Chapitre 5 : une mort dans l'Allée des Embrumes

Alors qu'Harry s'éloignait du magasin vendant des peaux d'animaux, il se rappela sa journée particulièrement longue. Il était debout depuis presque douze heures maintenant, et se cachait, mentait, et s'inquiétait constamment sur le fait de révéler sa présence. Harry décida qu'il n'aimait pas beaucoup être CONSTAMMENT VIGILANT, et savait qu'il aurait besoin assez tôt de se reposer.

Il avait des plans pour aller sur l'Allée des Embrumes, et pensa les repousser jusqu'au lendemain, mais Harry pensa que ce serait peut être trop risqué. Si seulement une personne qui l'avait reconnu cette journée avait répandu le mot, il y aurait certainement quelques mangemorts furetant aux alentours le lendemain, sans mentionner les membres de l'Ordre. Il allait devoir s'arrêter rapidement pour récupérer ses nouvelles robes, mais ne pouvait se permettre une autre journée de lèche-vitrines. Autant Harry voulait s'écrouler dans un lit et assimiler tout ce qui lui était arrivé ce jour, autant il savait qu'il devait attendre quelques heures de plus.

Harry trouva facilement l'optométriste dont la mère de Cho avait parlé, et sut pourquoi il était passé devant tout au long de la journée sans le voir. Bien que Mme Chang ait dit qu'il était sur le Chemin de Traverse, et Harry supposa que le bâtiment lui-même y était, l'entrée faisait face à l'Allée des Embrumes. Après un rapide regard de reconnaissance, Harry se rendit en diagonale vers la porte. Hedwige tomba presque de son épaule avant de se reprendre, et s'envola en avant sur un auvent. Elle hulula de désapprobation à Harry pour entrer dans l'allée noire, mais Harry était à l'intérieur avant qu'elle n'ait pu dire grand chose.

Le magasin en lui-même était beaucoup plus brillant et propre que son apparence n'aurait laissé croire. Toutes les marchandises étaient nettement épandues sur des casiers muraux, et Harry haleta en regardant l'inventaire des éléments de remplacement magiques devant lui. On lui avait dit de s'attendre à des lunettes et des aides auditives, et quelques autres prothèses, mais il y avait là un élément de remplacement pour chaque part du corps à laquelle vous pourriez penser. Harry reconnut toute une section qui semblait être dédicacée à Fol-Œil. Le magasin était rempli à ras bord d'oeils magiques, fausses jambes, ce qu'Harry pensait être des boîtes vocales, et même ce qu'il reconnut comme des éléments d'embellissement féminin. Harry rougit en pensant à l'idée que ces éléments pourraient sembler plus "vivants" que leurs contre-parts moldues. Pas qu'Harry le sache...

Une femme à l'air gentil, lisant une copie de Witch Weekly, leva les yeux alors qu'Harry s'approchait du comptoir."Bonjour ici, comment puis-je. Oh mon Dieu!... vous êtes Harry Potter!"

Harry avait abandonné son déguisement. Il faisait trop noir pour ses lunettes de soleil, et il ne pouvait pas vraiment se cacher sous sa capuche s'il voulait changer de lunettes.

"Oui, désolé de vous faire sursauter", dit-il,"mais je voudrais changer mes lunettes et l'on m'a dit que c'était l'endroit où je devrais aller. Je prends soin de moi-même en quelque sorte aujourd'hui, et j'ai pensé prendre autre chose que des lunettes moldues. Des idées?"

Cela lui prit un moment pour se calmer, et Harry dut répéter sa question, mais la femme répondit finalement.

Il semblait y avoir deux types de lentilles de correction magiques. Le premier choix était une monture moldue standard qui était protégée par une sélection d'enchantements que l'acheteur choisissait. Chaque charme ajouté était une charge supplémentaire, et le magasin offrait une grande quantité d'options. Harry connaissait déjà les sorts d'indestructibilité et d'étanchéité, mais il y avait des sorts moins connus tels que le changement de la couleur des yeux, laisser le propriétaire mieux voir dans le noir, changer la couleur des montures pour qu'elle corresponde aux habits portés, et même une qui rendait les yeux scintillants. Harry ne voyait pas le but du dernier charme, mais pensa que quelqu'un d'aussi superficiel que Lavande Brown pourrait être impressionnée par quelque chose comme cela.

La seconde option offerte ne changeait pas beaucoup par rapport à la première. La sélection de charmes était la même, et ils étaient rajoutés d'après la même fourchette de prix. La différence était que c'étaient des lentilles magiques, non des moldues. Elles ressemblaient plus à ce qu'Harry connaissait comme lentilles de contact. Dès que vous mettiez en place les lunettes, les lentilles commenceraient à fondre, et "fuseraient" avec l'orbite des yeux du propriétaire. Harry eut un mouvement de recul à l'idée, et le commerçant fut d'accord pour dire que c'était douloureux, mais juste pour un moment. Les lunettes pouvaient aussi être enlevées sur commande vocale, mais cela était douloureux de la même façon, c'est pourquoi la plupart des gens les gardaient juste pour de bon.

Ce n'était pas qu'Harry était étranger à la douleur, mais il était nerveux de passer volontairement à travers cela. Cependant, il pesa les avantages que les lentilles offriraient, et se décida pour elles. Ses lunettes avaient tendance à glisser pendant le Quidditch, et Harry avait l'intention d'effectuer de sérieux combats dans les prochains mois. Par ailleurs, bien qu'il ne l'ait jamais admis, tous les gens qui portaient des lunettes les abandonneraient en un battement de cœur s'ils le pouvaient.

Il informa la sorcière de sa décision, et signa pour la plupart des options. Etre capable de changer la couleur de ses yeux serait très utile, et les charmes d'indestructibilité et d'étanchéité seraient commodes. Le charme pour la couleur des yeux marchait, expliqua la sorcière, en pressant vos doigts sur vos paupières fermées, et en disant la couleur en laquelle vous vouliez les changer. Il était activé par pression et commande vocale, et retournerait à la normale avec la commande "retour". Le seul charme qu'il ne prit pas était l'option "yeux étincelants" comme il l'appelait, puisqu'il n'avait aucun plan pour courtiser Lavande cette année.

Alors que la sorcière prenait une paire vierge de lentilles pour commencer les enchantements, Harry pour la millième fois cette journée reçut un regard étrange et une longue pause.

"Y a t'il quelque chose d'autre que vous auriez besoin de savoir?" demanda Harry. Elle avait déjà testé sa prescription, en utilisant une incantation qu'il n'avait pas entendue, et Harry ne savait pas ce qu'elle attendait.

"Pas vraiment", répondit-elle,"je me demandais juste si vous aimeriez avoir une option avancée ? Ce n'est normalement pas légal pour ceux qui ne font pas partie du département des Sorciers de Choc, mais j'ai tant lu vos louanges que j'ai pensé que cela pourrait aider."

Harry était confus sur quelles louanges elle avait lues, puis jeta un œil à l'article de Witch Weekly qu'elle lisait plus tôt. Harry avait su qu'il était un personnage régulier dans ce magasine depuis qu'il avait commencé Poudlard, et elles semblaient l'assortir romantiquement avec une sorcière différente par semaine! Il ne savait pas quelle option avancée elle pourrait lui offrir qui ait un quelconque rapport avec les rendez-vous romantiques, mais la mention des Sorciers de Choc stoppa ses commentaires. Ceux-ci étaient les aurors les plus honorés du Ministère, ceux qui se spécialisaient dans la recherche et la destruction des créatures et sorciers noirs. "Quelle est cette option?"

"Eh bien, je suis supposée avoir la permission écrite du Ministre pour utiliser cela, mais les mêmes charmes et sorts qui sont utilisés pour créer des yeux magiques peuvent être appliqués sur des lentilles. Peu optent pour les sorts cependant, parce qu'ils peuvent distraire pendant les quelques premiers jours. Je suis sûre que vous savez que les yeux magiques peuvent voir virtuellement à travers toute surface, grande jusqu'à 3 mètres. Si vous désiriez avoir les charmes ajoutés, cela ne me dérangerait pas de garder le silence sur cela pour vous." La sorcière était certainement serviable, et Harry pensa à tous les avantages qu'il pourrait avoir à posséder un œil magique comme celui de Maugrey. Il n'aurait plus jamais à s'inquiéter sur quelqu'un l'attaquant par derrière. Cependant, si sa vue était affectée pendant les quelques premiers jours, ne le laissant pas voir proprement, Harry pourrait mourir avant qu'il n'ait eu la possibilité de les utiliser proprement.

Harry pensa à cela pendant un moment, puis eut une idée. "Est-ce que le charme doit être appliqué aux deux lentilles, ou peut-il n'être utilisé que pour une?"

"Oh non, Mr Potter!" Avait-il pose une question stupide? "Je ne l'utiliserais que sur une seule lentille ; sinon, vous ne seriez jamais capable de voir proprement. Vous voyez, une fois que la lentille enchantée est dans votre œil, elle ne sera capable de voir que magiquement. C'est pourquoi nous laissons un œil seul, pour permettre une vision appropriée. Si vous voulez prendre avantage de la lentille magique, couvrez juste votre autre œil avec votre main, ou fermez votre œil. Vous n'aurez besoin de faire cela qu'au début. Une fois que vous serez habitué à voir avec votre lentille magique, vous serez capable de passer d'une vision à une autre à volonté. Votre cerveau s'habituera aux deux signaux différents, et vous serez capable de changer de l'un à l'autre consciemment, même avec les deux yeux ouverts. C'est troublant pendant les premiers jours, et vous pourriez avoir mal à la tête, mais tout cela passera avec le temps."

Cela semblait bon pour Harry, mais il avait une dernière question. "Est-ce permanent? Ou puis-je enlever la lentille si je ne l'aime pas?"

"Cela marche de la même manière que toutes les lentilles magiques, elles peuvent être enlevées." Rappela la sorcière à Harry."Mais rappelez-vous, il y a de la douleur au retrait également. Et il y aura aussi quelques jours de maux de tête et de vertiges pendant que votre cerveau s'habituera de nouveau à un seul signal."

Donc évidemment, seulement même pour la raison que c'était plus cher, Harry opta pour les traitements spéciaux. Si c'était réversible, il allait l'essayer. Et si Harry n'aimait pas cela, aucun mal ne serait fait.

Harry décida d'attendre que les lunettes soient faites, et regarda soigneusement la sorcière en train de performer chaque couche de charme. Il semblait que chaque couche chauffait les lentilles spéciales, elle devait donc attendre deux minutes entre chaque couche pour qu'elles se refroidissent. Ils tuèrent le temps en ayant des conversations légères. Elle demanda à Harry à propos des rumeurs qu'elle avait entendues sur lui (la plupart fausses), et il demanda à la commerçante à propos des pièces les moins identifiables en magasin. A peu près à mi-chemin à travers les charmes, elle glissa une pièce d'information qui surprit Harry.

"J'ai travaillé pour ce magasin pendant environ 12 ans maintenant, et je n'ai jamais pensé qu'Harry Potter passerait à travers mes portes."

Harry pourrait jurer que la mère de Cho avait dit que le magasin n'était ouvert que depuis l'année dernière, et demanda à la sorcière à propos de ceci. Il s'est révélé qu'elle avait juste changé de location après avoir amassé ses gallions au long des années. Ce qu'elle dit ensuite surpris encore plus Harry."Oui, le magasin originel était enterré bien à l'arrière de l'Allée des Embrumes, et la clientèle n'était pas très belle."

Cela surprit Harry, puisque ce magasin ne semblait en aucun cas être impliqué dans quelque type d'art noir, et tout le monde savait que l'Allée des Embrumes puait la magie noire. Mais quand il confronta la sorcière, elle se contenta de rire.

"Non, non, c'est drôle que vous pensiez cela cependant. C'est une idée fausse, et les parents aiment effrayer leurs enfants avec des histoires d'horreur, mais tous les magasins là-bas ne sont pas mauvais. C'est juste qu'un magasin comme le mien n'a pas la clientèle que Mme Malkin a, ou un quelconque autre magasin du Chemin de Traverse. Nous ne pouvions nous permettre le loyer! La plupart des magasins sur l'Allée des Embrumes ne sont pas noirs ; ce sont juste de petits magasins spécialisés dont la plupart des gens n'ont pas besoin. Même les magasins connus pour les arts noirs n'exposent pas cela ouvertement, ce n'est pas légal. Non, la plupart de leur inventaire est questionnable au mieux."

Harry pensa à sa réponse alors qu'elle continuait et complétait les lentilles. Cela avait du sens, supposa t'il. Après tout, le monde magique autoriserait difficilement toute une allée sur les arts noirs à être en place ; et dans la capitale, pas moins. Il serait fou de penser de façon si enfantine. Au moins maintenant Harry se sentait-il mieux pour ses activités nocturnes.

Les lentilles furent vite prêtes, et il les mit en se brassant lui-même pour la douleur. Cela faisait mal, et Harry sentait comme si un tisonnier chaud était planté dans son oeil, puis tout cela cessa, et il n'y avait même pas le moindre déconfort.

"Je suggère que vous gardiez les deux yeux ouverts pendant les premières heures, jusqu'à ce que vos yeux s'habituent à vos nouvelles lentilles. Puis vous pouvez alors pratiquer, et pourrais-je dire abuser de votre nouveau jouet comme vous le voulez. Ne revenez juste pas ici pour me regarder ; je porte mes robes pour une raison!"

Il ne savait pas ce que son affirmation signifiait jusqu'à ce que cela lui vienne à l'esprit quelques moments plus tard. Il pouvait voir à travers les robes ! Harry n'avait jamais pensé à utiliser des lentilles magiques comme cela, il avait plus été concerné par sa sécurité plutôt. Mais s'il pouvait voir à travers les robes, et bien alors, " Waouh... je peux examiner toutes les filles à Poudlard si je le veux. Et personne ne le saura !" Harry avait même pire que ces méchantes pensées.

Il devait avoir souri narquoisement cependant, parce que la vieille femme lui aboya alors qu'Harry faisait son chemin vers la porte. "Rappelles-toi fils, ne vas pas abuser de ce don. Je ne t'ai pas donné des lentilles magiques pour aller regarder les culottes des filles. Uses le bien, et sois prudent." Elle pausa, puis ajouta. "Et ne prends pas ce que j'ai dis sur l'Allée des Embrumes trop sérieusement. La nuit, c'est toujours une place très dangereuse! Si tu penses explorer, attends le jour!"

Harry remercia la femme une nouvelle fois, et fut sur son chemin. Bien que le soleil vienne juste de tomber, et qu'il y ait toujours un léger brillant dans le ciel, Harry nota qu'il pouvait voir remarquablement bien avec la vision nocturne de ses nouvelles lentilles. Ce n'était pas plus différent que dans un film d'espionnage moldu, et Harry ne pouvait voir parfaitement dans le noir. Cela rehaussait simplement légèrement le niveau de clarté. Harry fut tenté de fermer immédiatement son œil droit pour tester sa vision rayon-x, mais résista à la tentation à la suite des mises en garde de la femme. Harry pouvait attendre quelques heures.

Hedwige n'avait pas vu Harry apparemment, parce que, bien qu'elle le suive par derrière, elle ne le regardait pas. Harry figura qu'elle devait toujours être peinée pour lui pour entrer dans l'Allée des Embrumes. Et avec cette pensée, il se rendit dans l'allée noire.

Il semblait que la femme ait eu raison. Bien que les gens arpentant la rue ne soient pas des citoyens haut perchés (Harry pensa même avoir vu de vieilles taupes), les magasins qu'il dépassait ne semblaient pas aussi maléfiques qu'il pensait qu'ils seraient. Il y avait une autre apothicairerie qu'il passa, un magasin de familiers qui vendait des araignées et des serpents, et un magasin curieux qui avait des artéfacts magiques de tout autour du monde. L'un des plus grands magasins qu'il ait vus jusqu'ici était Borgin & Burkes, et Harry se rappelait très bien de celui-là. En seconde année, Harry avait eu sa première mauvaise expérience avec la poudre de cheminette, et se retrouva là par accident au lieu du Chaudron Baveur. Harry savait que le magasin vendait des artéfacts noirs, parce qu'il avait entendu Lucius Malfoy faire des affaires ici. Ce fut pourquoi Harry décida de s'y arrêter en premier.

C'était juste comme il se le rappelait. Noir, humide et froid, rempli d'ombres et d'odeurs de moisi. Le magasin avait besoin d'un bon dépoussiérage. Il y avait quelques étagères au long d'un mur, des cabinets de verre autour des autres hébergeant des têtes rapetissées et autres choses à donner la chair de poule, et le cabinet noir vide dans lequel Harry s'était caché était aussi là également. Il n'y avait aucun caissier dans le magasin actuellement, Harry commença donc à examiner les étagères à livres.

Quelques titres étaient des copies de livres qu'il avait vus plus tôt chez Flourish & Blotts, mais pas beaucoup. Il n'y en avait que peu qui intéressaient Harry. "La Théorie de la Magie" semblait ennuyeux à lire, mais promettait que, par une meilleure compréhension de la théorie magique, les sorts complexes seraient plus faciles à apprendre. "Aventures de Transplanage" était un livre qu'il n'aurait normalement pas le droit d'acheter tant qu'il ne serait pas majeur."Dans ce magasin", décida Harry,"je ne pense pas que ce sera un problème."

Le texte expliquait les règles basiques de transplanage, montrait un processus d'apprentissage en 15 étapes, et donnait des détails graphiques de certaines des plus grosses bévues de l'histoire(complète avec photo ou quelques mauvaises désartibulations). C'était plus un guide sur ce qu'il ne fallait pas faire qu'un manuel d'instruction, mais Harry pensa qu'il pourrait apprendre grâce à celui-ci.

Le dernier livre qu'Harry plaça dans sa petite pile de livres était "La 184e Edition Révisée de l'Annuaire du Réseau de Cheminette". Harry n'était pas un grand fan du voyage par poudre de cheminette, mais pensa que ce serait une bonne idée d'avoir un listing des destinations sorcières. Le livre expliquait aussi comment attacher et enlever des cheminées au réseau de poudre de cheminette, ce qui pourrait se révéler utile.

Les autres livres n'étaient pas au goût d'Harry, et il se retourna à la recherche du commerçant, quand il aperçut l'homme derrière le comptoir le regarder fixement. Harry se retourna vers l'étagère à livres rapidement, pris par surprise par l'homme. Il avait du rentrer dans le magasin très tranquillement, presque comme s'il espionnait Harry. Il était sur le point de se retourner de nouveau pour s'adresser à l'homme, quand Harry se rappela qu'il n'était plus déguisé. Il avait toujours son bonnet de ski et sa capuche, mais ses lunettes de soleil étaient dans sa petite malle, et ses yeux verts étaient clairement proéminents.

Harry décida donc de tester ses nouvelles lentilles magiques. Il posa de côté les livres qu'il tenait, pressa ses doigts contre ses paupières, et leur ordonna de devenir brun. Harry décida que ce serait une couleur plus qu'usuelle, et qu'elle n'attirerait pas autant l'attention que des yeux bleus ou gris.

Il reprit les livres qu'il avait sélectionnés, et approcha l'homme derrière le comptoir. "J'ai l'intention d'acheter ceux-ci, ainsi que certaines autres choses. Un ami m'a dit que vous aviez une collection privée à laquelle je pourrais regarder?"

L'homme regarda Harry suspicieusement, presque comme s'il avait lui-même un œil magique qui permette de percer le déguisement d'Harry. "Qui vous a dit que j'avais une collection privée? Ces livres," il fit un geste vers le mur arrière,"sont les seuls que j'ai."

Harry s'était attendu à ce que l'homme qui, maintenant se rappelait-il, était le même homme qu'il y a 4 ans plus tôt, se méfie de lui. C'est pourquoi il avait inventé une histoire de couverture plus tôt. De tous les mensonges et demi-vérités qu'il avait dis tout au long de la journée, ce mensonge serait le plus important pour Harry.

"Un ami de mon père, un Mr Lucius Malfoy, m'a dit que je pourrais être satisfait par certaines des collections les plus rares dans votre magasin. Je ne vois rien ici, et il a insinué que vous pourriez ne faire des affaires qu'avec quelques clients sélectionnés. Je peux vous assurer, je suis d'accord pour vous payer un prix plus que juste pour quelque élément qui me plaise."

Les yeux de l'homme s'agrandirent au nom Malfoy. Aucun doute qu'il se rappelait les goûts particulièrement onéreux de l'homme. Mais il n'abandonna pas immédiatement. "Si vous connaissez Lucius Malfoy, dites-moi alors pourquoi je ne vous ai pas vu aux alentours de la ville dernièrement."

C'était un test, supposa t'il. Harry n'avait aucun doute que certains des sorciers les plus noirs dans la société savaient que Lucius Malfoy avait été capturé par le Ministre. La Gazette du Sorcier n'avait cependant pas révélé les noms des mangemorts capturés jusqu'à ce qu'un procès soit mis en place, le public dans son ensemble n'avait donc aucune idée de qui ils pouvaient être.

"Disons seulement," répondit Harry,"que Mr Malfoy a été un peu imprudent dans ses actions récentes, et aura profil bas pendant un certain temps. Cela semble un peu mystérieux, mais je m'attends à le voir tôt." Avec l'allusion pas si subtile au Département des Mystères, l'homme sourit et souleva le comptoir.

"Je dois être d'accord avec votre affirmation monsieur. J'ai effectivement une collection rare à l'arrière, juste par là." L'homme ferma la porte avant avec un sort, et conduisit Harry vers l'arrière pièce qui était encore plus noire et poussiéreuse que celle de devant. L'homme, qui se présenta comme Mr Burkes, marmotta un sort pour éclairer une torche avoisinante. La pièce arrière était remplie de boîtes et de caisses moisies, et il y avait un petit bureau au milieu de la pièce. Burkes approcha du bureau, plaça sa baguette contre le tiroir avant, et dit quelque chose qu'Harry ne put comprendre. Le bureau sembla alors disparaître, et à sa place il y avait une trappe sur le sol.

Burkes ouvrit la trappe et descendit une petite échelle pour se rendre dans la salle d'en bas. Il indiqua à Harry de le suivre, et Harry le fit. Une fois en bas, Harry regarda autour, et se trouva dans une salle sombre de la taille de l'avant et l'arrière pièce mises ensembles. C'était rempli de livres et de reliques, du sol au plafond. Il y avait même quelques couteaux comme dans le magasin de Mr Anjay, mais ces lames semblaient briller d'une lumière rouge effrayante. "Eh bien alors," Burkes informa Harry,"bienvenue dans ma collection d'antiquités rares. Etes-vous après quelque chose de particulier? Peut-être puis-je aider?"

Harry pensa comment formuler précautionneusement sa requête. Puis il commença."Eh bien, je vais regarder les livres que vous avez. Mais je suis aussi intéressé en quelque chose d'autre. Je vais aller dans un autre pays bientôt, et voudrais être capable de pratiquer la magie sans que le ministère le sache, strictement pour me défendre évidemment. Ma nouvelle maison n'a pas les mêmes lois que nous avons ici, et je veux être capable de pratiquer librement avant de bouger. On m'a conduit à croire que je pourrais trouver une réponse à mon problème dans votre magasin."

"Oui, je pense que je pourrais avoir quelque chose qui pourrait aider. Vous êtes donc toujours un étudiant alors?" L'homme semblait savoir ce dont il parlait.

"Oui, pour une autre année." Harry dit un petit mensonge à propos de son âge.

"Eh bien, si vous avez étudié à la maison, ou été dans une école peu connue, un petit sort peut vous aider. Tous les étudiants entrant le système des écoles magiques ont un sort de contrôle de base placé par le personnel ministériel le premier jour d'apprentissage. Le contre-sort est assez simple, juste peu connu. Maintenant, si vous fréquentez Poudlard, c'est un peu plus compliqué."

Harry sursauta à cette remarque, Burkes sut donc qu'il allait effectivement à Poudlard. Il continua,"Poudlard lance aussi le même charme de contrôle, comme ordonné par le Ministère, mais depuis que Dumbledore a été directeur, tous les étudiants ont également ingéré une potion. Cela sert au même but de contrôle, mais est beaucoup plus dur à dépasser. Il y a un antidote de disponible, et il se trouve que je l'ai, mais il est assez cher, vous comprenez. Le Ministère désapprouve également que de telles potions soient faites, alors c'est un autre léger problème, vous voyez."

"C'est illégal, vous voulez dire." Pensa Harry. Cependant, il ne pouvait se rappeler être forcé à prendre un quelconque type de potion en entrant à Poudlard, et Harry s'inquiétait de se faire avoir par le vieil homme. Il demanda donc,"Quand Poudlard donne t'il cette potion?"

"C'est assez brillant en fait. Au début de la fête annuelle, on en verse dans tous les jus de citrouille et les autres breuvages. Cela dure environ un an, et est renforcé au début de chaque nouvelle année. Dumbledore est peut être un vieux fou, mais il a de bonnes idées de temps en temps. Si un étudiant manque la fête, alors on m'a dit que la potion est additionnée séparément dans la nourriture de l'étudiant plus tard. Dumbledore semble garder des tables sur qui manque la fête, afin qu'il puisse être sûr que tous les étudiants sont affectés."

Harry aurait pu être surpris à un point de sa vie naïve que Dumbledore fasse verser dans leur nourriture une drogue inconnue, mais plus maintenant. "Juste un moyen de plus pour manipuler ceux autour de lui." Pensa Harry. Mais Harry était aussi excité. Si le contre-charme était lancé par l'homme, et qu'Harry boive l'antidote à la potion, il serait libre de pratiquer la magie sans peur d'être exclu! Harry dit donc à l'homme."Je vais les prendre, la potion et le contre-charme."

"Très bien alors. Rappelez-vous juste d'éviter de boire quoi que ce soit à la fête de début de terme. Mais cachez le bien, ou ils sauront que vous savez à propos de la potion." Burkes prévint Harry. Il sortit alors sa baguette et la bougea autour de la tête d'Harry dans un dessin en forme de triangle. Harry écouta attentivement au cas où il voudrait utiliser de nouveau le sort, et attrapa avec peine les mots "Tollo Pevigil Venificus."

Burkes finit le sort et éloigna sa baguette. "C'est la part la plus facile. L'antidote me demandera quelques minutes pour être concocté. Cela vous dérange t'il d'attendre?"

"En fait," dit Harry, "j'aimerais regarder les livres qu'il y a ici si cela ne vous dérange pas."

"Pas de problème," le laissa savoir Burkes,"seulement les livres cependant. Le reste des objets est un peu dangereux si je ne suis pas aux environs. Simples précautions de sécurité si vous voyez. J'attendrais mon retour pour manipuler autre chose que les livres."

Harry agréa. Après tout, certaines de ces choses sinistres semblaient vouloir mordre s'il s'approchait de trop près. Mr Burkes glissa dans l'arrière salle dans la chambre souterraine, apparemment pour faire l'antidote à la potion. Laissé seul, Harry se rendit vers les étagères de livres pour y jeter un regard. "Ces livres appartiendraient sûrement à la Réserve," marmotta Harry,"ou même pas du tout!" Certains des livres étaient si noirs et maléfiques, qu'Harry ne pouvait imaginer une raison légitime pour que l'école les possède.

Cependant, Harry ne cherchait pas à jouer selon les règles, et piocha certains des livres qui lui plaisaient. Six étaient à propos de dangereux sorts et sortilèges. Un autre choix, "Briser la Volonté d'un Sorcier à l'Esprit Faible," traitait le sort de l'Imperium. Il y avait aussi des textes sur l'Occlumencie et la Légilimencie avancées, qu'Harry plaça immédiatement dans sa pile montante."Ce que le Ministère ne Veut Pas que Vous Sachiez" était le livre le plus large qu'Harry ait vu, et pour de bonnes raisons. A l'intérieur, il y avait plein d'instructions pour pratiquer toutes les magies contrôlées par le Ministère. Création de portoloins, transplanage forcé, sortilège d'oubliette avancé ; tous étaient expliqués profondément et en détails. Il y avait même quelques choses dont Harry n'avait jamais entendu parler.

Et le dernier livre qu'Harry choisit était peut être le plus noir. Pas un texte illégal, mais un vrai livre sur les Arts Noirs."Sorts Impardonnables de Ministères Etrangers" listait les sorts équivalents des trois impardonnables Anglais tout autour du monde. Certains avaient le même but que l'imperius et le doloris, mais avaient des incantations différentes dans des langages étrangers. Il y avait une variété de sorts de mort également. Aucun de ceux ci n'était aussi puissant que l'Avada Kedavra, et la plupart d'entre eux pouvaient même être bloqués, mais le résultat était la mort de la même façon. Harry n'avait pas l'intention d'utiliser beaucoup de ces sorts, mais pensa que savoir à propos d'eux serait une idée intelligente. Il garderait une oreille ouverte pour eux, et saurait qu'ils seraient aussi dangereux que les autres.

Quelques autres titres attrapèrent l'œil d'Harry, mais Mr Burkes fut tôt de retour avec une petite fiole dans sa main, et Harry vint le rencontrer. Burkes complimenta Harry sur sa sélection, et instruisit Harry de boire la potion dans le magasin. Burkes dit à Harry que cela pouvait être tracé jusqu'à lui, il ne voulait donc pas qu'il quitte sa possession. Harry but la petite fiole de liquide rouge, et fut surpris par son goût sucré. Presque comme du miel, mais un peu fort. Avec ses possessions en main, Harry refit son chemin vers l'échelle pour sortir la chambre souterraine, quand il fut stoppé par la forte voix de Burkes.

"Juste un dernière chose avant que vous ne partiez." Harry se retourna et fut choqué de voir la baguette de Burkes pointée vers lui."Si Lucius Malfoy vous a réellement envoyé,"continua t'il,"il vous a alors sûrement dit ce que vous auriez à faire en tant que nouveau consommateur?"

Harry n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait faire. Son plan apparemment sans faute n'était pas si parfait que cela après tout. Harry supprima de son visage son expression surprise, et s'adressa à l'homme qui pointait sa baguette vers lui. Il ne pouvait se défendre contre l'homme, parce le bras de sa baguette tenait ses nouveaux achats. Il pensa qu'un autre mensonge le mettrait dans encore plus de trouble, Harry dit donc la vérité.

"Heu, ahh, non, pas vraiment." Mais il ajouta rapidement,"Malfoy a mentionné que j'aurais à faire quelque chose d'inhabituel, mais il ne m'a jamais dit ce que c'était."

Burkes baissa sa baguette un peu et instruisit Harry de poser ses livres et de prendre sa baguette. Harry fut un peu confus à cette demande, mais bougea quand même son poignet, et fut armé un moment plus tard.

"Bel étui," Burkes semblait aimer le nouvel achat d'Harry."J'espère ne pas vous avoir effrayé, mais je dois m'assurer que vous n'êtes pas un agent infiltré ou quoi que ce soit d'autre. Avec les objets dans lesquels vous êtes intéressé, je pourrais avoir beaucoup d'ennuis. J'ai donc besoin que vous me prouviez que vous n'êtes pas ici pour me coffrer."

Harry ne savait pas quoi penser. Il devait donner crédit à l'homme cependant. Harry n'avait jamais pensé à propos de cette possibilité, mais Burkes l'avait sûrement. Il demanda donc,"Que dois-je faire?"

Burkes pensa un moment, et répondit,"Je choisis quelque chose de différent chaque fois. Ces livres sont cependant très dangereux, alors je pense que cela ne vous dérangera pas de faire ce à quoi je pense." Il sembla faire une pause."Je veux que vous me lanciez le Doloris, juste pour quelques secondes. De cette façon, si vous avez l'intention de dire à qui que ce soit ce que vous avez vu ici, vous irez également à Azkaban."

Harry ne pouvait croire cela. Il avait pensé qu'il serait forcé à prendre un sérum de vérité ou autre chose, mais il ne s'était jamais attendu à ce que l'homme souffre volontairement la douleur du Doloris."Etes-vous sûr ? Je veux dire, je sais de première main combien de douleur cause ce sort. Ne voulez-vous pas autre chose ?"

"Pas du tout," continua Burkes, et il semblait presque excité,"Je veux que vous m'endolorisiez. Rien de trop fort, et juste quelques secondes. N'ayez pas d'idées, par ailleurs. Nous sommes enfermés dans cette pièce, et vous n'en sortirez pas sans mon aide."

De nouveau, Harry ne put croire ce qu'il venait d'entendre. Cela ne l'inquiétait pas vraiment d'utiliser le sort. Il l'avait utilisé contre Lestrange avant, après tout, et Harry n'avait aucune méchanceté envers l'homme. Il n'était pas inquiet d'être emporté non plus, et n'était pas non plus inquiet que Burkes le fasse arrêter. Il ne pouvait simplement croire que quelqu'un puisse vouloir intentionnellement que le sort lui soit jeté.

"Si vous êtes sûr alors." Harry dit très prudemment en pointant lentement sa baguette vers Burkes.

"Oui, prévenez-moi juste un peu avant." Burkes posa sa propre baguette et sembla se brasser pour la douleur. De nouveau, Harry vit ce qui ne pouvait être décrit que comme une lueur d'excitation dans les yeux. Etrange homme.

"Ok alors, à trois." Harry vida son esprit et se concentra sur le sort qu'il était sur le point d'utiliser. Il ne voulait pas le faire trop indolore au cas où le fait qu'il ne le lança pas proprement déçoive Burkes, mais il ne voulait pas que l'homme devienne fou par ailleurs."Rien ne va plus...Un, deux, trois,"et avec le compte à rebours terminé, Harry dit d'une voix claire et forte, mais sans hurler,"ENDOLORIS!"

Un rai de lumière rouge surgit de la fin de sa baguette, et frappa Burkes directement dans la poitrine. Il commença à hurler avant même que la lumière ne le frappe, et Harry baissa alors presque sa baguette. Mais il ne voulait pas avoir à répéter l'expérience, il garda donc sa baguette pointée vers l'homme alors qu'il continuait à crier et à s'écrouler sur le sol. Burkes était secoué de façon incontrôlable, et son propre corps tremblait. Harry pensa qu'il était sur le point de griffer ses propres yeux, et baissa sa baguette juste au moment où l'homme commençait à s'arracher les cheveux. Pour Harry, le temps qui était passé semblait être une éternité, mais un coup d'œil à sa montre lui montra que seulement 4 secondes étaient passées.

Burkes resta sur le sol pendant un long moment, regagnant lentement son sang-froid. Il se leva finalement avec son dos tourné vers Harry, et prit une petite fiole de la poche de sa robe. C'était d'une couleur jaunâtre, et Burkes la bût rapidement. Harrry pensa que cela avait quelque chose à voir avec la douleur. Burkes replaça alors la bouteille vide dans sa poche, et se retourna pour faire face à Harry.

Après une longue inspiration, il dit, « Je dois dire, c'était un doloris particulièrement fort pour une si jeune homme. » Une personne normale se serait plainte de ce fait, mais Burkes semblait avoir été très plu par cela. Harry se sentit malade, alors qu'il ne pouvait s'empêcher de voir l'excitation visible de l'homme qui faisait remuer le devant de ses robes. « Il est évident que ce n'est pas la première fois que vous utilisez ce sort. Très impressionnant. »

« Et tante Pétunia m'appelle un monstre ! »pensa Harry. Mais il avala sa répulsion et répondit à l'homme. « Ce n'est pas la première fois en fait, non, » Harry n'avait aucune intention de mentionner que c'était seulement sa seconde fois, « et je suis désolé si c'était un peu trop fort. J'ai essayé de me retenir. »

Mr Burkes sembla surpris, et un grand sourire apparut sur son visage. « Ne vous inquiétez pas, pas trop, juste plus fort que je ne m'y étais attendu. Nous devrons refaire cela à un autre moment ! », un large sourire apparaissant.

Harry ne pensait pas de même, mais hocha et suivit l'homme alors qu'il montait lentement les escaliers et ouvrait la trappe. Une fois de retour dans l'arrière pièce supérieure, la porte fut fermée, et le bureau réapparut magiquement. Lui et Burkes se rendirent dans la pièce avant où la caisse était placée, et Harry sortit son chéquier pour payer ses achats.

« Voilà pour vous, » dit Harry en glissant les gallions et mornilles au travers du comptoir, « et voilà un peu plus pour vos troubles. J'espère que nous pouvons tous deux rester tranquilles sur les achats que j'ai faits. » Harry avait donné à l'homme 100 gallions de plus en supplément de ses achats déjà onéreux. Cela ne ferait pas de mal de remplir les poches de l'étrange homme.

« Merci monsieur, » répondit Burkes, « et n'ayez pas peur. Mes affaires ne seraient pas aussi performantes sans un haut niveau de discrétion. »

Et avec cela, Harry étendit sa nouvelle malle, plaça les livres noirs dans le premier compartiment, et sortit par la porte aussi vite que possible.

Avec les livres les plus noirs achetés, Harry avait rempli sa liste de courses et aurait alors pu se rendre au Chaudron Baveur, mais il ne le fit pas. Il n'y avait pas beaucoup de magasins dans l'Allée des Embrumes qui intéressaient Harry, mais il pensa qu'il pouvait jeter de toute façon un rapide coup d'œil aux alentours. Il n'allait sans doute pas revenir de si tôt, et pensa que regarder autour ne pourrait pas faire de mal.

Il dépassa quelques autres étranges boutiques. Aucun des objets dans les vitrines n'attirait Harry. Il tourna à la fin du coin, et commença son chemin de retour vers l'entrée du Chemin de Traverse. Il arriva rapidement devant un petit magasin, qui semblait inconfortablement serré entre deux larges immeubles. Les fenêtres étaient bordées, mais il y avait une enseigne ouverte devant l'auvent qui lisait 'Possessions de Sorciers Morts'. Il était huit heures passées, Harry pensa donc qu'il pouvait passer quelques minutes à l'intérieur, et qu'il pourrait toujours avoir une bonne nuit de sommeil.

L'intérieur du magasin était net et ordonné, mais aussi bourré et rempli en même temps. Il y avait une méthode dans cette folie, pas qu'Harry l'ait découverte. C'était aussi rempli que le bazar du Chemin de Traverse, et semblait avoir le même genre de possessions également. Une sorcière moyennement âgée était assise dans un fauteuil sur le côté, et Harry l'approcha.

« Excusez-moi ma'am, » demanda Harry, « mais que veux dire l'enseigne par possessions de sorciers morts ? »

« Juste ce que cela signifie garçon ! » cracha t'elle. « Toutes les choses ici ont appartenu à quelqu'un qui est maintenant mort. Quelquefois la famille vend des objets si elle a besoin d'argent, ou les jette simplement, et je les récupère par la suite. La plupart de ce bazar n'est pas très utile, mais certains objets en valent la peine. »

Il était clair dans sa réponse qu'elle ne voulait pas entendre d'autres questions, et Harry la laissa donc seule pour regarder le long des ailes négligées. Il vit quelques manuels, des vêtements usés, même certaines baguettes brisées. Il y avait beaucoup d'autres choses, mais Harry trouva quelque chose de beaucoup de valeur fourré en-dessous d'une cape vingt minutes plus tard. Une pensine !

Harry n'avait pas pensé acheter une pensine, et se demanda pourquoi. Il savait que Dumbledore se servait d'une pour passer d'une pensée à une autre et pour l'aider à penser au travers de décisions difficiles, et Harry pensa que ce ne serait pas une mauvaise idée. Il ne savait pas où trouver quelque chose d'aussi unique qu'une pensine, et loua sa chance d'en trouver une dans cet étrange magasin.

Elle était un peu différente de celle que Dumbledore, puis Rogue, avaient utilisée. Le modèle était un peu plus large, un peu plus profond, et avait un couvercle de pierre pour éloigner les adolescents turbulents. Elle était faite d'un marbre couleur olive, avec des runes gravées peintes rouge sang. Retournant la pensine, Harry trouva une petite pièce de parchemin imprimée sur le fond, avec des initiales écrites dessus. « E.R. »

Harry supposa que c'étaient les initiales de la personne à qui la pensine avait une fois appartenue, et la retourna. Le couvercle de pierre était maintenu en place par une bride de cuir, et s'ouvrait sur une charnière en métal quand la bride était enlevée. Harry fut surpris quand il regarda dedans, cependant, car le bassin vide qu'il s'attendait à trouver était en réalité bien rempli. Il contenait toujours les mémoires de ce E.R., qui qu'il soit.

Harry se sentait un peu nerveux de plonger dans les mémoires d'un étranger, et ne voulait pas de toute manière le faire au milieu d'un magasin dans l'Allée des Embrumes. Il pourrait toujours y regarder plus tard, ou juste les jeter s'il le voulait.

La méchante sorcière lui donna juste un prix quand il vint pour acheter la pensine, 273 gallions, 2 mornilles et 21 noises. Elle ne posa aucune question. Harry paya aussi vite que possible et partit. Il n'avait aucune intention de papoter avec la sorcière sur à qui la pensine aurait pu avoir appartenu Harry n'avait pas eu une bonne impression d'elle.

Alors, avec un achat de plus dans sa malle, Harry se rendit vers la porte. Il se sentait bien à ce moment, vu que la pensine n'était pas aussi chère qu'Harry s'y serait attendu. C'est quand il remarqua un homme deux magasins plus bas qui semblait le regarder. Harry se rappela l'homme pour l'avoir vu plus tôt dans la journée, et ne voulait pas être reconnu. Harry pouvait juste voir les gros titres de la Gazette du Sorcier du lendemain. 'Le Garçon-Qui-Survécut achetant sur les Arts Noirs dans l'Allée des Embrumes !' Non, Harry ne voulait certainement pas voir cet article, il repris donc le chemin par lequel il était venu, et se rendit dans un grand immeuble devant lequel il était déjà passé.

Harry ne savait que faire du magasin. Il était plutôt grand, et avait une lampe fluorescente moldue à la fenêtre. C'était à cause du néon, qui écrivait 'Art Corporel', qu'Harry y fit une pause. « Qu'est-ce qu'une lampe fluo fait dans l'Allée des Embrumes ? » Il avait besoin d'un endroit pour se dissimuler cependant. S'il passait quelques minutes dans le magasin, Harry pensa que l'homme s'en irait.

S'il avait passé plus de temps dans le monde moldu, et mené une vie moins protégée, Harry aurait reconnu cela en tant qu'un magasin de tatous depuis même l'extérieur. Il ressemblait à tout magasin de tatous du Londres moldu, à l'exception que les dessins et motifs revêtissant les murs bougeaient tous, tout comme les portraits magiques à Poudlard. Il y avait aussi une grande collection de boucles et barres, décorés avec de petites pointes de cristal. Piercings, savait Harry.

« Toi, garçon ! Je peux faire quelque chose pour toi ? » un gros homme s'avança vers Harry, et était un peu effrayant. Bien qu'Harry savait qu'il était un sorcier grâce à la baguette qu'il portait dans un étui de ceinture, il était différent de tout sorcier qu'Harry ait vu avant.

L'homme avait une couleur de cheveux qui surprendrait même Tonks, et devait avoir au moins trois bagues dans chaque oreille. Les bras de l'homme étaient exposés par les robes sans manche qu'il portait, et montraient une douzaine ou plus de tatous qui bougeaient librement pour se visiter l'un l'autre. « S'il existait une telle chose que des sorciers motards, » pensa Harry, « ils seraient comme cet homme ! »

« Heu, désolé. Je suis juste entré quand j'ai remarqué le néon moldu. Je regarde juste, réellement. » bafouilla en réponse Harry.

« Eh bien, sentez-vous libre de regarder autour. Le néon est une nouvelle addition, quelqu'un m'a dit que c'est une pièce que mon industrie doit avoir. Content de voir que ça marche. » L'homme pausa et regarda Harry de plus près. « Hey, vous savez si vous êtes mineur vous ne pouvez rien avoir ici sans la permission d'un gardien, hein ? »

Harry ne pensait pas que son oncle Vernon le laisse jamais avoir un tatou, moldu ou magique. Ce n'était vraiment pas qualifiable de normal. « Et si je n'ai pas de gardien ? Je me suis débrouillé tout seul depuis un bon moment. »

L'homme demanda, « Où sont tes parents gamin ? Quelqu'un doit te rechercher. »

« Pas du tout, » répondit Harry, « j'ai été seul depuis quatre ans maintenant. Mes parents sont morts, et j'ai été placé chez de la famille, mais ils m'ont jeté dehors. Je me protège moi-même maintenant. » Ce n'était pas la vérité, mais c'est comme Harry s'était toujours senti.

« Par ailleurs, j'ai 17 ans dans quelques semaines. » Maintenant c'était un mensonge absolu. Son anniversaire serait dans seulement 5 semaines, mais il faudrait encore une année avant qu'Harry ne devienne un adulte. « Je suis juste petit pour mon âge. »

L'homme hocha et ne dit rien, et revint polir ce qui semblait être un équipement. Harry regarda autour du magasin, et aperçut quelques motifs qu'il aimait. Il y avait des créatures magiques de toutes sortes, et quelques images de sorciers et sorcières célèbres aussi. Harry vit les emblèmes des quatre maisons de Poudlard, et quelques autres emblèmes qu'il pensa appartenir à des familles à sang-pur. Il y avait aussi les images typiques. Papillons, ancres, cœurs, et même une petite image d'un 'J'aime Maman' pouvait être trouvé sur les murs.

"Vous avez trouvé quelque chose que vous aimez ? Je suppose que si vous vivez par vous même, personne ne râlera près de moi si je vous laisse encré." Harry avait oublié que l'homme était toujours dans le magasin, et sauta à sa question.

Harry n'avait jamais considéré avant prendre un tatou. Il ne savait même pas qu'il en existait des magiques pour commencer. Il n'était pas opposé à l'idée, et avait même vu certains shows sur la télé dans sa jeunesse qui comportaient des hommes tatoués qui semblaient cools, mais Harry ne pensa pas qu'il pouvait juste piocher une photo au hasard. Bien qu'il aime quelques images de phoenix et de griffons qu'il avait vus, Harry pensait qu'il était un peu trop jeune pour faire un choix aussi drastique.

"Certaines d'entre elles sont plutôt cool," admit Harry,"mais je ne pense pas que je sois intéressé. Si je décidais de prendre un tatou, je voudrais qu'il soit personnel, et signifie plus qu'un image de hasard prise sur un mur."

"Ouais, t'es un gars intelligent, hein? Un raisonnement intelligent! Trop de jeunes sorciers font des erreurs comme celle que tu viens de dire, et finissent par le regretter." L'homme leva sa jambe sur une chaise et tendit ses robes un peu. "Viens ici, je veux te montrer ma première erreur."

Harry s'approcha de l'homme, et regarda sa jambe. Elle aussi était couverte d'images virevoltant autour de sa peau.

"Regardes ce nom ici," il pointa vers un SANDRA élégamment écrit qui dansait autour de sa cheville,"elle était ma première petite-amie. Pensais que je l'aimais, et que nous nous marierions. Deux mois plus tard elle partit avec un autre gars, et je ne l'ai pas vue depuis. Ce maudit tatou aime me rappeler la stupidité de ma jeunesse, et se glisse constamment sur mon visage pour m'embêter.

"Et vois celui-là ici," l'homme pointait vers un homme mexicain avec une grande cape rouge,"j'ai tatoué ce matador ici pour qu'il se balade et chasse Sandra, et essaye de la couvrir. Ca a marché pour les quelques premières années, mais il s'est fatigué, et ne va pas après elle comme il l'est supposé."

Il supposa que c'était un point douloureux pour le gros homme, mais Harry ne put s'empêcher de penser que c'était une des choses les plus amusantes qu'il ait vu de la journée. Il essaya de retenir son rire, mais un petit sourire surgit tout de même.

L'homme sourit aussi."C'est un peu marrant, n'est-ce pas? Tu as de la chance que tu m'aies pris dans un de mes bons jours, ou sinon je t'aurais frappé."

"Désolé,"s'excusa Harry,"mais je ne pouvais m'en empêcher. Je n'ai jamais vu de tatou magique avant, et cette histoire était juste trop drôle." Harry riait carrément maintenant."Dites-moi," demanda Harry,"le nom va t'il jamais sur des parts où il ne devrait pas?"Harry gloussait toujours après avoir posé la question.

L'homme joignit le rire d'Harry maintenant."C'est entre moi et Sarah ici. Mais entre toi et moi, tu peux être sûr qu'elle fournit une bonne sensation."

Harry était presque sur le sol maintenant, riant si durement."Peut être que si Ron ne surmonte pas ses peurs," Harry plaisanta avec lui-même,"je lui ferai prendre un tatou d'Hermione." Harry pleurait maintenant d'hilarité. Il caqueta encore un peu en continuant sur ce train de pensées."Avec sa chance cependant, ça va juste l'encourager à travailler plus!"

Harry essaya de se calmer pendant que l'homme roulait de nouveau ses robes sur ses jambes. Il remit la chaise en place, et se pencha pour ouvrir un cabinet. Quand il revint avec ce qu'il semblait être une bouteille d'encre, le visage souriant de l'homme était parti.

"Maintenant, si tu as peur de ne pas avoir un tatou assez personnel, il y a alors une autre option." Il tendit la bouteille d'encre, et Harry put voir que le liquide noir à l'intérieur était un peu plus fin que l'encre de parchemin ne devait l'être."C'est un type de tatou tribal que les Indiens d'Amérique utilisent, et c'est assez puissant."

Harry regarda l'étrange bouteille et demanda ce qu'elle faisait.

"Eh bien tu vois, les Indiens boivent cette potion, et elle rentre dans le flux sanguin. Brûle comme l'enfer. T'as déjà mangé du piment? Eh bien, imagines cette sensation courir le long de tes veines. Après environ 5 minutes, la potion commence à sortir du flux sanguin, et fait son chemin jusqu'à la surface de la peau. Cela peut apparaître n'importe où sur le corps, et la forme que cela prend est influencée par l'aura magique de la personne concernée. La forme du tatou apparaît sous la forme d'une brûlure, clairement visible, et c'est comment je saurai où t'encrer."

L'homme se pencha de nouveau et sortit un plateau de bouteilles d'encres de différentes couleurs."Cette encre-ci, je ne l'utilise que pour les tatous indiens. Elle se combine avec la potion et annule ses effets. Une fois qu'une personne bois la potion, et que le motif fait son chemin sur la peau, on doit utiliser cette encre. Sinon, cela continue de brûler, et la brûlure prend la forme d'une cicatrice. A la fin la potion quitterait le corps, mais cela ferait particulièrement mal. L'encre et la potion fonctionnent comme un acide et une base, tu vois. Elles s'annulent l'une l'autre."

Harry n'avait jamais entendu parler de quelque chose comme cela avant. Il se demanda quel genre de tatou serait fait par ce genre d'expérience personnelle, et demanda à l'homme s'il en avait un.

"Ouais, en ai eu un il y a cinq ans." L'homme ajouta rapidement,"Mais ne demandes pas à le voir. La plupart des gens n'aiment pas partager ces tatous, ils sont trop personnels, et ils ne se révèlent pas toujours être une bonne chose."

Harry demanda ce que cela signifiait, et il expliqua.

"Eh bien, si tu êtes une personne décente, tu finis par aimer le tatou. Comme je l'ai dis, il est formé par ton aura magique. Mais certaines autres personnes, certaines qui ont des secrets à cacher, ou ne sont pas très sympa, finissent par obtenir de mauvaises formes. Ces gens finissent par se punir inconsciemment, parce qu'elles savent profondément qu'elles méritent cela. Ces tatous ne sont pas que de belles couleurs, tu vois, elles ont des propriétés magiques aussi. Certains tatous, comme les mauvais que je viens de mentionner, causent de la douleur et blessent. Certains autres tatous sont bien ressentis, et causent du plaisir. Il n'y a aucun moyen de dire ce que les tatous vont faire jusqu'à ce qu'ils soient en place. Je n'aime pas montrer cela à beaucoup de personnes."

Harry était curieux à propos de cela aussi, il demanda donc à l'homme."Ils ne sont pas illégaux, si tu veux savoir. C'est juste que la plupart des gens, spécialement quand ils prennent de l'âge, ont quelque chose à cacher. Ils risqueraient avoir un mauvais tatou sans même le savoir. Je ne montre ces encres qu'à des gens que je connais bien, que j'aime. Je ne te connais pas depuis le berceau, mais tu semble être un bon gosse. Et si tu as été tout seul depuis un moment maintenant, tu dois avoir une certaine force de caractère. L'ensemble est assez cher cependant, environ 100 gallions par tatou, dépendant de sa taille."

Si demandé un mois plus tôt, Harry n'aurait jamais rêvé avoir un tatou. Mais maintenant, il considérait cela sérieusement. Cela finirait par être extrêmement personnel, et pourrait être quelque chose qu'il garderait pour lui-même. Cela serait aussi un symbole de sa nouvelle attitude indépendante, et sa rébellion contre Dumbledore et le reste de l'Ordre du Phoenix. Harry s'éloigna du comptoir, et pensa sérieusement s'il voulait passer ou non par cela. Il ne pensait pas qu'il finirait avec un tatou maléfique. Il s'était senti coupable de la mort de Cédric et de Sirius à un point, mais avait déjà cessé de se blâmer pour cela."Si rien d'autre", pensa Harry, "ces tatous pourraient m'aider à me battre contre Voldemort. Si c'est ce que mon but existentiel est supposé être, mon subconscient le saura alors sûrement. Quelque chose comme cela pourrait se révéler utile."

Alors, avec cette pensée, Harry dit au gros homme qu'il voulait le tatou tribal. Après qu'Harry a réfléchi clairement à sa décision, il mena Harry dans un établi noir. Une femme vint d'une pièce arrière pour surveiller le magasin, et l'homme pris les petites bouteilles d'encre avec lui.

"Ok," dit-il,"avant que tu ne boives cette potion, tu dois te déshabiller. Jusqu'à tes shorts. Faut que je sois capable de voir où la potion fait surface."

Harry hocha, et enleva ses robes et habits moldus. Il garda son bonnet de ski, puisqu'il ne couvrait que ses cheveux. Avec de la chance, la potion n'apparaîtrait pas sur sa cicatrice, et Harry n'aurait pas à enlever son bonnet.

"Maintenant, je vais devoir utiliser sur toi un sort de silence et un d'immobilisation, juste au cas où tu ne pourrais prendre la douleur. De cette façon, tu ne te blessera pas toi-même. Puis je verserai la potion dans ta bouche. Cinq minutes plus tard, la majeure partie de la douleur cessera, et tu ne sentiras qu'une brûlure sur ta peau là où la potion aura ressurgit. Des questions?"

Harry n'en avait aucune, alors, avec un silencio et un petrificus totalus prononcés, Harry fut incapable de parler, et son corps était totalement figé ; il était toujours debout au milieu de la petite pièce. L'artiste aux tatous soutint Harry afin qu'il ne tombe pas, puis versa la potion dans sa bouche.

Cela goûtait mauvais, mais Harry était si rigide qu'il ne pouvait même pas bouger la bouche. La mauvaise potion fit son chemin à l'arrière de sa bouche, et semblait faire son chemin le long de sa gorge comme de son propre accord. Ce fut quand la douleur commença. Au lieu d'aller en bas de sa gorge dans son estomac, la potion sembla pénétrer le flux sanguin d'Harry avec une sensation de brûlure, comme s'il avait mangé un piment chaud.

Fred et Georges avaient une fois inventé une barre sucrée, Habanero Croque Chaleur, qu'Harry avait eu l'inconfort de manger accidentellement. Il était fait à partir du piment le plus chaud du monde, un Habanero, qui était environ 100.000 fois plus chaud que le Jalapeno. La bouche d'Harry avait été en feu ce jour pendant des heures. Cette nouvelle sensation était aussi mauvaise.

La sensation n'était pas que dans sa bouche, bien que ce soit où elle avait commencé. Cela commença à se répandre dans son corps, vers sa poitrine, et au travers de sa tête entière. Harry n'eut aucun trouble pour dire quand la chaleur frappa son cœur, parce qu'alors la douloureuse sensation se versa dans le reste de son corps, avec un soubresaut de chaleur chaque fois que son cœur battait.

S'il avait pu crier, il l'aurait fait. Au moins, avec le doloris, une personne s'évanouissait après un moment, mais pas avec cette forme de torture. Cela semblait durer éternellement, se répandant à travers tout son corps, jusqu'à ce que cela se ralentisse et qu'une sensation de brûlure différente apparaisse sur le dos d'Harry. C'était différent en ce que cela semblait chatouiller, et la brûlure était plus proche de sa peau, et non dans le flux sanguin. La douleur augmenta alors qu'elle empruntait son chemin vers la surface, et la chaleur extrême dans le corps d'Harry baissa jusqu'à une petite douleur.

Une minute plus tard l'expérience était finie, la seule douleur qui demeurait était centrée sur trois points dans son dos. L'homme, Harry ne connaissait toujours pas son nom, se redressa à nouveau pour supporter Harry alors qu'il enleva les sorts qu'il avait lancés, et l'aida à s'asseoir sur une chaise avoisinante."Voilà, tout est fini, au moins la mauvaise part. Ce n'était pas trop mauvais maintenant, n'est-ce pas?"

Harry regarda l'homme comme s'il était fou."Pas trop mauvais" cria Harry."C'était la chose la plus douloureuse par laquelle j'ai du passer dans ma vie ! Et si vous saviez quoi que ce soit sur moi, cela vous dirait que c'est plutôt beaucoup!"

L'artiste rit en rassemblant ses instruments sur une petite table métallique. "Bon, j'admets, cela semblait un peu plus douloureux que je ne me le rappelle. Mais tu n'as que toi-même à blâmer pour cela."

Harry considérait sérieusement frapper l'homme qui avait facilement 5kg de plus que lui. Il se moquait d'Harry, et il n'aimait pas beaucoup cela. Et comment pouvait-il être blâmé pour avoir expérimenté plus de douleur qu'il n'aurait du.

L'homme sembla voir la colère dans les yeux bruns d'Harry, et le calma."Relaxe, je ne voulais rien dire par cela. Je veux dire que tu es un cas un peu inhabituel. Au lieu d'un seul tatou apparaissant, tu en as trois de séparés. Je n'ai jamais vu plus d'un tatou apparaître en même temps, et ils sont un peu plus petits que les normaux aussi. Je voulais juste dire que pour une quelconque raison, ton subconscient s'est décidé pour trois tatous, c'est pourquoi il y avait plus de douleur. Alors, vraiment, tu ne peux pas me blâmer."

Harry se calma en entendant l'explication, et essaya de voir par-dessus son épaule quels motifs étaient apparus. Il pouvait voir un morceau de peau rouge sur son épaule droite, et une autre sur la gauche. La troisième touche de rouge, Harry ne pouvait la voir, mais il la sentait assurément. C'était centré sur son dos, juste au-dessus de sa ceinture. Harry ne pouvait discerner aucun détail de son angle de vue plutôt bizarre, et se leva à la recherche d'un miroir.

"Maintenant ne t'inquiètes pas à quoi elles ressemblent pour l'instant, nous avons encore du travail à faire. Alors à moins que tu ne veuilles que la potion ne brûle à travers ta peau, nous devrions commencer. Par ailleurs, tu les préfèrera si tu les vois en couleurs pour la première fois." L'homme dirigea Harry vers la chaise qu'il avait utilisée avant, et instruisit Harry de s'asseoir dessus le dos en arrière. Penché par-dessus la chaise, Harry regarda le tatouiste conjurer une autre chaise derrière lui, et arranger la table avec ses instruments près de lui.

"Assis-toi juste et relaxes maintenant." Dit l'homme à Harry."Cela va toujours brûler un peu, mais ne sera rien par rapport à ce par quoi tu viens de passer. Concentres -toi sur ta respiration, et cela aidera avec la douleur. Cela sera vite fini."

Ce fut donc ce que fit Harry, et il laissa l'homme se mettre au travail. L'artiste commença par l'épaule gauche d'Harry, et la douleur sembla d'abord très bénigne. Cela semblait même réduire la chaleur venant de la brûlure de la potion. Après quelques minutes cependant, la douleur augmenta légèrement, jusqu'à ce qu'elle devienne une douleur régulière. Cela semblait comme quand il était petit, et qu'il écorchait ses genoux sur l'aire de jeux. Puis une infirmière d'école venait et mettait un désinfectant dessus. C'était tolérable, mais Harry avait quelques larmes dans ses yeux.

Harry ne parla qu'une fois, pour demander à l'homme quelles couleurs il utilisait, et comment il savait laquelle utiliser. L'homme répondit que les marques sur son dos étaient différentes au regard, et au travers des ans, il avait appris quelles couleurs utiliser suivant chaque marque. Il semblait que le subconscient d'Harry avait non seulement imaginé la forme des tatous, mais leurs couleurs également.

Chaque tatou, à l'épaule, pris 40 minutes pour être complètement encré, le petit dans le bas de son dos seulement 30. Celui-ci fit étonnamment le plus mal. Sa peau était plus sensible là-bas, et Harry devait se tenir debout dans une position inconfortable pour permettre à l'artiste d'avoir accès à son bas-dos.

Finalement, presque deux heures après qu'Harry marche dans le magasin juste pour regarder, l'homme termina. Il rassembla ses instruments, mis ses encres tribales de côté, et marmotta quelques sorts de soin sur les nouvelles marques d'Harry. L'homme expliqua qu'elles n'avaient pas à être entourées de bandages comme les tatous moldus, mais feraient toujours un peu mal pendant une semaine. Ils quittèrent l'établi ensemble. Harry avait remis ses pantalons, mais portait sa chemise et ses robes afin de pouvoir voir ses nouveaux tatous. L'artiste dit qu'il y avait un triple miroir qu'il pourrait utiliser dans un autre établi.

"D'accord gamin, tu rentres et regardes autant que tu veux." Dit-il."Je reviens à l'avant pour relayer Dora, elle finit dans pas longtemps. Après que tu sera de retour en vitesse, reviens devant et je te donnerai ta note."

Harry hocha alors que l'homme partait. L'établi avec le miroir était un peu plus grand que l'autre, et sur le côté il y avait une grande chaise avec des étriers attachés dessus."Ouch!" Harry savait pour quoi était faite la chaise."Je ne ferais pas ça pour tout l'or de Gringotts!"

Le miroir n'était heureusement pas magique, il ne pouvait donc dire à Harry combien stupide et irresponsable il avait été pour avoir pris un tatou. Il posa sa chemise et ses robes de côté, et avança sur la petite plate-forme faisant face au triple miroir. Avant même qu'il ne se retourne, Harry nota combien il était devenu pâle au long des années. Il avait l'habitude d'avoir une peau bronzée avec tout le travail d'extérieur que sa tante lui avait fait faire. Harry se promit qu'il travaillerait sur son bronzage cet été en se mettant plus en forme, et se retourna pour regarder ses nouveaux tatous. Ce qu'il vit le fit pleurer, et pas à cause d'une douleur physique.

Sur chacune de ses épaules, il y avait deux animaux, à peu près de la taille d'une pomme. Ils se regardaient l'un l'autre, comme s'ils savaient qui était l'autre. Et c'était le cas, parce qu'Harry les reconnut également. Son épaule gauche était couverte par une créature à quatre pattes colorée principalement en blanc, entourée de noir avec des étincelles d'or. C'était un cerf, la forme animagus de son père."Bonjour Cornedrue." Murmura Harry.

Son épaule droite était couverte, sans surprise, par un grand chien noir, avec un grand sourire et des oreilles molles. Bien qu'il aurait du être coloré d'un noir foncé, le chien tenait plus du gris fusain, avec des yeux bleus. Il était entouré d'or également, et semblait très distingué."Bonjour Patmol." L'accueillit Harry.

Il n'avait pas encore regardé le bas de son dos, mais Harry le fit alors, s'attendant presque à trouver un loup-garou. Mais son troisième tatou n'était pas un animal. C'était une petite fleur délicate, et non, ce n'était pas un pétunia. C'était un lys. Harry ne savait pas quelles couleurs avait un lys, mais celui-ci était d'un roux pâle, avec une pointe de vert émeraude au point culminant. Juste comme les cheveux rouges et les yeux perçants que sa mère avait eus. « Salut maman, »pleura Harry.

Cela pourrait avoir semblé triste pour un étranger, d'entendre qu'Harry avait des symboles de ses parents et parrain morts tatoués sur son dos. Ce n'était pas triste cependant, cela rendait Harry heureux. Il se sentait rassuré d'une manière qu'il ne connaissait pas avant, et était étrangement rassuré par eux. Le tatouiste avait dit que les tatous tribaux ne commenceraient pas à montrer leurs propriétés magiques avant que les marques ne soient complètement soignées, et Harry ne pouvait attendre de voir ce que ses tatous gardiens pouvaient faire.

Cela prit quelques minutes pour Harry d'arrêter de pleurer et d'essuyer son visage, puis une autre minute pour remettre ses habits. Il aurait le temps de regarder ses tatous une autre fois. Sa montre disait à Harry que les 11h du soir approchaient, et il voulait se rendre à sa chambre au Chaudron Baveur assez tôt. Harry était épuisé.

Il rentra donc dans la salle avant et paya l'homme, le remerciant pour ses conseils. Le prix s'avéra être un peu plus que ce que l'homme avait cité, mais c'était parce qu'il y avait trois tatous séparés. Si le commerçant savait combien les tatous signifiaient pour Harry, il aurait pu tripler le prix.

Avec un dernier au revoir, Harry sortit du magasin et se rendit vers la taverne. Les rues étaient notablement plus désertes qu'il y a quelques heures, et Harry voulait sortir de l'Allée des Embrumes aussi vite que possible. L'avertissement de la sorcière du magasin de lunettes sur les gens dangereux résonnait toujours dans l'esprit d'Harry, et pour de bonnes raisons aussi. Pas une minute après qu'Harry est sorti du comptoir à tatous, le même homme qu'Harry avait noté plus tôt dans la soirée sortit de l'ombre pour confronter Harry.

"Toi là bas, craches tes gallions ! Et fais vite !" ordonna t'il.

Harry regarda autour pour de l'aide, mais il n'y avait personne d'autre en vue. Il pensa crier pour de l'aide, mais l'homme pourrait le tuer et être parti plus vite que quiconque ne pourrait venir à son secours. En l'état des choses, Harry avait son dos pressé contre un mur avec l'homme à à peu près un mètre vingt de lui ; sa baguette était pointée vers la poitrine d'Harry.

"Je n'ai pas beaucoup d'argent. Juste quelques mornilles pour des bonbons ! "Harry essayait de s'acheter du temps afin de penser à un plan.

L'homme n'acheta pas l'histoire d'Harry cependant."Ne mens pas maintenant fiston, tu pourrais te faire blesser. Je t'ai suivi tout au long de la journée, et tu as été dans pratiquement tous les magasins. T'as dépensé de l'argent tout autour de la ville, et maintenant je veux le reste!"

"Il m'a observé toute la journée?" Harry s'interrogea lui-même."Pas d'inquiétude qu'il sache que j'ai un peu d'argent sur moi. J'ai été partout aujourd'hui!" Harry cherchait toujours à gagner du temps, tout en fouillant ses poches vides pour la bourse qui n'était pas là. Harry l'avait gardée dans sa petite malle depuis qu'il était entré dans l'Allée des Embrumes, et fut content qu'il l'ait fait maintenant. Les quelques secondes supplémentaires que cela procura menèrent Harry à penser à propos de certains des achats qu'il avait faits dans la journée."Evidemment!" se rappela Harry."Je porte mon nouvel étui à baguette. Et je peux utiliser la magie maintenant! Il ne saura rien de cela, et je peux le stupéfixer."

Harry marmotta quelque chose à propos de son incapacité à trouver sa bourse, tout en prétendant être plus effrayé qu'il ne l'était vraiment. Harry avait fait face à des mangemorts et à Voldemort lui-même, et un tireur de rue n'était pas suffisant pour lui causer de l'inquiétude dans son opinion. Et Harry continua donc sa charade, jusqu'à ce qu'il ait reculé d'un autre pas, et tenta d'attraper sa baguette. Avec un mouvement de son poignet, la baguette vint s'envolant de l'étui d'Harry, et le voleur de rue n'eut jamais le temps de réagir. Malheureusement, Harry n'était pas aussi chanceux qu'il l'avait été dans la cave de Borgin & Burkes, et sa main manqua la poignée alors que sa baguette continuait à passer le long de son poignet fermé, et frappait la poitrine du voleur avec un bruit sourd.

Le voleur rit d'un caquètement méchant."Qu'est-ce que c'est? Tu as un étui d'auror et ne pouvez même pas l'utiliser." Il continua à caqueter, puis devint mortellement sérieux."Je t'aurais peut être juste laissé partir après avoir pris ton argent avant, mais maintenant je pense que je vais devoir te punir un peu." Harry ne savait pas que faire alors que le voleur marchait sur sa baguette, et faisait tomber Harry sur le sol sale.

"Un peu de douleur je pense, pour t'apprendre une leçon." L'homme pointa sa baguette à la tête d'Harry, et pensait quel sort utiliser contre lui. Harry devint lui-même beaucoup plus apeuré qu'il l'ait été avant qu'il n'ait perdu sa baguette. Il était maintenant sans défense, et sur le point de recevoir un sort. Il se jura à lui-même sur son choix de ranger la dague qu'il avait achetée auparavant, et Harry souhaita qu'il l'ait maintenant.

Harry fit la seule chose à laquelle il pensa, et rampa sur ses coudes et ses pieds alors que l'homme prenait sa décision muette.

"Rampes tout ce que tu veux gamin," nargua l'homme,"cela fera tout aussi mal. Je pense qu'une belle explosion serait belle sur toi. Ou plutôt, à travers toi. REDUCTO!"

Harry entendit le sort, et vit la lumière du bout de la baguette du voleur. Il ne pouvait croire qu'il allait mourir, ou être sérieusement blessé, juste au moment où il décidait de prendre contrôle de sa vie. C'était aussi ironique, que même les quatre atteintes que Voldemort avait faites sur sa vie, n'avait pas mené Harry aussi proche de la mort qu'il ne l'était maintenant. Il voulait fermer ses yeux, mais Harry ne le ferait pas, et il souhaita rencontrer sa mort la tête haute si elle venait. Et ce fut quand Harry vit une tâche de blanc voler vers lui, et entre lui et la baguette de l'homme. Hedwige.

Hedwige sembla t'il, bien qu'en colère contre Harry pour être entré dans l'Allée des Embrumes, l'avait suivi fidèlement, gardant un œil dehors pour lui. Quelle sorte d'amie serait-elle sinon? Et bien qu'elle soit momentanément en colère contre son maître, elle ne voulait pas qu'il meure. Alors, quand elle vit le voleur pointer sa baguette en direction d'un Harry sans défense, Hedwige s'envola de son perchoir de l'auvent d'un immeuble et s'envola pour sauver son maître. Et elle le fit.

Harry ne sut pas ce qui se passait dans les quelques secondes suivantes. Il se rappela quelques images et sons, mais n'eut pas de souvenir clair du passage du temps. S'il pouvait se rappeler, il aurait su qu'Hedwige s'était envolée pour le sauver, et prendre l'explosion complète du sort de réduction sur son dos et son aile droite. Il se serait rappelé frapper l'homme surpris avec ses jambes, ce qui avait fait s'envoler sa baguette. Et Harry se serait rappelé tituber pour trouver sa baguette, et se retourner vers l'homme qui faisait la même chose.

Avec un cri de "STUPEFIX", Harry assomma l'homme, et se releva de la rue sale et froide. Cela prit une autre seconde, mais Harry se rappela alors la tâche blanche qui l'avait sauvé. Se tournant sur sa gauche, Harry aperçut Hedwige dans un amas sanglant, bougeant encore mais à peine.

Le sort de réduction avait blessé son dos, et brûlé la plupart de ses plumes. Il y avait aussi un trou de la taille d'un vif au travers de son aile, où le sort était centré. Du sang et des morceaux d'os pouvaient être vus dans le tas de rouge qui grandissait petit à petit autour de sa chouette. Pour la troisième fois de la journée, Harry pleura.

Il n"y avait aucun moyen qu'Hedwige puisse survivre, Harry le savait. Même si ses blessures n'étaient pas aussi extensives, Eeylop était fermé depuis longtemps. Il n'y avait aucune eau propre aux environs pour nettoyer les plaies, et Harry n'avait rien avec quoi bander l'aile de son amie."Je suis désolé Hedwige!" pleura Harry."Je suis si désolé!"

Harry enleva ses robes et les enroula autour de la forme mourante de sa chouette de compagnie. Il n'avait plus cure de ce qu'il adviendrait du voleur; Harry voulait juste sortir de l'Allée des Embrumes. Alors, avec cette pensée, Harry atteint finalement le Chemin de Traverse, et fit un tour à angle droit en approchant le Chaudron Baveur. Les rues étaient complètement vides, et pas un son ne se fit entendre, sauf les pleurs d'un jeune homme.

Harry entra dans la taverne portant Hedwige comme un bébé, ne disant pas un mot, et fit rapidement son chemin en haut des escaliers vers la chambre numéro 4. Une fois à l'intérieur, il posa Hedwige sur le lit, et caressa sa tête, et prononça des mots d'amour jusqu'à ce qu'elle cesse de bouger. Cela prit trois autres minutes pour qu'Hedwige meure finalement, et avec une dernière respiration tendue, elle ferma les yeux et demeura immobile.

Demain, Harry devrait enterrer sa chouette des neiges.

Et voilà le 5e chapitre. Je n'ai pu le faire qu'en un peu moins de deux semaines, mais le chapitre est tout aussi long que le précédent (18 pages word). Je devrais pouvoir mettre le prochain chapitre dans deux semaines aussi. Pour les réponses aux reviews, voilà :

Onarluca : merci beaucoup artémis. Je crois que c'est la déesse grecque de l'amour, dis moi si je me trompe. Ta review m'a fais très plaisir en tout cas. Gros bisous

Loyalbus : merci beaucoup. Je fais principalement cela pour ceux qui ne lisent pas l'anglais, il y en a quand même, et la traduction que je fais est parfois libre (sans que le sens soi modifié bien sûr). C'est vrai que c'est beaucoup de travail, mais lire vos commentaires vaut toutes les peines du monde, c'est ça qui nous fait avancer. J'espère que ce chapitre t'as plu en tout cas. Bisous

Wynzar : merci beaucoup. Et bien, voilà la suite, j'espère que tu as aimé. Bisous.

Marie : merci beaucoup pour toutes tes reviews. Je travaillais sur ce chapitre quand MSN m'annonçait que j'avais du courier. Tes reviews m'ont vraiment fait plaisir. Pour le numéro de coffre, je me contente de traduire, l'auteur n'a pas du prendre le temps de chercher, je pense, mais merci quand même. Et tu sais, pour la dangerosité du Chemin de Traverse, Harry était déguisé, et, par dessus-tout, il en avait plus que ras-le-bol d'être traité en gamin aillant besoin d'être protégé(c'est la base de toute l'histoire). En tout cas, merci beaucoup pour ta dernière review, ça m'a vraiment fait très plaisir. Bisous.

Hélène : eh bien voilà la suite. On dirait que tu es la seule à en savoir autant maintenant, les autres n'ont apparemment pas pris le temps de lire les reviews ne les concernant pas. Tant pis pour eux, ils sauront pas (sauf s'ils demandent). J'espère que tu as aimé ce chapitre, sinon. Gros bisous, au fait, et

Tiffany Shin : oui, Harry va devenir une nouvelle Hermione, et même être meilleur qu'elle dans bien des domaines. L'appartement va vraiment devenir utile par la suite aussi. Merci beaucoup pour ta review, et pour ton enthousiasme aussi, ça fait vraiment plaisir. Gros bisous, et

Abel : tu peux pas savoir combien ta review m'a fait du bien. Ce que j'ai pu rire. Elle était fraîche, trop sympa, et vraiment trop enthousiaste. Merci pour ça. Désolée d'avoir mis plus d'une semaine, mais c'était trop long (je crois que t'as vu, 18 pages word). Continues à m'envoyer des reviews comme ça, ça fait vraiment plaisir. Gros bisous, et sans doute à dans deux semaines.

White Wolf : merci beaucoup loup blanc, ta review m'a vraiment fait plaisir. J'espère que tu as aimé ce chapitre. Tiens, tu as réussi comme moi à envoyer plusieurs reviews pour le même chapitre, c'est sensé être impossible (les merveilles de l'acceptation des reviews anonymes). C'est vrai qu'il est bien protégé Harry maintenant, et il le sera encore plus après s'être entraîné. Bon, gros bisous, et

Dumbledore : merci beaucoup pour ta review. Pour les fautes, ça m'étonnerait qu'il y en ait beaucoup, je suis la bêta de plusieurs personnes, quand même, et ai toujours été bonne en grammaire et orthographe. Sinon, pour tes questions : oui, Harry va s'entraîner physiquement, tu verras ce qu'il va acheter dans le prochain chapitre ; cela constituera la moitié de son entraînement. Il s'entraînera magiquement avec ses "doubles" (tu verras au chapitre 8) dès le début, mais il va principalement étudier la théorie au début de ses vacances(si je me souviens bien, ça va durer plusieurs mois).N'hésites pas à demander si tu as d'autres questions. Gros bisous, et encore merci

Marie-jo : merci beaucoup, eh bien voilà la suite, j'espère qu'elle t'a plu

Vivi : eh bien merci beaucoup pour ta review, elle m'a vraiment fait plaisir. Voilà la suite, j'espère qu'elle t'a plu

Miliana : bonjour ma petite mili. Pour ta question, l'entraînement va commencer au chapitre 8. En tout cas, merci beaucoup pour ta review, ça m'a vraiment fait très plaisir. Sinon, voilà pour le chapitre, je sais que tu l'attendais vraiment impatiemment, et c'est vrai, ça a duré beaucoup plus d'une heure (c'est 23h45 maintenant). Bon, gros bisous, et sans doute à demain pour un chat. Je vais enfin pouvoir me mettre à ton histoire, maintenant que j'ai fini de corriger pour alex et que j'ai fini ce chapitre. Bon, on verra, ça dépendra principalement du temps qu'on passe sur les chats. Gros bisous encore, ma mili.

Gwen : merci beaucoup pour ta review, ça fait vraiment trop plaisir. Et voilà la suite que tu attendais si impatiemment. Gros bisous, et

Et voilà, c'est fini. La suite sera sans doute pour dans deux semaines. Gros bisous à tous, et encore merci à mes revieweurs.

Serena.