Disclaimer : les personnages que vous reconnaissez ne m'appartiennent pas, pas plus que l'histoire, qui appartient à RossWrock et est intitulée en anglais : Harry Potter and the power of Time. Vous pouvez la trouver dans mes histoires favorites. Bonne lecture.

Chapitre 4 : du shopping

En sortant de Gringotts, Harry appela Hedwige, qui était perchée à proximité sur un lampadaire, et se rendit vers le Chaudron Baveur. Bien que le Chemin de Traverse ait semblé occupé dans le passé pour Harry, la foule actuelle ne semblait pas aussi importante. Il se doutait que c'était parce que l'école venait de finir, et que les gens passaient leur temps avec leur famille. Néanmoins, Harry apprécia que les rues soient tranquilles. Il était plus tranquille pour regarder à travers les vitres, et il supposait qu'il y avait moins de chances pour qu'il soit reconnu.

"Où devrions-nous d'abord aller Hedwige ? " demanda Harry à sa chouette qui était perchée sur son épaule. "Que penses-tu de cela ? Allons à Eeylops Owl Emporium pour t'acheter quelques biscuits, puis après j'irai voir ce magasin qui vend des instruments magiques. Ca t'a l'air bien ?"

Hedwige, qui ne penserait jamais que des biscuits étaient une mauvaise idée, hulula un oui. Eeylops était juste devant le Chaudron Baveur, alors Harry pensa que c'était de toute façon un bon endroit où commencer. Plutôt que de courir tout autour du Chemin de Traverse, Harry allait se contenter de ne faire qu'une grande boucle. "Ca pourrait prendre la journée." Pensa Harry. " Mais là aussi, je ne suis pas pressé." Harry avait déjà prévu de passer la nuit dans une chambre louée. L'Ordre n'attendait de lui une lettre que dans trois jours, et il serait égal pour les Dursleys qu'Harry soit absent un jour ou deux.

Le voyage vers Eeylops ne prit que peu de temps, juste quelques minutes pour acheter les biscuits, puis quelques autres pour regarder autour du magasin. La sorcière derrière le comptoir fut impressionnée par le porte- monnaie magique, alors Harry sortit peu après afin de ne pas attirer l'attention.

Le magasin d'après était l'un dans lesquels il était déjà allé, mais Harry avait trois ans de plus maintenant, et avait acquis un intérêt pour les instruments magiques grâce à ses professeurs durant les dernières années. Spécialement Dumbledore. Harry était peut-être en colère contre son directeur, mais il se sentait toujours coupable d'avoir détruit son bureau. " Bon", dit Harry, " peut-être lui prendrai-je quelque chose pour me faire pardonner."

Mais avant de chercher d'étranges sphères argentées qui ne faisaient apparemment rien, Harry s'était déjà promis une nouvelle montre. Il avait voulu une montre magique dès qu'il en avait vu une, et maintenant il en avait la possibilité.

"Bonjour ici", l'accueillit le vendeur. " Bienvenue dans mon magasin. Vous regardez juste aujourd'hui, où y a t'il quelque chose de spécifique que vous cherchez?"

"Les deux choses à la fois en fait." Répondit Harry."J'aimerais passer du temps à regarder autour, mais je suis complètement sûr que je veux m'acheter une montre. Je n'en ai jamais eu une de magique avant, et elles m'intéressent."

"Certainement monsieur. Nous en avons un vaste choix. Autant en style qu'en fonctions. Laissez-moi vous montrer quelques sélections."

Harry suivit l'homme vers une armoire à glace assez proche, s'assurant de garder sa tête penchée et couverte. Il commençait à avoir mal à la tête à force d'essayer de voir sans ses lunettes, et espérait résoudre ce problème assez tôt.

"Bon, nous y voilà. Avez-vous un modèle spécifique à l'esprit?" demanda l'homme.

"Heu, pas vraiment. Je sais que je veux qu'elle dise l'heure exacte. Certaines montres de sorciers que j'ai vues ne montrent pas cela. J'ai vu une montre avec des planètes dessus et une autre avec des mains représentant les membres d'une famille qui pointent dans leur direction, mais je ne suis pas trop sûr de ce qu'elles font."

"Vous n'avez vraiment aucune idée de ce que vous désirez, n'est-ce pas?" Bien que cela semble rude, l'homme ne faisait que statuer un fait. "Bon, laissez-moi expliquer les divers choix que vous avez. La montre ici est comme celle que vous avez mentionnée, et a un maximal de six mains que vous pouvez assigner à diverses personnes, d'habitude famille et amis. Vous aurez besoin d'un de leurs cheveux pour que cela marche, et comme vous dites, cela traque leur location. Toutes nos montres indiquent l'heure exacte, sur celle-ci vous avez juste à appuyer le bouton sur le côté et dire 'tempus'. Le temps sera montré pendant trente secondes, puis la montre revient à ses caractéristiques normales. Une autre plutôt populaire est une montre commentatrice, et je suis sûr que vous en avez déjà vu. La façade semble blanche, mais une fois qu'elle est utilisée selon votre programme, elle écrit certains messages. Au dîner, elle pourrait dire 'temps pour manger', ou si vous êtes en retard pour une classe, elle vous le rappellera. Certaines personnes n'aiment pas être commandées par leurs montres, mais c'est spécialement populaire parmi les enfants les plus jeunes."

Harry ne put s'empêcher de penser que son ami Neville aurait bien besoin d'une montre comme celle-ci. "Autre chose que vous auriez ? " demanda Harry.

"Ben", répondit l'homme,"nous avons quelques modèles qui sont des montres de poche, mais je sais qu'elles ne sont pas à la mode chez les jeunes. Il y a un nouveau modèle, mais je n'en connais pas toutes les caractéristiques, et elle est affreusement chère."

Harry demanda à la voir, pensant que ce ne serait sans doute pas trop cher pour lui. Harry avait prévu de dépenser beaucoup d'argent pour lui-même aujourd'hui, et il n'allait pas changer d'avis maintenant. Après tout, cela ferait pour quinze ans de manque de soins.

"La voilà jeune homme. Il y a un manuel complet qui va avec cet achat, et qui explique toutes les options. Ce que je sais est qu'elle est enchantée pour résister à l'eau, aux chocs, et est indestructible. Elle a aussi un détecteur de magie noire. Je ne suis pas positif, mais elle bipe ou flashe quand elle sent de la magie noire. Le niveau de détection est ajustable, et je sais que des aurors ont déjà acheté ce modèle. Néanmoins, tout est dans le manuel." Le petit livre fut poussé sur le comptoir vers Harry, et il le feuilleta brièvement. Il vit quelques chapitres à propos du détecteur de magie noire, et même à propos de boucliers. Il n'avait pas le temps de lire tout le livre maintenant, alors Harry le posa de côté et regarda la montre elle-même.

C'était une montre à deux tons avec une bande de métal, et ressemblait à la plupart des montres qu'il avait déjà vues. Le devant avait comme il l'avait prévu les heures, minutes et secondes, et un petit cercle juste au-dessus du six qui brillait d'une lumière légère. Harry supposa que le petit cercle avait quelque chose à voir avec les autres caractéristiques de la montre. "Savez vous de quoi cette montre est faite ?" demanda Harry.

"Elle existe en plusieurs variétés" répondit-il. "Le modèle que vous avez est en or et argent. J'ai aussi un modèle en or massif, et un en platine et or. Je n'ai plus de totalement argentée, et je pense que la compagnie en a créé un modèle en acier inoxydable aussi, mais je n'en ai pas. C'est une montre à si hautes possibilités que la plupart des gens désireux de dépenser tant de monnaie ne veulent que les meilleures. »

« Je suis d'accord. En fait, je vais prendre le modèle platine et or s'il vous plaît. » Harry décidé de s'éloigner de l'argent, au cas où il entrerait en contact accidentellement avec Rémus. L'homme derrière le comptoir ne s'attendait évidemment pas à effectuer une telle vente, sans doute à cause de l'apparence d'Harry, mais se dépêcha néanmoins d'aller vers l'arrière-boutique dès qu'il eut recouvré de son choc.

Pendant que le propriétaire était dans l'arrière-boutique, Harry observa le magasin, cherchant ce qui pourrait lui être utile. Il ne reconnut que très peu d'objets, à part certains se trouvant dans le bureau de Dumbledore, et quelques autres présents dans des magasins de Pré-au-Lard. Harry revint à l'armoire à montres pour attendre l'homme, et regarda dans les collections à côté de celle-ci. Dans une boîte, il y avait une étiquette indiquant 'Bijouterie Magique' : un collier ici, quelques bracelets là, et une boîte de bagues de toutes tailles et couleurs. C'était cette boîte qui intéressait Harry : il avait longtemps eu l'intention d'acheter une bague.

Quelques instants après, l'homme revint avec une boîte ouverte de la taille d'un petit livre. « J'ai pris la liberté, monsieur, d'ouvrir la boîte pour m'assurer que j'avais le bon modèle, et pour régler l'heure. J'ai noté que vous ne portiez pas de montre à ce moment. Voulez-vous que je l'emballe, ou voulez-vous la porter ? »

Harry voulait la porter, afin de pouvoir garder trace du temps pour le reste de la journée. La montre se glissa à son poignet gauche facilement, était légère, douce et froide au toucher, et avait un poids confortable. Harry ne l'avait pas noté avant, mais la montre était d'un gris foncé, presque noir, et Harry aimait cela beaucoup.

« Je voudrais aussi regarder dans cette boîte de bagues que vous avez là- bas, s'il vous plaît. » Harry pointait vers les collections de bijoux, et un moment plus tard, la boîte était sur le comptoir, et le propriétaire y pêchait dedans.

« Toutes ces bagues ont des propriétés magiques différentes, dépendant des pierres, métaux et enchantements additionnels lancés dessus. Je suggèrerais une en or ou platine pour compléter votre montre. »

Harry était d'accord avec l'homme, et en regarda quelques unes déjà posées sur le comptoir. Harry ne savait si c'était juste son goût, mais il pensait que la plupart des bagues étaient trop complexes. « Heu, la plupart sont un peu trop..., n'en avez-vous pas de plus simples ? » Pensant que l'or était l'une des couleurs de Gryffondor, Harry demanda à l'homme. « Peut-être une bague en or avec une pierre rouge ? »

En effet, il y avait quelques choix rouge et or, quatre pour être exact. Harry en élimina une immédiatement, elle était hideuse. Les trois autres étaient très attirantes. Elles avaient toutes une simple pierre, et l'une était beaucoup plus sombre que les deux autres. Des deux bagues avec les pierres les plus brillantes, l'une avait une pierre ronde et avait un serpent animé l'encerclant continuellement l'autre avait une pierre plate et carrée, avec des runes gravées autour de la bague. Celle avec la pierre la plus foncée, l'informa le vendeur, était faite de grenat, et moins chère que les deux avec rubis. Se rappelant que le rubis était sa pierre de naissance, Harry plaça la plus sombre de côté.

Harry demanda au vendeur. « Que pouvez-vous me dire à propos de ces deux bagues ? »

« Eh bien » dit-il « celle gravée de runes n'est ici que depuis environ sept mois. Une vieille sorcière est venue pour la vendre. Elle appartenait à son ancien mari, et elle ne pouvait plus supporter de la voir, alors je lui en ai donné un bon prix. Je ne sais pas trop pour les runes, jamais étudiées moi-même, mais la vieille femme a dit qu'elle avait des propriétés qui gardaient les vieux hommes virils, si vous voyez ce que je veux dire. »

Harry voyait certainement ce que cela voulait dire, et il savait aussi qu'il était beaucoup trop jeune pour s'occuper de telles choses. « Et pour l'autre bague ? »

« Je ne peux dire que j'en sais beaucoup. Elle faisait partie d'un héritage quand mon père l'a ramenée alors que je n'étais qu'un gosse, quand il tenait la boutique. Je ne me rappelle plus de quelle famille elle vient, et elle est là depuis. » L'homme fit une pause pour regarder la bague, puis continua. « Elle est assez attirante, mais peu de gens apprécient les serpents ces jours-ci. Aussi, cette chose a la mauvaise habitude de siffler si vous mettez la bague en place. »

Les oreilles d'Harry se redressèrent à ceci. Il avait déjà vu le serpent animé, mais ne s'était pas attendu à ce qu'il siffle. Il se demandait s'il pouvait parler au serpent en Fourchelangue, comme il parlait aux images de serpents sur les portes de la Chambre des Secrets. Il ne voulait cependant pas effrayer le propriétaire, et resta donc tranquille. Aussi, c'était un fait bien connu qu'Harry Potter était un Fourchelangue.

« Puis-je l'essayer ? » le vendeur approuva, et Harry glissa la bague à sa main droite. Elle semblait d'abord grosse, mais s'ajusta magiquement à quelque doigt sur laquelle on la glissait. Et évidemment elle lui siffla.

« Ssssss...qui êtes-vous...ssss'il vous plaît...enlevez-moi... » Harry sourit à la bague, et l'enleva rapidement, afin de ne pas mettre en colère la petite créature. Il aurait beaucoup d'occasions pour lui parler plus tard.

Harry tendit la bague à l'homme et dit, « Je vais la prendre, mais pouvez- vous l'envelopper s'il vous plaît. » L'homme hocha, mais regarda Harry comme s'il était fou. Il se rendit de nouveau dans l'arrière-boutique et Harry regarda de nouveau les marchandises. Il décida de ne rien acheter pour Dumbledore, aujourd'hui serait un jour réservé pour lui.

Le marchand revint et approcha de nouveau le comptoir. « Quelque chose d'autre monsieur ? » demanda t'il.

« Non merci, ce sera tout pour l'instant », répondit-il.

« Très bien alors, laissez-moi enregistrer vos achats. » Le marchand laissa Harry au comptoir et marcha vers la porte avant où un petit registre était gardé. « Voyons voir, la montre, platine et or étant le modèle le plus cher, vaut 739 gallions, 14 mornilles, et 3 noises. La bague, or et rubis d'excellente qualité, est un autre problème. Normalement je demanderais aux environs des 500 gallions pour un élément comme celui-ci, mais cette bague particulière n'a rien fait d'autre que collecter de la poussière durant les 60 dernières années. Et puisque je ne sais pas combien mon père l'a payée, je ne vais vous la faire payer que 150 gallions. Cela porte donc le total à 789 gallions, 14 mornilles et 3 noises monsieur. »

Harry agréa avec le prix, et fut silencieusement content du rabais qu'il avait obtenu sur la bague. C'était le second rabais qu'on lui ait offert ce jour-ci, et Harry devait se souvenir que les gens prenaient soin des grosses pointures. Harry prononça le montant dans son porte-monnaie, sortit le montant correct, et accepta le petit paquet du marchand. Il avait originellement prévu de porter la bague tout comme sa nouvelle montre, mais n'était pas encore prêt pour une longue conversation avec un serpent confus pour le moment.

Harry quitta la boutique, et de nouveau Hedwige descendit sur son épaule depuis un lampadaire. " Tu va avoir un peu d'exercice aujourd'hui, n'est-ce pas fille ? " Hedwige hocha en agrément, et Harry continua à descendre la rue. Un coup d'œil à sa montre montra qu'il était midi moins le quart, et Harry commençait vraiment à avoir faim, mais était trop excité de faire des emplettes pour s'arrêter et manger pour l'instant.

Continuant en bas de la rue, Harry passa devant le glacier Florian Fortarôme, le magasin de chaudrons où il avait acheté son premier chaudron ( étain, taille 12), et un petit magasin non identifié qui semblait être fermé. Il approcha d'une intersection, et Harry pouvait presque sentir la Magie Noire se répandre depuis l'Allée des Embrumes. Harry se rappela avoir été là-bas en bas, avant sa deuxième année, et n'avait aucun intérêt à y retourner. Au moins pas avant la tombée de la nuit.

Quelques immeubles plus loin et Harry ouvrit la porte du magasin qui était son but, bagages Leeds. Hedwige s'envola alors qu'il rentrait et s'approchait du petit homme chauve qui était dans une chaise semblant plutôt confortable. L'homme était endormi, et pendant un moment Harry se demanda s'il s'agissait d'un client, avant de noter la plaque l'identifiant comme étant Lemarin Leeds.

« ahemm, » Harry toussa dans sa main pour réveiller l'homme. Il bougea, mais ne se réveilla pas. Donc de nouveau, Harry éclaircit sa gorge, et cette fois 'accidentellement' rentra dans la chaise, réveillant le petit Mr Leeds.

« Oh, hum, excusez-moi, j'ai du m'assoupir pendant une seconde. » L'homme ne semblait pas trop embarrassé, et Harry se demanda s'il avait comme habitude de dormir pendant le travail. « Désolé pour cela, » continua t'il, « bienvenue dans mon magasin. Valises magiques, sacs, sacoches, malles, et à peu près tout ce à quoi vous pourriez penser. Que puis-je faire pour vous, Mr... ? »

Harry fut prit par surprise pendant un moment, mais se rappela l'identité qu'il avait donnée à Stan dans le Magicobus, il répondit donc, « hum, Thomas. Dean Thomas. Je cherche une nouvelle malle pour l'école. Mon ancienne est plutôt abîmée, et elle est trop petite aussi, j'ai besoin d'un peu plus de place. »

Et c'était vrai sa vieille malle ne pouvait plus contenir tous ses habits, livres scolaires, ingrédients pour potions, balai, et éléments qu'il avait collectionnés tout au long des années. Même s'il elle était agrandie magiquement à l'intérieur, elle était toujours trop petite. Et Harry n'avait que commencé ses achats de la journée.

« Très bien Mr Thomas. Nous avons quelques modèles de malles. La plus simple est un modèle à simple cavité comme celle que vous devez posséder pour l'instant. L'intérieur est élargi à 300%, et elle se ferme avec une simple clé, pas d'autres sorts. »

« Hum, non merci Mr Leeds, et s'il vous plaît appelez-moi Dean. Je pense que je suis plus intéressé en quelque chose avec un peu plus de place. Un de mes professeurs, il y a un temps, avait une malle avec plusieurs compartiments, et avait même une grande pièce. Je cherche quelque chose comme cela. » Harry se rappelait évidemment de la malle magique de Maugrey, et comme elle pourrait lui être avantageuse s'il avait la possibilité d'avoir un peu plus d'intimité.

« Oui Dean, et s'il te plaît appelles-moi Lemarin. » répondit-il gentiment. « J'ai en stock trois modèles de cette description. La première malle a quatre compartiments, ouverts par une clé traditionnelle également, et résiste aux chocs. Elle va durer un bon bout de temps, et était construite à l'origine pour des grands voyageurs. Les trois premiers compartiments sont tous de la même taille, et sont étendus à 200% du volume de la malle complète. Le quatrième compartiment mesure 25 pieds carrés, mais est profonde de seulement 3 pieds. Assez simple pour atteindre et attraper quoi que vous vouliez prendre, pas besoin d'échelles.

« La seconde malle que j'offre est le standard industriel, ou l'a été pendant des décades. A mon avis, c'est un peu trop pour une malle scolaire, mais c'est vous qui décidez. Sept compartiments, ouverts aussi par une clé, avec l'option additionnelle de la commande vocale. Les quatre premiers compartiments ont la même taille, 200% du volume de la malle. Les espaces 5 et 6 sont un peu plus larges, sont accessibles soit par échelle soit par toboggan, et mesurent 36 pieds carrés, avec 8 pieds de profondeur. Le septième et dernier compartiment est une pièce bien plus grande, d'environ 15 pieds sur 15, accessible également par échelle ou toboggan. La coquille extérieure de la malle résiste aux chocs et aux sorts, mais n'est pas complètement résistante aux sorts. Un fort sort d'incendie peut marquer la surface, et un sort de Réduction ou quelque chose de plus fort va affecter les propriétés magiques des cavités internes. »

Harry était jusqu'ici très impressionné. La dernière malle décrite semblait être celle dans laquelle Maugrey avait été enfermé pendant un an, et Harry était impatient d'entendre la troisième option qu'il avait. « Quel est le dernier choix ? » demanda t'il.

Il n'y a pas de doute que les yeux de Lemarin sortirent presque de leur orbite, et il fixa Harry. « Y a-t-il un problème Lemarin ? » demanda Harry.

« Non monsieur, » Lemarin se lécha les lèvres. « C'est juste que la plupart des gens trouvent que la dernière option que j'ai mentionnée rencontre leurs besoins. Le dernier modèle que j'ai à offrir est un de mes travaux les plus prisés, et est très chère. C'était une pièce commandée que j'ai faite sur ordre, mais le consommateur pour lequel je l'ai créée est mort avant que je ne l'aie finie. J'ai bien évidemment conservé le paiement initial, mais la famille ne voulait pas payer le coût restant du, alors j'ai gardé la malle. C'est beaucoup trop pour mes simples besoins, mais son exposition attire plutôt beaucoup l'attention. »

« Puis-je la voir ? » Harry était très excité.

« Certainement, veuillez me suivre s'il vous plaît. » Lemarin mena Harry à travers une porte à l'arrière, au travers d'une pièce remplie de boîtes et d'équipements d'empaquettement, puis devant une grande porte de chêne polie. Lemarin s'avança pour s'emparer de la poignée de la porte, et pausa alors qu'il se retournait vers Harry pour lui parler. « Ceci Dean est le travail de ma vie, le seul de son genre. Je l'appelle la Marque de Leeds 1. » Et avec cela il ouvrit les portes.

La malle était certainement une chose de beauté. Elle était d'une couleur noix, avec des gravures de bronze incrustées dans le bois. Elle était légèrement plus grande qu'une valise normale. La séparation des moitiés haut et bas était presque invisible, Harry ne pouvait s'en rendre compte que parce que les marques de bronze séparaient les deux côtés. Il n'y avait pas de serrures ou d'ouverture où que ce soit le long de la surface, mais un cercle travaillé dans le métal forgé était incrusté au sommet de la malle. Et au-dessus de ce cercle, également incrusté dans le même travail délicat du bronze, était un nom. Courbé d'une manière qui correspondait complètement à la courbe du cercle, était écrit le mot : 'POTTER .'

« D'où cela vient-il ? » murmura Harry. Il ne savait que dire, ou que penser.

Lemarin prit l'étrange comportement comme de l'émerveillement. « Beau, n'est-ce pas. Cela fait presque vingt que je l'ai faite, et j'en suis toujours fier. A mon âge, je ne pense pas que je pourrai revenir à l'excellence que j'ai une fois eue. J'ai passé deux mois complets à former la coquille depuis une simple pièce de bois, deux autres pour l'ensorcellement, et les incrustations de bronze que j'ai conçues ont été faites par un forgeron doué que j'avais connu. Il a fourni les plans et matériaux, et j'ai passé cinq semaines à les perfectionner. »

Harry se contenta de hocher, toujours incapable de penser clairement. Qui était ce Potter ? Etait-ce un parent, son père peut-être ? Ou était quelqu'un qui avait le même nom, mais sans relation aucune. Pour Harry, cela ne contait pas. Elle serait à lui.

« Oui, heu, Lemarin ? » Harry pausa. « Je voudrais acheter cette malle s'il vous plaît. Pouvez-vous me la décrire ? » Harry put à peine dire plus que cela.

De nouveau, et pas pour la première fois aujourd'hui, Harry reçut un regard étrange et une longue pause avant que Lemarin ne parle de nouveau. « Cette malle a aussi sept compartiments, mais est très différente des autres. Les deux premières cavités sont les plus normales je suppose, et ont environ quatre fois la taille qu'elles semblent avoir. Le troisième compartiment est une large zone, qui convient à l'habitat si on le désire. On ne m'a jamais dit que faire avec cet espace, il est donc vide pour l'instant. La zone est enjolivée par des murs lambrissés et un sol de bois, et ils sont maintenus par des sorts de ma propre conception. Il est impossible de griffer le bois, et il est toujours hautement poli. Les seules fournitures de la pièce sont un bureau et deux chaises, et trois étagères le long des murs. Le quatrième compartiment est de la même taille, et vide également, mais pas aussi luxueux. Le sol est fait de planches de bois, et les murs en plâtre, sans fournitures. Le cinquième compartiment est établi comme une salle de duel. Plateforme élevée, marques de distance, tout en accord avec les instructions d'époque pour les compétitions de duels. Quelques mannequins sont montés le long du mur le plus éloigné. Ils évaluent le pouvoir et l'exactitude des sorts, et les mannequins sont capables d'éviter les sorts si on le leur ordonne. Ils ne peuvent contre-attaquer ou bloquer les sorts, mais peuvent se faire battre proprement et se réparer de la plupart des dommages causés par des sorts, s'ils ne sont pas trop étendus. Des charmes d'amortissement ont été établis autour de la pièce pour empêcher les blessures, et les murs sont insensibles aux sorts, pour éviter que la malle ne s'abîme. Comme la plateforme de duel ne prend pas trop de place, il y a une grande zone sur le côté qui demeure vide. »

Les yeux d'Harry brillaient. Il aurait acheté la malle, quelles que soient ses options, juste parce qu'elle avait son nom dessus, et parce qu'elle était si belle. Mais alors que Lemarin décrivait chaque compartiment en détail avec orgueil, Harry commençait à bondir d'un pied sur l'autre. Jusque là, c'était exactement ce dont il avait besoin.

« Le sixième compartiment, » continua Lemarin, « est mon favori. Quartiers complets où vivre, assez grands pour quatre. Elle contient une chambre de maître avec un lit fait pour un roi, fournitures complètes, toilettes intégrées, et bain privé. Probablement la pièce la plus luxueuse dans laquelle j'ai jamais été. Le salon est confortable, pas trop grand, et contient deux canapés identiques et trois fauteuils. Pas de cheminée évidemment, mais de petits réchauffeurs de pièces efficaces cachés dans les murs de pierre. L'acheteur originel a fourni quelques tapisseries de famille qui sont toujours sur les murs. Et dernièrement, il y a une petite cuisine. Une table assez grande pour quatre, une petite cuisinière et un four. Il y a une glacière enchantée également, mais pas de luxe là-dedans. Je ne pouvais faire fonctionner les sorts comme il faut. Mais c'est charmé pour contenir l'essentiel : œufs, bacon, lait, jus, etc... Le garde-manger est enchanté aussi. Pain, pois, patates, juste de la nourriture de base. Jamais le frigo ou le garde-manger ne vont s'épuiser, mais j'imagine que toujours avoir la même nourriture peut lasser après un moment. Les instruments de cuisine sont stockés dans deux cabinets, avec les assiettes, bols, verres, et couverts suffisant pour quatre. Un équipement d'eau recyclée est situé dans le conteneur à l'arrière, qui est enchaté pour auto- nettoyer la vaisselle dans l'évier chaque nuit.

« Le compartiment final était une requête bizarre, mais je l'ai fait néanmoins. Il est totalement nu, et tous les murs, le sol, et le plafond ont été métamorphosés en pierre. C'est une pièce plutôt large, d'à peu prés la dimension du hall de Gringotts pourrais-je dire. Pas de fournitures internes ou d'autre structure, juste une grande pièce.

« Dernièrement, » finit Lemarin, « il y a les caractéristiques spéciales de la malle. Dans les cinq derniers compartiments, il y a un petit portail magique qui vous mène aux autres compartiments. Il est donc possible de visiter les compartiments 3 à 7 sans même quitter la valise. La malle elle- même s'ouvre par reconnaissance palmaire, tout comme un coffre à Gringotts. Vous placez votre main dans le cercle, prononcez votre nom complet, et déclarez quel compartiment vous voulez ouvrir. Personne d'autre ne peut entrer dans la malle, à moins que vous ne les identifiez dans le cercle de sécurité. La malle se fermera toujours derrière vous, et s'ouvrira de la même manière de l'intérieur. Cette option n'est pas inhabituelle dans d'autres activités, et je suggère que vous laissiez accès à au moins une autre personne. Si quelque chose arrivait, eh bien il serait particulièrement difficile d'avoir accès à cette malle si non invité. La coquille de la malle est pratiquement insensible contre toute attaque, moldue ou magique. Je suppose que si suffisamment de sorciers jettent un sort en même temps, elle pourrait être abîmée, mais cela prendrait beaucoup de pouvoir. Tout ce bronze est enchanté pour garder les gens dehors. La malle se rétrécit aussi sur commande vocale. Posez juste votre main dans le cercle, et dites fort 'réduit', et la malle se rétrécit à la taille d'un paquet de cartes. Pour le retour, mettez un doigt dans le cercle, dites 'élargit', et la malle revient à sa taille normale. Et évidemment, la malle n'a jamais été testée contre les impardonnables, mais je ne serais pas surpris si elle résistait."

Harry la voulait plus qu'il ne l'avait voulu avant. Avec l'exception de son Eclair de Feu, et seulement parce que c'était un cadeau de Sirius, cela serait sa possession la plus précieuse. " Combien ? " demanda Harry.

De nouveau, Harry reçut un regard bizarre. " Vous n'êtes pas sérieux n'est- ce pas Dean ? La chose coûte une petite fortune, et n'est pas faite pour servir de malle scolaire. Je ne suis pas sûr que je la vendrai à qui que ce soit de toute façon. Ca été ma fierté et ma joie pendant presque 20 ans ! "

"Je suis très sérieux," statua Harry."Mais avant que nous ne discutions le prix, pouvez-vous m'en dire plus sur celui qui vous l'a commandée?"

Harry pouvait dire que Lemarin pensait qu'il poussait le bouchon, mais laissa Harry savoir la réponse à sa question néanmoins. " Bon, le travail à été commandé par le vieux monsieur Potter, comme le dit le nom. C'était durant la montée au pouvoir du mage noir. Tout le monde avait peur, et il m'a demandé de faire une malle pour lui ; pour sa famille. Il avait eu l'idée de se cacher en pleine vue, vous voyez. Personne n'a jamais pensé vivre dans une malle avant. Ce serait toujours possible je suppose, juste jamais confortable. Harold était un bon homme, un vieil ami de mon père, et c'est la seule raison pour laquelle j'ai accepté le travail. Normalement je ne passerais jamais autant de temps sur un seul projet. Je ne sais pas si Harold voulait garder la malle pour lui-même, ou la donner à son gosse, mais cela ne comptait pas vraiment. Potter est mort quelques semaines avant que je n'ai fini, et la famille était trop occupée à faire le deuil pour s'inquiéter de ce qui lui arrivait. Trois ans plus tard, James fut tué également. Depuis personne n'y a eu un réel intérêt. C'est sûr que c'est un très beau travail ; personne ne discute cela, mais peu ont besoin d'une malle si fournie."

Harry avait soupçonné que la malle avait appartenue à quelqu'un de sa famille, mais il n'avait pas pensé que ce serait quelqu'un d'aussi proche que son grand-père. Il avait pensé peut-être un lointain cousin ou quelque chose. Mais le nom Harold était définitivement celui de son grand-père. Il avait été nommé après lui en fin de compte, au moins en accord avec Sirius et Rémus. Cette malle était une autre pièce du puzzle qu'était la vie manquante d'Harry.

" Mr Leeds," Harry fixa l'homme tout en enlevant ses lunettes de soleil, " comme j'ai dit, je suis très sérieux quand je dis que je veux acheter cette malle, et j'espère que vous me trouvez méritant. Je promets d'en prendre grand soin." Harry savait que c'était un coup risqué, mais ne pensait pas que Leeds accepterait l'offre d'une autre façon. Donc, alors qu'il continuait suivant son train de pensées, Harry baissa sa capuche et enleva son bonnet de ski, montrant clairement sa cicatrice. " S'il vous plaît dites-moi le prix de la malle de mon grand-père ? "

Une demi-heure plus tard, Harry quitta Bagages Leeds avec une malle miniaturisée à la taille d'un paquet de cartes. Après avoir ranimé un Lemarin inconscient, Harry lui expliqua pourquoi il était déguisé : essayer d'éviter le public. Cela ne prit pas beaucoup de temps pour convaincre Lemarin de vendre la malle à Harry. Après tout, si les choses s'étaient passées comme prévues, elle lui aurait de toute façon appartenue. Lemarin ajouta la paume d'Harry comme clé d'ID dans le cercle de sécurité, lui montra comment ajouter d'autres gens, puis enleva l'ID de sa femme pour montrer à Harry comment enlever des gens également. Il expliqua qu'Harry devrait enlever Lemarin lui-même, puisqu'une personne ne pouvait s'enlever soi-même, mais Harry décida de ne pas le faire. Harry demanda à Lemarin si cela ne l'embêtait pas de garder son accès. C'était une question bizarre, et Harry expliqua qu'il ne voulait pas que qui que ce soit sache comment entrer dans sa nouvelle malle. Harry avait des plans pour certains de ces compartiments, et tous n'étaient pas légaux. Lemarin agréa, et fut instruit d'ouvrir la malle en présence de Dumbledore (ou d'un autre membre de l'Ordre), si Harry était déclaré mort ou disparu pour au moins un mois. Harry ne prévoyait pas de mourir de si tôt, mais certaines de ses actions l'année suivante seraient très dangereuses.

Après avoir jeté ses achats précédents, ainsi que le vieux sac à dos de Dudley, dans le premier compartiment, Harry rétrécit la malle en taille et sortit par la porte avec 2300 gallions de moins. Harry dut faire trois retraits séparés pour éviter l'attention de Dumbledore, mais sa nouvelle malle valait ce prix.

Il était presque une heure, et Harry ne pouvait plus réfréner sa faim plus longtemps. Le petit bol de céréales qu'il avait eu ce matin ne constituait pas vraiment un petit-déjeuner, même par les standards des Dursley. Il pensa revenir vers Florian pour une glace, mais ce n'était pas très nutritif. La seule autre place qu'Harry connaissait où il pourrait avoir quelque nourriture était le Chaudron Baveur, ce fut donc où il se rendit. Les rues étaient encore assez vides, et Harry fut content d'avoir évité la foule des derniers étés.

Après avoir traversé la barrière magique vers la taverne, Hedwige fidèlement perchée sur son épaule, Harry s'approcha de Tom le barman. Il avait prévu de louer une chambre pour la nuit, alors il ne s'inquiétait pas du fait qu'il devrait révéler son identité. Par ailleurs, Tom s'était prouvé digne de confiance par le passé. De tous les gens qui travaillaient sur le Chemin de Traverse, Tom était celui qu'Harry connaissait le mieux, vu qu'il était resté à son hôtel pendant son séjour ici après qu'il avait gonflé sa Tante Marge.

" Tom, puis-je vous parler dans une pièce à l'arrière s'il vous plaît ? " Harry ne voulait pas révéler son secret devant un bar rempli d'étrangers, il murmura donc à Tom et se rendit directement dans un salon privé. Tom le suivit, et une fois qu'ils furent seuls, Harry baissa sa capuche et enleva son déguisement moldu.

" Harry, j'avais pensé que je reconnaissais votre voix ! Je ne vous ai pas vu depuis un long moment. " Cela réchauffa le cœur d'Harry que non seulement Tom le reconnaisse lui, mais aussi qu'il demeure en termes plutôt amicaux. " Que puis-je faire pour vous ? "

" Tom," répondit Harry, " c'est bon de vous voir aussi. Je ne veux pas être vu, alors je suis désolé d'avoir du être si furtif, mais je n'ai pas eu beaucoup de chances dernièrement avec la presse. Je veux aussi louer une chambre pour cette nuit si vous en avez une, et peut-être pour demain également. Mais pour le moment, juste un sandwich au jambon, quelques chips, et une bièraubeurre s'il vous plaît. "

" Bien sûr Harry, " assura Tom, "ces articles l'année dernière étaient horribles. Je ne te blâme pas beaucoup. J'ai entendu beaucoup de conversations murmurées par ici, et j'ai entendu certaines des choses que tu as du supporter. Cette horrible Skeeter ! Donnes-mois juste un moment, ton déjeuner sera ici très rapidement. "

Harry le remercia et s'assit seul avec Hedwige dans le salon privé. Tom revint un moment plus tard avec une chope de bièraubeurre, et cinq minutes plus tard avec un grand sandwich jambon-fromage avec toute la fourniture, et une coupelle de chips. Harry se servit, nourrissant occasionnellement Hedwige d'une chips ou d'une pièce de bacon, et même quelques gorgées de bièraubeurre. Hedwige buvait tout le temps du jus de citrouille dans le verre d'Harry à Poudlard, mais c'était la première fois qu'elle avait de la Bièraubeurre. Elle adorait cela.

"Doucement Hedwige !" rit Harry. " Si tu ressembles un tant soit peu à un elfe de maison, tu seras saoule après juste quelques autres gorgées ! Tu ne veux pas voler dans les immeubles comme Errol, n'est-ce pas ? "

Hedwige ne voulait certainement pas être comme Errol, la vieille chouette familiale des Weasley, et mordit Harry durement pour l'avoir seulement mentionné. Errol n'a jamais fait une vraiment bonne impression à Hedwige de tout le temps qu'ils se connaissaient l'un l'autre. ' Pas plus que Coquecigrue,' pensa Harry,' en y pensant bien.'

Après ce plutôt long repas, et une autre chope de bièraubeurre qu'Hedwige laissa sagement, Harry revint sur le Chemin de Traverse pour reprendre ses activités. Tom avait donné la clé d'une chambre à Harry quand il lui avait donné l'addition, et Harry lui laissa un généreux pourboire. Un autre coup d'œil à sa montre lui dit qu'il était presque deux heures et demi, et Harry pensa qu'il avait environ trois heures au moins avant qu'il ne commence à faire sombre.

Les quelques autres magasins dans la boucle qu'Harry avait décidée de faire n'étaient pas de grande utilité pour lui. Un magasin de robes usagées où Harry savait que Ginny avait fréquenté était le premier. Un magasin d'antiquités, où Percy avait une fois trouvé un vieux livre déchiré sur les préfets de Poudlard avait suivi, Ollivander était le suivant, et Harry avait prévu d'y aller, mais n'y était pas encore prêt. Il était largement su que les membres de la communauté magique n'avaient le droit d'avoir qu'une seule baguette, à moins de travailler pour le Département de l'Enforcement de la Loi Magique. On ne pouvait même pas acheter un remplacement sans un certificat de baguette brisée venant du Ministère.

Harry n'était pas exactement un auror, il avait une baguette fonctionnant parfaitement qu'il aimait beaucoup, il sauta donc ce magasin pour le moment. Mais il savait qu'il serait de retour assez tôt. Si Harry prévoyait de remporter sur Voldemort un jour, il aurait besoin d'une nouvelle baguette. Leurs deux baguettes étaient sœurs, partageant le même élément magique, et ne duellisaient pas bien ensemble. Ce fait avait sauvé la vie d'Harry l'année dernière, et il n'était pas près d'échanger sa baguette chanceuse maintenant. Il voulait une autre baguette pour être capable de duelliser avec Voldemort, mais il n'avait pas encore inventé son histoire de couverture. Harry décida de travailler là-dessus cette nuit.

Harry continua le long de sa boucle, arpentant maintenant la fin et revenant vers le Chaudron Baveur. Harry n'avait pas besoin de produits de farces et attrapes à Risques & Périls, ou de nouveau familier à la Ménagerie Magique. Il stoppa à l'apothicairerie pour acheter ses produits pour potions, et décida d'en prendre quelques autres également.

Harry n'avait jamais été le meilleur étudiant en potions, aucun doute à propos de cela, mais c'était principalement du au fait que Rogue insultait Harry à chaque opportunité. S'il était laissé à lui-même, Harry était un étudiant capable, voire même plus que moyen. Il n'avait prit ses BUSES qu'il y a une semaine, mais Harry s'attendait à recevoir une note assez haute pour lui permettre d'assister à la classe de préparation aux ASPICS de Rogue, avec un peu d'aide de la part du professeur McGonagall. Elle avait promis à Harry de devenir un auror, et bien que ce ne soit plus dans ses plans, elle l'aiderait à entrer en classe de potions comme promis.

Harry prit donc un kit pour potions avancées de niveau ASPIC, ainsi qu'un chaudron d'or et de bronze qui seraient requis pour certaines des potions avancées. Alors qu'il payait la sorcière asiatique derrière le comptoir, Harry eut une idée, et posa une question.

" Excusez-moi ma'ame, avez vous une potion qui corrige la vue ? Je porte normalement des lunettes moldues, mais les ai récemment cassées."

La femme attirante secoua sa tête en réponse. "Désolé, les médi-sorcières à Ste Mangouste en connaissent une, mais je ne pense pas que quelque chose comme cela ait été inventé. Si vous cherchez une meilleure option cependant, il y a un petit commerce dans un coin qui vend des lunettes magiques, aides auditives, prothèses, etc."

Harry s'attendait à ce que la femme lui dise où le magasin pouvait être, mais gela de peur une seconde plus tard quand elle mit sa tête dans l'arrière boutique et cria, " Cho ! Cho ! Où est ce magasin de prothèses où nous avons eu l'aide auditive de ton grand-père ? "

Harry avait bien vu que la femme était asiatique, et il avait déjà admis qu'elle était très attirante, mais il ne savait que la mère apparente de Cho travaillait à l'apothicairerie. Si jamais quelqu'un pouvait reconnaître Harry et répandre le mot comme quoi il avait été autour, ce serait Cho. Ils ne s'étaient pas exactement quittés dans les meilleurs des termes l'année dernière, et Harry avait appris le dur chemin qu'elle écoutait facilement les rumeurs et radotages. Tandis qu'Harry était toujours physiquement attiré par Cho, il était passé au-dessus de toute notion romantique qu'il ait jamais eue.

La chance était avec Harry quand Cho ne vint pas devant pour répondre. A la place, elle cria à sa mère, " Maman, je parle dans le feu à Michael ! Qu'est-ce que tu veux ?"

« Ce magasin de prothèse chère, celui qui a ouvert l'été dernier. Où disais- tu qu'il était ? » sa mère semblait avoir l'habitude d'un tel comportement, mais Harry pensa que, spécialement pour le premier jour de retour de l'école, Cho était complètement rude.

« C'est derrière vers l'Allée des Embrumes. On doit presque y entrer, mais le magasin est masqué derrière le magasin de glaces. Maintenant s'il te plaît laisses moi seule, Michael n'est autorisé à parler que pour une demi- heure ! » Il était content que Cho ait la réponse, et que sa nouvelle relation avec l'ex de Ginny semble florissante, mais Harry ne pouvait supporter la manière dont elle traitait sa mère. Harry ne parlait jamais ainsi, pas même à sa tante Pétunia !

En remerciant Mme Chang, Harry quitta le magasin et continua sa boucle. Le break qu'il avait pris avec ses lunettes de soleil pendant le déjeuner avait stoppé son mal de crâne, et les lunettes pouvaient attendre. Il devait y aller de toute manière, mais pas avant qu'il ne fasse plus sombre. Avec moins de trois heures avant qu'il ne fasse noir, Harry entra dans Flourish & Blotts.

Ceci, avait prévu Harry, constituerait la plupart de ses achats pour la journée. Il avait de grands plans pour l'année à venir, et ils nécessitaient beaucoup de lecture. Si elle avait fait quoi que ce soit durant les cinq dernières années, Hermione avait prouvé que connaissance signifiait réellement pouvoir.

Dans les dernières années, Harry n'avait jamais vraiment donné beaucoup de pensées pour la richesse d'informations présente sur ces étagères. D'habitude il achetait ses livres scolaires, passait quelques minutes regardant dans la section sur le Quidditch, puis menait Hermione dehors. Maintenant Harry avait presque trois heures à tuer, et décida de passer le temps soigneusement en fouillant la librairie populaire.

Prenant un panier à courses (élargi magiquement et enchanté pour ne rien peser), Harry se dirigea directement vers la section des manuels. Comme pour les potions, Harry avait une claire idée des BUSES qu'il avait du passer, et celles où il avait du échouer. Il n'y avait aucune chance qu'il ait passé Histoire, Harry s'était endormi pendant le test. Astronomie avait une situation similaire, où il avait été trop occupé à regarder Hagrid combattre les aurors pour remplir correctement sa carte stellaire. Pour Hermione, il espérait que les examinateurs réévalueraient cette épreuve. Et passer Divination était toujours un pari, puisqu'Harry n'avait aucune idée comment finir un examen ou un devoir sans inventer la moitié des réponses. Pour le reste, cependant, Harry pensa qu'il avait une bonne chance d'avoir réussi à avoir un beau résultat.

Harry sélectionna donc tous les manuels requis, pour les 6e et 7e années, pour les sujets demeurant : enchantements, métamorphose, défense contre les forces du mal, botanique, soins aux créatures magiques, et potions. Il piocha aussi quelques livres de base sur des sujets qu'il n'avait jamais pris. Etudes Moldues étaient inutiles pour Harry qui avait grandi en tant que tel, mais Arithmantie et Anciennes Runes semblaient prometteurs. Hermione vantait toujours ces sujets, ils ne devaient donc pas être trop ennuyeux.

Harry ne s'attendait pas à maîtriser chacun de ces sujets, mais les livres seraient bons à avoir à disposition, et Harry continua son shopping.

Une grande section de la boutique était dédiée aux lois magiques et à son histoire, aucun des deux ne constituant un intérêt quelconque pour Harry. Le reste de la boutique, à peu près la moitié de la taille du magasin, était divisée par sujet, et Harry parcourut méticuleusement chaque section.

Dans la section des Arts Médicaux, Harry prit deux livres qui enseignaient des sorts de soins applicables à soi-même. Avec toutes les fois où il avait été dans l'infirmerie, Harry pensa qu'être capable de soigner une petite coupure ou quelques coups seraient un investissement utile. Avec étude, et l'opportunité, il serait même capable de fixer de petites fractures osseuses. Harry se promit de voir comment Lockhart avait fait pour gaffer si royalement.

Dans la section des potions, Harry sélectionna trois grands tomes. Le premier était un guide sur les principes de base pour potions ; quels ingrédients ne devraient pas être mélangés ensemble, quelles propriétés avaient chaque ingrédient, etc. Harry pensa que Rogue lui aurait enseigné tout cela il y a longtemps, mais Harry se rappela alors que Rogue n'enseignait pas vraiment. Il pointait juste le tableau, hurlait "Suivez la recette", puis passait alors l'heure à intimider ses étudiants. Harry n'avait jamais eu une bonne compréhension des bases, et c'est d'où la plupart de ses problèmes venaient. Le second livre était " potions de soins et pour la maison," et Harry pensa qu'il pourrait piocher quelques indices de là. Il serait capable de cuire sa propre potion de sommeil sans rêves, ou tout autre mauvaise concoction que Mme Pomfrey forçait si souvent dans sa gorge. Peut-être pouvaient-elles même être améliorées, en goût au moins. Le dernier livre était d'un intérêt personnel pour Harry. Un vieux livre poussiéreux intitulé "Potions Rares et Puissantes." Harry n'avait aucune illusion pour sa capacité à concocter la majorité de ces recettes, mais peut-être pourrait-il un jour. C'était le titre qui avait attrapé l'œil d'Harry, mais la raison pour laquelle il avait décidé de le garder était parce qu'il était passé en le feuilletant sur une section décrivant la potion Tue-Loup dont Rémus avait besoin. Il savait que c'était l'une des potions les plus difficiles à faire, mais Harry était intéressé dans les ingrédients et dans la recette. "Peut-être Hermione aimerait elle regarder dedans," pensa Harry.

Dans la section sur les métamorphoses, Harry laissa la plupart des livres où ils étaient, sauf ceux traitant sur les Animagi. Depuis qu'il avait découvert que son père en était un, Harry avait prévu qu'un jour il lirait sur le sujet, et même le tenterait. De plus, c'était plutôt cool. Harry mit trois autres livres dans son panier, " Théorie sur les Animagus," " L'animal Intérieur" et "Comment devenir un Animagus pour impressionner votre professeur de métamorphose." Harry rit au dernier titre. McGonagall aurait sa tête sur une pique en pure mode écossaise si elle apprenait qu'Harry essayait de devenir un animagus illégalement. Avec un dernier livre dans le panier, à propos de la métamorphose d'objets pour décorer sa maison, Harry continua.

La section sur les Enchantements avait des livres plus petits, et plus spécialisés que ceux qu'Harry avait vus jusqu'ici. Il en prit quelques uns qui l'intéressaient, et d'autres qu'il pensait lui être utile. Cinq livres de cette section joignirent les autres. Le premier traitait l'enchantement des appareils ménagers. Le second traitait en profondeur les différents boucliers existants et comment les détecter. Le troisième était sur des charmes et sorts pour augmenter l'espace d'une pièce magiquement. Après avoir entendu les miracles que Lemarin avait performé sur sa nouvelle malle, Harry voulait être capable d'essayer et de faire un peu de cela. Le quatrième livre était intitulé « Année 8, Enchantements avancés », et Harry lut dans la note d'auteur qu'il contenait les sorts avancés qui seraient enseignés si l'éducation magique durait une année de plus. Harry pensait que c'était un étrange titre, mais il vit le point de l'auteur charmes avancés non enseignés à Poudlard. Et le dernier livre, et un sur lequel s'était arrêté Harry, était intitulé « Maîtriser le charme de Fidelitas. » Le charme qui avait résulté en la mort de ses parents. Harry ne le savait pas encore, mais ce serait l'un des premiers sorts qu'il apprendrait en profondeur.

Harry sauta presque entièrement la section sur la Botanique. Ce n'était pas un de ses sujets favoris il prendrait juste le manuel pour couvrir les bases. Par ailleurs, Harry doutait qu'avoir la main verte l'aiderait à vaincre Voldemort. Mais cela mena Harry à penser à Neville, et comment il avait bien tenu durant le combat au Ministère la semaine dernière. De tous ses amis, Neville s'était le mieux défendu, même avec un nez brisé et une baguette cassée. Harry prit un livre pour Neville, « Carrières pour les doués en Botanique. »

La section suivante qu'Harry visita était Défense, et Harry prit le plus de livres dans celle-ci. « Un manuel d'Auror » décrivait le programme d'entraînement avancé des aurors, et indiquait quelques uns des sorts les plus puissants, sans être mortels. « Liens et Contraintes magiques » décrivait toutes les méthodes pour restreindre une personne, et donnait des exemples où utiliser des menottes métalliques était mieux que de conjurer des cordes, etc. En repensant au Département des Mystères, et comment Harry et ses amis avaient stupéfixé un mangemort, juste pour l'avoir réveillé par un autre, Harry pensa que ce serait une bonne idée d'être capable d'incapaciter de façon plus sécurisée un adversaire. Il y avait un petit addenda à l'arrière qui attrapa l'œil d'Harry, qui rappelait au lecteur de ne pas utiliser ces sorts « en poursuivant des relations amicales. » Harry rougit, pensant alors que cela allait plus loin dans les sorts d'attache qui étaient appropriés dans ces situations.

« Sorts de Détection des Arts Noirs » s'expliquait de lui-même, et « déstabiliser les Mages Noirs » semblait se focaliser sur battre ceux qui se battaient de façon sale. Il avait aussi une section sur comment combattre des adversaires multiples, qu'Harry pensa pourrait être utile. Bien que cela rende Harry malade, il piocha aussi une toute nouvelle copie de « L'Histoire Complète de la Première Montée au Pouvoir de Vous-Savez- Qui, » écrit par un auteur inconnu. Le livre devait juste venir de sortir pour être labellisé " première montée", mais Harry n'était pas surpris. Harry ne savait pas si le livre l'aiderait beaucoup, et Merlin savait qu'il savait déjà comment cela s'était fini, mais il pensa que lire sur les premières campagnes de Voldemort prouverait être utile. « 432 contre-sorts à 376 sorts douloureux qui devraient être illégaux » prouva être un achat intéressant. Harry ne savait pas si l'auteur comptait mal, ou s'il y avait plusieurs contre-sorts dans certaines circonstances, mais Harry était sûr d'être confronté à certains d'entre eux. Les contre-sorts seraient utiles, et Harry avait l'intention absolue d'étudier les sorts originaux aussi. Ces mannequins de pratique allaient se prouver utiles.

Harry ignora presque le dernier livre de la section Défense, parce que le titre semblait être quelque chose sur lequel le professeur Binns aurait aimé parler. " Une histoire de Défense," semblait ennuyeux, et était assez vieux, mais après l'avoir feuilleté, Harry pensa qu'il pourrait être le livre le plus précieux de sa collection. Apparemment il avait été écrit longtemps avant que les arts noirs ne soient exclus du curriculum de Poudlard, puisque seuls quelques sorts semblaient être familiers envers Harry. Certains d'entre eux étaient franchement mauvais, et seraient clairement douloureux. Les sorts de défense étaient listés chronologiquement par date de création, et Harry supposa que c'était la seule raison pour laquelle le livre avait ce titre. S'il était à l'école, ce livre serait définitivement dans la Réserve. La seule raison pour laquelle ce n'était pas un livre sur les arts noirs était due à la petite description de l'historique du sort écrite à chaque entrée. La plupart des personnes le méprenaient pour un livre d'Histoire.

Harry passa rapidement les quelques sections restantes. Il en attrapa quelques autres, mais sans ordre spécifique. L'un indiquait comment conjurer et cuire de la nourriture. Un autre était un livre d'Oclumentie avancée. La légilimentie avancée était considérée un art noir, Harry ne put donc trouver qu'un livre élémentaire à propos de cela. Il pensa que cela aiderait à bloquer les gens hors de sa tête s'il savait comment ils rentraient en premier lieu. Trois autres livres pour le plaisir, et Harry fut prêt pour payer. Il avait passé plus de 2 heures dans la librairie, et Harry devait encore se rendre à deux autres magasins avant qu'il ne fasse noir.

Au comptoir, Harry paya pour ses 42 livres (15 manuels, 27 autres) assez vite. Il s'était attendu à ce qu'on lui pose des questions ennuyeuses sur certains de ses achats, mais la propriétaire ne s'en enquit pas. La seule question qu'elle posa fut, " Pourquoi tant de livres?"

Harry avait déjà préparé une longue histoire, mais garda sa réponse simple. " Mon frère est en première année, et il a accidentellement fait exploser la librairie familiale. Ma mère m'a demandé de remplacer certains titres."

C'était cela, et 5 minutes plus tard, et environ 160 gallions plus pauvre, Harry rangea ses livres dans le premier compartiment, puis sortit par la porte.

Juste la porte d'à côté était le magasin de robe de Mme Malkin, et était le prochain magasin d'Harry. Comme Tom, Harry savait qu'il ne pouvait pas se faire mesurer pour des robes sans être reconnu, il s'approcha donc du comptoir pour chercher Mme Malkin. Elle ne devait pas travailler ce jour, puisque les deux seuls assistants étaient une sorcière semblant plus vieille, et une fille attirante qui ne devait pas être plus âgée qu'Harry. Etant un adolescent, Harry approcha la jeune fille pour obtenir de l'aide. Il pensa aussi qu'elle devait se rappeler de lui si elle allait à Poudlard, et que la vieille femme ressemblait beaucoup trop à sa tante. Harry ne voulait pas risquer que la vieille sorcière aille répandre des rumeurs comme sa tante Pétunia.

"Excusez-moi," Harry se dirigeant vers la jeune fille, "j'ai besoin d'aide. Pourrions-nous aller dans une chambre privée afin que je sois mesuré. Je suis un peu timide."

La fille gloussa et dit."Evidemment ! " Elle suivit ensuite Harry vers l'arrière et le dirigea vers un grand vestiaire.

Harry fit promettre à la jeune fille de ne pas crier, et enleva alors ses lunettes de soleil et son bonnet de ski à la stupéfaction de la jeune fille. Elle commença immédiatement à rougir et radoter comme quoi c'était un réel honneur de le rencontrer, etc. Il se trouva qu'elle n'était pas allée à Poudlard, mais à une école locale plus petite. Apparemment elle était une fan d'Harry, et devint rouge en expliquant comment elle était excitée par le fait de l'avoir rencontré. Il avait déjà entendu tout cela avant et calma poliment la jeune fille, révélant qu'il gardait profil bas en faisant du shopping déguisé, et lui demanda son aide. Il voulait acheter quelques nouvelles robes du meilleur matériel que Mme Malkin fournissait. Cinq seraient des robes noires de tous les jours permises à l'école. Deux seraient des robes d'entraînement, appropriées pour faire des potions ou de l'exercice physique. Trois seraient pour usage quotidien qu'il pourrait porter à Pré-au-Lard s'il le désirait. Et la dernière serait une robe de soirée, juste au cas où il aurait besoin d'une cette année.

La fille hocha en agrément et commença à prendre les mesures d'Harry en gloussant. Quand il fut temps de mesurer les parties intimes d'Harry, tous deux devinrent rouge tomate, mais sagement ne dirent rien. Harry dit qu'il était impatient que les robes soient ajustées, mais qu'il les prendrait tôt le lendemain, et la fille partit pour ramener quelques exemplaires.

Les cinq robes noires furent assez faciles à choisir, puisqu'elles devaient correspondre à l'uniforme standard de Poudlard. Le matériel qu'Harry choisit était un peu plus décadent que celui auquel il était habitué, mais semblait bon pour sa peau. C'était d'une lourde texture, peut être en lin, et il respirait vraiment bien. Ils semblait un peu vernis, mais n'étaient pas trop brillant.

Les trois robes de tous les jours, Harry les avait voulues en bleu marine, vert foncé et peut être marron. Des années à porter les déchets abîmés de Dudley menaient Harry à graviter vers des couleurs sombres. Mais la fille convint Harry de regarder quelques collections un peu plus claires, et qui était-il pour arguer avec un professionnel si attrayant ? Il se décida finalement sur un vert émeraude pour s'allier à ses yeux (pour la fille, la combinaison était frappante), le bleu marine qu'il voulait, et un rouge carmin brillant avec une bordure en or, pour correspondre aux couleurs de Gryffondor.

Les deux robes de travail étaient les plus simples à confectionner, et auraient en fait pu être prêtes au moment où Harry serait parti. Elles étaient d'un gris sombre, et d'un matériel lourd. Pas aussi confortables ou douces que l'étoffe de ses autres robes, mais beaucoup plus robustes. Si Harry allait s'entraîner et concocter des potions expérimentales, elles fonctionneraient.

Harry n'avait pas acheté de robe de soirée depuis sa 4e année, et était trop grand pour elle depuis un bon moment. Et même si Harry n'avait pas de plans pour des habits formels, il décida qu'il avait besoin d'un remplacement. La jeune assistante semblait montrer à Harry une quantité illimitée d'étoffes et de robes, et elle en supprima avant même qu'il n'ait pu dire un mot. « Les filles adorent leur shopping ! »pensa Harry. Il se contenta de s'asseoir et de la jeune fille, nommé Ambre, comparer chaque matériel à sa carnation ou la couleur de ses cheveux. Elle le convint finalement d'acheter non une, mais deux robes de soirée, vu qu'elle ne pouvait se décider entre ses deux étoffes préférées. Il parla initialement pour s'opposer à elle, mais abandonna quand il vit ses deux choix.

La première était d'un gris métallique, avec des liserés d'or vers les bords. Cela semblait être de la soie sauvage, mais selon Ambre n'en était pas. Elle était très simple et élégante, et Harry ne se sentait pas parader en les portant. Le gris correspondait à la face de sa montre, qu'Harry aimait, et les liserés d'or correspondaient à sa bijouterie.

Le second choix était principalement constitué du même matériau, noir comme dans un four. Contrairement à ses robes scolaires, celle ci était plutôt extravagante, et semblait absorber toute lumière présente, tout en émettant une lueur d'or. Alors qu'Ambre bougeait la robe sous la lumière des chandelles du magasin, cela ressemblait presque à un ballon de baudruche moldu. Les robes noires dorées avaient une frange blanche, et il y avait un motif brodé sur les épaules. Un phoenix étincelant de blanc, avec de l'or et des touches de rouge le long des plumes de la créature. Harry ne pouvait penser qu'un phoenix pouvait être plus beau que celui de Dumbledore, mais celui dessiné sur sa robe donnait honte à Fumseck.

Ambre commença à tailler le tout pour Harry, et le convint d'acheter quatre nouvelles capes pour correspondre à ses nouvelles robes. Une cape lourde pour l'hiver, et trois capes à poids normal en couleurs qui correspondaient à ses robes de tous les jours. Ambre dit qu'elles pouvaient être portées avec ses robes noires, Harry s'arrêta donc à quatre capes. Harry se rhabilla dans ses habits moldus en revenant sur les détails de ses derniers achats avec la fille. Il serait de retour le lendemain après midi pour prendre l'ordre qu'il venait de lancer.

"Les habits ne seront pas près avant trois heures," dit Ambre, "à cause de tous les charmes que vous avez décidé d'ajouter." Harry avait opté pour que quelques autres soient placés sur toutes ses robes. Elles seraient désormais anti-tâches, et enchantées pour qu'elles lui correspondent s'il grandissait ou gagnait du poids (15 cm ou 15 kg). Les deux robes de travail avaient un charme de refroidissement incorporé, et les quatre capes étaient résistantes au feu et à la moisissure.

Avec un remerciement, Harry sortit de la salle d'essayage après avoir donné à Ambre un baiser sur la joue. Ses yeux s'agrandirent de stupeur, et elle rougit d'un rouge profond. Harry se sentait aussi un peu embarrassé. Il n'avait pas vraiment pensé à embrasser la fille, cela s'est juste passé. Après tout, il avait passé la majeure partie de l'heure dans une paire de boxers en sa présence, et il se sentait à l'aise avec elle. Elle marmotta un remerciement et Harry courut vers la porte.

Hedwige était perchée sur le toit au travers de la rue, mais avait appris désormais à ne pas voler vers l'épaule d'Harry, puisqu'il rentrerait dans un autre magasin la seconde suivante. Et c'est exactement ce qu'il fit. Le dernier magasin sur le Chemin de Traverse où il avait besoin d'aller était juste à côté de Mme Malkin, et cela avait du sens puisque c'était aussi un autre magasin vestimentaire, en quelque sorte.

Il n'y avait aucun nom au-dessus de la porte, mais Harry s'y était déjà rendu pour acheter ses gants en peau de dragon pour l'école. Le magasin semblait se spécialiser dans les peaux d'animaux, des animaux à la fois magiques et normaux. Harry venait ici pour acheter un étui à baguette et quelques bottes, mais avait l'intention de regarder autour également.

Les bottes en peau de dragon étaient très à la mode dans le monde magique, mais étaient également très chères. C'était non seulement parce qu'elles étaient belles à voir, mais aussi parce que la peau reflétait la plupart des sorts et sortilèges d'usage commun. Sans mentionner, la peau de dragon ne grandit pas spécialement sur un arbre.

"Puis-je vous aider ?" Harry sursauta à la voix, parce qu'il ne pouvait voir personne dans le magasin.

"Bonjour ? Qui est ici ?" Harry avait appris sa leçon sur rester sur ses gardes, et sa main attrapa sa baguette à travers sa poche.

"Désolé pour cela, je n'avais pas l'intention de vous déboussoler. " Un jeune homme, peut-être dans les 30 ans, apparut derrière lui d'en dessous ce qu'Harry reconnut comme une cape d'invisibilité. La sienne était pour le moment enfermée dans sa malle miniaturisée. " J'examinais juste cette cape. Un de mes clients a commencé à produire des capes d'invisibilité, et je l'ai testée, si l'on peut dire. "

" Whoa," dit Harry, " elles sont vraiment rares. " Harry n'avait pas réalisé qu'il avait répété mot pour mot le commentaire exact de Ron, mais il continua. " Par curiosité, combien cela coûterait-il ?"

" Ben, celle-ci n'est pas encore à vendre. Mon client a eu la chance de croiser une horde de Demiguises, et avait réussi à en capturer quelques uns avant qu'ils ne s'échappent. Comme vous savez, les Demiguises ne sont pas protégés puisqu'ils ne sont pas en danger. Mais ils sont toutefois toujours difficiles à capturer, parce que, hé bien, ils sont invisibles. C'est la cape personnelle de mon client, il ne s'est pas encore lancé dans la production. Mais une cape d'invisibilité standard, dépendant de sa taille et de sa qualité, peut valoir de deux à six milles gallions."

"C'est beaucoup d'argent." Commenta Harry. Il n'avait aucune idée qu'elles étaient si chères. Et penser qu'il traitait la sienne comme une vieille couverture.

"Oui," répondit le commerçant, "ça l'est certainement. Est-ce ce en quoi vous êtes intéressé, ou puis-je vous aider pour quelque chose d'autre?"

"Heu, non. Je ne pense pas que je puisse me permettre une cape comme celle- ci pour l'instant." Mentit Harry. "Je cherche en fait des bottes, et un étui à baguette. J'ai tendance à attirer les ennuis, et je sais que des bottes en peau de dragon repoussent les sorts."

"Oui, certainement. Mais comprenez bien ceci. Contrairement aux vrais dragons, les habits faits de leur peau ne sont pas complètement résistants aux sorts. Leur peau semble perdre certaines de ses propriétés une fois ôtée du corps du dragon. Par exemple, des bottes en peau de dragon vont vous protéger contre un tarentallegra ou un sort qui bloque les jambes, mais ne vous protègera que partiellement d'une pétrification totale. Si un sort vise votre poitrine ou votre tête, les bottes n'auront aucun effet du tout." L'homme connaissait certainement son métier."Mais si vous recherchez des protections magiques, il y a d'autres choix."

"Comme quoi ? " demanda Harry. "J'ai besoin de toutes les protections que je peux avoir." Harry avait complètement abandonné l'idée de cacher son identité.

"Eh bien, il y a quelques options. Les talismans magiques fournissent une certaine protection. A peu près tout article vestimentaire peut être enchanté pour protéger également, à un certain degré. Il y a aussi d'autres options d'habits faits en peau de dragon, pas seulement des bottes. Nous avons des vestes, pantalons, capes, et même chapeaux, tous faits en peau de dragon. Ils sont tous assez lourds, et certains sont plus confortables, mais ils sont tous efficaces. Il y a aussi une sélection de potions qui peuvent être ingérées pour vous rendre insensible à certains sorts, mais celles-ci ont un grand coût. D'habitude, une forme de sacrifice personnel doit être faite."

"Quelle sorte de sacrifice?" Harry n'exclurait rien pour l'instant si cela pouvait l'aider à se protéger.

"Rien de bien plaisant j'en ai peur. Parfois c'est l'habilité d'avoir des enfants. Ou peut être l'un des cinq sens, vue ou senteur peut être. Certaines fortes potions fournissent une grande protection, au coût de donner une partie de votre pouvoir magique." Le commerçant grimaça en parlant. "Les potions dont je parle ne relèvent pas réellement des arts noirs, mais elles sont proches. C'est seulement parce qu'elles sont utilisées sur soi-même qu'elles sont toujours légales. Forcer une autre personne à boire ces potions est punissable par trente ans à Azkaban. Je vous suggèrerais de rester loin de ces potions."

Harry agréait complètement. Alors qu'il adorerait avoir une protection rehaussée, ou l'immunité contre certains sorts, Harry n'allait pas abandonner sa magie ou son ouïe pour cette possibilité. "Regardez," Harry informa l'homme. C'était son dernier arrêt sur le Chemin de Traverse pour la journée, alors Harry ne pensait pas que cela ferait du mal de révéler son identité, "la vérité est que je suis Harry Potter." Il enleva ses lunettes de soleil et son bonnet. " Voldemort essaye de me tuer, ainsi qu'environ 20 mangemorts, et j'ai besoin de tout ce sur quoi mes mains peuvent tomber. Des suggestions?"

Le commerçant géra la révélation d'Harry mieux que qui que ce soit d'autre ce jour. Il ne s'évanouit pas, rougit, ou haleta. Il trembla au nom de Voldemort, mais tout le monde faisait cela.

"Eh bien, c'est certainement une surprise." L'homme statua l'évident. "Oui, je peux voir maintenant pourquoi vous êtes si intéressé. Je pense que l'on peut venir avec quelques options pour vous."

A la fin, ils se décidèrent ensemble sur un ensemble complet d'habits en peau de dragon, sans le chapeau. Les bottes étaient un choix évident, et Harry savait déjà ce qu'elles faisaient. Il prit aussi une paire de pantalons, qui ressemblaient presque à des pantalons de cuir, et Harry pensait qu'elle était plutôt inconfortable. Le commerçant, Mr Anjay, dit à Harry qu'elle s'étirerait et s'ajusterait au bout d'un certain temps, devenant plus confortable. Mais Harry devrait supporter ce déconfort jusqu'à ce moment.

Une veste suivit la paire de pantalons, mais pas une veste telle qu'Harry aurait pensé qu'elle soit. Elle était désignée pour être portée sous une chemise, contre la peau. Elle était un peu large à certains endroits, un peu resserrée à d'autres. Mr Anjay instruisit Harry que la peau de dragon était plus efficace quand portée proche du corps, d'où le pantalon serré. La veste s'étirerait également pou s'ajuster après environ deux semaines d'utilisation constante.

Harry ignora le chapeau, puisqu'il pensait toujours que les chapeaux sorciers semblaient stupides, qu'ils aient ou non un vautour. Il voulait aussi ignorer la cape en peau de dragon, parce qu'elle était trop lourde, mais Mr Anjay informa Harry que c'était une partie d'un ensemble complet, et ne pouvait être ignorée. Harry pensa que cela semblait suspicieux, il n'avait pas prit le chapeau après tout, mais ne dit rien. La cape ajoutait une autre couche de protection, et Harry la laisserait juste dans sa malle jusqu'à ce qu'il pense qu'il en aurait réellement besoin.

Il y avait deux ensembles en peau de dragon de la taille d'Harry, et il choisit le noir plutôt que le rouge. Il était un peu plus rigide et dur, mais était aussi plus robuste. Mr Anjay l'informa que l'ensemble rouge venait d'un Magyar à Pointes, et le rouge d'un Boutefeu chinois. Tout le monde savait que les Magyars résistaient mieux aux sorts que les Boutefeus. Des quatre dragons qu'Harry avait vus au tournoi des trois sorciers, le sien était le plus dangereux là-bas. Harry n'était pas très sûr d'être si près d'un Magyar si peu de temps après la première tâche, mais avala son déconfort.

Le dernier élément de l'équipement était un étui à baguette, ou plutôt plusieurs, il y en avait deux. L'un fixé sur son avant bras, et il pouvait prendre sa baguette d'un mouvement du poignet. Cela nécessiterait de la pratique pour attraper correctement sa baguette, mais avec du temps, c'était le retrait le plus rapide qui existe. Incidemment, les aurors utilisaient la même chose. Le second étui pouvait être attaché à une ceinture ou gardée à l'intérieur d'une botte. C'était d'un modèle plus simple, fait pour des sorciers sans beaucoup de coordination. "Si j'arrive jamais à obtenir une deuxième baguette, je la garderai dans ma botte." Décida Harry. Les deux étuis empêchaient la baguette d'être attirée, et Harry ne pourrait être désarmé tant que la baguette serait dans l'étui.

Harry rangea ses habits en peau de dragon dans sa valise magique, alors que Mr Anjay se décidait sur un prix. Harry ne savait pas si sa chance avec ses remises se maintiendrait, mais décida que cela lui était égal. Anjay semblait être une personne sérieuse, allant droit au fait.

"Mr Potter, avez-vous jamais pensé porter autre chose qu'une baguette?" Anjay surprit Harry avec cette question. Harry avait déjà son porte monnaie sorti et était prêt à payer.

"Que voulez-vous dire?" Harry n'avait aucune idée de ce dont Mr Anjay voulait parler.

"Je veux dire des protections personnelles." Répondit-il.

La première pensée d'Harry fut sur les discussions tendues qu'il avait eues avec ses professeurs à l'école primaire sur le sexe. Mr Anjay ne parlait pas de préservatifs, n'est ce pas?"Oh Dieu," pensa Harry."S'il vous plaît ne laissez pas cet homme me faire des avances!"

Anjay sentit le déconfort d'Harry et dissipa ses peurs. "Non, rien de tout cela. Je veux dire, quelque chose de la forme d'un couteau, ou une épée. C'est une vieille coutume sorcière d'avoir une lame d'une sorte ou d'une autre, au cas ou l'on perde sa baguette. Ces jours ci elles sont plus décoratives, mais certains sang-purs portent toujours une épée. Je pense que ce serait une bonne idée pour vous. Non seulement est il légal de porter une épée, mais vous auriez le moyen de vous défendre vous-même sans utiliser de la magie. Les sorciers mineurs n'ont peut-être pas le droit légal d'utiliser une baguette, mais c'est là où la loi s'arrête. Elle ne dit rien à propos de l'utilisation d'autres armes."

Harry pensa à cela, et aima l'idée. Harry avait toujours un petit couteau de poche attaché à une chaîne à Privet Drive, et n'était pas trop effrayé par le concept de transporter un couteau. Et bien qu'Harry ne s'inquiète pas trop sur les restrictions pour l'usage de la magie pour les mineurs, cela pourrait se révéler utile. "Avez-vous quelque chose comme cela ici?"

"Oui, veuillez me suivre." Mr Anjay mena Harry vers une porte sur le côté, puis à travers le rideau qui pendait devant. A l'intérieur, les murs étaient montés de tous types d'épées, dagues, et autres couteaux jetables. "Le fait que je vends des armes n'est pas un secret si vous vous demandez, c'est juste que leur présence rendt certains de mes clients nerveux." Harry devait être d'accord. Il ne pouvait imaginer beaucoup de parents faisant des courses avec leurs enfants dans un magasin qui arborait assez d'armes pour une ville entière, si ce n'est deux.

"J'ai quelques armes ordinaires, mais la plupart portent des armes enchantées. Pour vous, je suggèrerais une lame aussi grosse que possible, mais qui reste cependant discrète. Peut être un couteau dans votre botte, ou une dague fixée à votre autre avant-bras."

Harry aimait le dernier choix, et en informa Anjay. Il portait déjà son nouvel étui à baguette à son avant-bras droit, et cela rendait ses bras déséquilibrés. Harry demanda aussi quels différents pouvoirs les lames pouvaient avoir. Harry n'en voulait aucune d'empoisonnée avec laquelle il pourrait se blesser accidentellement.

"Eh bien, nous n'avons pas d'armes empoisonnées, si c'est cela qui vous inquiète." Mr Anjay était troublant dans la manière avec laquelle il prédisait les inquiétudes d'Harry. " La plupart de mes armes sont enchantées de façon à conserver leur tranchant originel intact, ou pour alarmer si elle tombait dans les mains d'un petit enfant. J'en ai avec des sorts un peu plus sérieux, mais pas beaucoup."

Harry rappela à Mr Anjay qui il combattait, et demanda à voir une collection de dagues. Certaines de celles que Mr Anjay lui montra semblaient folles. L'une avait une lame de glace, une autre était chaude comme le fer. Harry supposa que chacune devait être douloureuse, mais comment pourrait-il porter quelque chose comme cela sur son bras sans se blesser lui-même? Un autre choix causait une haute fièvre quand il faisait saigner, mais cela ne prenait effet que quelques heures après. Il s'avéra pour Harry qu'il avait accès à un petit arsenal dans son coffre familial, mais Harry n'avait pas le temps de rechercher toutes leurs propriétés magiques. Il en aurait la possibilité dans le futur, mais décida d'effectuer au moins un achat auprès de Mr Anjay.

Il y en avait quelques autres qu'Harry n'aimait pas, et quelques autres qu'il aimait. Mais quand Anjay montra à Harry une autre et expliqua et lui expliqua ce qu'elle faisait, Harry sut que c'était celle qu'il voulait.

La dague avait une lame en acier standard, avec une attache en caoutchouc. Elle n'était pas faite en or ou bronze de décoration comme certaines autres qu'Harry avait vues, et elle ne semblait pas trop vieille par ailleurs. Mais elle était faite avec une intention claire à l'esprit, couper. La lame de 12.5 cm avait un charme de tranchant infini placé dessus, et était incassable. Anjay montra à Harry combien la lame était réellement tranchante. D'au travers de la pièce, Anjay jeta des pommes à la lame qu'Harry avait en main, et elles se coupèrent nettement en deux, sans aucun effort de la part d'Harry. La poignée semblait confortable dans sa main, et le caoutchouc fournissait une surface non-glissante. Mais la meilleure caractéristique, cependant, était les propriétés intégrées dans le métal de la lame. Contrairement à la plupart des lames, expliqua Anjay, ce n'était pas une dague moldue qui était plus tard enchantée, elle était faite magiquement. Et bien qu'il soit possible d'ajouter des charmes supplémentaires par la suite, le métal lui-même avait sa propre magie. Cette dague particulière intégrait des propriétés contre tout soin magique."Ce qui signifie," expliqua Mr Anjay," que toute coupure que vous faites avec cette lame doit être soignée de façon moldue, et laissera probablement une cicatrice. Toute attente de soigner la blessure avec des sorts ou potions échouera, et pourrait même causer plus de dommages."

Harry pensa immédiatement à la main argentée de Queudver, et la pensée le croisa de ho combien il aimerait l'enlever. Cette lame serait parfaite. "Je la prendrai."

Dix minutes plus tard, Harry avait la lame enfermée dans sa valise, avec une gaine adaptée qu'Anjay avait trouvée. Elle n'était pas en peau de dragon, mais était d'un cuir brun très résistant. De cette façon, Harry pourrait prendre sa baguette avec sa main droite, ou atteindre la gauche et dégainer la dague. C'était un nouveau sentiment pour Harry, très différent de celui de posséder un petit couteau, mais la dague donnait à Harry un sentiment de sécurité. Les habits en peau de dragon et la dague ensemble étaient très chers, mais Harry paya content. Mr Anjay lui souhaita bonne chance dans son combat, et Harry quitta le magasin.

Hedwige avait bougé un peu plus près que du toit au travers de la rue, et était maintenant perchée sur une poubelle à l'extérieur du magasin de Madame Malkin. Le soleil se couchait derrière les grands immeubles du Chemin de Traverse, et Harry dut enlever ses lunettes de soleil pour pouvoir voir."Juste un autre magasin Hedwige!" dit Harry."Juste un autre, puis après, c'est l'Allée des Embrumes!"

Et voilà enfin le quatrième chapitre. Je suis vraiment désolée pour le retard, mais j'ai été débordée, et ce chapitre était particulièrement long ( 19 pages word). Je vais essayer de poster le prochain dans une semaine pour me faire pardonner, je ne travaille pas pendant trois jours, je crois que j'aurai le temps. Bon, j'espère que vous avez aimé. Et pour les réponses aux reviews :

Tiffany Shin : merci beaucoup. Dumbledore va avoir beaucoup de surprises à l'avenir concernant Harry, et ce dernier va le surprendre et peut être même le "décevoir", pas que ça l'inquiète, Dumbledore n'a pas à se mêler de sa propre vie. Bon, j'espère que tu as aimé ce chapitre, et à bientôt

Abel : merci beaucoup, tu es vraiment très sympa. J'espère que tu as aimé

Onarluca : merci beaucoup, ta review m'a fait très plaisir. Voilà la suite, et à bientôt

Tidus : merci pour ta review. Pour Harry et Neville, je ne sais pas trop. Harry va faire quelques petites choses pour lui (un cadeau, comme tu as vu, baguette - c'est dans le prochain chapitre – il lui fait visiter sa malle, ainsi qu'à ses amis, la deuxième semaine. En fait, il y a plus du Harry- Ginny dans les derniers chapitres de l'auteur, alors pour Neville on verra. Bisous, et à plus.

Kaorou : voilà la suite alors, et merci.

Loyalbus : oui c'est assez difficile. Pour l'action, il y en aura un peu dans le huitième, avec l'entraînement, mais pour la vraie action (attaque de mangemort), il faudra attendre le dixième. Cette fic est plutôt descriptive, mais je l'aime bien aussi, le concept est trop intéressant et jusqu'ici je n'ai pas été déçue. J'espère que tu as aimé ce chapitre, bisous, et à plus.

Ossatanga : merci, et je suis vraiment désolée pour le retard, j'essayerai de ne pas recommencer. Bisous.

Wynzar : oui, je la continue. Je vais peut être prendre du temps, mais je ne m'arrêterai pas, je sais que vous autres revieweurs comptez sur moi. Bon, merci beaucoup pour ta review, et à plus.

Andadrielle : merci anda. Lol. Tu me fais toujours aussi plaisir qu'avant. Bon, voilà la suite, j'espère que tu as aimé.

Helene : merci pour ta review. Alors pour ta question : on aura le point de vue d'autres personnes, principalement les amis proches d'Harry et surtout les membres de l'Ordre (j'ai découvert il y a quelques temps que Harry le savait, il "rêvait" de ces discussions, aussi impossible que cela paraisse). Pour le monde magique, il ne saura rien. Pour le retourneur de temps, il ne s'en servira que pour avoir plus de temps pour apprendre. Dans les huit semaines de vacances, il va en réalité passer six mois, ce sera expliqué dans le huitième chapitre. L'Ordre va bien voir qu'il s'est sauvé, mais Harry va leur signaler sans ambiguïté aucune qu'ils n'ont pas à s'occuper de ses oignons, Dumbledore le dernier, celui-ci n'ayant plus qu'à s'occuper de sa scolarité, et non de sa vie privée. Bon, tu es maintenant au courant de pas mal de choses (c'est ça qui est bien avec les traductions, ont sait déjà d'avance). Sur ce, gros bisous, et à plus.

White wolf : évidemment qu'elle aura une suite. Pour la fin, j'en sais rien, mais je pense qu'il y en aura une. Bon, ça dépend de l'auteur, mais il est réglo, il mettra le temps, mais je ne pense pas qu'il y ait de problèmes. Gros bisous, et merci pour ta review.

Serena