute amusait beaucoup Triver mais exaspérait beaucoup la fille.
Ashley regarda Briyan et lui sourit. Elle se pencha vers lui et l'embrassa passionnément. Au même moment, toutes les lumières s'éteignirent et l'orchestre s'interrompit aussitôt. Au loin, on entendait les douze coups de minuit qui raisonnaient jusqu'à eux d'une manière étrange, comme si le son se trouvait sous l'eau.
Que se passe-t-il ? demanda Ashley en se blottissant contre Briyan.
C'est probablement une farce pour Halloween.
Mais un rire sinistre démentit cette hypothèse. Il faisait si noir que personne ne pouvait se voir. Il y eut ensuite un bruit assourdissant d'une fenêtre qui se brisait en mille morceau puis une odeur nauséabonde envahie la salle de bal. Ashley ne savait pas quelle fenêtre avait été brisé, il faisait complètement noir.
Je…je ne suis pas sûre que ça soit une…une farce d'Halloween…murmura Ashley.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°A SUIVRE°°°°°°°°°°°°°°°
Voilà. Alors, qu'est-ce qu'il va se passer, qui fait quoi, qu'est-ce que Johanna et Triver se disent ou font ? Qui à rigoler dans le noir ? Que va faire Ashley…je sais, je suis méchante d'arrêter le chapitre là mais il faut bien qu'il y ait une fin…Non !
