Chapitre 7 : pas une gentille réunion de famille

Harry avait sa baguette tendue, mais pas parce qu'il voulait blesser les Dursley. Il voulait juste être capable de les intimider. Et après leur expérience avec Hagrid il y a tant d'années, les Dursley avaient mortellement peur à l'idée que de la magie puisse être utilisée contre eux.

Avec cette pensée à l'esprit, Harry approcha la porte avant et alla l'ouvrir, mais elle était fermée. « Stupide moi, »pensa Harry, « Oncle Vernon est au travail, et Tante Pétunia doit être dehors quelque part offrant à son Dudleynouchet une glace à six boules. Et évidemment ils essayent de m'enfermer dehors. »

Harry était en fait heureux que les Dursley ne soient pas encore à la maison, parce que maintenant il avait du temps pour se préparer à leur arrivée. Dans le passé, quand les Dursley l'enfermaient dehors, ils s'attendaient à ce qu'Harry s'assoie dans le jardin arrière jusqu'à ce qu'ils arrivent à la maison. Harry n'avait plus à faire cela. Alors, avec un rapide sort d'ouverture (vous le connaissez), Harry était à l'intérieur avec la porte fermée derrière lui.

La première chose qu'Harry fit fut de monter les escaliers vers sa chambre et élargir sa malle. Elle fut placée près de sa vieille malle scolaire déchirée, et sembla encore meilleure par comparaison. Les deux malles, et la vieille cage d'Hedwige, étaient les deux seules choses qu'Harry possédait au monde à ce moment. Plus pour très longtemps cependant.

Comme si elle savait qu'Harry pensait à elle, Hedwige prit ce moment pour apparaître dans une autre flambée de flammes blanches et or. Normalement, elle aurait volé dans sa cage pour boire un peu d'eau, mais elle n'y donna qu'un regard de dégoût et se posa sur l'épaule d'Harry.

« Je suppose que nous devrons nous débarrasser de ta vieille cage de chouette, hein Hedwige ? »demanda Harry à son brillant phoenix.

Elle hocha et sourit en acquiescant. Hedwige avait toujours été un peu pompeuse pour une chouette, et en tant que phoenix elle pensait qu'elle ne méritait que le meilleur.

« D'accord ma belle, voyons ce que je peux faire avec cela. »Harry tourna son attention vers la cage et y pointa sa baguette. « Ca ne devrait pas être trop difficile à métamorphoser, ce n'est que du métal. »

Harry avait en tête en quoi il transformerait la cage. Les phoenix avaient besoin d'une perche d'un genre spécial, qui aurait un plateau inférieur permettant de récolter leurs cendres lors de leur combustion. Harry avait déjà vu Fumseck passer par un tel jour deux fois auparavant, et savait que cela pourrait être sale si les cendres ne faisaient que tomber sur le sol. Harry imagina alors la grande perche que Fumseck avait dans le bureau de Dumbledore, et tenta de métamorphoser la cage d'Hedwige en quelque chose de similaire. Cela prit plus d'un essai, mais trois minutes plus tard Hedwige avait une toute nouvelle perche sur laquelle se percher. Ce n'était pas aussi beau que celle que Fumseck utilisait, mais il promit à Hedwige qu'il travaillerait à ses talents jusqu'à ce qu'il devienne meilleur.

« Dès que j'apprends comment transfigurer des objets en bijoux, tu seras la première à le savoir. »Hedwige fut assez contente de la dernière déclaration d'Harry.

Harry se tourna alors vers certaines de ses possessions, et nota que lui et Hedwige n'étaient pas les seuls dans la pièce. Assise patiemment à son bureau, avec un parchemin attaché à son pied, était une petite chouette grise presque aussi minuscule que Coq. Finalement remarquée, la chouette leva son pied vers Harry afin qu'il puisse enlever la lettre.

« Eh bien, tu es peut être aussi petite que Coq ne l'est, »Harry remercia la chouette, « mais tu es certainement mieux entraînée. »

Harry nota que le parchemin était scellé par un sceau de cire bleue, qu'Harry n'avait vu que quelques fois auparavant. C'était une lettre de Dumbledore. Harry savait que quelque chose comme cela allait arriver, il ouvrit donc la lettre pour lire ce qu'il s'attendait à lire.

Cher Harry,

J'écris cette lettre dans l'espoir que tu rentreras en sécurité à la maison, et que l'Ordre, ainsi que moi-même, ne devenions pas trop frénétiques. Il semble que tu aies d'une manière ou d'une autre réussi à passer outre notre sécurité, et je ne peux imaginer pourquoi. Je sais que tu dois toujours être en colère pour les évènements qui ont eu lieu ces quelques dernières semaines, mais j'ai pensé que désormais tu te serais calmé depuis notre dernière rencontre.

Veuilles te rappeler que l'Ordre essaye de te protéger, comme il l'a fait pendant toute une année maintenant. Je sais que tu sens que tu n'as pas besoin de sécurité supplémentaire, mais l'attaque de Détraqueurs contre toi et ton cousin l'été dernier prouve le contraire. S'il te plaît, ne fait pas de difficultés envers les membres de l'Ordre que tu rencontrerais, vu qu'ils ne font que leur travail.

Alors que j'écris cette lettre, plusieurs membres de l'Ordre sont dehors à te chercher. Inclus un professeur de potions très en colère, ajouterais-je. Nous savons que tu n'as pas été enlevé ou kidnappé, parce qu'aucune magie noire n'a été détectée hors de ton domicile, et la cape d'invisibilité de ton père a été trouvée manquante parmi tes possessions. Mon seul espoir est que tu retournes rapidement, et en sécurité, pour trouver cette lettre.

Quand tu la trouves, réponds que tu es OK, et s'il te plaît expliques où tu auras été. Si non pour mon profit, alors pour celui de Mme Weasley, qui croit que ta famille moldue a fait quelque chose d'horrible envers toi. Je sais que ce n'est pas le cas, mais pour une quelconque raison, elle est convaincue que les Dursley sont fautifs.

Nous n'arrêterons pas notre recherche tant que l'Ordre soit te trouve ou reçoit ta réponse, alors s'il te plaît fais cela le plus vite possible. Pour ton bien être, j'espère que tu tomberas sur cette lettre avant que le professeur Rogue ne te trouve.

Sincèrement, avec des regards pour ta sécurité,

Albus Dumbledore

Directeur de Poudlard, Ecole de Sorcellerie.

Harry s'était attendu à ce que l'0rdre note qu'il était absent, mais il ne pensait pas que Dumbledore rassemblerait tous ses membres pour le chasser. Il ne pensait pas non plus qu'ils fouilleraient parmi ses affaires privées, et cela Harry en avait plus que ras le bol. Il espéra seulement que c'étaient Maugrey ou Tonks qui avaient fouillé sa malle, et non Rogue. Rogue adorerait tomber sur une vieille lettre ou quelque chose d'autre dont il pourrait se servir pour embarrasser Harry.

Il savait qu'il devrait répondre à la lettre pour calmer tout le monde, mais il n'en avait pas le temps pour l'instant. Il voulait être prêt et attendre sa famille quand elle arriverait, la lettre devrait donc attendre. Par ailleurs, Harry pensait qu'ils méritaient l'attente supplémentaire pour avoir fouillé ses affaires. Il dit à la petite chouette qu'il répondrait après le dîner, et retourna alors son attention vers Hedwige.

« Maintenant, voyons voir comment modifier quelques unes de mes affaires, »dit Harry.

Harry n'avait d'autre compréhension de la métamorphose que celle d'un cinquième année, mais il était déjà capable de faire beaucoup. Il commença par élargir son lit, le métamorphosant d'un simple à un double matelas, et un doux à cela. Harry conjura aussi quelques oreillers, comme il l'avait fait la nuit précédente. Harry n'était pas très bon dans ses capacités de conjuration, et ne pouvait rien faire de plus grand pour le moment, mais les quelques petits oreillers qu'il avait faits étaient assez simples à maîtriser.

Harry ouvrit alors sa vieille malle scolaire d'un mouvement de sa baguette, et renversa toutes ses affaires scolaires sur son lit. Il enleva aussi l'album photo de ses parents, son kit de polissage de balai, et toutes les autres choses qu'il avait collectées au long des années qui n'étaient pas des habits. Cela faisait une grande pile sur son lit, mais Harry s'inquièterait plus tard de cela. C'était environ une heure avant que Vernon n'entre dans la maison, probablement moins pour les autres, et Harry voulait être prêt.

Les seules choses qui demeuraient dans la vieille malle scolaire d'Harry étaient désormais les vieux habits de Dudley. Harry voulait se débarrasser d'eux aussi vite que possible, mais pensa que les Dursley pourraient se plaindre de gâcher la précieuse garde-robe de leur Duddlinouchet adoré. Il les rendrait donc à sa famille, afin de ne plus rien leur devoir.

Harry ferma la vieille malle scolaire, et la tira en bas des escaliers pour attendre l'arrivée de sa famille. Il aurait pu la léviter s'il l'avait voulu, mais Harry aimait taper la malle en bas des escaliers de bois, marquant les murs et les marches alors qu'il descendait. Une fois dans le salon, Harry s'assit dans le seul siège confortable qui n'était pas le canapé, le fauteuil de Vernon, et attendit le retour de sa famille. La malle était à côté de lui sur le sol, et Harry posa ses pieds dessus en imaginant les choses qu'il allait dire à sa détestable famille. Et il attendit.

Un peu plus d'une demi-heure plus tard, Dudley et tante Pétunia rentrèrent à la maison, et en effet Dudley arborait une quelconque sorte de bonbon sur ses épaisses babines. Ils ne le virent d'abord pas, et Dudley bondit en haut des escaliers alors que Pétunia vérifiait le courrier posé sur la table du salon. Cependant, quand elle se retourna pour rentrer dans le salon familial, elle aperçut immédiatement Harry dans la chaise de son oncle, et devint outragée.

« Que penses-tu que tu fais, s'asseoir dans la chaise de ton oncle ? Si tu sais ce qui est bon pour toi, va t'en maintenant, ou sinon. Et comment es-tu rentré d'abord, de toute façon ? Nous t'avons enfermé dehors ce matin ! Tu ferais mieux de n'avoir utilisé aucune de tes anormalités ! »cracha la tante Pétunia.

Harry ne fit aucun mouvement pour se lever de la chaise. Il demeura calme et resta fixé sur sa tâche, et regarda directement dans les yeux de sa tante.

« Tante Pétunia, » Harry s'adressa envers elle avec une confidence qu'elle n'avait jamais entendue de lui avant, « je ne serai plus brutalisé. J'ai quelques choses à vous dire à toi et à oncle Vernon quand il sera à la maison. Jusqu'alors, je resterai dans cette chaise. Je ne vous embêterai pas, mais aimerais quelques minutes de votre temps plus tard quand oncle Vernon reviendra de son travail. »

La tante d'Harry ne pouvait croire ce qu'il disait. Ils avaient argumenté tout au long des années, mais Harry n'avait jamais refusé de but en blanc de faire quelque chose avant, et d'une manière aussi froide à cela.

« Comment oses-tu me parler comme cela ? Après tout ce que nous avons fait pour toi, toi ingrat petit salaud ! Sais-tu qu'un de tes monstrueux amis a interrompu notre dîner la nuit dernière pour te chercher ? Elle avait des cheveux violets ! Cheveux violets ! Debout dehors dans le jardin que tous les voisins la voient ! Attends juste que Vernon entende cela. »Elle criait vers Harry maintenant, et Dudley vint en bas des escaliers pour voir le dernier épisode d'humiliation d'Harry.

« Maman, qu'est-ce qu'il y a ? Qu'a-t-il fait maintenant ? »Dudley adorait voir Harry puni, c'était un de ses passe-temps favoris.

« Dudley ! »Pétunia s'adressait à son fils maintenant. « Ton bon à rien de cousin refuse de sortir de la chaise de ton papa, et il ne m'écoute pas. Et il a pénétré dans la maison quand nous étions dehors ! »

Harry ne porta pas beaucoup d'attention à leur conversation. Il nota juste le fait que quelqu'un avec des cheveux violets le recherchait. ' Ca a du être Tonks, ' pensa Harry. ' Au moins ce n'était qu'elle qui a regardé dans mes affaires. '

Dudley se contenta de sourire alors qu'il descendait le reste des escaliers. Toute excuse qu'il pouvait trouver pour malmener Harry un peu lui faisait plaisir, et sa mère venait juste de lui en donner une bonne. Il était maintenant à côté de Pétunia, et la poussa afin de se tenir directement devant Harry. « Est-ce cela maman ? Eh bien alors, je le ferai partir. Alors, que penses-tu de cela monstre ? Bouges maintenant, et je ne serai pas obligé de te bouger. »

« Dudley, »Harry était toujours aussi froid qu'un concombre, « je ne bouge pas. J'ai dis à ta maman que nous aurions une petite réunion de famille sur comment les choses se passeront le reste de l'été, et je reste dans ce fauteuil jusqu'à ce que ton père arrive. Je suggère que tu relaxes d'ici là. Tu viens juste de descendre les escaliers, et tu es déjà en nage. »

Dudley devint rouge à être insulté par son maigrelet de cousin, et craqua ses poings en traversant la pièce pour brutaliser Harry. Harry n'avait aucune illusion que Dudley le saisirait avec ses mains de porc et le jetterait hors du fauteuil. Mais cependant, il demeura calme. Jusqu'à ce que Dudley ne soit qu'à deux mètres d'Harry ; ce fut quand il bougea. Un mouvement de son poignet et sa baguette fut sortie, cette fois ci Harry s'assura de l'attraper.

« Arrêtes juste là Dudley, ou tu vas le regretter. »Ce n'était pas une requête, c'était un ordre.

Dudley avait stoppé net à la vue de la baguette. Pétunia ne pouvait voir plus loin que son gras de fils, mais voulait savoir pourquoi Dudley s'était arrêté si soudainement.

« Dudlynouchet, qu'est-ce que c'est ? Allez, saisis-le ! »

Cela prit un certain temps avant que Dudley n'émette une réponse. « Mammm-mman ! Il a son b-bâton ppp-pointé sur moi ! »Dudley ne pouvait bouger ses pieds de peur, mais ses mains firent leur chemin vers son derrière. Harry gloussa en voyant que Dudley était devenu si lourd qu'il n'arrivait même plus à l'atteindre.

« QUOI ! »Pétunia couru et entoura de ses bras le bégayant garçon. « Ici, ici Duddlynouchet ! Je ne le laisserai pas te blesser. »Elle cajola son fils en ne regardant même pas Harry. « Ca va être OK. Papa va vite être à la maison, et il prendra soin de tout. »

Pétunia reposa son fils sur le canapé, accompagné d'un grognement de la fourniture. Elle s'assit à côté de lui, le berçant d'avant en arrière, tout en lançant des regards meurtriers vers son neveu.

« Attends juste, »cracha t'elle, « que ton oncle arrive ! Nous savons que tu n'es pas autorisé à utiliser cette chose quand tu es loin de ton école monstrueuse. Tu as presque été renvoyé l'année dernière. Tu ne risquerais pas cela de nouveau ! »

Harry se contenta de sourire à sa tante. « Je suis désolé de te décevoir tante Pétunia, mais je ne serai pas expulsé cette année. Comme je l'ai dis avant, attendons juste qu'oncle Vernon arrive à la maison, et ensuite j'expliquerai tout. »

Pétunia regardait Harry de manière venimeuse désormais. « Comme si tu pouvais expliquer quoi que ce soit que nous voudrions entendre toi petit morveux… »

Mais la tante d'Harry ne put jamais finir sa phrase. Harry savait que sa tante ne pensait pas beaucoup de lui, mais il n'allait plus prendre une insulte de plus de sa part. « SILENCIO ! »

C'était assez amusant de voir le regard sur le visage de sa tante tandis qu'elle criait d'horreur silencieuse. Son visage était rouge, et ses veines se gonflaient tout autour de son cou de girafe, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Dudley, qui avait été un peu plus calme dans les bras de sa mère, semblait désormais terrifié.

« Qu'est-ce qqq-que tu as ffff-fait ? » Un homme intelligent aurait quitté la pièce, mais personne n'a dit que Dudley ait jamais été intelligent.

« Je mis ta mère au silence. Je la laisserai parler de nouveau quand ton père sera de retour à la maison. Et si tu m'insultes ou commences à hurler et crier, je ferai silence… oh tant pis. Je vais juste te rendre silencieux maintenant de toute manière. » Harry aimait vraiment tout cela. Juste pour rendre les choses plus intéressantes il jeta un sort d'immobilisation sur les deux. Ils lui portèrent attention, et tombèrent l'un sur l'autre contre le petit sofa.

Les vingt minutes suivantes furent parmi les plus plaisantes de la vie d'Harry. Il s'assit là sans piper mot, regardant Dudley et Pétunia lutter contre le sort d'immobilisation qu'il leur avait lancé. Il ne leur autorisait de faire que quelques petits mouvements, et aucun d'entre eux ne parvint à faire quoi que ce soit de productif. Leurs yeux ressemblaient aux yeux globuleux avec lesquels les petits enfants jouaient avec, semblant fous dans leurs orbites. Pétunia fut capable de bouger sa tête du quart d'un centimètre, et ne cessait de regarder entre son fils et son neveu. Le léger mouvement de Dudley déboussola l'équilibre fragile qu'il avait contre le dos du sofa. Dix minutes après qu'il ait été ensorcelé, l'équilibre fut finalement assez perturbé pour qu'il tombe au-dessus de sa mère, dont les yeux sortirent presque de leur orbite au poids énorme qui fut placé sur elle.

Harry éclata de rire. « Je devine que le régime de Dudley ne marche pas très bien, hein tante Pétunia ? »Il les énervait, et il adorait cela. « Je me demande si à la place de la conversation que j'avais prévue, je devrais vous garder ainsi tout au long de l'été. Mmmmmm ? Qu'en pensez-vous ? Pas de réponse ? Bon, vous devez aimer l'idée alors. Je devrais penser à cela cependant. J'ai pensé construire une hutte à cochon pour Dudley dans la cour arrière, mais cela semble plus amusant. »

Dudley pleurait maintenant, bien que la seule évidence était les larmes se répandant le long de son visage. Il couvrait toujours sa mère à moitié, et Harry ne pouvait même plus voir la tête de Pétunia. Ce fut avec cette vue que Vernon Dursley entra juste quelques minutes plus tard.

« Pétunia, je suis à la maison ! »Il ne s'était apparemment pas retourné. « Est-ce que le garçon est déjà rentré, ou… »

En voyant sa famille figée en position militaire, l'un au dessus de l'autre, il cessa de parler. Vernon laissa tomber sa valise et courut vers sa femme et son fils. Vernon Dursley était un homme extrêmement normal, très ordinaire. Et avoir sa famille figée sur place, couchée ensemble sur un sofa n'était certainement pas normal.

« Pétunia ! Qu'est-ce qu'il y a ? Dudley ? Parles-moi ! »Il les secoua et les interrogea, mais ils étaient incapables de répondre. Harry répondit donc pour eux.

« Ils sont gelés sur place oncle Vernon. Ils sont devenus un peu turbulents, et j'ai du les immobiliser. »Les mots d'Harry firent sauter Vernon du canapé sur lequel il s'était posé.

Quand il trouva la personne derrière la voix assise dans sa chaise favorite, l'oncle Vernon devint complètement rouge, et Harry pouvait presque voir de la fumée sortir de ses oreilles.

« Toi ! Tu as fais ça ? Tu ne peux pas faire cela, ce n'est pas permis. Garçon, je te demande de défaire immédiatement tes anormalités ! »

« Oncle Vernon, »Harry répondit de sa voix froide, « j'ai fais cela, et je ne te permettrai plus de me demander de faire quoi que ce soit. J'avais prévu d'avoir une réunion de famille pour discuter de mon avenir dans cette maison, et tante Pétunia et Dudley n'ont pas vraiment considéré mon idée. Dudley allait m'attaquer, je l'ai donc arrêté. Si tu te calmes, je les relâcherai et nous pourrons tous nous asseoir et parler de cela. »

Vernon fut outré. « Tu ne peux pas me dire ce que je dois faire dans ma propre maison ! C'est absurde ! C'est cela. Je te jette dehors. Aurais du le faire il y a des années, mais ta tante disait… »

« Petrificus Totalus ! »avec un autre mouvement de sa baguette, l'oncle d'Harry rejoignit sa tante et son cousin sur la très petite pièce de fourniture.

« Comme je disais mon Oncle, »continua Harry, « avant d'avoir été si rudement interrompu. Nous allons avoir une réunion de famille. Comme vous pouvez voir, je suis tout à fait libre d'utiliser la magie en ce moment, et aucune chouette ministérielle n'est venue pour me délivrer des notes comme quoi j'étais expulsé. Comme je l'ai déjà dis à tante Pétunia, cela ne se reproduira plus. Maintenant, je vais enlever les sorts lancés sur vous si vous promettez de vous comporter civilement. Si non, je vous ensorcellerai de nouveau, et vous ne serez pas capable de m'arrêter. Je sais que vous ne pouvez répondre, alors clignez une fois si vous comprenez. »

Vernon Dursley, autant qu'il ne le désirait pas, n'avait d'autre choix que de cligner.

« Bon très bien. Finite Incantatum ! »Harry enleva les sorts d'immobilisation qu'il avait placés sur les trois membres de sa famille, ainsi que le sort de silence placé sur sa tante. Dudley était toujours trop effrayé pour dire quoi que ce soit. Vernon était sur le point de hurler de nouveau à Harry, quand il nota les cris étouffés de sa femme qui était étouffée à mort par leur propre fils. Cela prit presque une minute pour l'oncle d'Harry pour éloigner le gros garçon de sa femme.

« Maintenant que nous sommes tous bien et capables de bouger, »Harry adorait cela, « je suggère que vous trouviez tous un siège confortable. Ce que j'ai à dire ne prendra pas longtemps, mais je m'attends à ce que vous fassiez quelques interruptions, je ne sais donc pas combien de temps cela durera. »

« Garçon, je ne vais pas rester assis là et me faire gronder comme un enfant ! Alors là tu écoutes, tu vas me donner ce bâton maintenant et peut être je ne te punirai pas pour nous attaquer ta tante et moi. Je te laisserai le reprendre à la fin de l'été quand tu reviendra à l'école, mais pas avant. » L'oncle d'Harry retrouvait sa colère maintenant que son fils et sa femme allaient bien. « Tu feras les corvées que ta tante te donneras, et passera le reste du temps seul dans ta chambre. Et ce sera la fin de la discussion. »

« Désolé oncle Vernon, ce n'est pas la conversation que j'ai à l'esprit. »Harry sourit lors que son oncle se leva de son fauteuil, et lança un sort d'immobilisation des jambes à chacun des trois. Il replaça le sort de silence également sur les trois. Incapable de bouger ses jambes, Vernon retomba sur le sofa, et commença à lancer des dagues à Harry.

« Alors comme je le disais, je veux parler de quelques choses. Vous n'avez rien à dire sur le sujet. Je pourrais vraiment prendre avantage de vous dans cette situation, mais je serai juste en vous donnant une chance. »Harry fit une pause en laissant ses mots s'enfoncer dans la tête épaisse de sa famille. « Dudley, te rappelles-tu de la queue de cochon qu'Hagrid t'a donnée pour avoir mangé mon gâteau d'anniversaire ? »

Dudley hocha légèrement, semblant très inconfortable.

« Hé bien, si je le voulais, je pourrais t'en donner une autre, ou bien te métamorphoser encore plus en un cochon. Franchit la ligne cet été, et tu sauras combien je suis bon en magie. »Dudley ne savait pas que la transformation humaine était l'une des magies les plus difficiles à réaliser, Harry fut donc heureux pour son bluff.

« Tante Pétunia ? »demanda Harry « Sais tu que je pense que tu as un très long cou ? J'avais l'habitude de penser que tu ressemblais à une girafe. Comment aimerais-tu que je rajoute un pied ou deux à ton cou, et te donne quelques boutons ? »

Pétunia sembla mortifiée, et plaça ses mains de façon protective autour de sa poitrine.

« Et oncle Vernon. Tu es le plus grand bâtard entre vous trois. »Harry ne riait plus du tout, il était mortellement sérieux. « Je peux peut être pardonner à Dudley pour m'avoir traité comme de la merde tout au long de ces années, mais c'est juste parce qu'il t'avais comme rôle modèle. Tu n'as aucune excuse. J'ai quelque chose de spécial pour toi. »

Harry tendit sa main vers la table de salon et prit le journal du jour. Il le posa au sommet de sa valise, clairement en vue des trois Dursley, et le transforma en papier toilette. C'était assez facile à faire, un produit en papier en un autre. Mais Harry comptait sur l'ignorance de sa famille sur les complexités concernant la métamorphose.

« Oncle Vernon. Si tu m'ordonnes quoi que ce soit cet été. Si tu m'insultes, ou mes parents, ou même l'un quelconque de mes amis, je prendrai grand plaisir à te punir. Je te transformerai en un rouleau de PQ juste comme celui-ci, »Harry pointa le papier toilette, « et je passerai le reste de l'été à nettoyer mon derrière avec toi ! »

Vernon devint pâle comme la mort. De toutes ces années, jamais il n'avait été aussi effrayé. Non seulement la menace était-elle ignoble, mais pour Vernon, s'il devait nettoyer un derrière, il ne voulait pas que ce soit celui d'un « monstre ». Harry savait ce qu'il faisait quand il avait choisi ses scénarios.

Harry continua, « Cependant, si vous me laissez tranquille pendant le reste de l'été, je promets de ne rien vous faire du tout. Je ne vous aime pas plus que vous ne m'aimez, alors ignorons-nous juste cet été. Je passerai la plupart de mon temps dans ma chambre, sauf quand j'irai courir dehors chaque jour. Si vous avez une question à me poser, demandez poliment, et je vous répondrai poliment également. Dans quelques semaines je partirai, pour de bon. Je ne reviendrai pas l'été prochain, et vous pourrez rendre sa seconde chambre à Dudley. Cette malle contient même tous les vêtements de Dudley, je n'en ai plus besoin. Si vous vous comportez correctement, je pourrai même faire quelque chose de gentil avant que je ne parte.

« Dudley, je peux faire une potion pour t'aider à perdre du poids si tu veux. Plus de régime, juste une perte de poids instantanée. Ou je pourrais réparer tous tes jouets que tu as cassés au long des années. Tu décides ce que tu veux, et je le ferai si je le peux. » Harry s'adressa désormais séparément à chaque membre de sa famille.

« Tante Pétunia, je sais combien tu aimes montrer ton jardin. Je peux créer un fertilisant qui te garantira le premier prix dans la compétition du meilleur jardin cette année. »Les sourcils de la tante d'Harry se levèrent et elle sembla en fait intéressée par cela. « Tu peux choisir cela, ou je ferai un souper final pour tout le monde ma dernière nuit ici. Je te promets que tu ne goûteras jamais aussi bonne nourriture. »Harry ne mentionna pas qu'il utiliserait de la magie pour cuisiner.

« Et oncle Vernon. Je doute que tu en sois capable, mais si tu peux t'abstenir de faire des remarques pour quelques semaines, je te donnerai la chose que tu aimes le plus dans la vie. »Harry avait l'attention de son oncle avec cette affirmation. « Te rappelles-tu il y a deux étés quand j'ai accidentellement fait gonfler ta sœur Marge ? »

Oncle Vernon renifla, mais acquiesça

« Te rappelles-tu des sorciers qui sont venus après que je sois parti, et qui ont effacé sa mémoire ? »De nouveau, Vernon acquiesça.

« Ils sont appelés oubliateurs ; c'est leur boulot d'effacer les mémoires des moldus qui ont vu de la magie accidentelle. Il existe un sort qu'ils utilisent pour effacer ou modifier la mémoire d'une personne afin que le monde moldu ne nous découvre pas. Vous trois n'avez jamais reçu de sort de mémoire parce que vous êtes ma famille, et avez toujours su que j'étais un sorcier. »Harry pausa pour laisser la prochaine partie pénétrer.

« Je compte apprendre ce sort cet été. Si tu réussis à ne pas me mettre en colère pendant les quelques semaines que je serai ici, si tu veux, j'effacerai votre mémoire à tous trois. Vous ne vous rappellerez plus du tout de moi, et vous penserez que je suis mort dans un accident de voiture avec mes parents. Tante Pétunia sera la seule au courant à propos de la magie, mais je ne pense pas qu'elle en parlera. Vous aurez ce que vous aurez toujours voulu, moi parti et une jolie famille normale. »

L'oncle d'Harry se léchait les lèvres avec cette pensée. Harry doutait sincèrement que l'oncle Vernon pourrait tenir son tempérament à baie pendant si longtemps, mais il pouvait voir que son oncle allait essayer. De toute manière, Harry n'était pas trop inquiet sur la maîtrise du sort d'oubliette. Harry doutait qu'il serait capable d'effacer 15 années de mémoires pendant les quelques mois qu'il serait à Privet Drive. Il doutait qu'il serait capable de l'apprendre avant quelques années. Mais si Vernon réussissait miraculeusement à retenir ses remarques et ne maudissait pas les parents d'Harry, Harry effacerait cette partie du marché de sa mémoire. Ainsi, cela fonctionnerait.

« Je vous ai donné à tous beaucoup à penser. Je vais aller prendre mon dîner maintenant, et vous laisse ici pour penser à cela. Je serai de retour plus tard pour entendre votre réponse. »Avec cette dernière affirmation, Harry prit le rouleau de PQ et le replaça sur la table à café, juste devant son oncle. Il se leva alors et entra dans la cuisine pour faire son dîner, laissant les trois Dursley sur le canapé du salon, sorts toujours en place.

Harry prit délibérément un long repas. D'une part parce qu'il n'avait mangé qu'un rapide déjeuner à un stand de poisson, et d'autre part parce qu'il voulait donner à sa famille beaucoup de temps pour penser à ce qu'il avait dit. Harry savait que l'oncle Vernon passerait les vingt premières minutes à s'énerver, et aurait besoin de temps après cela pour considérer ce qu'Harry avait dit.

C'était principalement du bluff, admit Harry. Evidemment, cela lui importait peut de rendre les Dursley muets, ou de les immobiliser, mais il n'y avait aucune chance qu'il cause la douleur ou qu'il les transfigure éternellement. Harry avait juste menacé les Dursley de ce à quoi il pensait qu'ils répondraient mieux, et avait passé un bon moment à préparer ce qu'il allait dire. L'entière conversation était préparée à l'avance, et Harry trouva cela ironique que c'était aisément la plus longue des conversations qu'Harry ait jamais eu avec les trois Dursley.

En fait, les deux derniers jours n'avaient rien été d'autre que tes discours préparés, à commencer par les marchands du Chemin de Traverse. La seule personne avec qui Harry ait été lui-même avait été avec Tom le barman, et c'est parce qu'il savait que Tom était digne de confiance.

Harry ignora le rôti dans le four, et se décida à prendre quelques sandwiches pour lui-même. Le rôti était tentant, mais Harry savait qu'il ne devait pas pousser sa chance. Il le laisserait pour les Dursley. Par ailleurs, si la cuisine dans sa nouvelle malle ne contenait vraiment que les produits de base, Harry pensa qu'il mangerait beaucoup de sandwiches dans les prochains mois.

Pendant qu'il mangeait, Harry espionnait les Dursley à travers le mur, utilisant ses lentilles magiques. Oncle Vernon et tante Pétunia se disputaient silencieusement en utilisant leurs mains, et Dudley essayait de s'échapper en traînant son corps sur le sol. Essayait, parce que apparemment, malgré tous ses efforts, Dudley n'était pas assez fort pour traîner son poids considérable.

Trente minutes passèrent, et Harry mit finalement son assiette dans l'évier et rentra en espérant avoir la dernière discussion qu'il aurait avec sa famille, à jamais. Dudley avait abandonné ses tentatives de fuite, et était désormais allongé impuissant à environ 1,50 m du canapé. Jamais n'avait il autant ressemblé à une baleine que maintenant.

Harry reprit sa position dans le fauteuil, et enleva les sorts qu'il avait lancés précédemment. Tout le monde bougea ses membres pour les détendre, et Dudley revint sur le canapé, mais aucun des Dursley n'essaya de s'échapper. ' C'est bon, alors, 'assuma Harry, ' cela signifie qu'ils seront d'accord. '

Harry demeura silencieux. D'une part parce qu'il voulait avoir la petite satisfaction d'entendre Vernon admettre défaite, mais aussi parce qu'il était nerveux, et ne voulait pas révéler cela. Si les Dursley refusaient, ou causaient des problèmes, attirant l'attention de l'ordre, les plans d'Harry échoueraient alors. Sa patience paya cependant, parce que son oncle Vernon brisa le silence après quelques moments.

« Alors écoutes garçon ! »Il réalisa qu'il commençait à crier à Harry, et se calma un peu. « Il semble que tu ne nous donnes pas beaucoup le choix. Nous te laisserons seul cet été, mais tu nous laisseras seuls également. Tu ne seras pas autorisé à manger avec nous. En fait, je ne veux même pas te voir à moins que tu ne quittes la maison. Le reste du temps, passes-le dans ta chambre, et nous n'aurons aucun problème. Tu franchis la ligne ne serait-ce qu'une fois, et tu devras en payer les conséquences. Compris ? »

Harry pensa cela hilarant que Vernon fasse en sorte que tout semble être son idée, mais fut assez intelligent pour ne pas rire. Il se contenta de hocher, et quitta sa chaise pour se rendre en haut. A mi-chemin du second étage, Harry se retourna vers sa famille et les remercia.

« Merci d'être d'accord avec cela. Je ne voulais pas vous menacer, mais votre passé de maltraitance envers moi ne m'a pas donné d'autre choix. Dans le futur, j'espère que vous penserez par deux fois sur la façon dont vous traitez les autres. »Et avec cette dernière remarque, Harry quitta pour sa chambre.

Il était maintenant presque huit heures, et Harry avait toujours quelques choses à effectuer avant de se coucher pour la nuit. Il avait prévu d'ouvrir tous ses paquets et de les ranger dans sa malle, et de tout organiser également. Harry voulait avoir un départ de bonne heure le lendemain, et ne voulait pas être retardé du tout. Mais avant qu'Harry ne puisse ranger sa malle ou trier ses affaires sur son lit, il devait toujours répondre à Dumbledore.

Harry s'assit à son petit bureau, et caressa la petite chouette en pensant à ce qu'il allait dire à l'ordre. Ils allaient sans aucun doute vouloir connaître certaines choses. Ils allaient vouloir savoir où il avait été, pourquoi il était parti, et pourquoi il avait pensé qu'il avait eu besoin de partir dissimulé comme il l'avait fait.

Harry n'avait aucun problème pour dire à l'ordre qu'il ne voulait pas avoir grand-chose avoir à faire avec eux cet été. Mais s'ils avaient vent de certains des achats qu'il avait faits (surtout ses livres sur la magie noire), ou le fait qu'il pouvait maintenant pratiquer la magie, l'ordre le tirerait de force au square Grimmaurd avant qu'il ne puisse dire Quidditch. Harry voulait aussi garder certaines choses secrètes, au moins pour le moment. Comme Hedwige, et ses tatoos gardiens. Il ne savait pas avec qui et quand il allait partager ces choses, mais il avait besoin de temps pour penser à cela. Cela prit du temps à Harry pour parvenir à une réponse vraisemblable, mais il y arriva finalement.

Cher professeur Dumbledore,

Je suis désolé d'avoir effrayé tout le monde, mais je devais prendre soin de certaines choses, et je ne pensais pas que vous ou l'ordre alliez me laisser sortir. Quand Hedwige est revenue de la gare, elle était gravement blessée et pouvait à peine voler. J'avais besoin de me rendre à Eeylops Emporium, et rapidement. Je sais que j'aurais pu l'envoyer avec l'un d'entre vous, mais j'avais aussi besoin de partir un moment, pour penser ce que les prochains mois allaient être pour moi.

Comme vous le savez, j'étais misérable l'été dernier. Vous empêchiez mes amis de m'écrire, et m'interdisiez de voir qui que ce soit. Après les évènements de la dernière semaine, j'imagine que je serai désormais sous encore plus de restrictions. Pour dire que je suis mécontent est un euphémisme.

Alors, voyant que je serai sous arrêt à domicile pour plus de deux mois, je voulais aller sur le Chemin de Traverse pour obtenir certains livres afin de demeurer occupé. Ne vous inquiétez pas, j'ai utilisé un déguisement moldu et seul Tom au Chaudron Baveur m'a reconnu. Je suis resté là-bas durant la nuit. J'ai acheté mes livres scolaires pour l'année prochaine d'avance afin d'avoir quelque chose à faire avec mon temps cet été. Si Rogue et si mécontent d'avoir eu à me chercher, dites-lui que je prévois d'être prêt pour sa classe de préparation aux ASPICs. Evidemment je ne sais pas si j'ai eu une assez bonne note dans mes BUSES pour y entrer, mais je pense avoir réussi.

Hedwige est couverte de bandages, et ne sera pas capable de voler pour au moins un mois. Si vous avez besoin d'entrer en contact avec moi, envoyez une chouette, et je répondrai. Mais veuillez ne pas en envoyer trop. Oncle Vernon ne les aime pas, et je n'ai pas grand-chose à vous dire par ailleurs. Si j'ai un rêve et que je pense qu'il vous sera utile, j'enverrai une lettre à Hermione par voie moldue et elle vous l'avancera. Je ne serai pas capable de vous envoyer de message tous les trois jours comme prévu, mais ne vous inquiétez pas à propos de cela. Les Dursley ont été plutôt effrayés par Maugrey et les autres à la gare. Nous venons juste d'avoir une petite discussion, et nous sommes basiquement tombés d'accord de nous ignorer cet été.

Ne prenez pas cette lettre pour une lettre d'excuse. Je suis toujours en colère avec l'ordre, et vous plus que tout. Vous m'avez dissimulé trop de choses au long des années, et ne m'avez dis qu'après avoir commis une erreur ou quand je trouvais quelque chose par mes propres moyens. Je me demande ce que vous savez de plus que j'ai un droit de savoir. Je ne suis toujours pas remis de la mort de Sniffle, et je crois que les choses auraient été beaucoup plus simples l'année dernière si j'avais été informé que Voldemort essayait d'entrer dans ma tête. Mais j'ai commencé à accepter qu'il soit parti. Je n'écris que pour soulager Mme Weasley, et pour vous laisser savoir que j'ai les livres que je voulais, et ne prévois pas de quitter les environs de nouveau. Vous pouvez dire à Mlle Figgs de s'attendre à me voir courir tous les jours, mais cela devrait être le seul moment où je quitterai la maison.

Les choses ne sont pas OK entre nous, et cela prendra du temps pour que je vous fasse confiance comme je le faisais auparavant. Par égard pour vous, j'espère que vous pourrez vous expliquer clairement à propos de tout ce que vous pouvez encore me dissimuler. Je suis assez vieux pour entendre cela, et je devrais être capable de décider le cours de ma propre vie, et non vous ou l'ordre.

Veuillez faire avancer les trois lettres que j'ai incluses pour Hermione, Ron, et Ginny, afin qu'ils sachent que je vais bien. Ne vous inquiétez pas, elles ne disent rien d'important, juste que je voulais les laisser savoir que je ne pourrai pas utiliser ma chouette pour un moment.

Harry Potter.

C'était une bonne chose qu'Harry ait pu écrire tout cela dans une lettre, parce qu'il aurait été impossible qu'il puisse mentir en face de cet homme. Harry pouvait ne plus avoir confiance en Dumbledore, mais l'homme rayonnait de confidence et d'un sentiment qu'il savait déjà ce qu'il se passait. La lettre qu'Harry avait écrite devait mettre à l'aise tout le monde, mais ne révélait aucun des secrets qu'il ne voulait pas qu'ils sachent. Ils n'avaient aucune idée qu'il avait passé la plupart de la journée dans le Londres moldu. Ils ne savaient pas qu'Hedwige était devenue un phoenix, ou qu'elle avait donné une de ses plumes pour une autre baguette. Et ils ne savaient rien du voyage d'Harry sur l'Allée des Embrumes, ou le volume de ses achats. Harry sourit en pensant à tout ce qu'il avait appris sur le mensonge ou les demi-vérités ces deux derniers jours. « Ils vont être plutôt surpris début septembre ». Harry rit.

Poussant de côté la lettre pour Dumbledore, Harry prit trois autres parchemins pour écrire à ses amis. Il ne voulait pas les inquiéter non plus, mais avait besoin de poser les bases.

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Cher Ron,

Comment ça va ? Je sais que nous nous sommes vus il y a seulement quelques jours, mais je voulais vous laisser savoir qu'Hedwige est blessée, donc je ne pourrai pas vous écrire beaucoup cet été. C'est pour quoi je me suis faufilé dehors ; pour la soigner sur le chemin de Traverse. Je suis de retour maintenant cependant, et suis désolé si j'ai inquiété qui que ce soit. Peux-tu m'excuser auprès de ta mère. Si tu écris, je renverrai une lettre, mais c'est la seule façon par laquelle je pourrai te contacter.

Comment sont les choses au Terrier ? Je n'ai aucune nouvelle de Fred et Georges depuis qu'ils ont quitté l'école, alors que se passe t'il avec eux ? Et comment est ce nouveau magasin qu'ils ont ouvert ? Et quelle a été la réaction de ta mère quand ils ont quitté l'école ? C'est une bonne chose qu'ils aient été à la maison pendant quelques temps, sinon j'imagine que tu entendrais beaucoup de cris et de hurlements tous les jours.

C'est tout pour l'instant ! J'espère entendre de ta part, même si tu ne peux rien dire 'd'informatif.'

Ton ami,

Harry

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Chère Hermione,

Je ne sais pas si tu sais, mais je pense que oui. Oui, j'ai quitté la maison pour me rendre sur le Chemin de Traverse, mais j'ai eu de bonnes raisons, et je suis rentrée maintenant, de toute façon. Hedwige était blessée, et j'avais besoin de la faire soigner. Je voulais aussi acheter mes livres de cours à l'avance, vu que je n'ai rien d'autre à faire cet été. Tu ferais mieux de te préparer Hermione, je prévois de te donner un challenge cette année en classe. Juste, ne dis rien à Ron !

Parce qu'Hedwige est blessée, je n'ai accès à aucune chouette, alors j'ai prévu de t'envoyer du courrier par la voie moldue si tu es aux environs cet été. J'ai ton adresse quelque part dans ma malle. Aussi, et j'espère que ça ne te dérange pas, mais j'ai dis à Dumbledore que si j'ai un de mes étranges rêves, je t'enverrais une lettre pour que tu la fasses suivre.

C'est tout pour le moment. Je pense que je serai OK cet été. Avec le travail que je vais effectuer, je ne pense pas que je penserai trop à Sniffle. Je sais que tu es inquiète, mais ne le sois pas. Je surmonte vraiment cela. C'est dur, mais j'ai quelques buts que j'espère accomplir, et cela aide réellement. Laisses-moi savoir ce que tu deviens cet été.

Ton ami,

Harry

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Chère Ginny,

Je sais que nous ne nous sommes pas écrit l'un l'autre dans le passé, mais avec ce qu'il s'est passé ces quelques dernières semaines, je pense que nous sommes devenus un peu plus proches. J'espère que ça ne te dérange pas. J'ai même considéré écrire à Neville et Luna, mais je ne sais pas où ils vivent. Par ailleurs, je te connais mieux.

De toute façon, je voulais juste t'écrire et te dire merci pour avoir été avec le reste d'entre nous au Ministère. Cela signifie beaucoup. Tu t'es débrouillée plutôt bien aussi ! Tu es une année entière derrière nous trois, et n'a même pas été autant blessée que le furent Hermione ou Ron. Comment va ta cheville d'ailleurs ?

Je vais bien, et prend les jours comme ils viennent. Je sais que tu as sans doute entendu que je suis parti l'autre jour, j'avais juste besoin de réfléchir. Je suis maintenant de retour, et en sécurité, alors laisse ta mère que je suis désolé d'avoir causé une panique. J'ai demandé à Ron de faire la même chose, mais je ne sais pas s'il va se rappeler. Aussi, je voulais te demander quelque chose de personnel. Que s'est-il passé avec Percy ? Je sais que c'est un sujet délicat, et je ne voulais pas prendre le risque de demander à Ron, mais maintenant que Fudge agrée que Voldemort est de retour, Percy s'est-il excusé auprès de tes parents ? Si non, laisses-moi savoir, et je lui enverrai une Beuglante.

Hedwige a été blessée (la raison pour laquelle j'ai été sur le chemin de Traverse), alors je ne pense pas avoir beaucoup de possibilités pour écrire. Prend soin de toi, et je te verrai en Septembre. Je pense rester seul dans un compartiment, parce tu joindras sans aucun doute les autres préfets.

Ton ami,

Harry.

Finissant la dernière lettre, Harry fut surpris de voir que la plus longue était celle pour Ginny. Mais encore, il pensait qu'il aurait le plus à dire à elle parce qu'il ne lui avait jamais écrit avant. Il espérait qu'elle ne trouverait pas cela bizarre de sa part. Avant qu'Harry ne puisse changer son esprit sur la possibilité de l'envoyer, il mit l'adresse sur les quatre lettres et les envoya. Les quatre enveloppes constituaient un volume assez important pour la petite chouette, mais Harry pensait que tout se passerait bien.

L'écriture des lettres achevée, Harry revint à sa malle. Il la vida de tout ce qu'il avait acheté auparavant, et passa presque une heure entière à tout mettre en piles et à enlever toutes les étiquettes des habits moldus. Il se faisait tard, Harry posa donc la grosse pile de livres dans un côté pour attendre le matin. Toutes les autres choses furent rangées dans la malle, cette fois d'une manière plus ordonnée.

Le premier compartiment, même étendu à quatre fois le volume de la malle, était à peine assez large pour contenir tous ses habits. Avec la quantité qu'Harry avait achetée, cela était évident. Les dix robes étaient sur le côté droit, au fond, et les habits moldus remplissaient le reste.

Le second compartiment, Harry décida qu'il contiendrait toutes ses possessions normales. Ses chaudrons, fournitures pour potions, albums photos, et autres choses empilées dans la malle sans aucun ordre spécifique. Quand il aurait son nouveau balai, et peut être son Eclair de Feu, Harry rajouterait également ces éléments dans cet espace.

Il rangerait les livres dans le troisième compartiment le lendemain. Bien qu'il ne les ait pas encore vues, Harry se rappelait des trois étagères que Leeds avait mentionnées dans sa chambre. Avec les livres qu'il avait achetés sur le Chemin de Traverse et l'Allée des Embrumes, ainsi que les livres qu'il avait pris dans son coffre de famille, Harry estimait qu'il avait plus de deux cents livres posés sur le sol.

Le seul objet qu'Harry n'avait pas encore rangé était celui qu'il avait acheté avec sa montre. Hier, Harry n'était pas d'humeur à calmer un serpent agité. Il était toujours un peu plus tôt que son heure habituelle de coucher, Harry pensa donc qu'il aurait un peu de temps maintenant.

Vêtu de ses nouveaux pyjamas de soie, Harry s'écroula, avec son petit paquet, sur son lit nouvellement agrandi. Harry l'ouvrit lentement, et s'assura de ne pas ébrécher le paquet. La bague était placée dans une petite boîte en velours, comme le bon homme l'avait proposé à Harry. Il était de couleur bleu nuit, et n'avait aucun estampillage. S'assurant que sa porte était fermée, et qu'un sort de silence y était apposé, Harry ouvrit la petite boîte pour accueillir le petit serpent.

« Bonjour, es-tu éveillé ? »Harry s'adressa au petit serpent. Il ne bougeait pas comme il le faisait la veille, mais Harry pensa que c'était peut être à cause de la noirceur.

« Non, je ne l'étais pas, mais le suis maintenant. Où suis-je ? Et qui êtes-vous ? »Le petit serpent commença à bouger lentement, dans le sens des aiguilles d'une montre, autour du rubis.

« Je suis désolé de te troubler, mais je n'ai pas eu le temps de te parler avant. Tu es maintenant dans ma maison. Je t'ai acheté hier au magasin où tu étais gardé. Mon non est Harry. »C'était remarquable pour Harry comment il n'avait pas noté qu'il parlait un autre langage, mais la réponse du serpent le convint assez.

« Qu'est-ce qu'un nom ? Je ne connais pas ce mot. »Le serpent était légèrement troublé par la réponse d'Harry, et il du s'expliquer.

« Hum, un nom est un mot donné aux gens pour être capable de les différencier entre eux. Quand on me parle, les gens usent mon nom. Tu n'as pas de nom ? N'as-tu jamais parlé à qui que ce soit auparavant ? »

« Si ce que je comprend est correct, je n'ai pas de nom. Le seul à qui j'ai jamais parlé était mon maître, mais c'était il y a très longtemps. On m'a pris beaucoup de fois depuis, mais je n'ai jamais entendu un autre de votre espèce parler mon langage. Comment en êtes-vous capable, et que prévoyez-vous de faire de moi ? »Le petit serpent semblait avoir autant de questions pour Harry qu'Harry en avait pour lui.

Et ce fut comment Harry passa l'heure et demie suivante avant qu'il ne s'endorme. Les deux échangèrent des informations sur leurs vies respectives. Harry dit au serpent tout sur ses habilités de parler Fourchelangue, et comment il avait obtenu le don d'un mage noir. Il raconta alors au serpent toutes les rencontres qu'il avait eues avec Voldemort, menant jusqu'à la dernière semaine. Dans le passé, Harry se sentait toujours inconfortable de parler de ce qu'il ressentait avec d'autres, même Ron et Hermione. Mais pour une quelconque raison, peut être parce que c'était un objet et non une personne, Harry n'avait aucun problème d'en parler au serpent. Cela l'aida même un peu, alors qu'il expliquait ce qu'il s'était passé avec Sirius, et comment il s'était à l'origine blâmé lui-même, mais qu'il commençait à surmonter cela.

« C'est stupide, vous n'y êtes pour rien. Vous ne vouliez pas que cela arrive, cela n'est donc pas de votre fait. »La réponse du serpent était une qu'il avait entendue avant, mais cela signifiait apparemment plus pour Harry venant de quelqu'un, ou quelque chose, qui ne le connaissait pas si bien.

Pour sa part, le serpent dit à Harry tout sur sa vie. Et oui, c'était une vie. Le serpent n'était pas animé comme Harry l'avait initialement pensé, on lui avait donné une âme. Son maître, dont le nom était inconnu du serpent, était un sorcier solitaire dont la famille avait été tuée des années avant que la bague ne fut faite. Il forgea la bague et donna une âme au serpent pour lui garder compagnie, et les deux devinrent amis pour le reste de la vie du sorcier. Finalement, le vieux sorcier était mort, et la bague passa d'un étranger à un autre, jamais portée parce qu'il sifflait toujours à quiconque essayait de la mettre en place.

Harry pensa que cela avait du être un très long temps, peut être quelques centaines d'années, quand il avait entendu que le précédent propriétaire de la bague avait été capable de parler Fourchelangue. Le serpent n'avait jamais su que c'était un don rare jusqu'à ce qu'Harry le lui dise, et que cette capacité appartenait traditionnellement à des mages noirs.

Le serpent laissa Harry savoir qu'il ne connaissait pas la différence entre bien et mal, bon et mauvais, etc… c'est juste qu'il n'avait aucune opinion sur les choix d'une voie ou d'une autre. Son maître, Harry apprit, avait été considéré bon et mauvais dans son temps, le serpent ne s'inquiétait donc pas de ce dont on qualifiait une personne. Le vieux sorcier qui l'avait créé été le seul être vivant que le serpent ait connu avant qu'il ne rencontre Harry, il lui manquait donc certains moraux et croyances.

Il se fit finalement tard, et Harry laissa le serpent savoir qu'il avait besoin de sommeil. Le serpent fut d'accord, et cessa de bouger sur son doigt. La dernière chose que le serpent dit avant qu'Harry ne s'endorme fut, « Demain vous me donnerez un nom, ainsi je saurai quand d'autres s'adresseront à moi. Dormez bien Harry. »

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Et voilà, j'ai enfin fini. Je suis vraiment désolée pour mon retard, et vous remercie tous pour votre soutien, c'est lui qui m'a fait avancer plus vite. Comme promis, je prends peut être mon temps, mais jamais je ne m'arrêterai, je sais ce que c'est et déteste quand quelqu'un décide d'arrêter. Bon, maintenant, voilà pour les réponses au reviews :

Mili : c'est sûr que tu le sais que je suis vivante, vu tous les contacts qu'on a plutôt assez régulièrement. T'inquiètes, t'es pas la seule à vouloir avoir autant d'argent que notre ryry préféré, moi aussi ça m'arrangerait d'en avoir autant. . Pour l'entraînement, ce sera dans le prochain chapitre, et Dumby ne va y avoir réellement droit qu'à la rentrée scolaire. Merci pour ta review aussi, et je c rois bien aussi que c'est ta plus longue. Bisous.

Chessandmat : merci beaucoup, et désolée pour le retard, mais comme promis, je n'arrête pas. Et merci pour ton dernier message d'encouragement, ça m' a vraiment aidée

Marie : c'est que j'aime bien les anglicismes, certains sonnent mieux que le français (pour moi en tout cas) c'est vrai que je me régale aussi quand je la lis. A plus, et merci pour ta review.

Tiffany Shin : eh bien merci beaucoup, ça fait toujours plaisir de recevoir des reviews. J'espère que tu as aimé ce chapitre. A plus

Abel : lol, merci, ça fait toujours plaisir d'être adorée comme un dieu. Je suis vraiment très désolée pour l'attente, mais soit sûr que le prochain chapitre sera bien plus rapide. Gros bisous aussi, et merci encore.

Grawp : merci beaucoup, et c'est parce que je la trouve aussi formidable que je la traduis. Merci beaucoup, et gros bisous.

Artemis : merci pour ta review. Pour l'entraînement, ce sera dans le prochain chapitre. Bisous.

Didi : désolée pour l'attente, mais voici la suite. Merci pour ta review

Loup blanc : vraiment désolée pour la suite, mais la voici enfin. Le prochain chapitre arrivera plus vite par contre. Merci pour ta review.

Potter-68 : bien sûr que je la continue, même si je prends mon temps (j'ai eu des problèmes). Désolée de ne pas l'avoir fait par mail, mais tu as enfin le chapitre quand même. Merci beaucoup, et à plus.

Nymphodora Tonks : eh bien merci beaucoup, ça fait plaisir. Voici la suite !

s-Jennifer-s : ben merci beaucoup, la voilà la suite !

lord Sinuae : bien sûr que je continue, même si je prend mon temps, je sais trop ce que c'est que d'avoir une fic qu'on aime et la voir arrêtée ou pire effacée. Merci beaucoup pour ta review.

Anonyme : t'as pas l'air d'avoir capté : c'est une traduction. Et l'histoire comprend bien plus que l'histoire du couple Harry-Ginny. Désolée pour l'attente aussi, mais je promets de ne pas arrêter, ça m'énerve au plus haut point. J'espère que tu as aimé.

Hélène : non, je n'abandonne pas, mais j'ai eu des problèmes et ai du prendre mon temps. Le prochain chap sera plus rapide par contre. Merci, et bisous.

Spirit.w.w : vraiment désolée pour l'attente, mais j'ai eu des problèmes. Ce que je promet, c'est de ne pas l'arrêter, je déteste trop cela. Le prochain chapitre arrivera beaucoup plus vite par contre. Merci pour ta review quand même, et à plus.

Et voilà. Encore très désolée pour l'attente, mais vous avez enfin le chapitre. Le prochain chapitre arrivera beaucoup plus vite. J'espère que ça vous a plus quand même. Gros bisous, et à plus.