Journal d'une jeune sorcière.

Chap. 3

10 juin 2003

Je suis vivante ! Vivante et amoureuse ! Ais-je seulement cessé de l'être ? Il a été le premier et il sera le dernier. J'aimais Tara, mais pas de la même manière, pas de la bonne manière. Les moments que j'ai passé avec elle, je ne veux pas les oublier, ils font partie de moi, mais ils ne sont que des souvenirs.

Je regarde Oz dormir, ça me fait penser à la première fois que nous avons fait l'amour. Cette fois encore, il y'avait une apocalypse au-dessus de nos tête. On avait été obliger de détruire le lycée, hier, on à détruit toute la ville. Sunnydale a été rayée de la carte ! Ce n'est pas vraiment une grosse perte. Il ne reste plus qu'à espérer que personne n'aura la bonne idée de tout reconstruire ! Et si je jetais un sort de répulsion sur le site ? Euh, je ne suis pas sûre que ce genre de chose existe, mais avec la magie tout est possible ! Il est encore tôt, je réfléchirais à ça quand le soleil sera levé.

Je crois qu'un petit récapitulatif s'impose ! Après avoir quitté la maison de Buffy, nous nous sommes rendus au lycée. Pendant que les autres descendaient au sous-sol, Oz et moi nous nous sommes rendu dans le bureau du proviseur. S'il n'avait pas été là, je serait partit en courant aussi vite que me l'aurait permis mes petites jambes d'intellectuelle. J'ai pris place en tailleur au sol, mes ingrédient nécessaires à portée de main. Oz se plaça en face de moi prêt à intervenir au moindre signe alarmant. Après une grande inspiration, je commençais le rituel. La puissance déferla en moi mais c'était une puissance pure, neutre, servant les desseins de son utilisateur. Je ne craignais rien, Oz avait raison. Quand la puissance me quitta je m'écroulais sur le sol, Oz se précipita pour me relever. Il s'assura que j'allais bien avant de partir rejoindre les autres pour les aider. Je rassemblait mes affaires lorsqu'on me tira par le bras. Je me retournais et me retrouvais face à Oz. Il attrapa mon visage entre ses mains et m'embrassa. Ce n'était pas un sage baiser à la Oz. Jamais au paravent, il ne m'avait fait un tel effet. No lui, ni personne d'ailleurs. Il repartit en courant.

Nous nous retrouvâmes tous dehors et nous quittâmes la ville en bus. J'aidais Faith à s'occuper de Wood pendant qu'Alex et Oz soigner Anya. Un bref arrêt à la sortie de la ville nous permis de constater le dégâts que nous avions commis (pour la bonne cause).

Nous avons roulé, tant qu'il y'a eu de l'essence dans notre bus, nous relayant au volant. Peu avant la nuit, notre moyen de transport est tombé en panne sèche. Heureusement, nous étions assez nombreux pour pouvoir pousser le bus et nous avons réussi à atteindre un petit motel. Comme il y'avait déjà quelque clients, nous primes une chambre pour deux. Je me suis installer dans une chambre, entre celle de Buffy et Dawn et celle d'Alex et Anya. Je n'avais as de partenaire mais je savais que quelqu'un viendrait forcément me rejoindre. Ce fut Oz.

Il était affreusement gêné et il bégaya quelque dans ce genre : « Euh tu a le choix, moi ou Andrew….Tu préfère Andrew…logique…je vais le chercher. »

Je l'ai retenu en lui disant que c'était très bien que ce soit lui.

Chacun dans notre lit, aucun n'arrivant à dormir. Je ne sais comment je me suis retrouvé dans son lit où nous parlions du bon vieux temps. A un moment je demandais :

« Il était si bon que ça le vieux temps ?

«-Oui répondit-il nostalgique. On était ensemble… Laisse tomber, fait comme si j'avais rien dit. »

Il se tourna dos à moi et se mit en position du fœtus. Ses parole eurent sur moi un effet inattendu : je m'effondrais en larmes. J'essayais de faire le moins de bruit possible mais il entendit mes sanglots. Il se retourna et me prit dans ses bras. Je nichais ma tête au creux de son épaule et son odeur familière me calma. Je levais ma tête et plongeais mes yeux dans les siens. Alors, plus rien n'eut d'importance à part lui. Quand nos lèvres se rencontrèrent enfin, je me sentit comme un malade sous respiration artificielle qui pouvait enfin respirait seul.

Nous laissâmes nos corps et nos cœur prendre le pas sur la raison. Avant de partir au pays des songes, il me murmura : « Je t'aime »

Pour seule réponse, je me serrais d'avantage contre lui, ma tête sur son torse pour lui faire comprendre que je l'aimais aussi.

Mon nom est Willow Rosenberg, j'ai du survivre à une dizaine de fin du monde, dont un dont j'étais responsable mais mon histoire ce finit bien, avec l'homme que j'aime.

Fin !

Merci à Bonnie Jackson de m'avoir lu et à toutes celle (et ceux ?) qui m'ont lu sans laisser de reviews (bien qu'ils ne doivent pas être nombreux).

Bisous