L'ange de la vengeance

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Genre : Policier / Thriller (Angst, Suspense, Action, Romance)
Catégorie : Card Captor Sakura
Auteur : Lereyah
Rated : T (Violence, Lime)
Chapitre : 1 - Quand tout a commencé
Updated : 09/04/05

Résumé: Une nuit Sakura se retrouve nez à nez avec un individu cagoulé vêtu de noir qui la menace d'un couteau ensanglanté. Pourtant la seule chose qui retienne son attention ce sont ses yeux. Ses yeux où se mêlent les plus belles couleurs d'un ciel au soleil au couchant. Unique témoin à avoir aperçu pour la première fois celui que la police recherche depuis des années, un policier est chargé de la protéger 24H sur 24...

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Hello tout le monde :). Me revoilà avec une autre fic (eh oui encore lol) dans un genre que j'adore par dessus tout: le thriller. J'en regarde beaucoup de film sur le sujet, mais c'est la première fois que je m'eassye à en écrire lol. Allez je vous laisse lire en espérant que ça vous plaira !


Chapitre 1 : Quand tout a commencé

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Hong Kong, 1979

Un horrible cauchemar m'a réveillé encore aujourd'hui. J'ai peur... Ma Ma, ma ma, où es tu ?... Le contact de mes pieds avec le sol glacé me fait frissonner à chaque fois, pourtant je continue d'avancer. La maison est si silencieuse... Seuls le vent qui souffle furieusement au dehors et les branches des arbres jouxtant la maison qui grattent de temps en temps contre les vitres font entendre leur doux et énigmatique concerto. Je rentre dans la chambre de mes parents, mais le lit est vide. Vide... Comme cette maison qui me semble soudainement hostile. Un 'je ne sais quoi' qui me glace les sangs. Tout en descendant les escaliers, une sensation étrange me pousse à regarder plus attentivement la moquette qui couvre le sol. Depuis quelques mètres celle-ci semble légèrement humide. Je grimace, tortillant un instant mes orteils dans la pénombre pour essayer de me défaire de cette substance poisseuse qui colle à mes pieds. En vain.

- Ma ma ?...

Je continue de marcher, serrant mon ourson contre mon coeur. La porte du salon est entrouverte. Il y fait un peu plus clair que dans le couloir. Sans doute à cause de la présence dans cette pièce de grandes baies vitrées qui laissent généreusement entrer les rayons de lune. Je pousse le battant de la porte qui grince légèrement. Il y a des tâches sombres... des tâches sombres partout sur les murs et le sol. Et cette odeur... une odeur de mort, l'odeur du sang. Mes jambes s'engourdissent et je glisse contre le mur, pétrifié et choqué. Mes yeux restant fixés sur la forme sombre sur laquelle je viens de buter. Je me mets à pleurer. Pleurer sans plus pouvoir m'arrêter. J'ai si peur.

Soudain un mouvement sur ma gauche me fait sursauter et une silhouette se dresse devant moi. Je ne vois que ces yeux, ces yeux qui brillent dans l'obscurité et... ce couteau. Ce bruit... Quelque chose qui goutte sur le sol. J'ai envie de crier. Je dois m'enfuir. Il faut que je m'enfuis ! Mais mes jambes refusent de bouger. Alors je reste là, recroquevillé sur moi-même, les yeux écarquillés de terreur tandis que cet ange noire s'approche de plus en plus. Il est là. Lui et les autres qui sont apparus à ses côtés.

Mon coeur bat à une allure folle, comme s'il cherchait à s'échapper de ma poitrine pour se mettre en sureté. Mais je suis paralysé. Je n'arrête pas de trembler. La bouche entrouverte comme pour appeler à l'aide bien que les mots restent bloqués dans ma gorge, le regard fixé sur la lame qui se dresse au dessus de ma tête. Je ne veux pas... mourir. Je ne veux pas.

Un vif éclat de lumière fait briller la lame accérée qui s'abat sur moi. J'ai cru que mon coeur allait s'arrêter de lui même à l'anticipation de la douleur que causerait ce geste... Mais il n'en fut rien. Il n'en fut rien car rien ne se produisit. L'homme, car je sais que s'en est un, vient d'être stoppé dans son élan par l'un de ses compagnons qui le retient par le bras.

- Non laisse-le en vie celui là, dit une voix dure.

- Pourquoi ? Laisse moi le tuer.

- Non ! Le boss nous as dit de ne pas toucher au gosse alors tu n'y touches pas, t'as compris !

L'homme semble protester. Mais je ne comprends plus ce qu'il dit. Ils parlent tous deux maintenant une langue qui n'est pas la mienne. Le ton monte. Ils se disputent. Pendant ce temps mon coeur s'est calmé; mes jambes, libérées de leur tension, ont retrouvé leurs mobilités. Ils ne semblent pas voir la forme discrète qui, à quatre pattes, tente de s'échapper. Je contourne tant bien que mal le corps qui gît devant moi. Je ne regarde pas. Je ne veux pas regarder. Ma main qui effleure le sol froid se pose dans une flaque humide. Mon coeur se serre à nouveau mais je continue d'avancer, les yeux rivés sur la baie vitrée qui donne sur le jardin éclairé d'une douce lumière de lune. J'accélère. C'est si proche...

Soudain je sens un étau se refermer brutalement sur ma nuque, coupant instantanément le cri qui s'échappait de ma gorge. Je vois le sol s'éloigner de moi. Je porte par réflexe mes mains sur celles qui enserrent présentement mon cou, tentant en vain de me libérer de cette poigne qui me fait suffoquer. Je bats des jambes dans le vide. De vifs mouvements qui buttent à chaque fois contre le corps de mon agresseur tandis que le sang afflue sous la peau de mon visage. Dans une violente secousse je sens un vent s'insinuer à travers mes cheveux puis le contact violent avec le sol qui fait craquer mon poignet. Les larmes me montent à nouveau aux yeux. J'ai honte de pleurer ainsi. Honte d'être aussi faible.
Je relève douloureusement la tête et mon regard se fige. Il se fige devant celui qui me fait face. Un regard fixe et vide.

Ma ma...

Je vois clairement son visage maintenant. Ses cheveux noirs de jais collés à son front. Elle est si pâle que je croirais voir un fantôme, comme... dans un affreux cauchemar. Mais le sang qui coule encore de sa gorge tranchée sur le sol immaculé et l'odeur acre qui s'en élève me prouve que tout ceci est bien réel. Je crie et recule alors qu'une main me bloque au sol tandis qu'une autre me frappe pour me faire comprendre de me taire. Mais cette fois-ci je me débats. Je me débats comme un dément. Fixant le tatouage en forme de papillon sur son avant-bras j'en fais ma cible et le mords jusqu'au sang. Il m'insulte et tente de me faire lâcher prise. Il me frappe tellement de fois, tellement... A tel point que j'en perds vite le compte. Quelque chose se brise en moi, je relâche ma prise et m'écroule sur le sol. Il me donne un dernier coup avant qu'un autre lui attrape le bras et secoue la tête en signe de négation.

L'homme laisse échapper un grognement contrarié mais me relâche. Je respire à nouveau un peu, avalant en même temps que ma salive le sang qui coule dans ma bouche... mais j'ai bien tord de penser qu'il va en rester là. Il sort un petit canif de sa poche et le fait danser devant ma gorge comme pour m'intimider. Derrière son masque qui arbore un sourire hystérique j'arrive à percevoir le sien qui n'est pas moins dénué de folie.

La lame glacée se glisse sous mon vêtement, descendant lentement tout en faisant sauter les boutons de mon haut de pyjama. Je pousse un petit gémissement et tente de bouger mais une vive douleur aux côtes me cloue sur place. Je ne peux rien faire et il le sait. De toute façon que pourrait faire un enfant de 5 ans face à un adulte d'au moins 20 ans son ainé, muni d'un couteau. Pas grand chose. Du bout de la pointe de métal il trace un sillon invisible le long de la raie qui parcourt mon torse jusqu'à mon nombril puis oblique vers ma hanche droite. Dans un petit rire il s'agenouille sur moi, ses jambes de chaque côté des miennes pour m'empêcher de les bouger. Il pose une main sur ma poitrine. J'ai l'impression qu'il va l'écraser tellement sa pression est forte.

Soudain je sens sa lame appuyer plus fortement sur le côté de ma hanche avant d'entamer un lent mouvement qui m'entaille les chairs. Mes yeux s'écarquillent sous la douleur. Je me tortille mais il me maintient fermement et une autre main inconnue vint se poser sur ma bouche pour étouffer mes cris. J'ai l'impression que cette torture dure des heures. Chaque mouvement du canif qui laisse derrière lui une trace ensanglantée m'arrache un cri et des sanglots encore plus prononcés.

Puis enfin la douleur s'attenue. Elle reste vive mais néanmoins ce n'est que l'écho de celle que je venais de ressentir. L'homme qui me baillonnait se relève. Je ne le vois pas car il se tient derrière moi. Cependant j'entends sa voix. Sèche et autoritaire. Je vois des formes passer devant moi et se diriger vers le jardin. Ils s'en vont. Mais le poids sur mes jambes lui est toujours là. Le souffle court je lève la tête vers l'homme qui se penche sur moi. Il porte une main à son masque mais avant me couvre les yeux de sa main libre. Dans ce geste il effleure aussi mon nez. Son odeur, son parfum envahissent mes narines et ça me dégoute. Je sens une main caresser mon ventre et des lèvres presque tendres suivre le même chemin. Il embrasse la blessure qu'il m'a faite, semblant la lécher du bout de sa langue, avant de remonter jusqu'à mon cou. Sa bouche se pose sur la mienne que je ferme automatiquement. J'arrête de respirer pour ne pas sentir son odeur qui a gagné en intensité depuis qu'il s'est approché. Mais il presse sa main sur ma poitrine m'arrachant un petit cri de douleur qui me force à reprendre mon souffle et à entrouvrir les lèvres. Je sens alors sa langue s'insinuer dans ma bouche pour en fouiller chaque recoin avec une avidité de plus en plus prononcée. Il s'enfonce un peu plus loin dans ma gorge causant en moi une soudaine envie de vomir.

- Shiru !

La même voix que tout à l'heure... La langue insidieuse quitte alors ma bouche et l'homme se redresse. Il répond quelque chose avant de se pencher à nouveau vers moi. Il dépose un bref baiser sur mes lèvres et son souffle vient chatouiller mon oreille.

- On se reverra mon ange...

Sa main libère alors ma vue, pressant sur mes orbites tandis qu'il se relève. Je vois flou durant quelques secondes, mais le temps que mes yeux s'habituent ils sont déjà parti, me laissant au beau milieu d'un silence et d'un paysage de mort.

OO oo ¤ oo OO

19 ans plus tard, Osaka

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- Non laisse je vais fermer.

- Tu es sur ?

- Oui, ne t'en fais pas. Je t'ai assez retenue longtemps comme ça ce soir et puis je dois terminer de faire les comptes de la journée.

- Bon, ok. Merci.

La jeune fille sortit d'un coup de main agile et gracieux ses longs cheveux chatain-roux du col du manteau crème qu'elle venait d'enfiler avant d'attraper son sac. Elle sourit et saisit au passage dans l'amas floral une rose blanche.

- Tomi, je te pique une rose !

- Pas de problème. Et paie pas ! s'exclama une voix provenant de l'arrière boutique.

- Oui oui..., murmura la jeune femme en tapotant rapidement sur la caisse qui s'ouvrit dans un petit 'cling' avant d'y glisser l'argent.

- Sakura, tu crois que je t'ai pas entendu ! Je t'ai dit de pas payer ! Grrrrrrr...

Cette dernière émit un petit rire.

- A demain Tomi, lanca-t-elle en quittant rapidement la boutique pour éviter le sermon de sa meilleure amie.

Sakura traversa la rue en courant avant de reprendre une marche plus tranquille sur le trottoir d'en face. Il faisait presque nuit dehors et la rue n'était éclairée que par quelques lampadaires ainsi que les phares des voitures qui passaient de temps à autre.

Sakura était une jeune fille épanouie, gaie, simple et naturelle. Néanmoins ce n'était pas pour autant qu'elle en était plus docile ou influençable. Au contraire. La plupart des gens enviait son fort tempérement et son caractère enjoué qui semblaient ne la quitter que rarement . Un rayon de soleil. C'est comme ça que la surnommait souvent sa meilleure amie. Elle et Tomoyo se connaissaient depuis l'enfance. Elles avaient grandi ensemble, fait leurs études ensemble et maintenant elles travaillaient toutes deux dans la boutique de fleur tenue par Tomoyo, le "Hana no Hime". Elles avaient ouvert cette petite "entreprise" il y a à peine 2 ans et pour l'instant tout fonctionnait à merveille !

Remontant la rue, la jeune femme obliqua vers une maison dont la petite allée est bordée de fleurs. Elle caressa machinalement en passant les pétales d'une fleur de lys qui semblait se dresser vers elle comme pour saluer son retour. S'arretant sur le pas de la porte elle fouilla dans son sac pour en sortir ses clefs qui lui échappèrent des mains, marmonnant un 'zut' avant de se baisser pour les ramasser.
Alors qu'elle se relèvait un faible bruit l'interpella. Comme... un grattement. Elle tendit l'oreille et se figea un instant, alertée. D'une main hésitante elle ouvrit sa porte le plus discrètement possible. D'un pas elle franchit le seuil de sa maison, cherchant de sa main l'interrupteur.

Miaouuu...

Sakura soupira et lèva les yeux au ciel avant de refermer la porte de son pied.

- Kéro ! Tu m'as fait peur tu sais petit polisson.

Elle sourit et prit dans ses bras le chat roux qui slalommait en se frottant contre ses jambes. Elle le caressa derrière l'oreille, lui soutirant un ronronnement accentué.

- Allez file je vais te préparer à manger après.

Elle le déposa sur le sol et se dirigea vers la pièce principale, Kéro sur ses talons. Kéro était la seule 'personne' qui partageait son appartement actuellement. Mais ce n'était pas pour lui déplaire. D'ailleurs la plupart du temps elle préfèrait nettement la solitude que de se retrouver avec un amoureux jaloux et possessif, collée à elle comme une véritable sangsue, comme ça lui est déjà arrivé il y a peu de temps.

Elle ouvrit la baie vitrée pour aérer un peu la pièce et ferma les yeux, sentant le vent frais glisser sur son visage et écoutant quelques instants les bruits de la ville, jusqu'à ce qu'un miaulement impatient rentisse derrière elle.

- J'arrive mon Kéro.

Elle se retourna et se baissa pour caliner le chat qui était à nouveau venu réclamer ses attentions. Un sourire aux lèvres elle se redressa, récupérant sa rose pour la mettre en vase. Un miaulement aigu de Kéro attira son attention et elle se retourna pour le voir s'enfuir à toute vitesse.

Assez contrarié d'avoir buté dans l'animal, l'homme lèva la tête vers la jeune femme qui recula apeurée. Sakura détailla rapidement l'intru cagoulé et vêtu de noir qui venait d'entrer chez elle sans y être invité. Elle promèna sur lui son regard, qui resta fixé avec insistance sur le long couteau que l'homme tenait à la main. Un couteau dont le sang encore frais qui le maculait, gouttait lentement sur le sol.

Si elle avait pu passer au travers du mur elle l'aurait fait, mais malheureusement cette capacité surnaturelle lui faisait défaut. La seule chose censée qu'elle pouvait faire... c'était crier et tenter de s'enfuir. Mais à peine a-t-elle ouvert la bouche qu'une main gantée la condamna au silence. Elle se débattit, mais se figea aussitôt lorsqu'elle sentit la pointe du couteau contre son cou. Elle émit un sanglot étouffé et leva les yeux vers son agresseur qui la bloqua contre le mur à l'aide de son genou gauche. Mais il ne la regardait pas. Son attention semblait se tourner vers le fond du jardin. Il semblait écouter quelque chose. La jeune fille se calma et fit de même.

- Je l'ai perdu, bon sang !

- Cherchez mieux, il ne peut pas être loin ! Il ne faut pas qu'il nous file entre les doigts cette fois-ci !

Sakura poussa un gémissement. Elle aurait voulu les alerter, mais elle ne pouvait pas. L'homme tourna alors la tête vers elle. Elle se mit à gigoter et, au lieu de la menacer plus avant, il recula son couteau comme pour éviter qu'elle ne se blesse sur la pointe aiguisée. Tout en la maintenant toujours contre le mur, il la laissa secouer la tête pour essayer de se défaire de sa main qui l'empêchait de crier. Mais il ne fit aucun geste pour l'intimer à se calmer.

Devant l'absence de réaction de l'individu elle cessa d'elle-même ses mouvements avant de plonger son regard dans le sien, la seule partie de son visage qui n'était pas dissimulée. Ses yeux si calmes et si... déterminés à la fois. Ses yeux où se mêlaient les plus belles couleurs d'un ciel au soleil au couchant. Sans s'en rendre compte sa peur s'était envolée. Chacun des traits de son visage se détendit et ses yeux restèrent fixés sur ceux du garçon qui, pour une raison inconnue, la fascinait tant.
Ce dernier retira d'ailleurs sa main sans la quitter du regard. L'occasion pour elle d'appeler au secours. Pourtant... elle ne le fit pas. Il recula et s'éloigna d'elle, mais elle ne réagit toujours pas. Bientôt il s'est enfui, aussi rapidement qu'il était apparu, comme si rien ne s'était passé.

Sakura, encore perturbée, se laissa glisser sur le sol. Pendant un moment elle crut avoir rêvé. Que tout ça n'était qu'un étrange cauchemar. Un cauchemar si réel pourtant. Cherchant des yeux une preuve quelconque de ce qui venait d'arriver, son regard se posa sur trois petites gouttes de sang sur le plancher. Trois petites tâches d'un rouge écarlate qui venaient pareillement souiller les pétales blancs de la rose qu'elle avait laissée tomber.


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Alors ça vous inspire ? Laissez moi vos impressions (je me lasse jamais de vos commentaires vous savez bien, comme tous les auteurs d'ailleurs ;p).

Ah oui , pour ceux qui suivent mes fics en général si vous pouviez me dire lesquelles vous voulez que je continue en priorité (bon à part "soul mates" et le "sang du témoin" lol)... enfin voilà quoi, c'est juste une indic pour moi pour savoir sur quoi je dois concentrer mes pensées :p.

Dernière chose, je l'ai déjà dit dans le chapitre 23 de Soul mates que j'ai presque aussitôt supprimé lol, donc je le redis ici : pour ceux intéressés et qui ne l'auraient pas vu (mais je sais qu'il y en a qui ont remarqué tout de suite lol), j'ai updaté "Butterfly Wings" il y a qq jours mais comme le site avait qq problème il n'y a pas eu d'auther alert donc vilà vous savez tout !

Gros poutous !