Chapitre 6 : Londres Moldu
Harry passa ce qu'il semblait être des heures pleurant sur sa pauvre chouette qui était morte pour le protéger, mais ce n'était en réalité que 5 minutes. Le corps d'Hedwige était toujours chaud et sanglant, et entouré de robes qu'Harry ne porterait jamais plus. Elle était allongée sur un lit dans la chambre qu'Harry avait louée plus tôt dans la journée, toujours entourée par une flaque de son propre sang. Harry commençait à la perdre. Sa santé mentale. Trop de gens mouraient en essayant de sauver sa vie, et Harry voulait juste que cela cesse. Des pensées errantes croisaient son esprit, une manière de se distraire d'Hedwige. Ne réalisant pas ce qu'il disait, Harry commença à marmotter qu'il devrait remplacer les draps ruinés de Tom.
Harry avait caressé le cou d'Hedwige quand elle était morte, et sa main demeurait dessus. « Peut-être ne suis-je pas prêt ? » pensa Harry. « Peut-être ne suis-je pas prêt à m'attaquer à Voldemort ? Si un simple voleur de rue peut faire ça, qu'est-ce qui arrêtera un paquet de mangemorts de faire pire ? Et pourquoi Hedwige devient-elle plus chaude ? »
Bien qu'il ait déjà vu quelques corps décédés, Harry n'en avait en fait jamais touché un. Cédric ne comptait pas, parce qu'Harry luttait pour rester vivant à ce moment. Mais il avait vu assez la télé pour savoir que des corps décédés étaient sensés perdre de la chaleur après être morts, pas devenir plus chaud. Donc, pourquoi le corps d'Hedwige commençait-il à se réchauffer ? Ce fut la pensée qui sortit Harry de sa stupeur. Hedwige était presque inconfortable au toucher, et tôt, Harry ne serait plus capable de faire cela.
Harry se leva lentement de sa position agenouillée, et laissa Hedwige tandis qu'il reculait. La distance physique semblait le distancer aussi émotionnellement, et il oublia pour le moment sa chouette mourante. A la place, il se concentra sur la raison pour laquelle un corps mort se réchauffait, et rapidement pour cela. Il n'avait pas beaucoup de temps pour penser cependant, parce que les robes et draps entourant le corps d'Hedwige commencèrent à fumer et noircir.
Harry ne voulait pas commencer un incendie, il courut donc vers le petit robinet dans sa chambre pour remplir un verre avec de l'eau. Au moment où il fut de retour à son lit, le corps d'Hedwige grésillait, et de petites flammes commençaient à se former autour de celui-ci.
Harry était une fois de plus choqué, et pensait que le feu était une conséquence inconnue du sort de Réduction. Alors qu'il envisageait cela, il oublia le verre d'eau qu'il avait dans sa main droite. Une minute après, le lit tout entier fumait, et le corps de sa chouette était complètement entouré de flammes. Harry se rappela du verre d'eau, et trempa le lit avec celui-ci, mais il était trop tard pour cela. L'eau semblait fumer et s'évaporer avant même qu'elle ne touche les flammes.
Harry s'éloigna encore plus du lit, et lança un sort d'eau autour du lit, pour tremper profondément le bois et les tapis sur le sol. Harry n'avait aucune idée de ce qu'il se passait, mais il ne voulait pas être par ailleurs responsable de l'incendie du bar de Tom. Et ce fut quand Harry entendit cela, juste après avoir terminé son sort d'eau et reculé dans le coin le plus éloigné. C'était un son qu'il avait entendu avant ; un son qui avait rempli son cœur d'espoir.
C'était le Chant du Phoenix ! Harry regarda vers la fenêtre s'attendant à voir Fumseck, mais la fenêtre était fermée. Il regarda alors vers la porte, mais elle aussi était close. Tout ce temps le chant du phoenix devenait de plus en plus fort et régulier. Harry l'écouta de plus près, et réalisa que cela ne venait pas de l'extérieur de la pièce. Cela ne venait même pas de Fumseck. Cela venait de son lit brûlant !
Les flammes avaient désormais complètement brûlé les draps et le matelas du lit, et rien ne resta à part une pile de cendres carbonisées. Le charme d'eau qu'Harry avait utilisé avait empêché le reste de la pièce de s'enflammer, et Harry remercia silencieusement le petit professeur Flitwick de le lui avoir enseigné. Les seules sources de feu étaient maintenant les petites flammes centrées sur le tas de cendres, juste là où Hedwige était. Les flammes étaient d'un rouge brillant, avec des traces de jaune et or brillant tout autour. Alors que le chant du phoenix atteignait son crescendo, d'un volume presque assourdissant, les flammes devinrent encore plus brillantes, et plus chaudes. Il y avait du blanc pur au milieu du rouge désormais, et le rouge commença à diminuer.
Il y eut alors une explosion bruyante, et les flammes se déchaînèrent en un feu flambant. Le chant du phoenix laissa une dernière note sonore, puis stoppa. Harry du couvrir ses yeux quand l'explosion eut lieu, et quand il les découvrit un moment plus tard, la pièce était remplie de fumée. Il pouvait toujours entendre la dernière note du beau chant du phoenix, mais elle disparut en un doux murmure lors que la fumée s'éclaircit. Harry pu rapidement distinguer les objets dans sa chambre. La fenêtre qui était auparavant close avait explosé avec l'explosion de flammes. La fumée se répandait dehors dans le ciel nocturne, et laissait entrer une brise fraîche. Ce fut quand Harry vit la chose la plus merveilleuse qui eut pu lui arriver ce jour.
« Hedwige ? Est-ce toi ? » prononça Harry avec peine au travers de ses pleurs. Il était excité, soulagé, nerveux, et extrêmement heureux en même temps. Assis sur le tas de cendres du lit, à peine visible au travers de la fumée qui disparaissait, était un Phoenix brillant, complètement blanc avec des plumes de queue rouge et or. Elle était un peu plus petite que Fumseck ne l'était, mais avait une plus grande envergure, et un bec un peu plus droit. Il semblait qu'Hedwige n'était pas morte après tout.
Hedwige vola sur l'épaule d'Harry, et se percha dessus comme elle l'avait tant fait auparavant. Elle trilla une réponse à Harry qu'il sembla comprendre. « Oui c'est moi, et je suis contente de te voir aussi ! »
Harry s'effondra alors complètement, ses yeux brillants en attrapant son compagnon de toujours dans une étreinte brutale. Hedwige prononça un mot de surprise, mais s'abandonna dans l'étreinte mortelle. Les deux amis restèrent ainsi pendant une éternité, alors qu'Harry pleurait de joie et qu'Hedwige calmait son maître grâce aux pouvoirs apaisants du phoenix.
Le lit n'était plus, mais Harry n'en avait cure. Il conjura un petit oreiller et s'allongea sur le sol, avec Hedwige au creux de ses bras. L'influence calmante du phoenix aida Harry à s'endormir après cette journée particulièrement mouvementée, et Harry tomba rapidement dans le meilleur sommeil de sa vie.
Le lendemain matin Harry se réveilla à 9h, après une petite sieste. Son esprit endormi avait oublié certains des détails de la nuit précédente, et sa première pensée fut « Pourquoi suis-je sur le sol ? »
Un coup d'œil rapide au lit inexistant ramena toutes les mémoires d'Harry à l'avant, et il paniqua en regardant autour de la pièce. Hedwige n'était pas en vue, et Harry avait peur qu'il ait rêvé l'épisode entier. Mais presque comme si elle pouvait sentir les peurs d'Harry, Hedwige apparut un moment plus tard dans la fenêtre brisée, et atterrit sur le dos d'une chaise posée sur le côté de la chambre.
« Bonjour ma belle ! J'ai eu peur un moment. » dit Harry à son nouveau, mais aussi vieux phoenix.
Hedwige cria un bienvenue, chanta quelques notes, et Harry fut surpris combien il était capable de comprendre ce que l'oiseau essayait de dire. Il avait toujours eu une connexion avec Hedwige, mais en tant que chouette, il avait seulement réagi à son attitude et ses instincts. En tant que phoenix, Hedwige semblait presque capable de parole, et Harry pensa qu'il comprenait exactement ce qu'elle disait. Elle avait dit, « Il était temps que tu te lèves. Tu as beaucoup à faire aujourd'hui. Et n'oublies pas de voir Tom à propos du lit ! »
Harry sourit et dit, « Tu as absolument raison. Je pense qu'à partir de maintenant ma belle, j'écouterai beaucoup plus ce que tu a à dire qu'avant. »
Hedwige cria un « Il était temps ! » et s'envola de nouveau par la fenêtre. Harry supposa qu'elle chassait ou bien se contentait de regarder les environs, et il commença à se préparer pour sa journée. Une rapide douche plus tard, Harry plongea pour prendre des vêtements moldus qu'il avait empaquetés dans un vieux sac. Il en achèterait plus aujourd'hui, et serait rapidement débarrassé pour toujours de ces déchets. Alors qu'il remettait son sac à dos dans sa malle étendue, Harry réalisa qu'il aurait pu passer la nuit dans la chambre luxueuse, plutôt que sur le sol dur. Il devrait se rappeler de cela plus tard. Harry avait prévu de prendre quelques choses pour sa chambre à Privet Drive pour l'été, mais pensa que maintenant il pouvait passer tout son temps dans sa nouvelle malle à la place.
Sur son chemin hors de la porte, tout propre et prêt pour la journée, Hedwige réapparut de nouveau à la fenêtre, et vola vers Harry.
« Désolé ma belle, »s'excusa Harry, « mais tu ne peux pas venir avec moi aujourd'hui. Je vais dans le Londres moldu, et je ne pense pas que beaucoup de gens aient vu un phoenix. Tu penses que tu peux garder un œil ouvert pour moi depuis le ciel ? »
Hedwige hocha d'approbation et s'envola par la fenêtre pour une troisième fois ce matin. Harry quitta la pièce lui-même, ferma la porte derrière lui, et descendit les escaliers pour dire à Tom les mauvaises nouvelles à propos de sa chambre.
« Bonjour Harry, comment as-tu dormi ? » Tom accueillit Harry bruyamment. Harry était un peu nerveux que son nom soit prononcé à haute voix au travers de la pièce, mais peu se tournèrent pour le regarder. Les peu qui le firent virent un gamin moldu avec un bonnet de ski et des yeux bruns, et se retournèrent rapidement.
« Bien Tom, bien. C'est ce dont je voulais te parler en fait. Tu vois, heu, j'ai eu quelques problèmes avec mon lit la nuit dernière. » Harry ne savait quoi dire d'autre.
Tom fut surpris. Il prenait grande fierté dans ses commodités. « Désolé pour cela, je ne vois pas ce qui aurait pu causer des problèmes. Je changerai ta chambre pour cette nuit si tu veux. »
Harry ne voulait pas déranger l'homme, et fut surpris que personne ne se soit plaint à propos de tout le bruit de la nuit précédente. « Non Tom, rien n'était de ta faute. Je serai de retour dans quelques heures, et me demandais si tu pouvais jeter un coup d'œil au lit pendant que je suis parti. Tu verras le problème. Si tu peux fixer cela, ce serait génial. Sinon, je te dois de l'argent pour les réparations. »
Tom hocha une confirmation, confus, et Harry passa par l'entrée moldue pour le jour numéro deux de ses emplettes.
Juste comme la veille, Harry avait une liste de ce qu'il voulait faire tant qu'il était dehors, et le reste du temps, il le passerait flânant. La liste était courte comparée aux objets dont il avait besoin sur le Chemin de Traverse, mais était cependant importante. La première chose dont Harry avait besoin était une complète garde-robe. Après cinq années loin pour l'école, Harry était fatigué d'essayer de cacher les vieux habits de son cachalot de cousin, et se demanda pourquoi il n'avait pas acheté de nouveaux habits moldus avant. Il avait besoin de chemises, pantalons, sous-vêtements, chaussures, pulls, chaussettes (qui correspondaient) et quelques habits pour dormir dedans.
Le second et dernier objet de la liste d'Harry était de commencer à chercher un nouvel endroit où vivre. Maintenant qu'il pouvait faire de la magie, il n'avait aucune intention de vivre chez les Dursley plus longtemps. Juste quelques semaines, jusqu'à ce qu'il apprenne à se défendre proprement lui-même. Et vivre dans le monde moldu serait beaucoup plus sûr qu'avec d'autres sorciers. Il pourrait vivre parmi l'énorme population de Londres, et toujours être proche du Chemin de Traverse et du monde magique. Vivre dans Surrey est peut être plus sûr suivant Dumbledore, mais cela constituait un voyage en voiture de deux heures pour aller au Chaudron Baveur. Harry espérait trouver aujourd'hui une place à proximité, ainsi il aurait accès aux deux mondes.
Harry partit donc vers le bas de la rue, gardant un œil ouvert pour des magasins pour hommes qui auraient des habits de sa taille. Harry avait pensé aller dans un centre commercial, mais avait eu peur d'être entraîné par les douzaines de magasins qu'ils contenaient. Il aurait assez de temps pour cela plus tard, mais pour l'instant Harry voulait trouver un simple magasin individuel avec assez d'options vestimentaires. Heureusement pour lui, Charing Cross Road était un district commercial populaire, et Harry trouva assez rapidement un grand magasin assez intéressant. Le secteur pour les hommes était au niveau du rez-de-chaussée, et avait beaucoup de vêtements apparemment chers. Harry chercha un vendeur, mais il ne semblait y en avoir aucun. « Je devrai juste me contenter de cela. » Pensa Harry.
Il regardait à travers une pile de pulls tricotés quelques moments plus tard quand quelqu'un s'approcha de lui et lui demanda, « Y a-t-il quelque chose en quoi je puisse vous aider jeune homme ? Et s'il vous plaît, essayez de ne pas déranger l'ordonnancement. »
Se souciant peu de l'attitude de l'homme, Harry répondit qu'il se contentait de regarder, et l'homme partit avec un grognement et disparut autour du coin.
« Désolée pour mon oncle. » Dit une fille sortie de nulle part, « Il m'a obtenu ce boulot pour l'été, mais il est un peu méchant. »
Harry réexamina l'étalage de pulls pour voir qui lui avait parlé, et observa l'apparence de la jeune fille. Elle semblait avoir environ vingt ans, avec de petites boucles de cheveux blonds entourant doucement son visage. Elle avait des yeux bleus d'une couleur qu'Harry savait être nommée soie de maïs, et ils étaient très beau à voir. Juste un peu plus petite qu'Harry, elle n'était pas trop mince, mais en aucun cas n'était elle lourde non plus. Elle avait un corps de type féminin qui était très courbé et doux. Elle rappelait Harry d'une Poufsouffle, et il accueillit « Becky » comme son insigne l'indiquait. Harry pensa qu'elle l'aiderait beaucoup plus que son oncle à l'esprit belliqueux.
« Ne vous inquiétez pas pour cela, » répondit Harry, « il n'est rien comparé à mon oncle. Maintenant, cet homme est un connard fini. »
La fille ri de façon mignonne, et couvrit sa bouche de ses deux mains. « Je ne dirais rien de si mauvais à propos de mon oncle, mais je vois ce que vous voulez dire. Nous fonctionnons à la commission, et il n'aimait probablement pas votre look, et est donc parti délibérément. Désolé pour cela. »
Harry sourit et prit sa nouvelle carte de crédit pour la montrer à la fille. « C'est donc votre jour de chance. J'ai besoin d'une garde-robe complète, et les seuls vêtements que je possède actuellement sont les déchêts que je porte. L'argent n'est pas un problème, et je vous laisserai prendre toutes les décisions. »
Harry pensa que comme Ambre avait fait un si bon travail avec ses robes, il laisserait cette autre vendeuse sélectionner ses nouveaux habits également. Les yeux de Becky s'ouvrirent grand alors qu'Harry parlait, et regarda autour du magasin vide avant de parler de nouveau à Harry.
« Etes-vous sérieux ? Une garde-robe complète ? »au hochement d'Harry, elle sourit, puis fronça des sourcils en réalisant ce que cela impliquait. « Je vais devoir aller chercher mon oncle alors. Il s'occupe de toutes les grosses affaires. »Harry lui dit qu'il refuserait l'aide de son oncle et sortirait du magasin si elle allait le chercher. Alors, qu'allait faire cette fille ? Elle recommença à glousser, et Harry lui sourit en retour alors qu'elle courait prendre un mètre pour commencer son travail.
Presque comme chez Mme Malkins, Harry se tenait immobile alors que la fille prenait ses mensurations, mais cette fois-ci aucun de deux ne rougit. Becky était très professionnelle, et mettait Harry à l'aise. Il décrivit les types de vêtements et couleurs dans lesquels il était intéressé, mais dit aussi à Becky qu'elle pouvait expérimenter un peu si elle le désirait. Après 10 minutes de discussion, elle partit pour aller chercher quelques ensembles alors qu'Harry s'asseyait dans un fauteuil et savourait un thé. Ce n'était pas le thé du petit-déjeuner auquel il était habitué, mais quelque chose de plus exotique. Harry fouilla à travers les tiroirs du service à thé pour trouver la boîte de thé, et le mélange fut identifiable en tant que « Thé Blanc Mutant. »Harry retint la référence pour future utilisation, il l'aimait vraiment. Cela prit encore 10 minutes avant que Becky ne revienne avec ses bras chargés de vêtements, et se mette à organiser les piles dans le salon privé qu'Harry occupait.
Plus de deux heures plus tard, Harry essaya le dernier vêtement que Becky avait choisi pour lui. C'était une veste noire en cuir, avec un intérieur de satin qui sentait bon au toucher. Cela n'était rien de ce que ces motards porteraient, mais ressemblait plus à une veste à la mode. Harry l'aimait, et c'était la première veste qu'il possédait. Même les rejets de Dudley n'étaient pas assez pauvres pour qu'Harry les porte dans le passé, et durant les froids mois d'hiver, il était obligé de se couvrir d'autant de couches de pulls qu'il pouvait trouver.
A la fin, Harry se trouva avec assez de vêtements pour deux personnes, et Becky avait fini avec une commission assez élevée pour lui durer jusqu'à la fin du mois. Harry avait acheté cinq paires de jeans. Ceux qu'il aimait étaient larges et confortables. Ceux que Becky aimait étaient coupés courts et coniques. Quatre paires de velours furent ajoutées à la pile de pantalons, et aussi quatre autre paires de khakis. Bien qu'il ne savait pas s'il allait jamais les utiliser, Becky le convint aussi d'acheter quatre paires de pantalons chics, faits de laine. Elle dit qu'il les porterait s'il sortait jamais avec une fille, et Harry s'était moqué d'elle. Elle ne connaissait rien de son histoire amoureuse, ou elle aurait suggéré une option étanche. (Cho pleurait, rappelez-vous.)
Harry n'acheta que quelques tee-shirts, tous assortis en couleurs, parce que Becky lui dit qu'il était trop âgé pour les porter tous les jours. Il acheta aussi cinq débardeurs pour s'entraîner avec. Il allait courir et effectuer d'autres exercices cet été, et il avait besoin de quelques vêtements de travail. La plupart des chemises qu'il acheta avaient de longues manches, mais il avait aussi quelques polos colorés. Sa chemise préférée était, de loin, en velours côtelé, décorée de différents tons couleur terre, et avait du velours côtelé sur les coudes. C'était une chemise lourde, mais semblait satanique si portée avec une paire de jeans noirs.
Deux tee-shirts et quelques pulls furent ajoutés, mais aucun n'avait le parfum particulier des tricots familiaux de la famille Weasley qu'il recevait à chaque Noël ; Harry n'en acheta donc que le strict minimum. Il prit aussi un coupe-vent léger, et une veste lourde imperméable. Ce n'était pas un vrai imper, mais cela ferait l'affaire.
Becky sourit à Harry en lui demandant, « Boxers ou slips ? »et il ri en retour quand il lui dit boxers. Becky ne resta pas dans la pièce quand Harry les tint devant un miroir, mais ils semblaient de la bonne taille, il en prit donc 14 paires. Becky insista que la moitié soit faite de soie. Harry ne savait pas où était la différence, il haussa donc des épaules.
Harry n'avait jamais vraiment été du genre à porter des shorts, parce qu'il aimait cacher ses jambes osseuses, mais il devait en avoir en vue de ses exercices. Les cinq qu'il acheta étaient en nylon léger, et avaient des poches pourvues d'une fermeture éclair afin qu'aucun objet ne tombe pendant qu'il s'exercerait. Il prit aussi deux paires de pantalons, pour quand le temps deviendrait plus froid.
Harry aima immédiatement les vêtements de nuit que Becky lui apporta. C'étaient des pyjamas de soie, tous pourvus de longues manches, et ils s'adaptaient tous confortablement. Harry prit une paire verte, rouge et noire.
Il n'avait jamais eu une vraie paire de chaussures avant, celles-ci faisant aussi partie des vieilles choses de Dudley, Harry s'occupa donc de ses pieds également. Il acheta deux paires de chaussures de sport, une pour l'entraînement et une pour d'autres occasions. Il prit une paire de bottes de randonnée pour quand il neigerait, parce qu'elles étaient étanches. Deux paires de chaussures de ville, une paire crépue de pantoufle, trois paires de mocassins, et une paire confortable de Birkenstrocks plus tard, et les pieds d'Harry semblaient beaux.
Quelques serrures, un assortiment de chaussettes, et quelques autres choses plus tard, Harry avait toutes ses affaires empaquetées et était prêt à partir. Elles prenaient sept sacs complets, et avaient coûté plus de 3000 livres (750 gallions), mais Harry avait finalement ses propres vêtements à porter. Il dit à Becky de brûler ceux dans lesquels il était venu, et sortit de la cabine d'essayage avec une paire de jeans et un polo bleu, ainsi que ses Birks. Becky remercia Harry de lui avoir donné la vente à la place de son oncle, et Harry lui dit qu'il espérait que son oncle avait appris un leçon sur comment traiter les gens.
Avant qu'il ne sorte du magasin, Harry se rendit dans une salle de bains et ajouta ses achats à sa petite malle. Ceux-ci allèrent dans le second compartiment, parce qu'il n'avait pas envie de les entasser dans le premier. Une fois la malle retournée à sa petite taille, Harry la remit dans une poche arrière, et cela ressemblait à un paquet de cigarettes. Avec une des deux corvées déjà effectuées, Harry se mit à chercher une nouvelle place pour vivre.
Les deux heures suivantes, Harry les passa arpentant autour de Londres, ne s'éloignant jamais de Charing Cross road. Il demanda à quelques gens dans la rue s'ils connaissaient une place résidentielle à proximité, mais Harry obtint peu d'aide. L'heure du déjeuner arriva très rapidement, et Harry trouva un stand de Poisson&Frites au coin d'une rue proche. Il avait encore quelques pièces et des billets d'une livre d'hier matin, et dépensa donc le reste de son argent en déjeunant. Harry commanda une double portion, et versa une dose généreuse de vinaigre de malte dans son menu. Cela faisait des années qu'Harry voulait de la nourriture grasse, et il se promit qu'il demanderait aux elfes de maison de Poudlard d'en ajouter au menu scolaire. Cette pensée amena une toute nouvelle idée qui était encore meilleure, et Harry décida qu'il enverrait une lettre à Dobby plus tard. Si sa nouvelle idée marchait pour lui, Harry aurait un bien meilleur été qu'il ne le pensait.
L'homme travaillant au stand de poisson avait indiqué à Harry un nouvel immeuble qui allait bientôt s'ouvrir quelques rues plus loin, ce fut donc où Harry se rendit après avoir jeté le journal graisseux dans une poubelle. Quelques rues se révéla être 7, un peu plus loin qu'il n'aurait aimé, mais cela ne comptait pas. Il y avait une bouche de métro à moins d'un bloc de l'appartement, Harry pensa donc que cela compenserait la distance ajoutée.
L'immeuble serait construit dans quatre semaines, en accord avec une pancarte. Il y avait un agent travaillant au bureau inférieur pour montrer des modèles, mais aucun appartement n'était à louer pour l'instant. Harry pensa qu'il regarderait de toute manière, vu qu'il était déjà là. Par ailleurs, Harry s'était promis qu'il vivrait quelques semaines chez les Dursley, jusqu'à ce qu'il apprenne quelque magie de protection.
La concierge était seule dans son bureau quand Harry rentra. Il demanda à propos des appartements disponibles et s'il pouvait en voir un. La concierge donna au jeune homme le regard bizarre qu'Harry commençait à aimer, et mena la voie jusqu'à l'unique ascenseur. Le niveau terminé, le second, était le niveau où étaient les modèles finis. La femme expliqua que les niveaux intermédiaires n'étaient pas encore décorés, et les niveaux supérieurs étaient dépouillés de tout. Ce fut quand la femme poussa le bouton pour le second étage qu'Harry eut une idée brillante. Il voulait penser un peu plus à cela, Harry poussa donc cela à l'arrière de son esprit.
Le tour de l'appartement fut assez rapide, vu qu'Harry ignora la femme la plupart du temps, et elle devint rapidement impatiente envers lui. Cela se révéla être un bel espace comprenant 3 chambres et 2 salles de bain, mais Harry avait d'autres choses à l'esprit. La pensée qu'il avait eue dans l'ascenseur commençait à prendre des proportions incontrôlables, et Harry ne pu s'empêcher de rire à combien parfait ce serait si tout marchait comme il faut. Une rapide descente vers le premier étage, et Harry courut presque de l'appartement pour chercher une place tranquille pour s'asseoir et réfléchir.
C'était par pur hasard qu'Harry ait aimé la première place qu'on lui ait montré. Il n'avait aucune idée précise à quel type de place il s'attendait, ou quel loyer il devrait payer, mais cela ne comptait plus maintenant. L'idée qu'Harry avait eue le laisserait vivre sans loyer s'il pouvait cerner la logistique.
Voyez-vous, quand il fut dans l'ascenseur, Harry avait noté que les boutons étaient numérotés 1-21 ; un bouton pour chaque étage de l'immeuble. D'abord, Harry n'avait pas remarqué cela, mais assez tôt il se rappela que l'immeuble du bureau de son oncle avait un ascenseur différent de celui-ci. L'immeuble du bureau de son oncle avait un bouton de moins à l'intérieur de l'ascenseur. Le bouton pour le 13e étage manquait.
Vous voyez, une vieille superstition faisait que beaucoup de constructeurs sautaient le 13e étage. C'est pourquoi beaucoup d'immeubles pour bureaux et appartements, comme celui où Grunnings était installé, libellaient délibérément le 13e étage 14, et sautaient ce nombre dans l'ascenseur. Les gens pensaient que cela portait malheur de vivre sur le 13e étage, les gens l'ont donc appelé pendant des années le 14e. En fait, il y a des immeubles tout autour du monde qui ont un étage de moins que les gens ne le pensent.
Mais Harry avait noté que cet immeuble, parce qu'il était si neuf, ne sautait pas le 13e étage dans l'ascenseur. Et la seule personne qui savait cela était la concierge ! Il n'y avait pas encore de locataires pour l'instant, et les constructeurs partiraient rapidement, qui donc serait au courant ? Si Harry pouvait imaginer comment cacher le 13e étage, puis faire un sort d'oubliette sur la concierge, il pourrait avoir tout l'étage pour lui-même ! Et personne ne suspecterait que l'ascenseur sauterait le 13e étage, parce que c'était une pratique si commune !
Harry sourit alors qu'il revenait au Chaudron Baveur. C'était une idée brillante, mais elle nécessiterait beaucoup de planning, et une utilisation sérieuse de magie. Si l'immeuble ouvrait dans quatre semaines, Harry voudrait y entrer avant, afin de ne prendre aucun risque. S'il étudiait dur, et utilisait le retourneur de temps de la manière qu'il avait prévue, Harry aurait plus de deux mois d'étude avant qu'il n'ait à bouger. « Deux mois pour effacer quelques mémoires et cacher tout un étage. » pensa Harry. « Trop facile ! »
Harry se dépêcha de rentrer. Il ne fit que trois autres arrêts avant d'atteindre l'entrée moldue du Chaudron Baveur.
Le premier arrêt fut chez un coiffeur, où il paya quelqu'un 20 livres pour qu'il lui dise que ses cheveux étaient sans espoir. La seule manière pour empêcher ceux-ci de se tenir ainsi serait soit de les raser ou de les laisser grandir et les attacher à l'arrière. Vu qu'Harry avait du temps pour penser à cela, il les laissa tels qu'ils étaient, naturellement désordonnés, puis quitta le magasin.
Le second arrêt qu'il fit fut à une gym devant les fenêtres de laquelle il passa. Il prétendit être intéressé par une adhésion, et un entraîneur personnel lui montra les équipements. L'entraîneur passa une heure à montrer à Harry ce que chaque pièce d'équipement faisait, et comment travailler correctement chaque groupe de muscles. Il expliqua aussi la différence entre exercer sa masse musculaire, et renforcer et tonifier ses muscles pour de l'endurance et de la flexibilité. Tout cela était très intéressant pour Harry, et il pensa qu'il pourrait utiliser l'information pour être en meilleure forme pour le temps où la saison de Quidditch reviendrait.
C'était, si le ban éternel placé sur lui était levé. La pensée de Quidditch et d'Umbridge rappela à Harry que son Eclair de Feu allait toujours manquant, et qu'il devrait soit le récupérer ou le remplacer. Le balai était très important pour Harry, parce que c'était un don de Sirius, et Harry décida de le récupérer à tout prix. Il décida aussi de racheter un remplacement, parce qu'il ne se sentait pas d'utiliser jamais de nouveau le cadeau de Sirius. S'il se cassait, comme le Nimbus, Harry ne se le pardonnerait jamais.
Le troisième magasin dans lequel Harry entra avant d'aller au Chaudron Baveur était un grand magasin d'articles sportifs. En pur Serpentard, Harry avait décidé d'acheter quelques équipements de poids afin de pouvoir s'entraîner lui-même. Il avait déjà prévu cela quand il était allé à la gym quelques instants plus tôt pour avoir quelques tuyaux pour s'entraîner. Ainsi, il n'avait pas à payer les hauts tarifs d'une appartenance à un club de gym, et il pourrait s'échauffer quand il le voudrait. Il sélectionna deux machines et quelques poids libres. La première machine avait plusieurs buts, et avait des poids ajustables pesant jusqu'à 300 livres capables de travailler une multitude de groupes musculaires. Harry acheta aussi un coureur, un non-électrique.Il allait certainement placer ce dernier dans sa malle magique, et Harry savait que les produits électroniques ne fonctionnaient pas dans l'atmosphère magique de Poudlard. Le modèle n'était pas trop avancé, étant un modèle manuel, mais Harry n'en avait besoin que pour courir, surtout pour les mois hivernaux, vu qu'il n'y aurait aucun moyen pour qu'Harry puisse courir autour de l'école.
Après avoir payé ses achats avec sa carte de crédit, et rempli un formulaire pour qu'ils soient délivrés chez les Dursley l'après-midi suivant, Harry sortit dans la rue et se rendit rapidement dans la taverne misérable qu'il aimait tant. Immédiatement, les gens se tournèrent vers lui et commencèrent à murmurer.
« Merde ! »jura Harry intérieurement. Il avait jeté le bonnet de ski qui masquait sa cicatrice ces deux derniers jours, et il avait remis ses yeux à leur couleur naturelle quand il avait été acheté ses vêtements. Et maintenant il était pleinement vu par une trentaine de sorciers et sorcières, tous qui allaient savoir qu'il avait été sur le Chemin de Traverse maintenant. Cela ruinait quelque peu les plans d'Harry.
Harry continua à se réprimander en se rendant vers Tom. Harry décida d'effectuer les petites affaires qu'il avait à faire sur le Chemin de Traverse aussi vite que possible, puis de retourner à la maison.
« He Tom. Je suis désolé mais je ne vais pas rester cette nuit comme j'ai pensé le faire. J'espère que ce n'est pas un problème. Tu t'en es sorti avec le lit ? »Harry était toujours le centre de l'attention, et voulait partir aussi tôt que possible.
« Harry, oui, le lit »répondit Tom. « Je ne peux absolument pas imaginer ce qu'il s'est passé. Tous mes lits sont résistants au feu, c'est la loi tu sais. Je ne peux imaginer ce qui aurait pu être assez chaud pour brûler à travers des charmes anti-combustion. »
Harry décida de jouer l'ignorant. « Je ne sais pas. Quand je suis revenu tard hier soir, le lit était déjà comme ça. J'étais si fatigué que j'ai juste dormi sur le sol utilisant mes robes comme un oreiller. »
« Ce n'est pas grave Harry. Le lit a déjà été remplacé, c'est juste que je ne vois pas ce qu'il s'est passé. Et ne t'inquiètes pas pour ne pas rester ce soir ; tu pourras toujours t'arranger pour une autre fois. Je peux faire quelque chose d'autre pour toi ? »
Harry fut sur le point de dire non, mais remarqua deux bouteilles de bièraubeurre à ajouter à sa malle. Elles pourraient être une boisson utile pour plus tard. Harry paya Tom et partit, allant une nouvelle fois dans l'arrière-boutique qui menait au Chemin de Traverse.
Il n'était pas encore trois heures, Harry ne pouvait donc pas encore prendre ses robes chez Mme Malkins. Décidant de tuer le temps, il revint à Gringotts et requit personnellement Griphook. Le gobelin avait été si utile hier ; Harry voulait le garder avec lui.
Griphook fut heureux de revoir Harry, et les directeurs de banques furent impressionnés qu'Harry Potter ait spécifiquement demandé un employé précis. Harry donna au directeur un bon mot, disant que Griphook avait été très utile dans le passé. Quelques secondes plus tard, ils entrèrent un char à mine et partirent.
Le directeur de banque n'avait aucune idée qu'Harry n'allait pas vers le coffre 1295, mais au nombre 37 à la place. Harry n'avait toujours pas beaucoup de temps pour regarder avec attention les environs, mais il rajouta tous les livres qu'il trouva à sa malle magique. Il les trierait plus tard ; il voulait juste y avoir accès pour l'instant. Harry pensa aussi prendre quelques armes et fournitures, mais décida de ne pas le faire. Il avait déjà une dague à son usage, et n'avait pas encore assez de place pour la fourniture.
Après une autre visite au bureau d'Echange Moldu, cette fois pour un peu de monnaie, Harry quitta Gringotts avec encore 10 minutes pour atteindre les 3 heures. Avec plus de temps à tuer, Harry se rendit vers le magasin qu'il avait délibérément évité la veille. Il n'avait pas encore de plan, mais après les évènements de la nuit dernière, Harry pensa qu'il n'aurait pas besoin d'un.
Harry entra le magasin poussiéreux, avec la baguette simple posée sur un vieux coussin violet, et une petite cloche sonna alors que la porte se ferma derrière lui. Le magasin était identique, comme cinq ans plus tôt.
« Ahhh, Mr Potter. A quoi dois-je le plaisir de votre visite ? Rien de dommageable pour votre baguette j'espère ? »Mr Ollivander était aussi effrayant que toujours.
« Non monsieur, ma baguette va bien. » répondit Harry.
« Oui elle l'est »statua t'il. « Bois de houx avec une plume de phoenix particulièrement forte, 11 pouces je crois. Etes-vous intéressé dans un kit de polissage de baguette alors ? »
« Non, je suis en fait venu pour autre chose. Je sais que ce n'est pas légal, mais j'ai besoin d'une autre baguette. »Harry décida d'être aussi direct que possible pour parler au vieil homme. Il essaierait aussi d'utiliser sa célébrité s'il le pouvait ; cela semblait bien fonctionner la veille.
« Pourquoi Mr Potter, »demanda Mr Ollivander, « auriez-vous besoin d'une autre baguette si vous avez toujours l'originelle ? »
« A cause de sa baguette sœur ; à cause de Voldemort. » Répondit Harry qui regarda l'homme sursauter au nom de Voldemort, mais Mr Ollivander hocha de compréhension.
« Dites-moi monsieur, » continua Harry, « vous a-t-on jamais parlé des évènements de Juin dernier concernant nos deux baguettes ? »
Les yeux de Mr Ollivander brillèrent alors qu'il répondait par la négative. Il n'était peut être pas à l'aise de parler de Voldemort, mais Ollivander étudiait tout au long de sa vie la fabrication des baguettes, et voulait peut être entendre sur la rencontre de deux baguettes sœurs.
Harry le lui dit donc. C'était une version abrégée de l'histoire qui survola par-dessus la mort de Cédric et qui ne nommait aucun des mangemorts, mais Harry s'assura d'inclure tout détail dont il se souvenait à propos du duel avec Voldemort. Harry parla de la connexion des sorts, et la cage dorée qui s'était formée autour d'eux. Harry dit au vieil homme à propos du chant du phoenix, et comment lui et Voldemort furent soulevés du sol alors qu'il se battaient pour avoir le contrôle de l'autre. Et Harry dit comment il força la bille de lumière dans la baguette de Voldemort, et comment elle régurgitait les quelques derniers sorts lancés par lui.
Vingt minutes plus tard, quand Harry a fini avec son histoire, les yeux d'Ollivander brillaient de stupéfaction. Il était un vieil homme, et même maintenant quittait rarement sa boutique pour se procurer de nouveaux éléments pour baguettes. La plupart de son temps était passé à cataloguer ses fournitures actuelles, et vendre des baguettes à des étudiants impatients sur leur chemin à Poudlard. Ce fut pourquoi Ollivander aima tant l'histoire. Parce que non seulement se concentrait elle sur deux baguettes qu'il avait faites, mais parce qu'aussi c'était une histoire excitante en elle-même.
« C'est donc pour quoi j'ai besoin d'une autre baguette, voyez vous » expliqua Harry. « J'ai déjà rencontré Voldemort quatre fois, et je ne peux me défendre proprement contre lui. La prochaine fois que nous nous rencontrons, je veux avoir une surprise l'attendant. »
Mr Ollivander fit une pause et pensa à la requête d'Harry pendant un moment. S'il disait non, Harry ne savait pas ce qu'il allait faire. Heureusement, Ollivander répondit par l'affirmative.
« D'accord Mr Potter, je vais vous laisser acheter une nouvelle baguette, mais seulement parce que vous aurez à l'utiliser contre Vous-Savez-Qui. »Il continua. « Le problème est de trouver une autre baguette adaptée. Je me rappelle que vous étiez un consommateur très difficile, et le phoenix qui a fourni l'élément de votre baguette n'a pas donné une troisième plume. Cela pourrait prendre du temps pour trouver un remplacement acceptable, et même alors cela ne pourrait pas marcher non plus. »
Harry avait déjà pensé à cela. « En fait monsieur, je me demandais si je pouvais fournir l'élément de ma baguette ? »
Ollivander sembla surpris par la requête, vu qu'on ne lui avait pas demandé souvent de baguette sur commande. « Je pense que vous le pouvez Mr Potter, mais il serait extrêmement difficile de poser vos mains sur un élément acceptable. Je ne travaille qu'avec des cheveux de licorne, cœurs de dragon, et plumes de phoenix, et toutes ces créatures sont plutôt difficiles à trouver. Dents de basilics, fourrure de griffon, et écailles de serpents, je n'essaye même pas d'en produire. Les basilics sont bien trop dangereux, et les griffons et serpents d'eau sont presque éteints, et vivent sur d'autres continents. Je pense que vous aurez plus de chance en testant certaines de mes baguettes. »
Harry se sourit à lui-même. « Vous voulez parier. »Dit-il à Ollivander. « Hedwige, es tu aux environs ? »
Une petite seconde plus tard, dans une explosion de flammes blanches et or, Hedwige apparut de nulle part et se posa sur l'épaule d'Harry. Harry la caressa sous la poitrine, et sourit au regard stupéfait de Mr Ollivander. « Une plume de phoenix irait-elle ? »
Cela prit une seconde à Mr Ollivander pour se rappeler de fermer sa bouche, mais il la fit marcher très rapidement. « Mr Potter, d'où vient-il ? Je n'ai jamais vu un phoenix blanc avant ? Et j'en ai vu beaucoup pourtant. »
« C'est une femelle en fait, »Harry informa Ollivander afin de ne pas mettre Hedwige en colère, « et elle est plutôt nouvelle dans le voisinage. Je ne veux pas en dire trop pour l'instant, mais je suis à peu près sûr qu'elle voudra donner une plume de sa queue. »Harry s'adressa alors à Hedwige. « Qu'en penses-tu mas belle, peux-tu m'aider ? »
Hedwige hocha et s'envola de l'épaule d'Harry. Elle battit des ailes et plana un moment, puis secoua le bas de son corps jusqu'à ce qu'une plume de sa queue se détache et tombe sur le comptoir. La plume avait environ sept pouces de long, et n'était pas coloré d'un simple rouge, comme Fumseck, mais était rouge et or ensemble.
« Merci ma belle. Je vais devoir te donner quelque chose de spécial. »Harry loua son amie.
Mr Ollivander à ce moment avait pris la plume et l'étudiait de près. S'il n'était pas choqué avant, il l'était sûrement maintenant.
« Mr Potter ! Savez-vous quel âge a ce phoenix ? Durant toutes mes années, je n'ai jamais vu un spécimen aussi jeune. Je dirais qu'elle n'est vieille que de quelques années, peut être pas plus de dix ! »
Harry, ne fabricant pas de baguettes lui-même, ne savait pas comment Mr Ollivander savait qu'Hedwige était un jeune phoenix, ni pourquoi il était si important qu'elle en soit un. Il demanda donc à Mr Ollivander pourquoi il était si excité.
« Voyez vous Mr Potter, »expliqua t'il, « la zone autour de la plume a quelques marques qui indiquent l'âge du phoenix, comme les bagues autour d'un serpent à sonnettes. Et plus le phoenix est jeune, plus l'élément de baguette est puissant. C'est pour la même raison que des plumes multiples données par le même animal abaissent le pouvoir de la baguette. Voyez vous, toutes les plumes d'un phoenix sont liées à sa force vitale. Et à un âge aussi jeune, cette force est naturellement extrêmement puissante. Et des plumes multiples devraient partager la force vitale du phoenix. C'est pourquoi votre baguette est plus puissante que d'habitude Mr Potter. Elle n'a qu'une baguette sœur, là où la plupart des phoenix qui donnent des plumes pour des baguettes en donnent d'habitude cinq. »
« Eh bien, »Harry ne pu s'empêcher de rire en donnant à l'homme une information qui, s'attendait-il, lui donnerait une attaque cardiale, « vous serez heureux de savoir alors qu'Hedwige ici n'a jamais donné d'autre plume auparavant, et elle est âgée de moins d'un jour en plus. »
Comme pour faire pénétrer le fait, Hedwige hocha en agrément et laissa sortir un court trémolo.
Et comme par stupéfaction, le vieil homme Ollivander chavira et s'effondra dans une chaise.
Il ne s'évanouit pas pourrait on dire, mais il commença à hyperventiler et à être secoué de façon incontrôlable. Harry lui demanda s'il allait bien, et obtint une réponse tremblante comme quoi c'était le cas, Ollivander n'avait besoin que d'une minute.
A la fin, Ollivander fut d'accord pour fabriquer une nouvelle baguette pour Harry. Il fut sur le point de suggérer différents types de bois, mais décida de conserver le houx. La combinaison avait marché une fois avant, cela fonctionnerait donc sans doute de nouveau. Ollivander l'informa que cela prendrait une semaine pour fabriquer la baguette, et qu'il enverrait une chouette à Harry quand elle serait finie. Quand Harry demanda le prix, Ollivander secoua juste sa tête.
« Je ne rêverais pas de vous charger pour être capable de travailler avec un tel spécimen. Si vous insistez, vous pouvez juste couvrir le prix du houx, mais ce n'est pas vraiment important. Je voudrais demander cependant, si je pouvais avoir une autre plume de ce beau phoenix. C'est un oiseau si puissant, j'adorerais forger une autre baguette avec. »Harry ne blâmait pas Ollivander pour sa requête.
Mais il n'allait pas accepter par ailleurs. Si cela était vrai à propos du pouvoir s'amenuisant quand la créature qui donnait l'élément en donnait plus d'un, Harry ne pouvait prendre ce risque.
« Je suis désolé Mr Ollivander, mais je ne puis vous permettre cela. Je suis sûr que vous comprenez, mais j'aurai besoin de tout le pouvoir que je pourrai avoir pour me préparer pour mon combat. »Ollivander hocha en compréhension. « Je pourrai être capable de vous fournir quelque chose d'autre par contre. Dites moi, si un basilic était mort depuis quelques années, les dents seraient elles viables comme éléments de baguette ? »
Les oreilles d'Ollivander se redressèrent à cela, et il recommença à respirer lourdement. « Oui, elles le seraient Mr Potter. C'est la combinaison du venin et de l'émail ensembles qui composent l'élément de baguette en fait. Les dents sont transformées en poudre, puis chauffées jusqu'à devenir liquides, et versées dans la chambre d'une baguette. Comme le venin et l'émail ne sont pas des cellules vivantes, ils ne devraient pas être affectés par la mort. Pourquoi demandez-vous cependant ? Il n'y a pas eu de basilic mort connu depuis plus de 30 ans. »
Harry ri. « Encore Mr Ollivander, je suis au regret de vous informer que vous avez manqué une autre de mes histoires. Durant ma seconde année, j'ai combattu est tué un basilic. Un particulièrement grand aussi. Le corps devrait toujours être là-bas, et je devrais être capable de vous envoyer les dents. »
Ollivander avait autant le vertige qu'une fille d'école. « Vraiment ? Où est-il ? Comment ne vous a-t-il pas tué ? Deuxième année dites-vous ? »
Harry était amusé par la curiosité du vieil homme. Cependant, il devait aller sur son chemin aussi. « Mr Ollivander, j'ai peur de ne pas avoir le temps pour une autre histoire. Que pensez-vous de cela par contre : vous faites ma nouvelle baguette gratuitement. J'aimerais aussi que vous fournissiez une nouvelle baguette pour Neville Londubas plus tard cet été quand il vient pour un remplacement, sans aucun coût. La sienne s'est brisée la semaine dernière. Je vous enverrai les dents de basilic quand je pourrai, et je promets de revenir et vous dire une autre histoire excitante. Qu'en pensez vous ? »
« D'ACCORD ! »
Et Harry sortit donc de la boutique d'Ollivander à trois heures et demie pour se rendre chez madame Malkins et récupérer ses robes modifiées. Hedwige avait disparu dans une autre explosion de flammes, afin de ne pas attirer l'attention envers Harry. Il voulait retourner rapidement à la maison avant que la presse n'arrive, mais décida de faire un dernier arrêt non programmé. Il avait décidé plus tôt ce matin de remplacer son Eclair de Feu, et il n'y avait qu'une place où acheter un nouveau balai. Le Magasin d'Accessoires de Quidditch.
« Bonjour ! »Harry salua le vendeur, « j'ai récemment perdu mon Eclair de Feu, et voudrais acheter un remplacement avant que la saison de Quidditch ne recommence à l'école. Sauriez-vous si c'est toujours le dernier modèle ? »
Le vendeur derrière le comptoir n'avait même pas encore levé les yeux. Il lisait un quelconque magasine sur le Quidditch, et n'écoutais qu'à moitié la question d'Harry. « Ouais, l'Eclair de Feu est toujours le meilleur modèle. Sais pas de quoi vous parlez par contre, le seul gamin qui possède un Eclair de Feu est Harry Potter. »
Harry sourit. L'homme ne levait pas le regard pour savoir avec qui il parlait. « Vous avez donc entendu parler de moi alors. Ravi de vous rencontrer. »Harry secoua un peu sa main.
Le vendeur ne répondit pas au début, puis regarda par-dessus le bord du magasine, et dit, « Houlà ! Vous êtes Harry Potter ! Waouh ! »
Après avoir assuré l'homme qu'il était qui il disait être, et répondu à quelques questions légères sur le jeu d'Attrapeur, Harry convint finalement l'homme de revenir à sa discussion sur les balais.
« Oui, l'Eclair de Feu est toujours le meilleur modèle, bien que le prix a baissé dans la dernière année. Il ne coûte maintenant que 1185 gallions, 16 mornilles et 14 noises. »L'homme assura Harry.
Harry ne pouvait croire que le prix était aussi élevé. Combien était-ce l'année dernière ? Et combien Sirius avait il dépensé il y a deux ans ?
« Si vous cherchez à remplacer votre ancien balai, ce sera un problème. »Le vendeur continua. « Nous n'en avons vendu que cinq cette dernière année, et en avons quelques autres en stock. Mais je pense que mon patron pourrait en faire un meilleur pour vous. Intéressé ? »
Harry dit oui, s'attendant à un rabais ou un autre type d'offre comme il en avait eu ces derniers jours. Le vendeur conduisit Harry à un escalier latéral, et en haut vers un grand appartement qui était situé au dessus du magasin de Quidditch.
« Le patron vit ici, »dit l'homme à Harry, « il possède l'immeuble entier. Il travaille sur quelque chose, quelque chose de très secret. Attendez ici une minute et laissez-moi lui parler. »
Harry hocha et fut dirigé sur un canapé dans une salle d'attente. Le vendeur disparut dans une autre chambre. Harry attendit patiemment et regarda autour de la pièce, regardant tous les portraits magiques et souvenirs de Quidditch. Il entendait occasionnellement quelques mots tendus venant de l'autre pièce, et ce qu'il entendait semblait prometteur.
« Il est ici ? »cria une voix.
« ...pensait... attrapeur... nouveau »répondit une autre voix.
« Parfait !... me demande si... performance... une année... »dit la première voix.
Les voix devinrent des murmures après cela, et Harry étudia sa nouvelle montre en attendant que quelqu'un ne vienne et lui dise ce qu'il se passait.
Après environ cinq minutes, cela se produisit. Le vendeur et le propriétaire apparent sortirent de l'autre pièce, et se rendirent vers Harry. Le vendeur lui sourit et cria un « Bonne chance », puis revint en bas des escaliers. Le directeur s'assit dans une chaise pour faire face à Harry.
Le directeur était une personne semblant normale. On pouvait dire qu'il avait déjà joué au Quidditch, parce qu'il avait de larges épaules musculaires et des avant-bras bombés. Il avait une petite bedaine qui venait avec l'âge, et il avait une disposition générale plutôt gaie. En fait, il rappelait beaucoup à Harry Ludo Verpey.
« Bonjour Mr Potter ! C'est un plaisir de vous rencontrer. Je suis Walter Whigman, mais appelez-moi juste Walt. Je possède le magasin de Quidditch en bas. »Il semblait plutôt sympa.
Harry répondit donc, dans un ton jovial également. « Ravi de vous rencontrer Walt, je suis un grand fan de votre magasin. Et s'il vous plait, appelez-moi juste Harry. »
« Harry alors, »agréa t'il, « génial ! Mon associé vient de me dire que vous vouliez acheter un nouvel Eclair de Feu, quelque chose comme quoi le dernier que vous aviez était perdu. Est-ce correct ? »
« Oui, »répondit Harry, « il a été confisqué l'année dernière, et je ne sais pas où il est. J'espère être capable de jouer au Quidditch de nouveau cette saison, et ai besoin d'un autre balai. Pourquoi, y a-t-il un problème ? »
Le directeur ri, « Non, pas de problème du tout. En fait, je suis plutôt excité par ce que je suis sur le point de vous dire. Dites-moi Mr Potter, avez-vous idée de combien un nimbus ou un éclair de feu d'élite coûte ? »
« J'ai une bonne idée. C'est beaucoup. » Dit Harry.
« Correct Harry ! Et à cause de ce fait, peu de personnes peuvent se le permettre. En fait, à part les joueurs de Quidditch professionnels, je crois que vous êtes l'une des trois seules personnes qui possède un Eclair de Feu. Les compagnies de balais aiment être exclusives, et elles gardent le prix d'un nouveau modèle très haut pendant les premières années après qu'il a été relâché. Maintenant, Harry. Puis-je vous demander de garder un secret ? »
Evidemment, pourquoi pas, pensa Harry. « OK »
« Génial ! »L'homme devenait maintenant très excité. « Parce que les compagnies Nimbus et Eclair de Feu sont si avares, et que j'ai un tel amour pour le jeu, j'ai travaillé sur mes propres modèles de balais. Je prévois avoir finalement une ligne complète de quatre balais, un spécialisé pour chaque position. Vous voyez, je suis fatigué de vendre la marchandise d'autres personnes. Si mes balais fonctionnent, je prévois de les vendre à un prix équitable, moins que le modèle actuel de Nimbus ne coûte.
« Maintenant, j'ai presque fini deux modèles de balais. Le premier est pour la position de batteur, une position que je connais bien. J'ai un ami chez les Pride of Potee qui teste le prototype durant les pratiques de quidditch. Il est d'accord pour écrire quelques rapports sur comment le balai se comporte, de cette manière je peux faire quelques petites corrections avant que je ne me lance dans la production. L'équipe a promis de garder secret ce balai, et ne l'utilisera pas pour les jeux en eux même, parce qu'il n'a pas encore été approuvé pour le jeu par la ligue de quidditch. »Walt était vraiment excité à propos de ses balais.
« Et quel est le second balai ? »demanda Harry.
« Ahhh, c'est là où vous intervenez Mr Potter. »Et voilà encore, pensa Harry. « Le second balai complété est pour votre position, attrapeur. J'allais avoir un autre ami chez les Harpies le tester pour moi, mais alors vous arrivez et entrez dans mon magasin. J'oserais dire que le grand Harry Potter est l'un des plus grands attrapeurs aux alentours, et mon assistant aux ventes a eu une idée brillante. Il m'a suggéré que je vous laisse utiliser mon prototype pour les matchs de quidditch de cette année, et que vous pourriez peut être faire quelque chose pour moi en retour. »
Harry était intéressé de posséder un nouveau balai, et avoir un modèle inédit pourrait être un grand avantage au dessus de Malfoy et des autres attrapeurs, mais Harry était prudent envers le regard dérangé présent dans les yeux de Walt. « Qu'aviez vous à l'esprit Walt ? »
« Eh bien, mon assistant a en fait imaginé cela. Vous pouvez avoir ce balai pour cette année, et le tester normalement. J'attendrai un rapport sur ses performances après chacun de vos matchs de Quidditch. Et quand je vais finalement me lancer dans la production, soit l'été prochain ou à temps pour les vacances, j'aimerais que vous fassiez la promotion du balai. Pas beaucoup, juste dire quelques mots sur combien vous l'aimez et peut être quelques photos. De cette manière je peux publier votre interview dans la Gazette du Sorcier, et en plus de mes prix bas, je pourrai me lancer dans la concurrence en dehors de la ville. Je vais même donner en prime un autre balai quand le modèle a été fini et proprement dénommé. Alors, que pensez vous ? »
Harry pensa à propos de ceci. Il n'avait aucune idée des performances du balai, mais cela ne ferait pas de mal de l'essayer. S'il n'aimait pas le balai, Harry pourrait toujours l'échanger plus tard. Alors pourquoi pas ?
« D'accord Mr Wighman, je suis d'accord. A quelques conditions cependant. »Harry voulait être sûr d'être bien compris. « Si je n'aime pas les caractéristiques du balai, je le retournerai. Je n'aime pas non plus beaucoup la publicité, alors je ne ferai que quelques interviews et photos. Et je ne veux pas mon image, ou un grand éclair, ou quoi que ce soit comme ça, sur la boîte du balai. Je vais juste faire la pub de votre produit, pas être son porte-parole. »
Walt essaya de lui faire faire prendre plus en photo qu'Harry ne le voulait, mais il agréa finalement avec les conditions d'Harry. Le balai serait délivré par chouette dans la semaine, puisque le prototype de Whigman n'était pas encore prêt, et qu'il voulait faire quelques ajustements.
« Alors, que pouvez-vous me dire à propos du nouveau balai ? »s'enquit Harry.
« Eh bien, »répondit Walt, « je ne l'ai pas encore nommé si c'est ce que vous voulez dire, mais j'ai quelques idées que j'aime. Que pensez vous de Wighman Attrapeur de Vif ? De toute façon, c'est un peu comme l'Eclair de Feu, avec juste quelques altérations. Il est plus léger qu'un Eclair de Feu, et a une vitesse maximale plus élevé d'environ 25 km/h. Il tourne beaucoup plus facilement pour sortir des plongeons, et le balai est aussi enchanté pour suivre son propriétaire. Même si vous tombez de votre balai, il sera toujours à une distance d'un mètre de vous. L'inconvénient est que ce n'est pas aussi brillant que l'Eclair de Feu. Sa prise en main est juste un bois sablé ordinaire, pas de polissage au diamant, ou autres choses scintillantes. Le balai est aussi plus léger que l'Eclair de Feu, alors si vous êtes frappé par un cognard ou une autre personne, vous pourriez être renversé plus facilement. Et je n'ai pas pu effectuer les sorts de casse instantanément. A vitesses maximales, mon balai a besoin de deux mètres cinquante pour s'arrêter complètement. J'espère que le prix plus abordable va remplacer le marché normal des Eclair de Feu. Mais ce n'est pas la meilleure part. Dites moi, quelle est la blessure favorite d'un attrapeur ? »
Harry pensa à cela, et se souvint de tous ses voyages à l'infirmerie. « Os cassés je pense, j'ai tendance à m'écraser beaucoup. »
Walt hocha. « Exactement ! Les attrapeurs se ruent constamment vers le sol à cause de leur feintes ou parce qu'ils perdent contrôle de leur balai. Et avez-vous idée de combien de balais sont endommagés ou cassés entièrement à cause de cela ? »Harry hocha, se rappelant de son Nimbus 2000 déchiré en morceaux. « C'est pourquoi tous mes balais ont un charme de réparation incorporé. Ca n'a jamais été fait avant parce que les autres balais sont trop raffinés, et que c'est dur de réparer un balai de haute qualité. Vous voyez, un polissage endurcissant au diamant et les finitions magiques interfèrent avec un sort de réparation standard. Mais puisque je n'ai pas touché au système de prise en main du balai, il peut se réparer lui-même aussi facilement que quoique ce soit d'autre. »
Whigman continua pendant quelques moments sur les capacités du balai, et au moment où Harry quitta le magasin, il était très excité d'essayer son nouveau balai. Vérifiant sa montre, Harry vit qu'il était un peu plus de quatre heures, et ses robes devaient sûrement être finies.
Ambre était encore chez madame Malkins, ainsi que la sorcière plus vieille qui travaillait la veille, et madame Malkins elle-même. Puisqu' Harry n'était pas déguisé cette fois, il fut accosté par les trois femmes.
Les deux plus vieilles femmes commencèrent à le mesurer et l'accueillir immédiatement, et Ambre gloussa juste et le salua de loin. Harry envoya promener les deux sorcières, disant qu'il avait déjà été mesuré et pris en main pour de nouvelles robes la veille. Ambre pris ses achats de dessous le comptoir et sauva Harry de toute l'attention qu'il recevait. Il réussit finalement à se rendre dans un coin, loin des autres consommateurs et vendeurs.
« Maintenant, je vois pourquoi vous étiez déguisé hier. »Sourit Ambre.
« Oui, »agréa Harry, « j'ai vraiment l'habitude d'attirer l'attention envers moi-même. J'espère que ça ne vous attirera pas de problèmes parce que vous m'avez aidé à garder mon secret. »
Ambre sourit. « Oh, ne vous inquiétez pas. A la fin, tant que madame Malkins effectue la vente, elle n'en aura cure. Par contre Gretta, elle va être en colère d'avoir manqué un cancan. »
Harry ri en réalisant que ses suspicions sur la femme à tête de cheval étaient vraies. Ambre lui tendit les trois grands sacs, et Harry retira le montant exact d'argent depuis son porte-monnaie. Ses affaires effectuées, Harry fit son chemin pour partir, mais fut repoussé dans un coin, bloqué par Ambre dont le visage semblait nerveux.
« Harry. »Commença t'elle. Ambre regardait le sol et se tortillait les mains. « J'espère que ça ne vous dérange pas, mais j'ai inclus mon adresse par cheminée dans l'un de vos sacs. J'ai espéré que nous pourrions sortir ensemble une fois. Si vous n'êtes pas occupé... »
Harry pouvait dire qu'Ambre était extrêmement nerveuse. En fait, elle était exactement comme Harry était il y a quelques années quand il avait demandé à Cho d'aller au bal de Noël avec lui. Harry se sentait quelque peu bien de savoir qu'il l'avait rendue nerveuse de cette façon, mais devint lui-même nerveux quand il réalisa qu'il devrait formuler une réponse.
« Heu, ahh, j'aimerais beaucoup Ambre. »Elle leva les yeux vers lui avec un grand sourire. Mais il retomba rapidement. « C'est juste que je ne vais pas être beaucoup aux alentours cet été, et je ne sais pas combien de temps libre j'aurai. »
Harry pensa aussi à une autre possibilité. Celle-ci n'était pas nouvelle, c'était juste une extension du danger que ses amis avaient à encourir. « Par ailleurs, je ne voudrais pas te mettre en un quelconque danger. Je suis sûr que tu sais que certaines mauvaises personnes sont après moi, et s'ils trouvent que je sors avec quelqu'un, ce ne serait pas très bon pour cette personne. »Ambre sembla découragée, et ne sembla pas comprendre que des mangemorts seraient après elle s'il n'étaient ne serait ce que vus ensembles en public. Harry devait la faire se sentir mieux.
« Vous êtes vraiment très belle et tout, et je vous aime beaucoup, c'est juste que ce n'est pas le meilleur moment pour moi. Mais je promets de m'arrêter pour vous voir si je reviens sur le Chemin de Traverse cet été. Qu'en pensez-vous ? »
Cela remonta considérablement le moral d'Ambre, et Harry pensa que ce serait sympa d'avoir une nouvelle amie qu'il pourrait visiter. Il devrait juste être prudent.
Avec un rapide au revoir, évitant le bisou sur la joue cette fois, Harry quitta une Ambre souriante au comptoir. Une fois hors du magasin, Harry se rappela ses nouvelles options d'élargissement de vision, et un sourire maléfique fit son chemin sur son visage.
Toujours debout hors du magasin de robes, Harry prétendit regarder à l'enseigne du magasin pour chercher ses heures d'ouverture. Fermant son œil droit, il se concentra pour regarder au-delà de l'enseigne en bois. Lentement, des images se formèrent, et Harry pouvait commencer à distinguer le magasin de robes par derrière. Il repéra Ambre, et commença également à se concentrer sur elle.
Harry ne voulait pas abuser de son don. La sorcière du magasin de lunettes l'avait prévenu, et Harry se sentit un peu coupable pour ce qu'il faisait. Après tout, Harry avait une quantité certaine de moralité, pas comme certains sorciers qu'il connaissait. Mais alors qu'il se concentrait sur Ambre, et vit ce qu'elle portait, ou plutôt ce qu'elle ne portait pas sous ses robes, Harry décida qu'il devrait surmonter sa culpabilité assez rapidement. « Merde, »marmotta tout bas Harry en s'éloignant, « je viens juste de laisser passer une chance de sortir avec une fille plus vieille plutôt chaude. Peut être devrai-je revenir et la visiter après tout. »
Harry entra rapidement dans le Chaudron Baveur, eut une rapide conversation avec Tom derrière une bièraubeurre (oh que c'est bon !), et pensa à la conversation qu'il aurait cet après-midi avec les Dursley. Maintenant qu'il était capable de faire de la magie, Harry pourrait juste leur envoyer un sort à eux tous. Dieu savait qu'ils le méritaient. Mais Harry se raisonna que s'il leur montrait qu'il n'utiliserait pas de magie contre eux, et que ça pourrait même leur bénéficier, les Dursley pourraient laisser Harry assez seul pour le reste de l'été.
Deux heures plus tard, et 70 livres de moins, Harry salua le chauffeur de taxi qui l'avait conduit à la maison et s'arrêta devant la porte d'entrée du 4 Privet Drive. Et Harry avait sa baguette à la main.
Enfin terminé ! Je suis vraiment désolée pour tout le temps que cela m'a pris, et ne chercherai même pas à m'expliquer. Sachez seulement que cela risque de se reproduire : les chapitres sont plutôt longs, et j'ai d'autres activités tout aussi importantes que cette traduction. Je vous promets seulement que je ne l'arrêterai pas, mais les mises à jour resteront espacées. Maintenant, je vais répondre au reviews, en vous remerciant bien fort pour votre soutien.
Onarluca : je suis désolée pour l'attente, mais tu as enfin ce chapitre. Les autres chapitres étant tout aussi longs, tu devras sans doute attendre un mois avant la suite. Je suis actuellement en vacances, ça devrait donc aller un peu plus vite. Bon, bisous, et merci pour ton soutien.
Wynzar : merci beaucoup pour ta review. Alors comme ça tu aimes ? Merci beaucoup, ça fait vraiment plaisir, même si je ne suis pas vraiment l'auteur, ça fait plaisir de voir qu'on ne travaille pas pour rien. Je suis vraiment désolée pour l'attente, mais comme tu as du lire, je ne peux plus rien promettre, sauf que je ne m'arrêterai pas. A plus, et bonne lecture.
Loup blanc : comme tu as du voir, Hedwige n'est pas vraiment morte. Tu as aimé ?
Marie : quelques uns d'entre vous ont décidé de lire la suite en anglais aussi. Je ne t'en veux pas du tout, j'ai fais ça aussi il y a un an quand un auteur de fic mettait trop de temps pour mettre à jour, c'est pour ça que maintenant je lis plus de fics en anglais qu'en français (surtout qu'il y en a beaucoup plus). Merci de me dire que je traduis bien. Dans ce chapitre, on pourrait presque dire que c'est une traduction libre, j'ai changé pas mal de phrases, même si le sens général est toujours le même. Sinon, merci beaucoup pour ton soutien, j'apprécie beaucoup. Bisous, et à plus.
Hélène : comme tu as du voir, Hedwige n'est pas morte. Sinon, pour les tatous, j'avais bien aimé aussi, et ils vont s'avérer utiles par la suite (bon, tu le découvriras beaucoup plus tard). Sinon, voilà enfin la suite. J'essayerai de ne pas vous faire attendre aussi longtemps la prochaine fois. Bisous, et à plus.
Céline.s : oui, j'avais fait ça aussi il y a un an : un auteur mettais trop de temps à updater, et je me suis décidé à lire en anglais. Maintenant, j'ai trop de choix, et ne trouve plus le temps pour faire beaucoup de choses. Comme je pourrais dire, il n'y a pas assez d'heures dans une journée, il faudrait 30h par jour pour faire tout ce qu'on voudrait. Sinon, merci beaucoup pour ton soutien. Ce chapitre relève plus de la traduction libre, mais le sens général est le même. J'espère que tu as aimé. Bisous, et à plus.
Mystikal : non, Hedwige n'est pas morte (tu as du voir), et non, Harry n'a pas fait toutes ses emplettes (tu as du aussi remarquer). Maintenant, c'est fini. Le prochain chapitre, c'est sa confrontation avec les Dursleys, je pense que tu vas aimer. Je vais essayer de ne pas mettre autant de temps. Bon, bisous, et à plus.
Miliana : bonjour ma mili. Pour ton chapitre, je m'y mets dès que j'aurai posté celui-ci. L'exercice devrait être sympa, et inédit pour moi. Merci pour ta review, ça fait vraiment plaisir, sinon, pour Hedwige, comme tu as du voir, elle n'est pas morte. La traduction est plutôt libre, mais je ne crois pas que ça te chagrine, enfin, dis le moi, si c'est le cas. Sinon, gros ziboux, et peut être à tout de suite (j'ai vu que tu es en ligne).
Vaness : merci beaucoup pour ton soutien, ça fait vraiment plaisir. Eh bien, voilà la suite. Je t'embrasse bien fort.
Tiffany shin : ouais, le doloris m'avais choqué. Complètement cinglé celui-là, enfin, c'est lui qui a choisi. Comme tu as du voir, Hedwige n'est pas morte. Moi, ça m'a soulagée particulièrement beaucoup. As-tu aimé ?
Abel : eh bien, tu m'as bien fais rire cette fois aussi ; pour l'anglais, c'est pour ça que j'ai décidé de traduire cette fic, pour que des gens comme vous qui ne savez pas bien lire l'anglais puissent en profiter. Et oui, Hedwige est devenue un phoenix ; j'ai bien apprécié moi aussi. J'aime bien aussi les Harry rebelles. J'ai trouvé d'autres fics comme ça avec un Harry complètement opposé à Dumbledore, et je les aime vraiment beaucoup. Je les traduirais bien, mais vu le temps que je mets pour n'en faire qu'une, je crois que je vais attendre, sinon ce serait une mise à jour tous les deux mois, et même moi je pense que c'est trop long. Pour son côté pervers, on va le voir de plus en plus souvent dans cette fic (tu vas voir quand il va être à Poudlard). Sinon, pour Beurk (ou Burkes), tu as raison, ça revient au même. Je t'embrasse aussi bien fort, et te dis à la prochaine.
Marie-Jo : comme tu as du voir, Hedwige n'est pas morte. Ce ne sont pas les tatous qui l'ont ressuscitée, ce sera expliqué beaucoup plus tard, même si ceux-ci vont être utiles par la suite. Harry a réellement appris une dure leçon, et il en apprendra d'autres, toutes de cette même façon, à la dure. Mais c'est comme ça qu'on progresse... Bon, merci pour ton soutien, et je te dis à plus.
Kaorou : eh bien voilà la suite. Je suis vraiment désolée pour le retard, mais j'étais un peu débordée ces temps ci. J'essayerai de ne pas mettre autant de temps à l'avenir. Gros bisous.
Olivier : désolée pour l'attente. Voilà la suite, et merci pour ton soutien.
Potter-68 : merci pour ta review, ça fait toujours plaisir. Je ne pourrai plus faire toutes les deux semaines, mais je ne m'arrêterai pas. Merci pour ton soutien.
Kaine999 : t'inquiètes, je ne m'arrêterai pas, mais je vais prendre mon temps. J'ai d'autres activités à côté, et les chapitres sont plutôt longs (16 pages words, et c'est écrit petit). Merci beaucoup pour ton soutien.
Eh bien voilà. Gros bisous à tous, et à bientôt.
Serena.
Harry passa ce qu'il semblait être des heures pleurant sur sa pauvre chouette qui était morte pour le protéger, mais ce n'était en réalité que 5 minutes. Le corps d'Hedwige était toujours chaud et sanglant, et entouré de robes qu'Harry ne porterait jamais plus. Elle était allongée sur un lit dans la chambre qu'Harry avait louée plus tôt dans la journée, toujours entourée par une flaque de son propre sang. Harry commençait à la perdre. Sa santé mentale. Trop de gens mouraient en essayant de sauver sa vie, et Harry voulait juste que cela cesse. Des pensées errantes croisaient son esprit, une manière de se distraire d'Hedwige. Ne réalisant pas ce qu'il disait, Harry commença à marmotter qu'il devrait remplacer les draps ruinés de Tom.
Harry avait caressé le cou d'Hedwige quand elle était morte, et sa main demeurait dessus. « Peut-être ne suis-je pas prêt ? » pensa Harry. « Peut-être ne suis-je pas prêt à m'attaquer à Voldemort ? Si un simple voleur de rue peut faire ça, qu'est-ce qui arrêtera un paquet de mangemorts de faire pire ? Et pourquoi Hedwige devient-elle plus chaude ? »
Bien qu'il ait déjà vu quelques corps décédés, Harry n'en avait en fait jamais touché un. Cédric ne comptait pas, parce qu'Harry luttait pour rester vivant à ce moment. Mais il avait vu assez la télé pour savoir que des corps décédés étaient sensés perdre de la chaleur après être morts, pas devenir plus chaud. Donc, pourquoi le corps d'Hedwige commençait-il à se réchauffer ? Ce fut la pensée qui sortit Harry de sa stupeur. Hedwige était presque inconfortable au toucher, et tôt, Harry ne serait plus capable de faire cela.
Harry se leva lentement de sa position agenouillée, et laissa Hedwige tandis qu'il reculait. La distance physique semblait le distancer aussi émotionnellement, et il oublia pour le moment sa chouette mourante. A la place, il se concentra sur la raison pour laquelle un corps mort se réchauffait, et rapidement pour cela. Il n'avait pas beaucoup de temps pour penser cependant, parce que les robes et draps entourant le corps d'Hedwige commencèrent à fumer et noircir.
Harry ne voulait pas commencer un incendie, il courut donc vers le petit robinet dans sa chambre pour remplir un verre avec de l'eau. Au moment où il fut de retour à son lit, le corps d'Hedwige grésillait, et de petites flammes commençaient à se former autour de celui-ci.
Harry était une fois de plus choqué, et pensait que le feu était une conséquence inconnue du sort de Réduction. Alors qu'il envisageait cela, il oublia le verre d'eau qu'il avait dans sa main droite. Une minute après, le lit tout entier fumait, et le corps de sa chouette était complètement entouré de flammes. Harry se rappela du verre d'eau, et trempa le lit avec celui-ci, mais il était trop tard pour cela. L'eau semblait fumer et s'évaporer avant même qu'elle ne touche les flammes.
Harry s'éloigna encore plus du lit, et lança un sort d'eau autour du lit, pour tremper profondément le bois et les tapis sur le sol. Harry n'avait aucune idée de ce qu'il se passait, mais il ne voulait pas être par ailleurs responsable de l'incendie du bar de Tom. Et ce fut quand Harry entendit cela, juste après avoir terminé son sort d'eau et reculé dans le coin le plus éloigné. C'était un son qu'il avait entendu avant ; un son qui avait rempli son cœur d'espoir.
C'était le Chant du Phoenix ! Harry regarda vers la fenêtre s'attendant à voir Fumseck, mais la fenêtre était fermée. Il regarda alors vers la porte, mais elle aussi était close. Tout ce temps le chant du phoenix devenait de plus en plus fort et régulier. Harry l'écouta de plus près, et réalisa que cela ne venait pas de l'extérieur de la pièce. Cela ne venait même pas de Fumseck. Cela venait de son lit brûlant !
Les flammes avaient désormais complètement brûlé les draps et le matelas du lit, et rien ne resta à part une pile de cendres carbonisées. Le charme d'eau qu'Harry avait utilisé avait empêché le reste de la pièce de s'enflammer, et Harry remercia silencieusement le petit professeur Flitwick de le lui avoir enseigné. Les seules sources de feu étaient maintenant les petites flammes centrées sur le tas de cendres, juste là où Hedwige était. Les flammes étaient d'un rouge brillant, avec des traces de jaune et or brillant tout autour. Alors que le chant du phoenix atteignait son crescendo, d'un volume presque assourdissant, les flammes devinrent encore plus brillantes, et plus chaudes. Il y avait du blanc pur au milieu du rouge désormais, et le rouge commença à diminuer.
Il y eut alors une explosion bruyante, et les flammes se déchaînèrent en un feu flambant. Le chant du phoenix laissa une dernière note sonore, puis stoppa. Harry du couvrir ses yeux quand l'explosion eut lieu, et quand il les découvrit un moment plus tard, la pièce était remplie de fumée. Il pouvait toujours entendre la dernière note du beau chant du phoenix, mais elle disparut en un doux murmure lors que la fumée s'éclaircit. Harry pu rapidement distinguer les objets dans sa chambre. La fenêtre qui était auparavant close avait explosé avec l'explosion de flammes. La fumée se répandait dehors dans le ciel nocturne, et laissait entrer une brise fraîche. Ce fut quand Harry vit la chose la plus merveilleuse qui eut pu lui arriver ce jour.
« Hedwige ? Est-ce toi ? » prononça Harry avec peine au travers de ses pleurs. Il était excité, soulagé, nerveux, et extrêmement heureux en même temps. Assis sur le tas de cendres du lit, à peine visible au travers de la fumée qui disparaissait, était un Phoenix brillant, complètement blanc avec des plumes de queue rouge et or. Elle était un peu plus petite que Fumseck ne l'était, mais avait une plus grande envergure, et un bec un peu plus droit. Il semblait qu'Hedwige n'était pas morte après tout.
Hedwige vola sur l'épaule d'Harry, et se percha dessus comme elle l'avait tant fait auparavant. Elle trilla une réponse à Harry qu'il sembla comprendre. « Oui c'est moi, et je suis contente de te voir aussi ! »
Harry s'effondra alors complètement, ses yeux brillants en attrapant son compagnon de toujours dans une étreinte brutale. Hedwige prononça un mot de surprise, mais s'abandonna dans l'étreinte mortelle. Les deux amis restèrent ainsi pendant une éternité, alors qu'Harry pleurait de joie et qu'Hedwige calmait son maître grâce aux pouvoirs apaisants du phoenix.
Le lit n'était plus, mais Harry n'en avait cure. Il conjura un petit oreiller et s'allongea sur le sol, avec Hedwige au creux de ses bras. L'influence calmante du phoenix aida Harry à s'endormir après cette journée particulièrement mouvementée, et Harry tomba rapidement dans le meilleur sommeil de sa vie.
Le lendemain matin Harry se réveilla à 9h, après une petite sieste. Son esprit endormi avait oublié certains des détails de la nuit précédente, et sa première pensée fut « Pourquoi suis-je sur le sol ? »
Un coup d'œil rapide au lit inexistant ramena toutes les mémoires d'Harry à l'avant, et il paniqua en regardant autour de la pièce. Hedwige n'était pas en vue, et Harry avait peur qu'il ait rêvé l'épisode entier. Mais presque comme si elle pouvait sentir les peurs d'Harry, Hedwige apparut un moment plus tard dans la fenêtre brisée, et atterrit sur le dos d'une chaise posée sur le côté de la chambre.
« Bonjour ma belle ! J'ai eu peur un moment. » dit Harry à son nouveau, mais aussi vieux phoenix.
Hedwige cria un bienvenue, chanta quelques notes, et Harry fut surpris combien il était capable de comprendre ce que l'oiseau essayait de dire. Il avait toujours eu une connexion avec Hedwige, mais en tant que chouette, il avait seulement réagi à son attitude et ses instincts. En tant que phoenix, Hedwige semblait presque capable de parole, et Harry pensa qu'il comprenait exactement ce qu'elle disait. Elle avait dit, « Il était temps que tu te lèves. Tu as beaucoup à faire aujourd'hui. Et n'oublies pas de voir Tom à propos du lit ! »
Harry sourit et dit, « Tu as absolument raison. Je pense qu'à partir de maintenant ma belle, j'écouterai beaucoup plus ce que tu a à dire qu'avant. »
Hedwige cria un « Il était temps ! » et s'envola de nouveau par la fenêtre. Harry supposa qu'elle chassait ou bien se contentait de regarder les environs, et il commença à se préparer pour sa journée. Une rapide douche plus tard, Harry plongea pour prendre des vêtements moldus qu'il avait empaquetés dans un vieux sac. Il en achèterait plus aujourd'hui, et serait rapidement débarrassé pour toujours de ces déchets. Alors qu'il remettait son sac à dos dans sa malle étendue, Harry réalisa qu'il aurait pu passer la nuit dans la chambre luxueuse, plutôt que sur le sol dur. Il devrait se rappeler de cela plus tard. Harry avait prévu de prendre quelques choses pour sa chambre à Privet Drive pour l'été, mais pensa que maintenant il pouvait passer tout son temps dans sa nouvelle malle à la place.
Sur son chemin hors de la porte, tout propre et prêt pour la journée, Hedwige réapparut de nouveau à la fenêtre, et vola vers Harry.
« Désolé ma belle, »s'excusa Harry, « mais tu ne peux pas venir avec moi aujourd'hui. Je vais dans le Londres moldu, et je ne pense pas que beaucoup de gens aient vu un phoenix. Tu penses que tu peux garder un œil ouvert pour moi depuis le ciel ? »
Hedwige hocha d'approbation et s'envola par la fenêtre pour une troisième fois ce matin. Harry quitta la pièce lui-même, ferma la porte derrière lui, et descendit les escaliers pour dire à Tom les mauvaises nouvelles à propos de sa chambre.
« Bonjour Harry, comment as-tu dormi ? » Tom accueillit Harry bruyamment. Harry était un peu nerveux que son nom soit prononcé à haute voix au travers de la pièce, mais peu se tournèrent pour le regarder. Les peu qui le firent virent un gamin moldu avec un bonnet de ski et des yeux bruns, et se retournèrent rapidement.
« Bien Tom, bien. C'est ce dont je voulais te parler en fait. Tu vois, heu, j'ai eu quelques problèmes avec mon lit la nuit dernière. » Harry ne savait quoi dire d'autre.
Tom fut surpris. Il prenait grande fierté dans ses commodités. « Désolé pour cela, je ne vois pas ce qui aurait pu causer des problèmes. Je changerai ta chambre pour cette nuit si tu veux. »
Harry ne voulait pas déranger l'homme, et fut surpris que personne ne se soit plaint à propos de tout le bruit de la nuit précédente. « Non Tom, rien n'était de ta faute. Je serai de retour dans quelques heures, et me demandais si tu pouvais jeter un coup d'œil au lit pendant que je suis parti. Tu verras le problème. Si tu peux fixer cela, ce serait génial. Sinon, je te dois de l'argent pour les réparations. »
Tom hocha une confirmation, confus, et Harry passa par l'entrée moldue pour le jour numéro deux de ses emplettes.
Juste comme la veille, Harry avait une liste de ce qu'il voulait faire tant qu'il était dehors, et le reste du temps, il le passerait flânant. La liste était courte comparée aux objets dont il avait besoin sur le Chemin de Traverse, mais était cependant importante. La première chose dont Harry avait besoin était une complète garde-robe. Après cinq années loin pour l'école, Harry était fatigué d'essayer de cacher les vieux habits de son cachalot de cousin, et se demanda pourquoi il n'avait pas acheté de nouveaux habits moldus avant. Il avait besoin de chemises, pantalons, sous-vêtements, chaussures, pulls, chaussettes (qui correspondaient) et quelques habits pour dormir dedans.
Le second et dernier objet de la liste d'Harry était de commencer à chercher un nouvel endroit où vivre. Maintenant qu'il pouvait faire de la magie, il n'avait aucune intention de vivre chez les Dursley plus longtemps. Juste quelques semaines, jusqu'à ce qu'il apprenne à se défendre proprement lui-même. Et vivre dans le monde moldu serait beaucoup plus sûr qu'avec d'autres sorciers. Il pourrait vivre parmi l'énorme population de Londres, et toujours être proche du Chemin de Traverse et du monde magique. Vivre dans Surrey est peut être plus sûr suivant Dumbledore, mais cela constituait un voyage en voiture de deux heures pour aller au Chaudron Baveur. Harry espérait trouver aujourd'hui une place à proximité, ainsi il aurait accès aux deux mondes.
Harry partit donc vers le bas de la rue, gardant un œil ouvert pour des magasins pour hommes qui auraient des habits de sa taille. Harry avait pensé aller dans un centre commercial, mais avait eu peur d'être entraîné par les douzaines de magasins qu'ils contenaient. Il aurait assez de temps pour cela plus tard, mais pour l'instant Harry voulait trouver un simple magasin individuel avec assez d'options vestimentaires. Heureusement pour lui, Charing Cross Road était un district commercial populaire, et Harry trouva assez rapidement un grand magasin assez intéressant. Le secteur pour les hommes était au niveau du rez-de-chaussée, et avait beaucoup de vêtements apparemment chers. Harry chercha un vendeur, mais il ne semblait y en avoir aucun. « Je devrai juste me contenter de cela. » Pensa Harry.
Il regardait à travers une pile de pulls tricotés quelques moments plus tard quand quelqu'un s'approcha de lui et lui demanda, « Y a-t-il quelque chose en quoi je puisse vous aider jeune homme ? Et s'il vous plaît, essayez de ne pas déranger l'ordonnancement. »
Se souciant peu de l'attitude de l'homme, Harry répondit qu'il se contentait de regarder, et l'homme partit avec un grognement et disparut autour du coin.
« Désolée pour mon oncle. » Dit une fille sortie de nulle part, « Il m'a obtenu ce boulot pour l'été, mais il est un peu méchant. »
Harry réexamina l'étalage de pulls pour voir qui lui avait parlé, et observa l'apparence de la jeune fille. Elle semblait avoir environ vingt ans, avec de petites boucles de cheveux blonds entourant doucement son visage. Elle avait des yeux bleus d'une couleur qu'Harry savait être nommée soie de maïs, et ils étaient très beau à voir. Juste un peu plus petite qu'Harry, elle n'était pas trop mince, mais en aucun cas n'était elle lourde non plus. Elle avait un corps de type féminin qui était très courbé et doux. Elle rappelait Harry d'une Poufsouffle, et il accueillit « Becky » comme son insigne l'indiquait. Harry pensa qu'elle l'aiderait beaucoup plus que son oncle à l'esprit belliqueux.
« Ne vous inquiétez pas pour cela, » répondit Harry, « il n'est rien comparé à mon oncle. Maintenant, cet homme est un connard fini. »
La fille ri de façon mignonne, et couvrit sa bouche de ses deux mains. « Je ne dirais rien de si mauvais à propos de mon oncle, mais je vois ce que vous voulez dire. Nous fonctionnons à la commission, et il n'aimait probablement pas votre look, et est donc parti délibérément. Désolé pour cela. »
Harry sourit et prit sa nouvelle carte de crédit pour la montrer à la fille. « C'est donc votre jour de chance. J'ai besoin d'une garde-robe complète, et les seuls vêtements que je possède actuellement sont les déchêts que je porte. L'argent n'est pas un problème, et je vous laisserai prendre toutes les décisions. »
Harry pensa que comme Ambre avait fait un si bon travail avec ses robes, il laisserait cette autre vendeuse sélectionner ses nouveaux habits également. Les yeux de Becky s'ouvrirent grand alors qu'Harry parlait, et regarda autour du magasin vide avant de parler de nouveau à Harry.
« Etes-vous sérieux ? Une garde-robe complète ? »au hochement d'Harry, elle sourit, puis fronça des sourcils en réalisant ce que cela impliquait. « Je vais devoir aller chercher mon oncle alors. Il s'occupe de toutes les grosses affaires. »Harry lui dit qu'il refuserait l'aide de son oncle et sortirait du magasin si elle allait le chercher. Alors, qu'allait faire cette fille ? Elle recommença à glousser, et Harry lui sourit en retour alors qu'elle courait prendre un mètre pour commencer son travail.
Presque comme chez Mme Malkins, Harry se tenait immobile alors que la fille prenait ses mensurations, mais cette fois-ci aucun de deux ne rougit. Becky était très professionnelle, et mettait Harry à l'aise. Il décrivit les types de vêtements et couleurs dans lesquels il était intéressé, mais dit aussi à Becky qu'elle pouvait expérimenter un peu si elle le désirait. Après 10 minutes de discussion, elle partit pour aller chercher quelques ensembles alors qu'Harry s'asseyait dans un fauteuil et savourait un thé. Ce n'était pas le thé du petit-déjeuner auquel il était habitué, mais quelque chose de plus exotique. Harry fouilla à travers les tiroirs du service à thé pour trouver la boîte de thé, et le mélange fut identifiable en tant que « Thé Blanc Mutant. »Harry retint la référence pour future utilisation, il l'aimait vraiment. Cela prit encore 10 minutes avant que Becky ne revienne avec ses bras chargés de vêtements, et se mette à organiser les piles dans le salon privé qu'Harry occupait.
Plus de deux heures plus tard, Harry essaya le dernier vêtement que Becky avait choisi pour lui. C'était une veste noire en cuir, avec un intérieur de satin qui sentait bon au toucher. Cela n'était rien de ce que ces motards porteraient, mais ressemblait plus à une veste à la mode. Harry l'aimait, et c'était la première veste qu'il possédait. Même les rejets de Dudley n'étaient pas assez pauvres pour qu'Harry les porte dans le passé, et durant les froids mois d'hiver, il était obligé de se couvrir d'autant de couches de pulls qu'il pouvait trouver.
A la fin, Harry se trouva avec assez de vêtements pour deux personnes, et Becky avait fini avec une commission assez élevée pour lui durer jusqu'à la fin du mois. Harry avait acheté cinq paires de jeans. Ceux qu'il aimait étaient larges et confortables. Ceux que Becky aimait étaient coupés courts et coniques. Quatre paires de velours furent ajoutées à la pile de pantalons, et aussi quatre autre paires de khakis. Bien qu'il ne savait pas s'il allait jamais les utiliser, Becky le convint aussi d'acheter quatre paires de pantalons chics, faits de laine. Elle dit qu'il les porterait s'il sortait jamais avec une fille, et Harry s'était moqué d'elle. Elle ne connaissait rien de son histoire amoureuse, ou elle aurait suggéré une option étanche. (Cho pleurait, rappelez-vous.)
Harry n'acheta que quelques tee-shirts, tous assortis en couleurs, parce que Becky lui dit qu'il était trop âgé pour les porter tous les jours. Il acheta aussi cinq débardeurs pour s'entraîner avec. Il allait courir et effectuer d'autres exercices cet été, et il avait besoin de quelques vêtements de travail. La plupart des chemises qu'il acheta avaient de longues manches, mais il avait aussi quelques polos colorés. Sa chemise préférée était, de loin, en velours côtelé, décorée de différents tons couleur terre, et avait du velours côtelé sur les coudes. C'était une chemise lourde, mais semblait satanique si portée avec une paire de jeans noirs.
Deux tee-shirts et quelques pulls furent ajoutés, mais aucun n'avait le parfum particulier des tricots familiaux de la famille Weasley qu'il recevait à chaque Noël ; Harry n'en acheta donc que le strict minimum. Il prit aussi un coupe-vent léger, et une veste lourde imperméable. Ce n'était pas un vrai imper, mais cela ferait l'affaire.
Becky sourit à Harry en lui demandant, « Boxers ou slips ? »et il ri en retour quand il lui dit boxers. Becky ne resta pas dans la pièce quand Harry les tint devant un miroir, mais ils semblaient de la bonne taille, il en prit donc 14 paires. Becky insista que la moitié soit faite de soie. Harry ne savait pas où était la différence, il haussa donc des épaules.
Harry n'avait jamais vraiment été du genre à porter des shorts, parce qu'il aimait cacher ses jambes osseuses, mais il devait en avoir en vue de ses exercices. Les cinq qu'il acheta étaient en nylon léger, et avaient des poches pourvues d'une fermeture éclair afin qu'aucun objet ne tombe pendant qu'il s'exercerait. Il prit aussi deux paires de pantalons, pour quand le temps deviendrait plus froid.
Harry aima immédiatement les vêtements de nuit que Becky lui apporta. C'étaient des pyjamas de soie, tous pourvus de longues manches, et ils s'adaptaient tous confortablement. Harry prit une paire verte, rouge et noire.
Il n'avait jamais eu une vraie paire de chaussures avant, celles-ci faisant aussi partie des vieilles choses de Dudley, Harry s'occupa donc de ses pieds également. Il acheta deux paires de chaussures de sport, une pour l'entraînement et une pour d'autres occasions. Il prit une paire de bottes de randonnée pour quand il neigerait, parce qu'elles étaient étanches. Deux paires de chaussures de ville, une paire crépue de pantoufle, trois paires de mocassins, et une paire confortable de Birkenstrocks plus tard, et les pieds d'Harry semblaient beaux.
Quelques serrures, un assortiment de chaussettes, et quelques autres choses plus tard, Harry avait toutes ses affaires empaquetées et était prêt à partir. Elles prenaient sept sacs complets, et avaient coûté plus de 3000 livres (750 gallions), mais Harry avait finalement ses propres vêtements à porter. Il dit à Becky de brûler ceux dans lesquels il était venu, et sortit de la cabine d'essayage avec une paire de jeans et un polo bleu, ainsi que ses Birks. Becky remercia Harry de lui avoir donné la vente à la place de son oncle, et Harry lui dit qu'il espérait que son oncle avait appris un leçon sur comment traiter les gens.
Avant qu'il ne sorte du magasin, Harry se rendit dans une salle de bains et ajouta ses achats à sa petite malle. Ceux-ci allèrent dans le second compartiment, parce qu'il n'avait pas envie de les entasser dans le premier. Une fois la malle retournée à sa petite taille, Harry la remit dans une poche arrière, et cela ressemblait à un paquet de cigarettes. Avec une des deux corvées déjà effectuées, Harry se mit à chercher une nouvelle place pour vivre.
Les deux heures suivantes, Harry les passa arpentant autour de Londres, ne s'éloignant jamais de Charing Cross road. Il demanda à quelques gens dans la rue s'ils connaissaient une place résidentielle à proximité, mais Harry obtint peu d'aide. L'heure du déjeuner arriva très rapidement, et Harry trouva un stand de Poisson&Frites au coin d'une rue proche. Il avait encore quelques pièces et des billets d'une livre d'hier matin, et dépensa donc le reste de son argent en déjeunant. Harry commanda une double portion, et versa une dose généreuse de vinaigre de malte dans son menu. Cela faisait des années qu'Harry voulait de la nourriture grasse, et il se promit qu'il demanderait aux elfes de maison de Poudlard d'en ajouter au menu scolaire. Cette pensée amena une toute nouvelle idée qui était encore meilleure, et Harry décida qu'il enverrait une lettre à Dobby plus tard. Si sa nouvelle idée marchait pour lui, Harry aurait un bien meilleur été qu'il ne le pensait.
L'homme travaillant au stand de poisson avait indiqué à Harry un nouvel immeuble qui allait bientôt s'ouvrir quelques rues plus loin, ce fut donc où Harry se rendit après avoir jeté le journal graisseux dans une poubelle. Quelques rues se révéla être 7, un peu plus loin qu'il n'aurait aimé, mais cela ne comptait pas. Il y avait une bouche de métro à moins d'un bloc de l'appartement, Harry pensa donc que cela compenserait la distance ajoutée.
L'immeuble serait construit dans quatre semaines, en accord avec une pancarte. Il y avait un agent travaillant au bureau inférieur pour montrer des modèles, mais aucun appartement n'était à louer pour l'instant. Harry pensa qu'il regarderait de toute manière, vu qu'il était déjà là. Par ailleurs, Harry s'était promis qu'il vivrait quelques semaines chez les Dursley, jusqu'à ce qu'il apprenne quelque magie de protection.
La concierge était seule dans son bureau quand Harry rentra. Il demanda à propos des appartements disponibles et s'il pouvait en voir un. La concierge donna au jeune homme le regard bizarre qu'Harry commençait à aimer, et mena la voie jusqu'à l'unique ascenseur. Le niveau terminé, le second, était le niveau où étaient les modèles finis. La femme expliqua que les niveaux intermédiaires n'étaient pas encore décorés, et les niveaux supérieurs étaient dépouillés de tout. Ce fut quand la femme poussa le bouton pour le second étage qu'Harry eut une idée brillante. Il voulait penser un peu plus à cela, Harry poussa donc cela à l'arrière de son esprit.
Le tour de l'appartement fut assez rapide, vu qu'Harry ignora la femme la plupart du temps, et elle devint rapidement impatiente envers lui. Cela se révéla être un bel espace comprenant 3 chambres et 2 salles de bain, mais Harry avait d'autres choses à l'esprit. La pensée qu'il avait eue dans l'ascenseur commençait à prendre des proportions incontrôlables, et Harry ne pu s'empêcher de rire à combien parfait ce serait si tout marchait comme il faut. Une rapide descente vers le premier étage, et Harry courut presque de l'appartement pour chercher une place tranquille pour s'asseoir et réfléchir.
C'était par pur hasard qu'Harry ait aimé la première place qu'on lui ait montré. Il n'avait aucune idée précise à quel type de place il s'attendait, ou quel loyer il devrait payer, mais cela ne comptait plus maintenant. L'idée qu'Harry avait eue le laisserait vivre sans loyer s'il pouvait cerner la logistique.
Voyez-vous, quand il fut dans l'ascenseur, Harry avait noté que les boutons étaient numérotés 1-21 ; un bouton pour chaque étage de l'immeuble. D'abord, Harry n'avait pas remarqué cela, mais assez tôt il se rappela que l'immeuble du bureau de son oncle avait un ascenseur différent de celui-ci. L'immeuble du bureau de son oncle avait un bouton de moins à l'intérieur de l'ascenseur. Le bouton pour le 13e étage manquait.
Vous voyez, une vieille superstition faisait que beaucoup de constructeurs sautaient le 13e étage. C'est pourquoi beaucoup d'immeubles pour bureaux et appartements, comme celui où Grunnings était installé, libellaient délibérément le 13e étage 14, et sautaient ce nombre dans l'ascenseur. Les gens pensaient que cela portait malheur de vivre sur le 13e étage, les gens l'ont donc appelé pendant des années le 14e. En fait, il y a des immeubles tout autour du monde qui ont un étage de moins que les gens ne le pensent.
Mais Harry avait noté que cet immeuble, parce qu'il était si neuf, ne sautait pas le 13e étage dans l'ascenseur. Et la seule personne qui savait cela était la concierge ! Il n'y avait pas encore de locataires pour l'instant, et les constructeurs partiraient rapidement, qui donc serait au courant ? Si Harry pouvait imaginer comment cacher le 13e étage, puis faire un sort d'oubliette sur la concierge, il pourrait avoir tout l'étage pour lui-même ! Et personne ne suspecterait que l'ascenseur sauterait le 13e étage, parce que c'était une pratique si commune !
Harry sourit alors qu'il revenait au Chaudron Baveur. C'était une idée brillante, mais elle nécessiterait beaucoup de planning, et une utilisation sérieuse de magie. Si l'immeuble ouvrait dans quatre semaines, Harry voudrait y entrer avant, afin de ne prendre aucun risque. S'il étudiait dur, et utilisait le retourneur de temps de la manière qu'il avait prévue, Harry aurait plus de deux mois d'étude avant qu'il n'ait à bouger. « Deux mois pour effacer quelques mémoires et cacher tout un étage. » pensa Harry. « Trop facile ! »
Harry se dépêcha de rentrer. Il ne fit que trois autres arrêts avant d'atteindre l'entrée moldue du Chaudron Baveur.
Le premier arrêt fut chez un coiffeur, où il paya quelqu'un 20 livres pour qu'il lui dise que ses cheveux étaient sans espoir. La seule manière pour empêcher ceux-ci de se tenir ainsi serait soit de les raser ou de les laisser grandir et les attacher à l'arrière. Vu qu'Harry avait du temps pour penser à cela, il les laissa tels qu'ils étaient, naturellement désordonnés, puis quitta le magasin.
Le second arrêt qu'il fit fut à une gym devant les fenêtres de laquelle il passa. Il prétendit être intéressé par une adhésion, et un entraîneur personnel lui montra les équipements. L'entraîneur passa une heure à montrer à Harry ce que chaque pièce d'équipement faisait, et comment travailler correctement chaque groupe de muscles. Il expliqua aussi la différence entre exercer sa masse musculaire, et renforcer et tonifier ses muscles pour de l'endurance et de la flexibilité. Tout cela était très intéressant pour Harry, et il pensa qu'il pourrait utiliser l'information pour être en meilleure forme pour le temps où la saison de Quidditch reviendrait.
C'était, si le ban éternel placé sur lui était levé. La pensée de Quidditch et d'Umbridge rappela à Harry que son Eclair de Feu allait toujours manquant, et qu'il devrait soit le récupérer ou le remplacer. Le balai était très important pour Harry, parce que c'était un don de Sirius, et Harry décida de le récupérer à tout prix. Il décida aussi de racheter un remplacement, parce qu'il ne se sentait pas d'utiliser jamais de nouveau le cadeau de Sirius. S'il se cassait, comme le Nimbus, Harry ne se le pardonnerait jamais.
Le troisième magasin dans lequel Harry entra avant d'aller au Chaudron Baveur était un grand magasin d'articles sportifs. En pur Serpentard, Harry avait décidé d'acheter quelques équipements de poids afin de pouvoir s'entraîner lui-même. Il avait déjà prévu cela quand il était allé à la gym quelques instants plus tôt pour avoir quelques tuyaux pour s'entraîner. Ainsi, il n'avait pas à payer les hauts tarifs d'une appartenance à un club de gym, et il pourrait s'échauffer quand il le voudrait. Il sélectionna deux machines et quelques poids libres. La première machine avait plusieurs buts, et avait des poids ajustables pesant jusqu'à 300 livres capables de travailler une multitude de groupes musculaires. Harry acheta aussi un coureur, un non-électrique.Il allait certainement placer ce dernier dans sa malle magique, et Harry savait que les produits électroniques ne fonctionnaient pas dans l'atmosphère magique de Poudlard. Le modèle n'était pas trop avancé, étant un modèle manuel, mais Harry n'en avait besoin que pour courir, surtout pour les mois hivernaux, vu qu'il n'y aurait aucun moyen pour qu'Harry puisse courir autour de l'école.
Après avoir payé ses achats avec sa carte de crédit, et rempli un formulaire pour qu'ils soient délivrés chez les Dursley l'après-midi suivant, Harry sortit dans la rue et se rendit rapidement dans la taverne misérable qu'il aimait tant. Immédiatement, les gens se tournèrent vers lui et commencèrent à murmurer.
« Merde ! »jura Harry intérieurement. Il avait jeté le bonnet de ski qui masquait sa cicatrice ces deux derniers jours, et il avait remis ses yeux à leur couleur naturelle quand il avait été acheté ses vêtements. Et maintenant il était pleinement vu par une trentaine de sorciers et sorcières, tous qui allaient savoir qu'il avait été sur le Chemin de Traverse maintenant. Cela ruinait quelque peu les plans d'Harry.
Harry continua à se réprimander en se rendant vers Tom. Harry décida d'effectuer les petites affaires qu'il avait à faire sur le Chemin de Traverse aussi vite que possible, puis de retourner à la maison.
« He Tom. Je suis désolé mais je ne vais pas rester cette nuit comme j'ai pensé le faire. J'espère que ce n'est pas un problème. Tu t'en es sorti avec le lit ? »Harry était toujours le centre de l'attention, et voulait partir aussi tôt que possible.
« Harry, oui, le lit »répondit Tom. « Je ne peux absolument pas imaginer ce qu'il s'est passé. Tous mes lits sont résistants au feu, c'est la loi tu sais. Je ne peux imaginer ce qui aurait pu être assez chaud pour brûler à travers des charmes anti-combustion. »
Harry décida de jouer l'ignorant. « Je ne sais pas. Quand je suis revenu tard hier soir, le lit était déjà comme ça. J'étais si fatigué que j'ai juste dormi sur le sol utilisant mes robes comme un oreiller. »
« Ce n'est pas grave Harry. Le lit a déjà été remplacé, c'est juste que je ne vois pas ce qu'il s'est passé. Et ne t'inquiètes pas pour ne pas rester ce soir ; tu pourras toujours t'arranger pour une autre fois. Je peux faire quelque chose d'autre pour toi ? »
Harry fut sur le point de dire non, mais remarqua deux bouteilles de bièraubeurre à ajouter à sa malle. Elles pourraient être une boisson utile pour plus tard. Harry paya Tom et partit, allant une nouvelle fois dans l'arrière-boutique qui menait au Chemin de Traverse.
Il n'était pas encore trois heures, Harry ne pouvait donc pas encore prendre ses robes chez Mme Malkins. Décidant de tuer le temps, il revint à Gringotts et requit personnellement Griphook. Le gobelin avait été si utile hier ; Harry voulait le garder avec lui.
Griphook fut heureux de revoir Harry, et les directeurs de banques furent impressionnés qu'Harry Potter ait spécifiquement demandé un employé précis. Harry donna au directeur un bon mot, disant que Griphook avait été très utile dans le passé. Quelques secondes plus tard, ils entrèrent un char à mine et partirent.
Le directeur de banque n'avait aucune idée qu'Harry n'allait pas vers le coffre 1295, mais au nombre 37 à la place. Harry n'avait toujours pas beaucoup de temps pour regarder avec attention les environs, mais il rajouta tous les livres qu'il trouva à sa malle magique. Il les trierait plus tard ; il voulait juste y avoir accès pour l'instant. Harry pensa aussi prendre quelques armes et fournitures, mais décida de ne pas le faire. Il avait déjà une dague à son usage, et n'avait pas encore assez de place pour la fourniture.
Après une autre visite au bureau d'Echange Moldu, cette fois pour un peu de monnaie, Harry quitta Gringotts avec encore 10 minutes pour atteindre les 3 heures. Avec plus de temps à tuer, Harry se rendit vers le magasin qu'il avait délibérément évité la veille. Il n'avait pas encore de plan, mais après les évènements de la nuit dernière, Harry pensa qu'il n'aurait pas besoin d'un.
Harry entra le magasin poussiéreux, avec la baguette simple posée sur un vieux coussin violet, et une petite cloche sonna alors que la porte se ferma derrière lui. Le magasin était identique, comme cinq ans plus tôt.
« Ahhh, Mr Potter. A quoi dois-je le plaisir de votre visite ? Rien de dommageable pour votre baguette j'espère ? »Mr Ollivander était aussi effrayant que toujours.
« Non monsieur, ma baguette va bien. » répondit Harry.
« Oui elle l'est »statua t'il. « Bois de houx avec une plume de phoenix particulièrement forte, 11 pouces je crois. Etes-vous intéressé dans un kit de polissage de baguette alors ? »
« Non, je suis en fait venu pour autre chose. Je sais que ce n'est pas légal, mais j'ai besoin d'une autre baguette. »Harry décida d'être aussi direct que possible pour parler au vieil homme. Il essaierait aussi d'utiliser sa célébrité s'il le pouvait ; cela semblait bien fonctionner la veille.
« Pourquoi Mr Potter, »demanda Mr Ollivander, « auriez-vous besoin d'une autre baguette si vous avez toujours l'originelle ? »
« A cause de sa baguette sœur ; à cause de Voldemort. » Répondit Harry qui regarda l'homme sursauter au nom de Voldemort, mais Mr Ollivander hocha de compréhension.
« Dites-moi monsieur, » continua Harry, « vous a-t-on jamais parlé des évènements de Juin dernier concernant nos deux baguettes ? »
Les yeux de Mr Ollivander brillèrent alors qu'il répondait par la négative. Il n'était peut être pas à l'aise de parler de Voldemort, mais Ollivander étudiait tout au long de sa vie la fabrication des baguettes, et voulait peut être entendre sur la rencontre de deux baguettes sœurs.
Harry le lui dit donc. C'était une version abrégée de l'histoire qui survola par-dessus la mort de Cédric et qui ne nommait aucun des mangemorts, mais Harry s'assura d'inclure tout détail dont il se souvenait à propos du duel avec Voldemort. Harry parla de la connexion des sorts, et la cage dorée qui s'était formée autour d'eux. Harry dit au vieil homme à propos du chant du phoenix, et comment lui et Voldemort furent soulevés du sol alors qu'il se battaient pour avoir le contrôle de l'autre. Et Harry dit comment il força la bille de lumière dans la baguette de Voldemort, et comment elle régurgitait les quelques derniers sorts lancés par lui.
Vingt minutes plus tard, quand Harry a fini avec son histoire, les yeux d'Ollivander brillaient de stupéfaction. Il était un vieil homme, et même maintenant quittait rarement sa boutique pour se procurer de nouveaux éléments pour baguettes. La plupart de son temps était passé à cataloguer ses fournitures actuelles, et vendre des baguettes à des étudiants impatients sur leur chemin à Poudlard. Ce fut pourquoi Ollivander aima tant l'histoire. Parce que non seulement se concentrait elle sur deux baguettes qu'il avait faites, mais parce qu'aussi c'était une histoire excitante en elle-même.
« C'est donc pour quoi j'ai besoin d'une autre baguette, voyez vous » expliqua Harry. « J'ai déjà rencontré Voldemort quatre fois, et je ne peux me défendre proprement contre lui. La prochaine fois que nous nous rencontrons, je veux avoir une surprise l'attendant. »
Mr Ollivander fit une pause et pensa à la requête d'Harry pendant un moment. S'il disait non, Harry ne savait pas ce qu'il allait faire. Heureusement, Ollivander répondit par l'affirmative.
« D'accord Mr Potter, je vais vous laisser acheter une nouvelle baguette, mais seulement parce que vous aurez à l'utiliser contre Vous-Savez-Qui. »Il continua. « Le problème est de trouver une autre baguette adaptée. Je me rappelle que vous étiez un consommateur très difficile, et le phoenix qui a fourni l'élément de votre baguette n'a pas donné une troisième plume. Cela pourrait prendre du temps pour trouver un remplacement acceptable, et même alors cela ne pourrait pas marcher non plus. »
Harry avait déjà pensé à cela. « En fait monsieur, je me demandais si je pouvais fournir l'élément de ma baguette ? »
Ollivander sembla surpris par la requête, vu qu'on ne lui avait pas demandé souvent de baguette sur commande. « Je pense que vous le pouvez Mr Potter, mais il serait extrêmement difficile de poser vos mains sur un élément acceptable. Je ne travaille qu'avec des cheveux de licorne, cœurs de dragon, et plumes de phoenix, et toutes ces créatures sont plutôt difficiles à trouver. Dents de basilics, fourrure de griffon, et écailles de serpents, je n'essaye même pas d'en produire. Les basilics sont bien trop dangereux, et les griffons et serpents d'eau sont presque éteints, et vivent sur d'autres continents. Je pense que vous aurez plus de chance en testant certaines de mes baguettes. »
Harry se sourit à lui-même. « Vous voulez parier. »Dit-il à Ollivander. « Hedwige, es tu aux environs ? »
Une petite seconde plus tard, dans une explosion de flammes blanches et or, Hedwige apparut de nulle part et se posa sur l'épaule d'Harry. Harry la caressa sous la poitrine, et sourit au regard stupéfait de Mr Ollivander. « Une plume de phoenix irait-elle ? »
Cela prit une seconde à Mr Ollivander pour se rappeler de fermer sa bouche, mais il la fit marcher très rapidement. « Mr Potter, d'où vient-il ? Je n'ai jamais vu un phoenix blanc avant ? Et j'en ai vu beaucoup pourtant. »
« C'est une femelle en fait, »Harry informa Ollivander afin de ne pas mettre Hedwige en colère, « et elle est plutôt nouvelle dans le voisinage. Je ne veux pas en dire trop pour l'instant, mais je suis à peu près sûr qu'elle voudra donner une plume de sa queue. »Harry s'adressa alors à Hedwige. « Qu'en penses-tu mas belle, peux-tu m'aider ? »
Hedwige hocha et s'envola de l'épaule d'Harry. Elle battit des ailes et plana un moment, puis secoua le bas de son corps jusqu'à ce qu'une plume de sa queue se détache et tombe sur le comptoir. La plume avait environ sept pouces de long, et n'était pas coloré d'un simple rouge, comme Fumseck, mais était rouge et or ensemble.
« Merci ma belle. Je vais devoir te donner quelque chose de spécial. »Harry loua son amie.
Mr Ollivander à ce moment avait pris la plume et l'étudiait de près. S'il n'était pas choqué avant, il l'était sûrement maintenant.
« Mr Potter ! Savez-vous quel âge a ce phoenix ? Durant toutes mes années, je n'ai jamais vu un spécimen aussi jeune. Je dirais qu'elle n'est vieille que de quelques années, peut être pas plus de dix ! »
Harry, ne fabricant pas de baguettes lui-même, ne savait pas comment Mr Ollivander savait qu'Hedwige était un jeune phoenix, ni pourquoi il était si important qu'elle en soit un. Il demanda donc à Mr Ollivander pourquoi il était si excité.
« Voyez vous Mr Potter, »expliqua t'il, « la zone autour de la plume a quelques marques qui indiquent l'âge du phoenix, comme les bagues autour d'un serpent à sonnettes. Et plus le phoenix est jeune, plus l'élément de baguette est puissant. C'est pour la même raison que des plumes multiples données par le même animal abaissent le pouvoir de la baguette. Voyez vous, toutes les plumes d'un phoenix sont liées à sa force vitale. Et à un âge aussi jeune, cette force est naturellement extrêmement puissante. Et des plumes multiples devraient partager la force vitale du phoenix. C'est pourquoi votre baguette est plus puissante que d'habitude Mr Potter. Elle n'a qu'une baguette sœur, là où la plupart des phoenix qui donnent des plumes pour des baguettes en donnent d'habitude cinq. »
« Eh bien, »Harry ne pu s'empêcher de rire en donnant à l'homme une information qui, s'attendait-il, lui donnerait une attaque cardiale, « vous serez heureux de savoir alors qu'Hedwige ici n'a jamais donné d'autre plume auparavant, et elle est âgée de moins d'un jour en plus. »
Comme pour faire pénétrer le fait, Hedwige hocha en agrément et laissa sortir un court trémolo.
Et comme par stupéfaction, le vieil homme Ollivander chavira et s'effondra dans une chaise.
Il ne s'évanouit pas pourrait on dire, mais il commença à hyperventiler et à être secoué de façon incontrôlable. Harry lui demanda s'il allait bien, et obtint une réponse tremblante comme quoi c'était le cas, Ollivander n'avait besoin que d'une minute.
A la fin, Ollivander fut d'accord pour fabriquer une nouvelle baguette pour Harry. Il fut sur le point de suggérer différents types de bois, mais décida de conserver le houx. La combinaison avait marché une fois avant, cela fonctionnerait donc sans doute de nouveau. Ollivander l'informa que cela prendrait une semaine pour fabriquer la baguette, et qu'il enverrait une chouette à Harry quand elle serait finie. Quand Harry demanda le prix, Ollivander secoua juste sa tête.
« Je ne rêverais pas de vous charger pour être capable de travailler avec un tel spécimen. Si vous insistez, vous pouvez juste couvrir le prix du houx, mais ce n'est pas vraiment important. Je voudrais demander cependant, si je pouvais avoir une autre plume de ce beau phoenix. C'est un oiseau si puissant, j'adorerais forger une autre baguette avec. »Harry ne blâmait pas Ollivander pour sa requête.
Mais il n'allait pas accepter par ailleurs. Si cela était vrai à propos du pouvoir s'amenuisant quand la créature qui donnait l'élément en donnait plus d'un, Harry ne pouvait prendre ce risque.
« Je suis désolé Mr Ollivander, mais je ne puis vous permettre cela. Je suis sûr que vous comprenez, mais j'aurai besoin de tout le pouvoir que je pourrai avoir pour me préparer pour mon combat. »Ollivander hocha en compréhension. « Je pourrai être capable de vous fournir quelque chose d'autre par contre. Dites moi, si un basilic était mort depuis quelques années, les dents seraient elles viables comme éléments de baguette ? »
Les oreilles d'Ollivander se redressèrent à cela, et il recommença à respirer lourdement. « Oui, elles le seraient Mr Potter. C'est la combinaison du venin et de l'émail ensembles qui composent l'élément de baguette en fait. Les dents sont transformées en poudre, puis chauffées jusqu'à devenir liquides, et versées dans la chambre d'une baguette. Comme le venin et l'émail ne sont pas des cellules vivantes, ils ne devraient pas être affectés par la mort. Pourquoi demandez-vous cependant ? Il n'y a pas eu de basilic mort connu depuis plus de 30 ans. »
Harry ri. « Encore Mr Ollivander, je suis au regret de vous informer que vous avez manqué une autre de mes histoires. Durant ma seconde année, j'ai combattu est tué un basilic. Un particulièrement grand aussi. Le corps devrait toujours être là-bas, et je devrais être capable de vous envoyer les dents. »
Ollivander avait autant le vertige qu'une fille d'école. « Vraiment ? Où est-il ? Comment ne vous a-t-il pas tué ? Deuxième année dites-vous ? »
Harry était amusé par la curiosité du vieil homme. Cependant, il devait aller sur son chemin aussi. « Mr Ollivander, j'ai peur de ne pas avoir le temps pour une autre histoire. Que pensez-vous de cela par contre : vous faites ma nouvelle baguette gratuitement. J'aimerais aussi que vous fournissiez une nouvelle baguette pour Neville Londubas plus tard cet été quand il vient pour un remplacement, sans aucun coût. La sienne s'est brisée la semaine dernière. Je vous enverrai les dents de basilic quand je pourrai, et je promets de revenir et vous dire une autre histoire excitante. Qu'en pensez vous ? »
« D'ACCORD ! »
Et Harry sortit donc de la boutique d'Ollivander à trois heures et demie pour se rendre chez madame Malkins et récupérer ses robes modifiées. Hedwige avait disparu dans une autre explosion de flammes, afin de ne pas attirer l'attention envers Harry. Il voulait retourner rapidement à la maison avant que la presse n'arrive, mais décida de faire un dernier arrêt non programmé. Il avait décidé plus tôt ce matin de remplacer son Eclair de Feu, et il n'y avait qu'une place où acheter un nouveau balai. Le Magasin d'Accessoires de Quidditch.
« Bonjour ! »Harry salua le vendeur, « j'ai récemment perdu mon Eclair de Feu, et voudrais acheter un remplacement avant que la saison de Quidditch ne recommence à l'école. Sauriez-vous si c'est toujours le dernier modèle ? »
Le vendeur derrière le comptoir n'avait même pas encore levé les yeux. Il lisait un quelconque magasine sur le Quidditch, et n'écoutais qu'à moitié la question d'Harry. « Ouais, l'Eclair de Feu est toujours le meilleur modèle. Sais pas de quoi vous parlez par contre, le seul gamin qui possède un Eclair de Feu est Harry Potter. »
Harry sourit. L'homme ne levait pas le regard pour savoir avec qui il parlait. « Vous avez donc entendu parler de moi alors. Ravi de vous rencontrer. »Harry secoua un peu sa main.
Le vendeur ne répondit pas au début, puis regarda par-dessus le bord du magasine, et dit, « Houlà ! Vous êtes Harry Potter ! Waouh ! »
Après avoir assuré l'homme qu'il était qui il disait être, et répondu à quelques questions légères sur le jeu d'Attrapeur, Harry convint finalement l'homme de revenir à sa discussion sur les balais.
« Oui, l'Eclair de Feu est toujours le meilleur modèle, bien que le prix a baissé dans la dernière année. Il ne coûte maintenant que 1185 gallions, 16 mornilles et 14 noises. »L'homme assura Harry.
Harry ne pouvait croire que le prix était aussi élevé. Combien était-ce l'année dernière ? Et combien Sirius avait il dépensé il y a deux ans ?
« Si vous cherchez à remplacer votre ancien balai, ce sera un problème. »Le vendeur continua. « Nous n'en avons vendu que cinq cette dernière année, et en avons quelques autres en stock. Mais je pense que mon patron pourrait en faire un meilleur pour vous. Intéressé ? »
Harry dit oui, s'attendant à un rabais ou un autre type d'offre comme il en avait eu ces derniers jours. Le vendeur conduisit Harry à un escalier latéral, et en haut vers un grand appartement qui était situé au dessus du magasin de Quidditch.
« Le patron vit ici, »dit l'homme à Harry, « il possède l'immeuble entier. Il travaille sur quelque chose, quelque chose de très secret. Attendez ici une minute et laissez-moi lui parler. »
Harry hocha et fut dirigé sur un canapé dans une salle d'attente. Le vendeur disparut dans une autre chambre. Harry attendit patiemment et regarda autour de la pièce, regardant tous les portraits magiques et souvenirs de Quidditch. Il entendait occasionnellement quelques mots tendus venant de l'autre pièce, et ce qu'il entendait semblait prometteur.
« Il est ici ? »cria une voix.
« ...pensait... attrapeur... nouveau »répondit une autre voix.
« Parfait !... me demande si... performance... une année... »dit la première voix.
Les voix devinrent des murmures après cela, et Harry étudia sa nouvelle montre en attendant que quelqu'un ne vienne et lui dise ce qu'il se passait.
Après environ cinq minutes, cela se produisit. Le vendeur et le propriétaire apparent sortirent de l'autre pièce, et se rendirent vers Harry. Le vendeur lui sourit et cria un « Bonne chance », puis revint en bas des escaliers. Le directeur s'assit dans une chaise pour faire face à Harry.
Le directeur était une personne semblant normale. On pouvait dire qu'il avait déjà joué au Quidditch, parce qu'il avait de larges épaules musculaires et des avant-bras bombés. Il avait une petite bedaine qui venait avec l'âge, et il avait une disposition générale plutôt gaie. En fait, il rappelait beaucoup à Harry Ludo Verpey.
« Bonjour Mr Potter ! C'est un plaisir de vous rencontrer. Je suis Walter Whigman, mais appelez-moi juste Walt. Je possède le magasin de Quidditch en bas. »Il semblait plutôt sympa.
Harry répondit donc, dans un ton jovial également. « Ravi de vous rencontrer Walt, je suis un grand fan de votre magasin. Et s'il vous plait, appelez-moi juste Harry. »
« Harry alors, »agréa t'il, « génial ! Mon associé vient de me dire que vous vouliez acheter un nouvel Eclair de Feu, quelque chose comme quoi le dernier que vous aviez était perdu. Est-ce correct ? »
« Oui, »répondit Harry, « il a été confisqué l'année dernière, et je ne sais pas où il est. J'espère être capable de jouer au Quidditch de nouveau cette saison, et ai besoin d'un autre balai. Pourquoi, y a-t-il un problème ? »
Le directeur ri, « Non, pas de problème du tout. En fait, je suis plutôt excité par ce que je suis sur le point de vous dire. Dites-moi Mr Potter, avez-vous idée de combien un nimbus ou un éclair de feu d'élite coûte ? »
« J'ai une bonne idée. C'est beaucoup. » Dit Harry.
« Correct Harry ! Et à cause de ce fait, peu de personnes peuvent se le permettre. En fait, à part les joueurs de Quidditch professionnels, je crois que vous êtes l'une des trois seules personnes qui possède un Eclair de Feu. Les compagnies de balais aiment être exclusives, et elles gardent le prix d'un nouveau modèle très haut pendant les premières années après qu'il a été relâché. Maintenant, Harry. Puis-je vous demander de garder un secret ? »
Evidemment, pourquoi pas, pensa Harry. « OK »
« Génial ! »L'homme devenait maintenant très excité. « Parce que les compagnies Nimbus et Eclair de Feu sont si avares, et que j'ai un tel amour pour le jeu, j'ai travaillé sur mes propres modèles de balais. Je prévois avoir finalement une ligne complète de quatre balais, un spécialisé pour chaque position. Vous voyez, je suis fatigué de vendre la marchandise d'autres personnes. Si mes balais fonctionnent, je prévois de les vendre à un prix équitable, moins que le modèle actuel de Nimbus ne coûte.
« Maintenant, j'ai presque fini deux modèles de balais. Le premier est pour la position de batteur, une position que je connais bien. J'ai un ami chez les Pride of Potee qui teste le prototype durant les pratiques de quidditch. Il est d'accord pour écrire quelques rapports sur comment le balai se comporte, de cette manière je peux faire quelques petites corrections avant que je ne me lance dans la production. L'équipe a promis de garder secret ce balai, et ne l'utilisera pas pour les jeux en eux même, parce qu'il n'a pas encore été approuvé pour le jeu par la ligue de quidditch. »Walt était vraiment excité à propos de ses balais.
« Et quel est le second balai ? »demanda Harry.
« Ahhh, c'est là où vous intervenez Mr Potter. »Et voilà encore, pensa Harry. « Le second balai complété est pour votre position, attrapeur. J'allais avoir un autre ami chez les Harpies le tester pour moi, mais alors vous arrivez et entrez dans mon magasin. J'oserais dire que le grand Harry Potter est l'un des plus grands attrapeurs aux alentours, et mon assistant aux ventes a eu une idée brillante. Il m'a suggéré que je vous laisse utiliser mon prototype pour les matchs de quidditch de cette année, et que vous pourriez peut être faire quelque chose pour moi en retour. »
Harry était intéressé de posséder un nouveau balai, et avoir un modèle inédit pourrait être un grand avantage au dessus de Malfoy et des autres attrapeurs, mais Harry était prudent envers le regard dérangé présent dans les yeux de Walt. « Qu'aviez vous à l'esprit Walt ? »
« Eh bien, mon assistant a en fait imaginé cela. Vous pouvez avoir ce balai pour cette année, et le tester normalement. J'attendrai un rapport sur ses performances après chacun de vos matchs de Quidditch. Et quand je vais finalement me lancer dans la production, soit l'été prochain ou à temps pour les vacances, j'aimerais que vous fassiez la promotion du balai. Pas beaucoup, juste dire quelques mots sur combien vous l'aimez et peut être quelques photos. De cette manière je peux publier votre interview dans la Gazette du Sorcier, et en plus de mes prix bas, je pourrai me lancer dans la concurrence en dehors de la ville. Je vais même donner en prime un autre balai quand le modèle a été fini et proprement dénommé. Alors, que pensez vous ? »
Harry pensa à propos de ceci. Il n'avait aucune idée des performances du balai, mais cela ne ferait pas de mal de l'essayer. S'il n'aimait pas le balai, Harry pourrait toujours l'échanger plus tard. Alors pourquoi pas ?
« D'accord Mr Wighman, je suis d'accord. A quelques conditions cependant. »Harry voulait être sûr d'être bien compris. « Si je n'aime pas les caractéristiques du balai, je le retournerai. Je n'aime pas non plus beaucoup la publicité, alors je ne ferai que quelques interviews et photos. Et je ne veux pas mon image, ou un grand éclair, ou quoi que ce soit comme ça, sur la boîte du balai. Je vais juste faire la pub de votre produit, pas être son porte-parole. »
Walt essaya de lui faire faire prendre plus en photo qu'Harry ne le voulait, mais il agréa finalement avec les conditions d'Harry. Le balai serait délivré par chouette dans la semaine, puisque le prototype de Whigman n'était pas encore prêt, et qu'il voulait faire quelques ajustements.
« Alors, que pouvez-vous me dire à propos du nouveau balai ? »s'enquit Harry.
« Eh bien, »répondit Walt, « je ne l'ai pas encore nommé si c'est ce que vous voulez dire, mais j'ai quelques idées que j'aime. Que pensez vous de Wighman Attrapeur de Vif ? De toute façon, c'est un peu comme l'Eclair de Feu, avec juste quelques altérations. Il est plus léger qu'un Eclair de Feu, et a une vitesse maximale plus élevé d'environ 25 km/h. Il tourne beaucoup plus facilement pour sortir des plongeons, et le balai est aussi enchanté pour suivre son propriétaire. Même si vous tombez de votre balai, il sera toujours à une distance d'un mètre de vous. L'inconvénient est que ce n'est pas aussi brillant que l'Eclair de Feu. Sa prise en main est juste un bois sablé ordinaire, pas de polissage au diamant, ou autres choses scintillantes. Le balai est aussi plus léger que l'Eclair de Feu, alors si vous êtes frappé par un cognard ou une autre personne, vous pourriez être renversé plus facilement. Et je n'ai pas pu effectuer les sorts de casse instantanément. A vitesses maximales, mon balai a besoin de deux mètres cinquante pour s'arrêter complètement. J'espère que le prix plus abordable va remplacer le marché normal des Eclair de Feu. Mais ce n'est pas la meilleure part. Dites moi, quelle est la blessure favorite d'un attrapeur ? »
Harry pensa à cela, et se souvint de tous ses voyages à l'infirmerie. « Os cassés je pense, j'ai tendance à m'écraser beaucoup. »
Walt hocha. « Exactement ! Les attrapeurs se ruent constamment vers le sol à cause de leur feintes ou parce qu'ils perdent contrôle de leur balai. Et avez-vous idée de combien de balais sont endommagés ou cassés entièrement à cause de cela ? »Harry hocha, se rappelant de son Nimbus 2000 déchiré en morceaux. « C'est pourquoi tous mes balais ont un charme de réparation incorporé. Ca n'a jamais été fait avant parce que les autres balais sont trop raffinés, et que c'est dur de réparer un balai de haute qualité. Vous voyez, un polissage endurcissant au diamant et les finitions magiques interfèrent avec un sort de réparation standard. Mais puisque je n'ai pas touché au système de prise en main du balai, il peut se réparer lui-même aussi facilement que quoique ce soit d'autre. »
Whigman continua pendant quelques moments sur les capacités du balai, et au moment où Harry quitta le magasin, il était très excité d'essayer son nouveau balai. Vérifiant sa montre, Harry vit qu'il était un peu plus de quatre heures, et ses robes devaient sûrement être finies.
Ambre était encore chez madame Malkins, ainsi que la sorcière plus vieille qui travaillait la veille, et madame Malkins elle-même. Puisqu' Harry n'était pas déguisé cette fois, il fut accosté par les trois femmes.
Les deux plus vieilles femmes commencèrent à le mesurer et l'accueillir immédiatement, et Ambre gloussa juste et le salua de loin. Harry envoya promener les deux sorcières, disant qu'il avait déjà été mesuré et pris en main pour de nouvelles robes la veille. Ambre pris ses achats de dessous le comptoir et sauva Harry de toute l'attention qu'il recevait. Il réussit finalement à se rendre dans un coin, loin des autres consommateurs et vendeurs.
« Maintenant, je vois pourquoi vous étiez déguisé hier. »Sourit Ambre.
« Oui, »agréa Harry, « j'ai vraiment l'habitude d'attirer l'attention envers moi-même. J'espère que ça ne vous attirera pas de problèmes parce que vous m'avez aidé à garder mon secret. »
Ambre sourit. « Oh, ne vous inquiétez pas. A la fin, tant que madame Malkins effectue la vente, elle n'en aura cure. Par contre Gretta, elle va être en colère d'avoir manqué un cancan. »
Harry ri en réalisant que ses suspicions sur la femme à tête de cheval étaient vraies. Ambre lui tendit les trois grands sacs, et Harry retira le montant exact d'argent depuis son porte-monnaie. Ses affaires effectuées, Harry fit son chemin pour partir, mais fut repoussé dans un coin, bloqué par Ambre dont le visage semblait nerveux.
« Harry. »Commença t'elle. Ambre regardait le sol et se tortillait les mains. « J'espère que ça ne vous dérange pas, mais j'ai inclus mon adresse par cheminée dans l'un de vos sacs. J'ai espéré que nous pourrions sortir ensemble une fois. Si vous n'êtes pas occupé... »
Harry pouvait dire qu'Ambre était extrêmement nerveuse. En fait, elle était exactement comme Harry était il y a quelques années quand il avait demandé à Cho d'aller au bal de Noël avec lui. Harry se sentait quelque peu bien de savoir qu'il l'avait rendue nerveuse de cette façon, mais devint lui-même nerveux quand il réalisa qu'il devrait formuler une réponse.
« Heu, ahh, j'aimerais beaucoup Ambre. »Elle leva les yeux vers lui avec un grand sourire. Mais il retomba rapidement. « C'est juste que je ne vais pas être beaucoup aux alentours cet été, et je ne sais pas combien de temps libre j'aurai. »
Harry pensa aussi à une autre possibilité. Celle-ci n'était pas nouvelle, c'était juste une extension du danger que ses amis avaient à encourir. « Par ailleurs, je ne voudrais pas te mettre en un quelconque danger. Je suis sûr que tu sais que certaines mauvaises personnes sont après moi, et s'ils trouvent que je sors avec quelqu'un, ce ne serait pas très bon pour cette personne. »Ambre sembla découragée, et ne sembla pas comprendre que des mangemorts seraient après elle s'il n'étaient ne serait ce que vus ensembles en public. Harry devait la faire se sentir mieux.
« Vous êtes vraiment très belle et tout, et je vous aime beaucoup, c'est juste que ce n'est pas le meilleur moment pour moi. Mais je promets de m'arrêter pour vous voir si je reviens sur le Chemin de Traverse cet été. Qu'en pensez-vous ? »
Cela remonta considérablement le moral d'Ambre, et Harry pensa que ce serait sympa d'avoir une nouvelle amie qu'il pourrait visiter. Il devrait juste être prudent.
Avec un rapide au revoir, évitant le bisou sur la joue cette fois, Harry quitta une Ambre souriante au comptoir. Une fois hors du magasin, Harry se rappela ses nouvelles options d'élargissement de vision, et un sourire maléfique fit son chemin sur son visage.
Toujours debout hors du magasin de robes, Harry prétendit regarder à l'enseigne du magasin pour chercher ses heures d'ouverture. Fermant son œil droit, il se concentra pour regarder au-delà de l'enseigne en bois. Lentement, des images se formèrent, et Harry pouvait commencer à distinguer le magasin de robes par derrière. Il repéra Ambre, et commença également à se concentrer sur elle.
Harry ne voulait pas abuser de son don. La sorcière du magasin de lunettes l'avait prévenu, et Harry se sentit un peu coupable pour ce qu'il faisait. Après tout, Harry avait une quantité certaine de moralité, pas comme certains sorciers qu'il connaissait. Mais alors qu'il se concentrait sur Ambre, et vit ce qu'elle portait, ou plutôt ce qu'elle ne portait pas sous ses robes, Harry décida qu'il devrait surmonter sa culpabilité assez rapidement. « Merde, »marmotta tout bas Harry en s'éloignant, « je viens juste de laisser passer une chance de sortir avec une fille plus vieille plutôt chaude. Peut être devrai-je revenir et la visiter après tout. »
Harry entra rapidement dans le Chaudron Baveur, eut une rapide conversation avec Tom derrière une bièraubeurre (oh que c'est bon !), et pensa à la conversation qu'il aurait cet après-midi avec les Dursley. Maintenant qu'il était capable de faire de la magie, Harry pourrait juste leur envoyer un sort à eux tous. Dieu savait qu'ils le méritaient. Mais Harry se raisonna que s'il leur montrait qu'il n'utiliserait pas de magie contre eux, et que ça pourrait même leur bénéficier, les Dursley pourraient laisser Harry assez seul pour le reste de l'été.
Deux heures plus tard, et 70 livres de moins, Harry salua le chauffeur de taxi qui l'avait conduit à la maison et s'arrêta devant la porte d'entrée du 4 Privet Drive. Et Harry avait sa baguette à la main.
Enfin terminé ! Je suis vraiment désolée pour tout le temps que cela m'a pris, et ne chercherai même pas à m'expliquer. Sachez seulement que cela risque de se reproduire : les chapitres sont plutôt longs, et j'ai d'autres activités tout aussi importantes que cette traduction. Je vous promets seulement que je ne l'arrêterai pas, mais les mises à jour resteront espacées. Maintenant, je vais répondre au reviews, en vous remerciant bien fort pour votre soutien.
Onarluca : je suis désolée pour l'attente, mais tu as enfin ce chapitre. Les autres chapitres étant tout aussi longs, tu devras sans doute attendre un mois avant la suite. Je suis actuellement en vacances, ça devrait donc aller un peu plus vite. Bon, bisous, et merci pour ton soutien.
Wynzar : merci beaucoup pour ta review. Alors comme ça tu aimes ? Merci beaucoup, ça fait vraiment plaisir, même si je ne suis pas vraiment l'auteur, ça fait plaisir de voir qu'on ne travaille pas pour rien. Je suis vraiment désolée pour l'attente, mais comme tu as du lire, je ne peux plus rien promettre, sauf que je ne m'arrêterai pas. A plus, et bonne lecture.
Loup blanc : comme tu as du voir, Hedwige n'est pas vraiment morte. Tu as aimé ?
Marie : quelques uns d'entre vous ont décidé de lire la suite en anglais aussi. Je ne t'en veux pas du tout, j'ai fais ça aussi il y a un an quand un auteur de fic mettait trop de temps pour mettre à jour, c'est pour ça que maintenant je lis plus de fics en anglais qu'en français (surtout qu'il y en a beaucoup plus). Merci de me dire que je traduis bien. Dans ce chapitre, on pourrait presque dire que c'est une traduction libre, j'ai changé pas mal de phrases, même si le sens général est toujours le même. Sinon, merci beaucoup pour ton soutien, j'apprécie beaucoup. Bisous, et à plus.
Hélène : comme tu as du voir, Hedwige n'est pas morte. Sinon, pour les tatous, j'avais bien aimé aussi, et ils vont s'avérer utiles par la suite (bon, tu le découvriras beaucoup plus tard). Sinon, voilà enfin la suite. J'essayerai de ne pas vous faire attendre aussi longtemps la prochaine fois. Bisous, et à plus.
Céline.s : oui, j'avais fait ça aussi il y a un an : un auteur mettais trop de temps à updater, et je me suis décidé à lire en anglais. Maintenant, j'ai trop de choix, et ne trouve plus le temps pour faire beaucoup de choses. Comme je pourrais dire, il n'y a pas assez d'heures dans une journée, il faudrait 30h par jour pour faire tout ce qu'on voudrait. Sinon, merci beaucoup pour ton soutien. Ce chapitre relève plus de la traduction libre, mais le sens général est le même. J'espère que tu as aimé. Bisous, et à plus.
Mystikal : non, Hedwige n'est pas morte (tu as du voir), et non, Harry n'a pas fait toutes ses emplettes (tu as du aussi remarquer). Maintenant, c'est fini. Le prochain chapitre, c'est sa confrontation avec les Dursleys, je pense que tu vas aimer. Je vais essayer de ne pas mettre autant de temps. Bon, bisous, et à plus.
Miliana : bonjour ma mili. Pour ton chapitre, je m'y mets dès que j'aurai posté celui-ci. L'exercice devrait être sympa, et inédit pour moi. Merci pour ta review, ça fait vraiment plaisir, sinon, pour Hedwige, comme tu as du voir, elle n'est pas morte. La traduction est plutôt libre, mais je ne crois pas que ça te chagrine, enfin, dis le moi, si c'est le cas. Sinon, gros ziboux, et peut être à tout de suite (j'ai vu que tu es en ligne).
Vaness : merci beaucoup pour ton soutien, ça fait vraiment plaisir. Eh bien, voilà la suite. Je t'embrasse bien fort.
Tiffany shin : ouais, le doloris m'avais choqué. Complètement cinglé celui-là, enfin, c'est lui qui a choisi. Comme tu as du voir, Hedwige n'est pas morte. Moi, ça m'a soulagée particulièrement beaucoup. As-tu aimé ?
Abel : eh bien, tu m'as bien fais rire cette fois aussi ; pour l'anglais, c'est pour ça que j'ai décidé de traduire cette fic, pour que des gens comme vous qui ne savez pas bien lire l'anglais puissent en profiter. Et oui, Hedwige est devenue un phoenix ; j'ai bien apprécié moi aussi. J'aime bien aussi les Harry rebelles. J'ai trouvé d'autres fics comme ça avec un Harry complètement opposé à Dumbledore, et je les aime vraiment beaucoup. Je les traduirais bien, mais vu le temps que je mets pour n'en faire qu'une, je crois que je vais attendre, sinon ce serait une mise à jour tous les deux mois, et même moi je pense que c'est trop long. Pour son côté pervers, on va le voir de plus en plus souvent dans cette fic (tu vas voir quand il va être à Poudlard). Sinon, pour Beurk (ou Burkes), tu as raison, ça revient au même. Je t'embrasse aussi bien fort, et te dis à la prochaine.
Marie-Jo : comme tu as du voir, Hedwige n'est pas morte. Ce ne sont pas les tatous qui l'ont ressuscitée, ce sera expliqué beaucoup plus tard, même si ceux-ci vont être utiles par la suite. Harry a réellement appris une dure leçon, et il en apprendra d'autres, toutes de cette même façon, à la dure. Mais c'est comme ça qu'on progresse... Bon, merci pour ton soutien, et je te dis à plus.
Kaorou : eh bien voilà la suite. Je suis vraiment désolée pour le retard, mais j'étais un peu débordée ces temps ci. J'essayerai de ne pas mettre autant de temps à l'avenir. Gros bisous.
Olivier : désolée pour l'attente. Voilà la suite, et merci pour ton soutien.
Potter-68 : merci pour ta review, ça fait toujours plaisir. Je ne pourrai plus faire toutes les deux semaines, mais je ne m'arrêterai pas. Merci pour ton soutien.
Kaine999 : t'inquiètes, je ne m'arrêterai pas, mais je vais prendre mon temps. J'ai d'autres activités à côté, et les chapitres sont plutôt longs (16 pages words, et c'est écrit petit). Merci beaucoup pour ton soutien.
Eh bien voilà. Gros bisous à tous, et à bientôt.
Serena.
