Sanosuke Himura : Je suis désolé si certains passages sont similaires, ce n'était pas voulu. Pour les bouts incompréhensibles, tu as bien vu que tu avais mal lu, lorsque je te l'ai fait relire, non?
Kaoru Kinomiya : Désolé, je ne peux répondre à aucune de tes questions. Tu verras au fil de l'histoire. (Indice : As-tu déjà vu un héros devenir méchant en plein milieu d'une histoire?)
Misao Hikodashi : Désolé, toi non plus, je ne peux pas te répondre
À mes potentiels lecteurs anonymes : N'ayez pas peur de vous créer un compte sur et de m'envoyer des reviews.
Un chapitre long, mais intéressant.
Chapitre V : Les Dark Angels
Dans son château de pierre, l'homme aux cheveux noirs réintégra brutalement son corps, ce qui le fit tomber à la renverse. Il se releva difficilement.
« Maudite magie! Je le tenais! Mais il a fallu que ce vieux sorcier s'en mêle! »
La magie qu'Angelion avait utilisée avait pour but de renvoyer les esprits dans leur corps d'origine.
« ARKHAY! »
Un petit homme gris, sans cheveux avec des grandes oreilles et un visage déformé entra. Il avait lui aussi des ailes noires, mais contrairement à l'imposteur qui s'était fait passé pour Angelion, ses ailes étaient petites, délavées et en très mauvais état. Il lança de sa petite voix grinçante :
« Maître! Vous êtes revenu! Quelle bonne nouvelle. »
« SILENCE! »
Arkhay : « Dois-je en conclure que vous n'avez pas réussi à éliminer cet Angelion? »
L'homme ne répondit pas, mais posa plutôt une autre question.
« Où en est mon armée? »
Arkhay : « Elle est presque complète, mon Maître. »
« Combien ai-je d'hommes à ma disposition? »
Arkhay : « 10 000, Maître. »
« 10 000? Comment cela est-il possible? »
Arkhay répondit d'une petite voix craintive :
« Les trolls des montagnes ont refusé le marché et très peu d'elfes noirs ont répondu à l'appel. »
« Laisse-moi compter : Ça fait seulement 15 000! Où sont les 5 000 autres?
Arkhay : « L…les nomades du désert de Crïlon ont refusé de nous vendre leurs dragons et les harpies ont refusé d'envoyer leurs mâles, disant qu'elles en avaient déjà assez perdu pendant la première guerre contre les Anges; pitié, ne me punissez pas, Maître! »
L'homme se contenta de le regarder avec une expression de dégoût.
« Donc, si je comprends bien, je n'ai que la moitié de mon armée à ma disposition. Crois-tu que ce sera assez pour conquérir ce Royaume indigne? »
Arkhay eut un soupir de soulagement et répondit :
« Mais bien sûr, mon Maître. Bientôt, vous allez gouverner le Second Royaume et vous apprêter à envahir le Prem… »
L'imposteur le coupa :
« Menteur! J'ai besoin d'au moins 15 000 hommes, pour avoir une chance de conquérir ces créatures dégoûtantes que sont les humains… Que demandent les orques? »
Arkhay : « Ils demandent un grand territoire, en cas de victoire. »
« Ils en ont déjà un, un territoire. »
Arkhay : « Ils disent qu'ils sont maintenant trop nombreux pour l'espace qu'ils ont et les trolls des montagnes ne veulent pas leur céder un partie de leur territoire. »
« …D'accord, mais je veux un grand nombre d'entre eux au combat. »
Arkhay : « Bien, mon Maître. »
« Maintenant dégage! Je ne veux plus te voir. »
Arkhay s'inclina et recula jusqu'à la porte. Il s'y cogna avec un léger sursaut, se retourna et sortit à toute vitesse.
L'homme resta seul, se remémorant sa défaite.
« Il n'aurait pas dû gagner! Je vais devoir me manifester d'une autre manière, à l'avenir!...Arkhay! »
La porte s'entrouvrit et Arkhay passa sa tête par l'entrebâillement.
Arkhay : « Oui, Maître? »
« Fais venir le chef de l'armée. »
Arkhay : « Oui, Maître. Bien sûr, Maître. »
Arkhay sortit et se dirigea d'un pas rapide vers l'extérieur.
« Arkhay par ci, Arkhay par là! Je n'ai pas une seconde à moi! »
Il s'arrêta net à quelques centimètres à peine d'un Dark Angel. Il leva la tête, l'autre le dépassant d'au moins deux têtes. Arkhay le reconnut grâce aux tatouages qu'il avait sur le visage, les bras et le cou. C'était le chef de l'armée.
Arkhay lui dit d'une voix méprisante et autoritaire :
« Friitchi! Le Maître te demande! »
Friitchi : « Espèce de rat! Si tu n'étais pas le conseiller du roi, je t'écraserais comme un vulgaire insecte! »
Arkhay : « Laisse tomber les compliments et bouge ton gros postérieur! Le Maître n'est pas très patient! »
Friitchi : « Espèce d…! »
Le subordonné fit mine de frapper son opposant, mais avisant les serviteurs qui les regardaient ave intérêt, il se ravisa et se contenta de foudroyer Arkhay du regard et de se diriger vers la salle du trône. Arkhay, lui, devait envoyer un messager aux orques comme quoi ils acceptaient le marché. Il partit donc vers la maison d'un des nombreux messagers.
Friitchi poussa les grandes portes de la salle du trône et entra.
Friitchi : « Vous vouliez me voir, Maître? »
« Oui. Entre, ce ne sera pas long. »
Le chef de l'armée s'avança. Même si son maître était debout sur son piédestal, il le dépassait toujours d'une tête. Pourtant, le Maître était un solide gaillard, mais ce n'était rien par rapport à lui-même, qui imposait le silence seulement par sa présence. Arkhay avait vite profité du fait qu'il était son supérieur pour avoir l'air d'un dur, en défiant le chef de l'armée.
« Est-ce que tous les soldats sont entraînés et ont une arme? »
Friitchi : « Oui, Maître. »
« Fais faire 5 000 armes de plus. Les orques vont bientôt nous envoyer des hommes. »
Friitchi : « Bien, Maître. »
« Tu peux disposer. »
Avant que Friitchi ne sorte, l'imposteur lui lança :
« Oh! Et dis aux sentinelles de souffler dans la corne du rassemblement. J'ai à parler à mon peuple. »
Friitchi : « Oui, Maître. »
Il sortit et marcha le long du couloir froid et humide menant à l'extérieur. Tout le château était comme ça, sans décoration. Seule la salle du trône était confortable et décorée. Friitchi sortit et lança aux sentinelles sur la palissade :
« Eh! Là haut! Sonnez le rassemblement! »
Sentinelle : « Bien, Chef! »
La sentinelle courut jusqu'à la corne et souffla dedans. Un son grave et fort en sortit, annonçant le rassemblement.
Le roi alla mettre une tunique propre et sortit sur le balcon. Une cacophonie d'acclamations se fit entendre. L'imposteur s'avança et contempla son peuple.
« Chers amis…! »
Encore des acclamations.
« Bientôt, nous allons attaquer les humains. Cela signifie de la place! Trop longtemps nous avons vécu dans ce royaume confiné et triste! Aujourd'hui, nous sommes à l'aube d'une ère nouvelle! Nous allons enfin voir la lumière du soleil! Nous allons enfin vivre une belle vie! Mais pour cela, nous devons faire des sacrifices. Certains d'entre nous mourront. Mais c'est un bien petit prix à payer pour la liberté! »
Le peuple fit tellement de bruit que le roi eut l'impression d'un tremblement de terre.
